Trouver de la nourriture en haute mer est une tâche difficile ! Comment, dans une étendue aussi vaste, localiser et capturer les proies dissimulées par l'agitation de l'eau, ou pire encore, évoluant en profondeur ? Chaque espèce a développé sa propre technique.
La langue et le palais du Macareux moine, munis de pointes dirigées vers l'arrière, lui permettent de retenir plusieurs proies tout en poursuivant sa chasse sous-marine.
Le Guillemot de Troïl pratique un véritable vol sous-marin. Le Fou de Bassan, aprés avoir repéré un poisson, interromp brutalement son vol. Il pique alors d'une hauteur de 30 à 40 mètres. En touchant l'eau, il s'enfonce de 2 à trois mètres et fond sur sa proie qu'il saisit dans son bec. A son retour à la surface, le repas est déjà avalé.