Maintenant et après
Les événements tragiques qui ont bouleversé notre pays en ce début d’année ne font que renforcer la mission de structures telles que les nôtres, engagées pour la culture scientifique depuis plus de trente ans.
Notre devoir est plus que jamais d’aider certains de nos concitoyens, pour lesquels il est plus facile de croire que de comprendre, à acquérir des connaissances nouvelles et objectives sur le monde, pour continuer à faire reculer l’obscurantisme et la violence.
Nous avons déjà traversé ce genre d’épisodes au cours de notre histoire(1). Au Moyen Âge, l’Inquisition - des fanatiques chrétiens - sévissaient précisément à une époque où l’Islam était à l’apogée de sa civilisation.
Aux 7e, 9e et 10e siècles, les grands savants, mathématiciens, médecins, géographes, philosophes, poètes... étaient à Bagdad, Damas, Cordoue. Ils étaient musulmans. C’est par eux que nous sont en partie revenues, à la fin du Moyen Âge, les connaissances de l’Antiquité grecque et romaine.
Continuons à transmettre cet héritage, ainsi que le questionnement, l’ouverture d’esprit et l’éveil à la curiosité qui vont avec !
L’Espace des sciences est Charlie.
(1) Comme le rappelait Sylvane Casademont, de la direction générale de la Recherche et de l’Innovation au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, au lendemain de la catastrophe du 7 janvier.