Enseigner et apprendre la philosophie dans l’Antiquité tardive : Rome, Athènes, Alexandrie
Rencontre
Comme l’écrivait le grand spécialiste de l’Antiquité Henri-Irénée Marrou (Histoire de l’éducation dans l’Antiquité), « l’histoire de l’éducation dans l’Antiquité ne peut laisser indifférente notre culture moderne : elle retrace les origines directes de notre propre tradition pédagogique. Nous sommes des Gréco-Latins : tout l’essentiel de notre civilisation est issu de la leur ; c’est vrai, à un degré éminent, de notre système d’éducation ». Comment enseignait-on la philosophie dans l’Antiquité tardive, essentiellement dans le néoplatonisme (IIIe-VIe siècle de notre ère) ? Que signifiait devenir philosophe à cette époque, dans les grands centres culturels qu’étaient Rome, Athènes et Alexandrie ? Quels étaient les objectifs de cet enseignement, ses formes et ses modalités ? Comment étaient organisées les institutions et les relations entre les maîtres et les disciples ? Quelle était désormais la place de l’éducation classique dans un monde devenu chrétien ? La philosophie était-elle encore un « mode de vie » comme aux temps de Socrate, des stoïciens et desépicuriens ? Ce sont là quelques questions fondamentales auxquelles nous tenterons de répondre
Liffré
gratuit
de la 2nde à la terminale
Intervenant.e.s
Sophie Van der Meeren, chercheuse en philosophie
Université Rennes 2 ; CELLAM / Université Rennes 2