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9 décembre 2013, de l'eau à perte de vue

Depuis notre départ, aucun bateau à l'horrizon. Au fur et à mesure, que nous descendons l'océan semble plus puissant. L'écume provoquée par le passage du bateau donne des images très contemplatives, sans cesse différentes. La vie à bord est très organisée, je n'ai même pas le temps de faire la sieste. Les repas sont à heure fixe et durent une demie-heure, pas une seconde de plus ! Les différentes populations se mélangent et se démélangent selon les heures de la journée. Il y a tout d'abord l'équipage : responsables de la navigation, des machines, de la restauration, du nettoyage etc.Ensuite il y a 2 grands groupes : les Taaf et l'Ipev. Le personnel des Taaf (terres antarctiques et australes françaises) font fonctionner les bases (cuisiniers, maçons...) et s'occupent de la réserve naturelle. L'Ipev (institut Paul Emile Victor) est l'organisme qui gère les programmes de recherches scientifiques sur les Taaf. D'où la question, lorsque l'on se rencontre pour la première fois: t'es Ipev ou t'es Taaf. et quelques personnes sont gérées directement par leur organisme, Cnes, météo. L'armée de terre, de l'air et la marine est présente aussi, mais je ne sais comment se fait le recrutement. Après une certaine heure, au bar du Marion et sur la piste de danse, on oublie où on est...

(photo N°2, combinaison de survie, simulation d'évacuation) (photo N°4, un ailleurs)