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Bilan Britta : les années biotechnologies

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L'entreprise Géraflor a baptisé Britta sa gamme de nouvelles variétés de géraniums, en hommage au programme qui a permis leur création.

La Bretagne compte 475 établissements agro-alimentaires qui emploient environ un tiers des effectifs de l'industrie régionale : c'est dire l'importance de ce secteur pour notre économie. En 1993, le chiffre d'affaires généré par l'industrie agro-alimentaire bretonne est de 86 milliards de francs, et il augmente en moyenne de 3 % par an. Pour accentuer cette croissance sans augmenter les quantités produites, limitées par des quotas, il faut orienter la production vers des biens à valeur ajoutée accrue. C'est dans cet objectif que le programme Britta a choisi de privilégier trois axes de développement : la productivité, la qualité et l'innovation.

Ce dossier dresse un bilan provisoire de l'action de Britta, en privilégiant le point de vue des entreprises, premiers bénéficiaires de cette action, afin de mettre en valeur non plus seulement l'intérêt scientifique du programme, qui s'est élargi à de nombreux thèmes de recherche fondamentale, mais aussi et surtout son intérêt technologique et économique, déjà perceptible après seulement quelques années d'existence. Cette simple donnée le résume assez bien : un franc de subvention a généré 5 francs d'investissement industriel. Mais c'est surtout au niveau des mentalités que "l'effet levier" s'est fait sentir : les entreprises qui, sous l'impulsion de Britta, se sont depuis 1989 lancées dans la démarche d'innover, poursuivent aujourd'hui la mise au point de nouveaux produits et procédés.

Cest le cas de Minerve et d'Isnard-Lyraz à Quéven (56), mais aussi celui de Géraflor à Trégomeur (22), de Bretagne-Plants à Hanvec (29) et de Codif International à Saint-Malo (35). Que ce soit dans l'industrie agro-alimentaire, celle des produits alimentaires intermédiaires, le secteur agricole, horticole ou cosmétique, on retrouve intact l'enthousiasme des premiers contacts entre le milieu de l'entreprise et celui de la recherche, par l'intermédiaire des structures de transfert qui ont su animer le dispositif régional.