Les phoques gris soignés à Océanopolis se sont facilement réhabitués à la vie sauvage.
Le phoque gris est, en Bretagne, en limite sud de son aire de répartition. Avec seulement une centaine d’individus résidents, cette espèce reste vulnérable au plan national. Avec 5 à 10 phoques soignés et relâchés par an, l’activité de soins aurait une importance comparable à celle des naissances naturelles en Bretagne. Le Programme d’Actions pour la Conservation de la Biodiversité (Ministère de l’Environnement, 1996) recommande d’évaluer l’impact des programmes de soins aux jeunes phoques gris sur les populations locales.
Buts et objectifs du projet
Suivre les déplacements et l’activité des phoques gris relâchés après les soins pour mieux évaluer la réussite finale de la stratégie de soins au niveau des individus et au niveau des populations.
Tenter de répondre aux questions suivantes : à quelle vitesse développent-ils un rythme d’activité naturel et des performances de plongée/chasse comparables à celles des animaux sauvages ? Restent-ils dans la région, dans les sites fréquentés par des phoques gris résidents ou se dispersent-ils sur de grandes distances ?
Moyens techniques
4 balises Argos couplées avec des enregistreurs de plongées fournies par le Sea Mammal Research Unit (SMRU, St Andrews University, U.K.).
Traitement des données recueillies par logiciel de visualisation (SMRU).
Restitution et divulgation des résultats :
- Publications scientifiques en liaison avec le SMRU
- Rapports destinés aux partenaires financiers et aux organismes chargés de la conservation de l’environnement marin
- Exposition, vidéo et point d’animation en juillet-août 1997 pour tout public.
- Diffusion sur le magazine Nectar en décembre 97