Biotechnologies - INSERM

N° 1 -

Magazine

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RESEAU
de Culture Scientifique Technique et Industrielle
UN JOURNAL DE LIAISON POUR QUOI FAIRE?
AVRIL 85 - N° 1
Directrice de publication:
Marie-Madeleine FLAMBARD
Assistante technique:
Danièle BARBOTIN
Rédacteurs:
JeanYves EON
Christophe DUJARDIN
Avec la collaboration de:
Jacques de CERTAINES
Jean-Michel LUCAS
C.C.S.T.I.
6, cours des Alliés
35043 RENNES Cedex
Tél. (991 30.57.97
Tirage mensuel
1000 exemplaires
Un certain type d'information est difficilement accessible : il s'agit de l'information à caractère
scientifique, technique et industriel qui, en raison, des spécialisations de chacun, se retrouve
éparpillée, sectorialisée. Savoir ce qui se passe dans la ville, ou ce qui l'intéresse directement,
nous a semblé dans un premier temps important à rassembler: colloques, découvertes de
laboratoires, innovations industrielles et agricoles, grandes actions régionales ou nationales...
Le C.C.S.T.I. a, en outre, comme objectif de susciter un intérêt, dans un public aussi large que
possible, pour les questions scientifiques, techniques, industrielles et leurs retombées écono-
miques, sociales et culturelles. Tenant compte de la richesse locale en hommes, en organis-
mes de tous genres, il s'est voulu réseau plus que structure. Il est donc par sa conception,
son organisation l'affaire de tous. Il a pour ambition de matérialiser au travers de ce journal
le lien entre les partenaires de la culture scientifique, technique et industrielle.
Mais constituer un réseau d'informations attractif et efficace, susceptible d'intéresser à la fois
les chercheurs et les industriels n'est pas facile: il nécessitera un long travail d'organisation,
de collaboration et de confiance.
Le Bureau du C.C.S.T.I.
QUELQUES ASPECTS ACTUELS DES BIOTECHNOLOGIES
Les biotechnologies recouvrent, entre
autres, un ensemble de techniques utilisant
la cellule ou la bactérie pour l'obtention de
composants, jusqu'alors fabriqués artificiel-
lement ou recueillis en tant que matière pre-
mière chez l'homme ou chez l'animal et
ensuite standardisés. Ces composants sont
extrêmement nombreux: ils vont des réac-
tifs de laboratoires d'analyse médicale et de
laboratoires de recherche à certains produits
délivrés par les Centres de Transfusion par
exemple, l'albumine, dont plusieurs tonnes
sont perfusées chaque année à des
malades.
La possibilité de remplacer l'animal, l'homme
et même les synthèses par des "domesti-
ques scientifiques" a déjà bouleversé notre
façon d'intégrer un certain nombre de pro-
blèmes. Qu'on en juge : une bactérie banale
— Eschérichi a Coli — est mise en situa-
tion d'intégrer dans son système génétique
(qu'elle possède comme tout être vivant)
un morceau du système génétique de
l'homme. Cette bactérie perd alors sa per-
sonnalité propre et va secréter d'une
manière indéfinie (via ses descendants) ce
que le biologiste lui aura demandé de secré-
ter, par exemple des facteurs anti-
hémophiliques ou de l'albumine. Jusqu'alors
ces produits destinés à la thérapeutique
sont obtenus chez l'homme (plus rarement
chez l'animal), car à ce sujet le malade ne
tolère bien que ce que qui provient de l'être
humain. La bactérie convenablement orien-
tée se substitue ainsi à celui-ci. Ceci veut
dire que le coût du composant obtenu sera
bien inféwieur à sa valeur actuelle et que sa pro-
duction sera a priori éternalisée. Les contrain-
tes liées à la rareté des produits seront ainsi
levées et davantage de malades bénéfi-
cieront de composants parfaitement tolérés.
La domestication de certaines cellules anor-
males de la souris ou de l'homme permet,
en les associant à des cellules normales, de
créer des hybrides secréteurs de produits
normaux en quantité indéfinie et consé-
quente. Les composants obtenus sont dési-
gnés sous le vocable d'anticorps monoclo-
naux se substituant à des anticorps plus
classiquement obtenus souvent avec diffi-
culté, chez l'homme ou chez l'animal, leur
rôle devient indispensable. La rentabilité éco-
nomique et scientifique du modèle est évi-
dente: des rapports se sont créés et se
créent pratiquement chaque jour entre des
laboratoires de recherche pour la production
d'hybrides et des grandes firmes industriel-
les en vue de la production de réactifs sur
une grande échelle et de leur distribution sur
un marché quelquefois mondial. Ce fait sur
lequel il est permis d'insister, qui n'était pas
a priori prévisible, a ainsi en quelques années
changé bien des mentalités, recrédibilisant
l'association complémentaire et nécessaire
entre le monde des chercheurs et celui des
industriels.
Bernard GENETET,
Directeur du Centre Régional
de Transfusion Sanguine
de Rennes.
PRINCIPAUX REACTIFS OBTENUS
PAR HYBRIDATION CELLULAIRE
AU C.R T.S. DE RENNES
Réactifs de groupages sanguins dans
le système ABO (utilisation actuellement
locale) et dans le système Rhésus. La pro-
duction d'un anticorps monoclonal spécifi-
que d'un groupe Rhésus particulier (actuel-
lement produit seulement par Rennes) vient
de faire l'objet d'un contrat avec la firme
américaine ORTHO.
Réactifs permettant de différencier les
cellules du sang circulant; notamment les
cellules du système immunitaire. L'un de ces
réactifs (utile au conditionnement des gref-
fes de moelle osseuse) est actuellement
soumis à l'expertise de l'Institut MERIEUX.
Réactifs de groupage HLA utiles à la
transfusion sanguine et aux diverses trans-
plantations ou greffes chez l'Homme.
Réactif permettant le dosage de la pro-
lactine et utilisé pour mieux comprendre le
processus de reproduction de la truite. La
production de ce réactif est la résultante
d'un contrat entre l'I.N.R.A. et le C.R.T.S.L'INSERM A RENNES
L'UNITE 49
L'opération "Quand les sciences de la vie
changent la vie" a été l'occasion pour les
médias rennais de s'intéresser à la seule
unité de recherche INSERM existante en
Bretagne : l'Unité 49 dirigée par le profes-
seur Bourel qui a mis au point la culture des
cellules du foie (hépatocytes). L'Unité 49,
c'est actuellement 6 chercheurs à temps
plein (5 INSERM, 1 CNRS), 9 enseignants-
chercheurs, 6 étudiants, 9 techniciens et
administratifs.
Un lent démarrage
A partir des travaux déjà engagés à l'Hôtel-
Dieu par l'équipe du professeur Bourel,
l'Unité 49 s'installe en 1969 dans des
locaux neufs au CHU et est renforcée par
la venue de nouveaux chercheurs. Jusqu'en
1978, l'Unité 49, comme beaucoup d'Uni-
tés de province, connaît des difficultés du
fait de l'isolement géographique, du faible
nombre de chercheurs et surtout du man-
que de chercheurs confirmés.
Tous les chercheurs travaillant actuellement
au sein de l'Unité sont arrivés depuis 1979
et ont prolongé à Rennes des travaux com-
mencés à Paris. En 1981, c'est l'aboutisse-
ment de 17 ans de tâtonnements avec le
dépôt du brevet ANVAR.
Le foie, on connaît !
Malgré les mutations intervenues, la théma-
tique d'origine, à savoir la culture des hépa-
tocytes a été maintenue pour aboutir en
1981 à la mise au point de la co-culture.
Cette méthode de culture consiste à recréer
"in-vitro" l'environnement des hépatocytes
tel qu'il est constitué "in-vivo'. Le foie com-
prend plusieurs types de cellules et chacun
a sa raison d'être. En les associant avec des
cellules biliaires, il a été possible de prolon-
ger "in-vitro" la durée de vie des hépatocy-
tes jusqu'à un ou deux mois, alors qu'en
culture pure, ils ne vivent que 4 ou 5 jours.
La co-culture permet aux chercheurs de
mieux comprendre la façon dont évoluent
les maladies du foie (hépatites, cirrhose,
cancer, etc...) et donc de chercher les médi-
caments les plus adéquats. On a pu ainsi
démontrer à Rennes, au niveau expérimen-
tal, qu'il était possible d'infecter les hépa-
tocytes en culture par le virus de l'hépatite
B, et que ces mêmes hépatocytes sont le
lieu de développement de la fibrose (accu-
mulation anormale de matériel fibreux dans
le foie), stade précédent la cirrhose.
Concernant les nouveaux médicaments, les
tests "in-vitro" (qui devraient être obligatoi-
res dans un proche avenir) en vue de la
recherche de nouveaux principes pharma-
cologiquement actifs présentent un double
intérêt. Un intérêt scientifique d'abord : avec
d'une part, la possibilité de vérifier le carac-
tère toxique ou non de molécules nouvel-
les pour les hépatocytes humains; d'autre
part la possibilité de comparer la transfor-
mation de ces molécules par les hépatocy-
tes humains et par les hépatocytes du rat.
Un intérêt économique ensuite avec la pos-
sibilité de décider rapidement de la mise sur
le marché ou non de nouveaux médica-
ments (à ce sujet : des entreprises françai-
ses et américaines du secteur des industries
pharmaceutiques ont demandé à l'Unité 49
des études en vue du lancement de nou-
veaux médicaments). Les avantages sont
nombreux: gains de temps et par consé-
quent des médicaments moins chers, d'où
des facilités à l'exportation et aussi un inté-
rêt pour la Sécurité sociale.
D'autres Unités INSERM
à Rennes ?
Les milieux de la recherche médicale et la
municipalité sont unanimes pour demander
le développement d'Unités INSERM à
Rennes. M. Lazar, le directeur de l'INSERM,
a lui même annoncé qu'à partir de 1986, un
rééquilibrage serait amorcé par rapport à
l'lle-de-France: 9 Unités seront créées en
1986 dont 6 pour les régions. Le dévelop-
pement d'Unités à Rennes, s'il doit avoir lieu,
West de toutes les façons, pas pour 1985:
pour cette année, l'INSERM a en effet
annoncé la création de 12 Unités (8 créa-
tions pures et 4 transformations de services
communs en Unités); parmi ces 12 Unités,
8 sont pour l'lle-de-France.
Un certain nombre d'équipes de recherche
rennaises sont sur les rangs pour se voir
attribuer le statut d'Unités INSERM en
1986, notamment:
Le GURIFA (Groupe Universitaire de
Recherches Fondamentales et Appliquées
en Immunologie), classé premier de sa com-
mission en 1985 et candidat depuis 4 ans.
Le groupe SIM (Signaux et Images en
Médecine), équipe de recherche en Génie
Biologique et Médical (G.B.M.).
L'INSERM à Rennes,
c'est aussi...
Une antenne décentralisée de l'Unité164
du Vésinet : Unité de recherche sur l'évalua-
tion de l'état de santé et des systèmes de
soins et de prévention. L'équipe de Rennes
travaille sur les causes de la mortalité en
Bretagne, sur le rôle social du médecin géné-
raliste, et sur le développement de métho-
des statistiques et de logiciels.
Des chargés de recherche INSERM :
une au laboratoire d'immunologie du
Centre Régional de Lutte contre le
Cancer (CRLC) : immunologie et
tumeur;
une au laboratoire de biochimie de la
Faculté de Médecine (support généti-
que des résistances bactériennes aux
antibiotiques);
un au laboratoire d'imagerie médicale :
imagerie médicale et réseaux de
communication en image.
Des contrats de recherche externe
entre l'INSERM et des équipes rennaises:
2 contrats avec le groupe SIM (signaux et
images en médecine), 1 contrat avec RMN
(résonance magnétique nucléaire).
Interview de Philippe LAZAR, Directeur de l'INSERM
"Réseau" — La bulle vous paraît-elle répondre à la mission de transfert des
connaissances que se donne l'INSERM ?
Philippe Lazar. — Depuis le début de l'opération 300000 visiteurs ont visité l'expo-
sition itinérante. Cette exposition suscite un intérêt régional passionné. Le grand
public est meilleur public que les professionnels; les gens ont la possibilité de venir
plusieurs fois, il y a surtout beaucoup de jeunes. La présence de chercheurs est
très appréciée dans la bulle: les visiteurs peuvent leur poser des questions. Les
chercheurs font preuve d'un souci d'authenticité de leur mission d'information; pour
eux, ce n'est pas une perte de temps mais plutôt un enrichissement grâce à une
réfexion et une prise de recul par rapport à leur propre travail. Il y a eu une bonne
couverture de l'événement par la presse. A ce propos, nous cherchons un thésard
pour une étude sur le voyage de la bulle à partir des articles de presse. De son
côté, la Villette a fait une analyse d'évaluation sur la bulle par des comptages et
des interviews de visiteurs.
Depuis le début des années 80 s'est affirmée une demande sociale en matière
de vulgarisation scientifique, ressentez-vous cette impression au niveau national ?
L'élément fondamental de la communication, c'est le temps. Une exposition
comme celle de la Villette permet aux gens d'y consacrer autant de temps qu'ils
veulent. Le drame, c'est l'événement rapide et sensationnel.
Le problème des rapports entre science et éthique est d'actualité. Quelle analyse
en faites-vous?
Ce problème, pour partie, nous échappe par volonté délibérée. Auparavant, il exis-
tait un comité d'éthique à l'INSERM, qui a été remplacé, à notre initiative par le
Comité National d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé, et qui oeuvre
en toute indépendance. Notre souci porte sur la nécessité d'organiser des journées
ouvertes au grand public, comme celles qui ont eu lieu à Paris en décembre.
L'INSERM a-t-elle d'autres projets en matière de vulgarisation ?
Nous avons établi une convention avec l'Education Nationale pour la mise en
place de PAE et d'un plan de formation des professeurs, ainsi qu'un projet d'expo-
sition avec la Ligue de l'Enseignement par l'intermédiaire de la Fédération des
OEuvres Laïques.QUE S'EST-IL PASSE DEPUIS LE 15 FEVRIER?
13-02. - Conseil des Ministres: Implantation de trois nouveaux
appareils dits IRM (IMAGERIE par résonance magnétique), à Paris,
Toulouse et Lyon, soit 13 le nombre d'autorisations accordées
depuis un an, dont une pour le CHR de Rennes: l'appareil sera
opérationnel en juin 1985.
- Attribution d'un lithôtripteur (appareil servant à pulvériser les
calculs rénaux) au service d'urologie du CHR de Rennes. Actuel-
lement deux appareils sont en service, l'un à Paris et l'autre à Lyon.
15-02. - Débat sur le thème "Au lendemain de la création d'une
entreprise" organisé par la Boutique de Gestion ODICE-35.
18-02. - M. Mantel (délégué régional de l'ANVAR) a dressé le
bilan de l'activité de son organisme en 1984 1+ 20 % par rap-
port à 1983). Conclusion : "La Bretagne ne met pas assez à pro-
fit les aides dont elle pourrait bénéficier."
18-02. - Quimper: Début des travaux en vue de la liaison par
câble en fibre optique de deux centraux téléphoniques (1'e liai-
son de ce type en Bretagne).
20-02. - J: P. Chevènement remet la "puce d'argent" à D.
Couadec (Université de Haute Bretagne) à l'issue du Premier
Concours national centré sur l'EAO des langues.
20-02. - M. Gervois (chef de service régional des Télécommu-
nications) inaugure les PAVI (Points d'accès vidéo-tex) au cen-
tral de Rennes-Patton.
21-02. - Le Recteur d'académie annonce la mise en place d'un
plan de formation à l'informatique pour les enseignants (400 pla-
ces disponibles pendant les vacances de Pâques).
25-02. - Nomination d'un conseiller technologique régional fai-
sant partie du réseau de conseillers "Bretagne Technologie'; 29,
rue du Puits-Mauger, Rennes, tél. 31.17.47. Il est chargé d'aider
les industriels à utiliser les nouvelles applications de l'électricité.
26-02. - La Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette reçoit
son statut par décret paru au J.O. (E.P.I.C.).
01-03. - Le docteur Le Leyour (CHU de Rennes) obtient le prix
de thèse offert par "Riom Laboratoire Cerm" pour une étude sur
la coronographie de l'infarctus bi-ventriculaire.
02-03. - Inauguration du Triangle à Rennes-Le Blosne (place
importante à la culture scientifique et technique).
02-03. - Des primes d'aménagement du territoire ont été accor-
dées par le Comité interministériel à la localisation des activités
sur proposition de la DATAR à: La société CRIL (ingénierie) qui
crée. 15 emplois à Cesson; la société APAVE de l'Ouest
(contrôle-études) qui crée 5 emplois à Rennes.
04-03 -16-03. - 40000 visiteurs dans la bulle INSERM-La Vil-
lette pour l'exposition "A la recherche de votre santé" et la recher-
che bio-médicale rennaise. - 2200 personnes aux conférences
et débats "Quand les sciences de la vie changent la vie".
06-03. - Au Conseil des Ministres, H. Curien (ministre de la
Recherche et de la Technologie) a présenté une communication
sur le futur plan triennal pour la recherche et le développement
technologique 11986-19881.
07-03. - "Synthèse et traitement d'images" à l'IRISA (par l'IRISA
et l'Institut de Mathématique et d'Informatique de Nantes).
08-03. - Séminaire d'automatique et d'informatique au Centre
Interuniversitaire de Calcul de Bretagne (CICB) à Rennes.
09-03. - 8e Journée de biologie médicale à la Faculté de Méde-
cine de Rennes, sur le thème des anticorps monoclonaux.
09-03 -10-03. - Second forum des métiers et de la formation
organisé par la FCPE à Rennes.
09-03 -17-03. - Exposition sur le cancer à la Maison du Champ
de Mars, organisée par la Ligue nationale contre la Cancer.
11-03 - 17-03. - Semaine de la communication audiovisuelle
du CNIT à Paris. Pendant cette semaine, 600 familles du quar-
tier Rennes-Longchamps ont pu capter deux chaînes supplémen-
taires grâce au satellite Telecom 1: Canal Espace et Canal Natio-
nal 5. Le 16-03 au soir, une expérience de T.V. interactive a eu heu
dans le même quartier Ide choix entre trois films grâce au Minitel).
12-03. - Signature d'une convention réseau câblé entre le Minis-
tère des PTT et la Ville de Rennes: Ire en France (voir article p 4).
12-03. - Colloque "Application de la microscopie électronique à
transmission en sciences des matériaux" Université de Rennes!.
12-03 -15-03. - Colloque du CESTA à Paris sur le thème "Nou-
velles technologies appliquées à l'éducation, la formation pro-
fessionnelles et la culture".
13-03. - Conseil des Ministres, L. Mexandeau a présenté le bilan
et les perspectives de la télématique : 500000 Minitels installés
début 85, dont 30612 à Rennes; 1,5 million fin 85; 3 millions
fin 86.
13-03. - R. Marcellin et Luang Buting signent un protocole de
coopération économique entre la Bretagne et le Shandong.
13-03. - Naissance du premier bébé-éprouvette breton (Audrey
Cincat) à la clinique mutualiste de la Sagesse, à Rennes.
14-03. - Premier jumelage école-entreprise dans renseignement
privé à Rennes entre le lycée de La Salle et ORDI-France.
15-03. - Lors du débat clôturant "Quand les sciences de la vie
changent la vie", le Pr. Lobel (chef du service urologie au CHU)
a annoncé l'existence d'un comité d'éthique local, formé fin 84
à Rennes.
18-03. - Renouvellement de la convention liant l'Université de
Rennes II et la Mairie de Rennes. J.-F. Botrel a souhaité que Ren-
nes II "soit inscrite comme cellule de production dans la con-
vention câble".
18-03. - Au cours de l'assemblée générale de la C.C.I. de Rennes,
qui s'est tenue à l'usine Citroën de La Janais, J. Séguala a fait
une conférence sur la communication dans l'entreprise.
19-03. - Sortie d'un nouvel hebdo, "Médiator", par la société
de Presse et de promotion industrielle. But: réunir les offres
d'achat des entreprises, collectées auprès de celles-ci et des col-
lectivités publiques, stockées sur ordinateur et diffusées dans
"Médiator".
20-03. - A la conférence ministérielle du Conseil de l'Europe
(Vienne), M. Badinter préconise la liberté d'user des techniques
de procréation artificielle, y compris pour les femmes célibataires.
21-03. - Une conférence organisée- par les laboratoires Roger
Bellon, s'est tenue à l'Hôtel Frantel à Rennes sur le thème "Les
médecins généralistes face au cancer".
21-03. - Le comité consultatif national d'éthique pour les scien-
ces de la vie et de la santé a rendu public un avis concernant
les registres médicaux informatisés. Il propose de modifier l'arti-
cle 378 du Code pénal relatif au secret médical qui pourrait être
partagé entre médecin traitant et autres praticiens avec accord
du malade.
22-03. - Répondant au comité national d'éthique, la commis-
sion nationale de l'informatique et des libertés a rendu publique
sa proposition sur les registres médicaux informatisés: les ren-
seignements ne peuvent être transmis aux organismes de
recherche qu'avec le consentement du malade. Une exception
est prévue, quand le malade doit être tenu dans l'ignorance de
son état.
22-03. - Les étudiants en BTS des lycées Jeanne d'Arc, de La
Salle de Rennes et du Likés de Quimper ont participé à un collo-
que sur les entreprises à la Maison des Métiers à Rennes.
23-03. - Inauguration de la Fédération Bretonne des Clubs
Microtel, à Rennes.
26-03. - Conférence Université de Rennes I "La recherche scien-
tifique au Japon", valorisation et application industrielle, par M.
Naoto Sasaki, professeur d'économie à l'Université Sophia.
26-03. - Séminaire des directeurs commerciaux sur le thème
"Vendre l'Ouest" à l'hôtel Frantel à Rennes, organisé par le club
des dirigeants commerciaux de Rennes.
26-03. - Réunion de travail organisée par la Mission régionale
de coordination du commerce extérieur breton (MIRCEB) pour
un programme d'action économique Bretagne-Japon.
27-03. - Colloque économique sur le thème "Echanges com-
merciaux, transfert de technologies, stratégie des firmes japo-
naises" à l'Ecole Supérieure d'Electricité avec la participation
d'économistes français et japonais. Les Japonais s'intéressent
de plus en plus à la Bretagne: Achat de protéines de lacto-sérum
à la laiterie Triballat de Noyal-sur Vilaine (réacteur français, enzyme
japonais); Canon à Liff ré connaît un développement de plus en
plus important; la Société Trio-Kenwood (électronique) vient
d'investir 50 % avec la SOFREL et DELTA DORE pour former la
société SDK qui va s'implanter à Janzé...
27-03. - Conseil des Ministes, H: Curien (ministre de la Recher-
che et de la Technologie) a présenté les actions à venir de
l'ANVAR: Allègement des procédures pour l'aide à l'innovation;
renforcement de la mission de promotion à l'innovation; promo-
tion de la culture technique en particulier, par la formation des
jeunes à l'occasion de la Fête de l'Industrie et de la Technologie
qui aura lieu à la Villette à l'automne 1985.
29-03. - Forum Télétel à la Maison desMétiers à Rennes orga-
nisé par le Club Armoricain des services Télétel (CASTEL) : "Les
applications de vidéotex en Bretagne".
QUE VA-T-IL SE PASSER?
Début avril. - Implantation de la Société internationale Stamaco-Systems qui fabriquera des produits pour le bâtiment par extrusion
en argile stabilisée à froid. Ce procédé de fabrication est issu de recherches menées à Rennes (20 emplois d'ici 2 ans).
Avril. - Installation de Thomson TITN dans ses nouveaux locaux sur la ZIRST de Rennes Atalante
11, 12, 13-04. - XVI, Congrès National de psycho prophylaxie obstétricale à l'Ecole Nationale de la Santé Publique, à Rennes. Débat
public le 11 à 18 h 30 avec "Bien Naître'; "Naître Autrement'; 'Andriah Bretagne'.
15-04. - Le dépistage systématique du SIDA par un test immuno-enzymatique organisé parle Centre Régional de Transfusion San-
guine (CR.T.S) va commencer pour tous les donneurs de sang.
-
17, 18-04. - Les journées électroniques de l'Ouest auront lieu à l'INSA (Rennes -Beaulieu) organisées par l'Association pour la promo-
tion de l'électronique dans l'Ouest (exposition et conférences).
17, 18-04, 9 h 30 à 17 h 30. - L'Unité Régionale de Formation et de Promotion pour l'Information Scientifique et Technique (U.R.F.LST.)
organise un stage de formation aux banques de données NTIS et CEDOCAR (Technologie et Sciences appliquées). Contacter Mme
Le Barbanchon à l'URFIST (tél. 54.21.66). Stage gratuit pour les membres de l'Education Nationale de l'INSERM et du CNRS.
20, 27-04. - Semaine de )'Education Nationale, gare de, Rennes, train-forum. 20, 21- Rencontres et animations autour de l'Ecole
23-04. - Journée Nationale du CNRS: optique (nouvelles sources et nouveaux matériaux), télédétection spatiale et milieu naturel.
25, 26, 27-04. - Deux congrès auront lieu à rEcole de Masso-Kinésithérapie et de Pédicurie à Rennes sur les thèmes "Echanges
pédagogiques entre moniteurs de masso-kinésithérapie" et "Kinésithérapie: pratique du muscle'
En avril. - Pharmacia va concrétiser son implantation sur Rennes-Atalante: création de 50 emplois pour la production de matériel
médical; son objectif ultérieur est de créer un centre de recherche de biochimie
02, 03-05. - Journées "Conception assistée par ordinateur automatique" à l'IRISA de Rennes.
4, 5-05. - Le Centre d'études supérieures de bureautique et d'informatique organise les "24 heures de l'informatique': Les participants
par équipes de deux, devront concevoir un logiciel à vocation pédagogique (50 équipes). Deux catégories (amateurs et professionnels).
Matériel fourni: HP 150. 1e' Pix: un HP 150. Condition: avoir plus de 18 ans. Inscription avant le 10 avril à Computerland, 13, av.
du Mail, 35000 Rennes ou à "24 heures de l'informatique'; 40, rue de Liège Paris, tél. (1) 293.12.50.
12 13-05. - Congrès régional des Unions de Commerce à la Maison des Métiers à Rennes, organisé par l'Union du Commerce de Rennes.
14, 15-05. - Congrès national de la Société française de Mycologie médicale à la Faculté de Médecine à Rennes.
15-05, 9 h 304 17h 30. - L'URF/ST organise un stage de formation à la banque de données COMPENDEX (sciences de l'ingénieur).
16, 17, 18-05. - Congrès national de la Société française de parasitologie à la Faculté de Médecine.
En mai. - Un prix de la Ville de Rennes sera décerné à deux entreprises (l'une de Rennes et l'autre extérieure) selon des critères liés
à l'innovation, la réussite technologique et le développement.
Mai. - La Cité des Sciences. et de l'Industrie de la Villette inaugurera la Géode, une salle de cinéma équipée d'un écran hémisphérique
de 26 mètres de diamètre (une seule salle de ce type existe en Europe à La Haye).
12-06. - Débat sur la carte à mémoire à la Maison de la Culture, organisé par GRANIT.
24, 28-06. - Colloque international du verre fluoré à Rennes.PREMIERE CONVENTION POUR UN RESEAU CABLE A RENNES
Le 12 mars 1985, après deux ans de négo-
ciations, Louis Mexandeau, Ministre des PTT
et Edmond Hervé, ont signé la première con-
vention pour la réalisation d'un réseau câblé.
La Ville de Rennes est dispensée de l'avance
remboursable que doivent apporter les col-
lectivités locales pour être câblées.
Le texte définit les détails d'exploitation de
la TV par câble en France et notamment les
coûts :
prix de location du réseau câblé à la
Société Locale d'Exploitation du Câble
(S.L.E.C.) par les PTT, exploitant local:
42 F h.t. par prise et par mois;
seconde prise nécessaire à l'abonné pbur
brancher un second téléviseur : 20, 50 F h.t.
par mois;
troisième prise, éventuellement pour les
programmes sonores : 15 F;
terminal nécessaire pour sélectionner
chez l'abonné les 15 canaux: 630 F.
Autre point important, la S.L.E.C. pourra
exploiter des services interactifs, en dehors
de la simple TV par câble : concession faite
par les PTT pour la commercialisation de
vidéothèques ou d'interrogations de toute
autre banque d'images et d'informations
locales.
",Je m'engage à créer avant l'été une S.L.E.C."
a assuré E. Hervé. La Caisse des Dépôts et
Consignations, premier partenaire de la
S.L.E.C., sera suivie par T.D.F. et d'autres
organismes locaux ou nationaux reconnus
pour leur compétence dans le domaine de
la communication.
La S.L.E.C. aura la lourde responsabilité de
commercialiser le câble: convaincre 45 %
des 80000 câblés rennais de s'abonner au
réseau sur une période de 10 ans. La loi du
1er août 1984, définit les grandes lignes du
fonctionnement de la programmation :
obligatoirement — les trois chaînes,
30 % maximum -- chaînes étrangères,
15 % minimum — programmation locale.
La diffusion des films cinématographiques
répond aux mêmes contraintes appliquées
à Canal Plus (un an après la sortie du film
en salle).
La dimension "maxi" du réseau ne devra
pas excéder un rayon de 60 kms.
Le réseau câblé de Rennes comporte à peu
près 10000 prises (transport coaxial en cui-
vre). En 1973, trois quartiers possédaient
leur "réseau de transport" : Villejean, Bourg
l'Evêque- La Touche et le Colombier. Le
"réseau communautaire d'antenne collec-
tive" (arrivée du câble dans l'immeuble) a
ensuite été installé à Patton et Longchamps.
La convention encourage
de remettre à niveau
ces 10000 prises
(possibilité de 15 canaux)
et d'en créer 20000 par
un réseau en fibre optique
d'ici à janvier 87.
La publicité ne devra pas dépasser
80 % des recettes totales.
Réseau déjà existant
en coaxial:
VILLEJEAN.—
LONGCHAMPS
BOURG-L'EVEQUE
Villejean
1 000 prises;
Bourg L'Evêque-La Touche
3200 prises;
Colombier
1900 prises;
Patton
2285 prises;
Longchamps
1 100 prises.
COLOMBIER
LA CARTE A MEMO/RE
Les banques, les PTT, les Caisses d'Enargne ont annoncé leur intention d'en commander entre 2,5 et 3 millions
l'an prochain. Cinq régions seront équipées à partir du second semestre 1985: Bretagne, Basse-Normandie,
Provence-Côte d'Azur, Rhône-Alpes, Nord.
A la fin 1988, douze millions de français auront dans leur poche la carte. Montant total de l'investissement:
1 milliard de francs.
L'intérêt technologique de ce petit rectangle en plastique muni d'un microprocesseur ne se limite pas au
paiement. Bien sûr, il permet de régler ses achats chez un commerçant, dans un distributeur ou chez soi,
mais c'est aussi un moyen de stockage d'informations de toutes sortes: carte d'étudiant, dossier S.S. et
carnet de santé.
L'inventeur, Roland Moreno, ingénieur autodicdacte français, eut l'idée en 1974 de souder un circuit intégré
sur une carte de plastique. Des fusibles représentant une certaine somme d'argent étaient grillés au fur et
à mesure des paiements effectués. Son invention fut perfectionnée par Fionic-Schlumberger, Philips et surtout
Bull.
La puce, capable d'effectuer des calculs et de dialoguer avec un Minitel, n'est pas plus grosse qu'un ongle.
Elle contient des mémoires, le code de la carte, la liste des opérations effectuées, le nom du porteur, des
données non-confidentielles, etc. Des accords ont été conclus en mai 1984, proposant une carte universelle,
adaptable sur n'importe quel matériel.
Il sera possible de connecter au Minitel un lecteur de carte à mémoire permettant ainsi les opérations ban-
caires personnalisées. L'accès à différentes banques de données sera aussi contrôlé par la carte et le paie-
ment pourra s'effectuer directement. On attend les 50000 lecteurs de carte loués environ 80 F par mois.
La région de Rennes est tout particulièrement concernée : A l'heure actuelle, sur les 500000 Minitels (dont
la moitié chez des particuliers), 100000 ont élu domicile en Ille-et-Vilaine, dont 70000 dans le district,
soit 30612 à Rennes.
L'indice le plus visible de la percée actuelle de la télématique grand public se trouve chez les quotidiens
qui ont tenté l'aventure avec l'aide de crédits publics. Le Parisien Libéré va faire un dixième de son chiffre
d'affaires cette année grâce au Minitel. L'Association Télématique de l'Ouest, dont Ouest-France est un des
cinq partenaires, et ses services (TOM, TC, MINAG, OCCASE, CIEL, TILT), débite plus de 400 heures de
consultations payantes. Les services payants, plus pointus, rencontrent plus de succès que les gratuits et
se montrent plus rentables que ce que l'on pouvait craindre. L'annuaire électronique (3 millions d'appels par
mois) va offrir trois minutes gratuites de consultation le ter mai et ouvrir son service tous départements.
Fin 1986, innovation importante: la dépense occasionnée par l'appel en cours s'affichera en permanence
sur l'écran ainsi que l'apparition du M 20, Minitel intelligent professionnel (mémoire et capacité de traitement
de l'information); toutefois on déplore que son constructeur, CIT Alcatel, ne l'ait pas rendu compatible avec
les différentes normes mondiales Vidéotex et micro-informatique.
Au 6, cours des Alliés vous trouverez également: Le Centre de micro-informatique et
télématique X 2000-35 - Tél. 35.11.11 — La Boutique de Sciences - Tél. 31.15.06
L'ARGONAUTE
En avril 1983, il Ÿ a juste deux ans, sor-
tait la première publication de l'Argo-
naute, journal mensuel "en direct sur
les sciences pour les jeunes qui veu-
lent comprendre et faire".
L'Argonaute propose aux jeunes de ne
pas être à la merci de la science mais
de s'en faire une alliée : Demain sera
tel que les jeunes le feront.
Reportages, dossiers, que ce passe-t-
il dans les labos?, espace actualité,
micro-informatique, le journal regroupe
des articles clairs et directs sur la tech-
nologie d'aujourd'hui.
Le Cercle Paul Bert ouvrira certaine-
ment en septembre-octobre prochain
un club Argonaute. Le Cercle comporte
déjà quatre clubs Informatique, un club
Ado (modélisme, sciences) et un club
Nouvelle Encyclopédie. Le nouveau
club devrait permettre à ses adhérents
de cotoyer la science dans les ateliers.
Dans le prochain N° de mai :
La biotechnologie et le lait
Le verre fluoré
etc...

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