Les 10 ans de la culture scientifique en Bretagne

N° 100 -

Magazine

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MAI 1994 • N • 100•18 F MENSUEL DE IA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION EN BRETAGNE
DOSSIER DU MOIS
LES 10 ANS DE LA CULTURE
SOMMAIRE
Rencontre
Axel Kahn : le gène,
médicament de demain P.3
La vie des entreprises
Le "transféreur",
un professionnel
de l'innovation P.4/5
Le champignon de
l'innovation : le shii-také P.5
Histoire et société
Une première à la criée
de Saint-Guénolé P.6
Les sigles du mois P.7
Histoire et société
Le marégraphe de Brest,
pour les marins
et la science P.8
Le dossier du mois
Les 10 ans de la
culture scientifique
en Bretagne P.9 à 15
Histoire et société
Les professeurs de la
Faculté des sciences de
Rennes : 1840-1900 P.17
L'entreprise du mois
Géomédia, l'informatique
sur mesure P.18
Brèves
de Réseau P.19 à 22
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MENSUEL DE LA RECHERCHE ET DE t'INNOVALLON EN BRETAGNE
Président du ((ST!: Paul Tréhen.
Directeur de Io publication: Michel Cabaret.
Rédaction: Hélène Tattevin, Jacques Péron.
Collaboration: Françoise Boiteux-Colin,
Elyette Guiol.
Comité de Iodure: Louis Rault,
Christian Willaime, Gilbert Blanchard,
Monique Thorel.
Abonnements/Promotion: Béatrice Texier,
Danièle Zum-Folo.
Publicité: Evénement Média, Tél. 99 79 37 00
39, Bd de la Liberté 35000 Rennes.
RESEAU est publié groce au soutien de la Région Bretagne, des Ministères
de l'Enseignement supérieur et de la recherche (01S1B), de M Culture et de
la francophonie MAC), du département du Finistère et de lo Ville de
Rennes. Edition : CCSTI, Rennes. Moquette : Pierrick Barrot Création
Graphique, Cesson.Sévigné. Photogravure : Photogravure de l'Ouest,
Bolton. Impression : TPI, Betton.
ÉDITORIAL,
100 numéros
d'actualité
scientifique
et technique
en Bretagne
En avril 1985, le jeune Centre de culture scientifique, technique oFu .a
et industrielle, âgé d'un an, lançait un journal de liaison, ;3 o `N N~rG G`~ „"r-•t ~%i—r=--~ ;~•e répondant ainsi à une demande spécifique : celle d'un certain type w~ EN0.EG~ON ri :•~•
d'information, difficilement accessible : l'information à caractère
scientifique, technique et industriel RESEAU avait alors une mission plus rf
locale que régionale : c'était un journal pour "savoir ce qui se passe dans la ville". C'était une autre
époque : RESEAU comportait quatre pages et était tiré à 1000 exemplaires, avec déjà le fameux logo
jaune et noir du CCSTI.
Nous voici en mai 1994, RESEAU fête son 100e numéro. Que de chemin parcouru au fil des 1600
pages déjà publiées et qui rassemblent 1000 articles et 6 000 brèves sur l'actualité scientifique et technique
en Bretagne ! Nous voici maintenant en présence d'un véritable magazine de 24 pages, en couleurs,
laissant aux illustrations une place de plus en plus importante. Mais les changements sont surtout dans le
contenu de RESEAU. Sa dimension tout d'abord, qui a largement dépassé les limites de Rennes et couvre
dorénavant toute la Bretagne, grâce notamment à l'installation à Brest d'une antenne du CCSTI, liée au
recrutement d'un journaliste professionnel pour le département du Finistère. Vient ensuite l'évolution du
contenu, qui tout en conservant aux travaux de recherche leur priorité initiale, associe de plus en plus le
monde économique : l'information scientifique et technique devient pour elles une denrée essentielle en
cette fin de siècle ! Au fil des années, la Région Bretagne a d'ailleurs accentué son soutien à RESEAU,
pour favoriser la diffusion de l'information scientifique et technique auprès des entreprises bretonnes,
afin de les inciter à innover et à participer à des actions de transfert, en liaison avec les organismes de
recherche, ou à des programmes de développement économique.
RÉSEAU a donc beaucoup évolué, mais il devra encore progresser pour toujours satisfaire ses
lecteurs, tout en s'adaptant au progrès des sciences et techniques, aux mutations du monde économique,
aux ambitions de notre région. Il nous faut faire sans cesse des choix parfois difficiles, car l'information
que nous recueillons est trop dense par rapport à notre pagination. Le CCSTI a par ailleurs besoin d'être
conseillé par les scientifiques, afin de diffuser les sciences et les technologies sans les dénaturer.
C'est pourquoi RESEAU fait relire ses articles auprès des meilleurs scientifiques, bénéficie d'un comité
de lecture qui valide le choix des sujets et la qualité rédactionnelle, et effectue des enquêtes.
Nous sommes heureux de vous remercier d'avoir été nombreux à répondre à notre questionnaire
d'évaluation de la revue". Grâce à vos réponses, nous allons pouvoir continuer à améliorer RESEAU,
une revue qui connaît aujourd'hui un réel succès : les autres régions nous l'envient et nous recevons de
fréquents encouragements au niveau national et européen. Ce succès, nous le devons bien sûr à ceux qui
contribuent à la réalisation de la revue, mais aussi à vous, les lecteurs, qui par votre assiduité et par vos
remarques, nous aidez à toujours développer RESEAU. n
Michel CABARET
Directeur de la publication RESEAU
RESEAU est édité par le Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle (CCSTI).
Tirage mensuel : 5000 ex. Dépôt légal n°650. ISNN 0769.6264.
CCSTI, 6, place des Colombes, 35000 RENNES. Tél. 99 35 28 22 - Fax 99 35 28 21.
© Antenne Finistère : CCSTI, 40, rue Jim Sevellec, CP 19, 29608 BREST Cedex. Tél. 98 05 60 91 • Fax 98 05 15 02.
Les résultats de cette enquête seront publiés dans un prochain numéro.

RENCONTRE
AXEL KAHN
LE GÈNE,
MÉDICAMENT
DE DEMAIN
Les gènes, qui déterminent les propriétés de nos cellules,
sont coupables de nombreuses maladies (maladies génétiques,
cancer), ou modifient la susceptibilité des individus à
certaines affections. Grâce aux nouvelles thérapies géniques,
ils se transforment aujourd'hui en médicaments.
Pour RESEAU, Axel Kahn fait le point sur les espoirs suscités
aujourd'hui par ces nouvelles thérapies géniques.
Le "gène bleu"
colore en bleu
toutes les cellules
traitées, ici
des cellules
nerveuses en
forme d'étoiles
(astrocytes).
Le succès récent
du transfert de
gènes, appliqué
aux cellules
nerveuses,
ouvre encore
de nouveaux
espoirs, pour
les maladies
génétiques
se traduisant
par une
dégénérescence
de ces cellules
(ex. : Alzheimer).
Réseau : Quelles sont les maladies
concernées par les thérapies
géniques?
Axel Kahn : Il faut distinguer
deux types de maladies héréditaires.
Celles caractérisées par la
carence d'un gène sont le plus
souvent des maladies récessives,
comme la mucoviscidose : il faut
que les deux parents soient porteurs
du gène défectueux et dans
ce cas, seul un enfant sur 4 est malade.
C'est le terrain de prédilection
des thérapies géniques, qui
apportent à la cellule malade le
gène manquant. En revanche, les
maladies liées à la présence d'une
protéine anormale synthétisée sous
le contrôle d'un gène défectueux,
sont des maladies à caractère le
plus souvent dominant : elles se
transmettent systématiquement
aux enfants possédant ce gène,
c'est-à-dire à la moitié de la descendance.
Elles sont très difficiles
à traiter, car on ne sait pas actuellement
désactiver un gène en
place. Outre les maladies héréditaires,
les thérapies géniques peuvent
intervenir dans tous les traitements
à base de protéines. Dans ce
cas, le gène implanté aura pour
mission de commander la synthèse
et la diffusion de la protéine curative.
C'est le cas par exemple du
diabète, caractérisé par une déficience
en insuline. Grâce à l'implantation
d'un gène produisant de
l'insuline, le diabétique pourra désormais
s'affranchir des trois injections
quotidiennes. Il reste encore
à installer, dans les cellules
traitées, un dispositif réglant la
production d'insuline en fonction
du taux de glycémie du malade.
Les cellules ainsi transformées
sont de véritables cellules usines !
Une autre application est le domaine
des vaccins : les vaccins géniques,
constitués d'ADN, seront
moins coûteux et plus efficaces
que les vaccins actuels.
Réseau : Quels sont actuellement
les oufls utilisés pour implanter
le gène ?
A.K. Lorsque la maladie est localisée,
la technique aujourd'hui la
plus étudiée est l'autogreffe de
cellules corrigées en culture. Elle
consiste à prélever des cellules du
malade, à les soigner en culture en
rajoutant le gène manquant, puis à
les réimplanter, parfois sur des
sortes d'éponges appelées organoïdes,
que l'on pourrait ensuite
greffer dans l'abdomen du malade.
L'autogreffe présente l'avantage
d'éviter tout phénomène de rejet,
mais elle n'est possible que quand
les cellules à traiter sont bien loca-
Le professeur Axel Kahn est directeur
de recherche à l'INSERM,
médecin et journaliste (il dirige la
revue Médecine Science). Il était
invité à Rennes le 25 mars dernier,
au Centre culturel Triangle, dans
le cadre des conférences "Biologie
Santé Culture", organisées par la
Ville de Rennes et le CCSTI.
lisées. Quand ce n'est pas le cas
(cellules du système nerveux,
musculaires, trachéo-bronchiales...),
le gène est transporté et implanté
par l'action de vecteurs.
Selon la maladie, la thérapie génique
fera appel soit à des vecteurs
viraux, adénovirus ou rétrovirus,
soit à des vecteurs non viraux, les
liposomes"). L'efficacité des différents
vecteurs, virus ou liposomes,
a été particulièrement étudiée chez
des animaux, grâce à l'utilisation
d'un gène inoffensif mais facilement
identifiable, le "gène bleu",
qui colore en bleu toutes les cellules
atteintes.
Réseau : Quelles sont les maladies
où la thérapie génique a le
plus de chances d'aboutir prochainement
?
A.K. D'abord les maladies qu'il
est possible de soigner simplement
en délivrant une protéine
thérapeutique dans la circulation
sanguine, tels les hémophilies ou
certains déficits hormonaux. Ensuite,
des expériences sont actuellement
en cours en Angleterre à
l'aide de liposomes, en France et
aux Etats-Unis à l'aide d'adénovirus,
chez des malades souffrant
de la mucoviscidose. Récemment
ont abouti des expériences préliminaires
de traitement des cellules
nerveuses impliquées dans la motricité.
Ceci ouvre aux thérapies
géniques un nouveau domaine
d'application, et pas des moindres !
Les maladies du système neuromusculaire
regroupent notamment
les myopathies, les scléroses, les
maladies de Parkinson, d'Alzheimer
et toutes les dégénérescences
du cerveau et des muscles. La possibilité
d'utiliser des gènes dans le
traitement de ces maladies ouvre
d'immenses perspectives d'espoir,
mais il faudra là encore se montrer
très patient. Les myopathies nécessitent
de traiter simultanément
tous les muscles, ce qui pose un
problème car le traitement se présente
actuellement sous forme
d'injections intra-musculaires.
Entre la découverte d'un gène et la
mise en service d'un traitement,
peuvent s'écouler plus de 10 années.
Ce délai est mis à profit pour
vérifier l'innocuité du traitement
et son adéquation à la maladie.
C'est là le premier message que
je souhaite adresser à tous ceux
qui espèrent : soyez patients, dans
l'intérêt de l'individu et de la société.
Mais soyez optimistes, les
thérapies géniques ne sont pas une
utopie ! La preuve en est que les
sociétés américaines, plus affairistes
qu'humanistes, y investissent
chaque année 5 à 6 milliards
de dollars. n
"' Liposome : vésicule artificielle microscopique
à membrane lipidique.
"Le génie, c'est 1% d'inspiration,
99% de transpiration."
Réponse page 17
QUI A DIT ?
131
"Notre monde compte trop de bâtisseurs de murs,
et trop peu de bâtisseurs de ponts", déplore
Gilbert Blanchard, dont le métier consiste à établir
des ponts entre la recherche et l'industrie.
LA VIE DES ENTREPRISES
Ajoutez à ce phénomène que
tout le monde se croit compétent
pour faire du transfert,
puisque cela semble très simple :
comme Monsieur Jourdain faisant
de la prose, beaucoup d'intervenants
pensent faire du transfert.
Hélas, la prose de Monsieur Jourdain
ne vaut que ce qu'elle est. De
même, le transfert de technologies
est un métier qui doit être fait par
des professionnels. Alors, méfiezvous
des imitations.
QUELLES
DÉFINITIONS ?
A l'observation de notre modeste
expérience (une petite huitaine
d'années à ne faire que du
transfert de technologies, cinq
créations de nouvelles activités et
une vingtaine d'interventions par
an), nous pouvons classer les réalisations
en trois familles distinctes
:
- la première démarche, celle qui
est la plus fréquente car elle s'appuie
sur les problèmes concrets de
l'entreprise, consiste à prendre le
savoir-faire où il est pour l'amener
là où il y en a besoin. Il faut
donc disposer d'un réseau important
de technologues, maîtrisant
bien leurs outils et aptes à transposer
leurs connaissances dans un
contexte économique.
- La seconde possibilité ne se limite
plus à la résolution d'un problème,
mais s'inscrit dans l'évolution
de l'outil de travail et donc
dans l'amélioration de la rentabilité
de la production. Il convient
ici de prouver à l'entreprise,
qui doit investir, que l'utilisation
d'une nouvelle technologie peut
s'avérer rentable pour elle. Le
facteur limitant est bien entendu
la relation entre l'équipementier
et l'utilisateur potentiel.
- La dernière éventualité est la
plus complexe, car elle ne s'identifie
plus comme une demande
mais plutôt comme une offre. Les
partenaires de l'innovation proposent
un nouveau produit (ou une
nouvelle technique). Il nous faut
alors convaincre l'entrepriseréceptrice
que le projet est intéressant.
Cette partie est souvent
longue et coûteuse : fort peu de
structures sont aujourd'hui disposées
à en prendre les risques
financiers.
QUI PRATIQUE
LE TRANSFERT ?
Compte tenu des définitions
précédentes et de notre introduction,
nous pourrions répondre :
tout le monde pratique le transfert.
Mais essayons d'être plus
précis. Le transfert de connaissances
commence bien évidemment
par la formation. Lorsqu'un
enseignant a transmis son savoir à
un élève qui, une fois recruté dans
l'entreprise, le transforme en savoir-
faire, le mécanisme général
est bien respecté. A-t-on créé pour
autant une dynamique nouvelle ?
Le monde de la recherche, indispensable
à la démarche globale,
fait progresser notre connaissance
des phénomènes et découvre régulièrement
de nouveaux produits
ou de nouvelles techniques. Mais
celles-ci sont-elles adaptables directement
au monde de l'entreprise
? Il est deux idées pour lesquelles
il nous semble illusoire de
chercher des réponses simples :
- La recherche doit-elle être pilotée
par les nécessités et les besoins
de la production ? Historiquement,
si nous avions répondu
"oui" à une telle question, combien
d'inventions resteraient à
faire ?
- Un progrès de la connaissance
doit-il trouver immédiatement une
application économiquement rentable
? Hélas, nous savons que
cela est impossible et qu'il faut
plusieurs années, parfois quelques
dizaines d'années, avant que l'on
comprenne bien l'intérêt que représente
une découverte. Il en a
été ainsi du téléphone, de l'aviation
ou de la fermentation.
UN PONT ENTRE
DEUX MONDES
Si l'industrie du XMX' siècle
avait dû dicter leurs travaux aux
inventeurs, nous y serions peutêtre
encore. Mais, heureusement,
l'imagination veut ignorer les
contraintes. Alors confions à nos
chercheurs le soin d'acquérir et de
transmettre de nouveaux savoirs,
et admettons qu'avec quelques
années de recul et d'autres paramètres
de choix que la nouveauté,
certains s'occupent de concrétiser
leurs découvertes. Les centres
techniques sont-ils les mieux placés
pour réaliser cette transformation
? Certes, il est incontestable
que les travaux visant à appliquer
les résultats de certaines recherches
relèvent de la pratique
du transfert de technologies. Mais
les centres techniques sont souvent
au service d'une filière et
oeuvrent pour le bien de tous. Or,
les innovations "cédables" à tous
simultanément sont rares. Les industriels
sont très demandeurs
d'une exclusivité et, par conséquent,
hésitent à confier leurs innovations
à leurs centres techniques.
LE "TRANSFÉREUR",
LS PROFESSIONNEL
DE L'INNOVATION
Parmi tous les termes à la mode, il en est un qui plaît beaucoup
: le transfert de technologies. Personne ne sachant trop
bien ce que cela recouvre, il est ainsi aisé à tout un chacun
de s'habiller du manteau de "transféreur". Puis, l'habit faisant
le moine, plus personne ne s'y retrouve.
LE CHAMPIGNON
DE L'INNOVATION
LE SHII-TAKÉ
Au début, il y eut un agriculteur qui, dans le cadre d'une diversification,
souhaitait se lancer dans la culture des champignons.
Ayant rencontré Cécile Lemoine, professeur à
l'Université de Rennes 1, ils réussirent ensemble à initialiser
un sujet de thèse sur la culture du shii-také, un champignon
d'origine japonaise.
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Le shii-také,
champignon
d'origine
japonaise,
est réputé
pour ses vertus
en Orient,
où on l'appelle
"élixir de
longue vie".
Phoro laboratoire Saintemarie.
LA VIE DES ENTREPRISES
Le rôle, le travail et la compétence
de chacun des maillons de
la chaîne sont indispensables : le
chercheur découvre, l'enseignant
transmet, le technicien applique.
Mais alors que fait le "transféreur"
? Quelle est sa spécificité ?
Il faut tout d'abord préciser qu'il
n'a pas d'autre vocation que le
transfert. Son travail est l'élaboration,
la réalisation et la réussite
d'une innovation dans une entreprise.
Il consacre tout son temps à
cela sans que son attention ne soit
attirée ailleurs. Le "transféreur"
est un créatif, ses outils sont les
technologies existantes mais il
doit en imaginer un usage nouveau.
L'activité du "transféreur" est
comparable à celle de l'architecte
: comme lui, il va aider son
client à définir son souhait et à
mettre en adéquation les rêves et
les possibilités. Comme lui, il
va dessiner les contours du projet
innovant. Comme lui, il va choisir
et recommander les meilleurs
sous-traitants (les plus compétents
et les moins chers). Comme lui, il
va engager sa responsabilité visà-
vis de son client. Ses méthodes
de travail sont très spécifiques :
veille technologique, réseaux de
compétences, étude de marché,
analyse de la propriété industrielle,
plan de fmancement, plan
d'affaires et retour sur investissement.
Toutes ces activités
connues par ailleurs, il les applique
au développement de projets
innovants dans les entreprises.
Entreprises, votre métier c'est
de produire et de vendre. Pour le
faire toujours mieux, vous avez
besoin d'innover. Mais, pour aller
de l'idée au produit ou de la recherche
à la production, il vous
manque un pont. Alors faites
appel à un spécialiste : dans votre
secteur industriel, consultez un
"transféreur" ! n
Docteur Gilbert Blanchard,
Directeur du CRITT
CBB Développement.
Il n'y eut hélas pas de suite à ce
beau début. C'est alors qu'intervient
le CRITT CBB Développement,
spécialiste du transfert
de technologies, dont les mots
clés sont : compétences et opportunités.
DU CHAMPIGNON
À L'EXTRAIT LIQUIDE
Plusieurs étapes ont échelonné
la réalisation du projet "shii-také".
A Messac en Ille-et-Vilaine,
Georges Magnant, producteur de
champignons, désire trouver, pour
ses produits, un débouché à haute
valeur ajoutée. Il reprend à son
compte les travaux universitaires
réalisés plus tôt, pour sélectionner
une qualité et des conditions particulières
de culture du shii-také.
Dans le même temps, les Laboratoires
Sainte-Marie à Redon (35),
confient au CRITT CBB Développement
des travaux de recherche,
afin de produire des extraits liquides
susceptibles de présenter
des caractéristiques bénéfiques
comme complément alimentaire.
Les deux industriels se rencontrent
lors du salon de l'agro-alimentaire
(SIAL) à Paris. Commencent alors
deux longues années de recherches
et de mises au point.
LE RÔLE
DU "TRANSFÉREUR"
En sa qualité d'architecte du
projet, le CRITT CBB Développement
a coordonné de nombreux
travaux tout au long de ces deux
années :
- recherche d'antériorité afin de
vérifier qu'aucun autre extrait liquide
de shii-také n'existe ;
- mise au point d'une technique
performante d'extraction des deux
composés intéressants (l'éritadénine
et le lentinane), avec la participation
d'un laboratoire universitaire
(le laboratoire des procédés
de séparation de l'IUT de chimie
de Rennes) et de deux centres
techniques bretons spécialisés :
Archimex à Vannes et l'IRTL"" à
Rennes ;
- validation des techniques analytiques
permettant de garantir la
qualité du produit avec l'appui du
laboratoire départemental d'analyse
d'Hle-et-Vilaine et de l'Institut
de nutrition de Tours ;
- contractualisation avec un atelier
de pré-production industrielle,
afm de réaliser à l'échelle pilote
les premiers échantillons ;
- vérification par Biotrial, une société
rennaise spécialisée dans
l'évaluation des principes actifs,
des propriétés immuno-stimulantes
(augmentation des lymphocytes)
et hypo-cholestérolémiantes
(diminution du taux de
cholestérol) de l'extrait liquide de
shii-také.
UN COMPLÉMENT,
PAS UN MÉDICAMENT
Depuis octobre 1993, date à laquelle
les Laboratoires Sainte-
Marie de Redon ont commencé à
commercialiser l"`extrait liquide
de shii-také", comme complément
alimentaire de confort (et non
comme médicament), le succès va
croissant. Cependant, le CRITT
n'a pas arrêté là ses efforts. Actuellement,
dans le cadre d'une
qualification encore meilleure du
produit, des suivis sont en cours
avec la faculté de médecine de
Rennes, afm de prouver les effets
bénéfiques pour le confort de certains
malades.
Par cet exemple, nous remarquons
qu'une petite entreprise
souhaitant innover, peut bénéficier
d'un large réseau de compétences
(plus de huit intervenants
scientifiques ont collaboré), grâce
à l'entremise du CRUT CBB Développement
qui, par délégation,
a mobilisé toutes les forces nécessaires
au succès de ce transfert de
technologies. Nous signalerons
enfin que ce projet a pu aussi
aboutir grâce au financement
prévu par le Conseil régional de
Bretagne pour aider les PMI à innover,
dans le cadre du programme
BRITTA de développement
des biotechnologies. n
Docteur Gilbert Blanchard,
Directeur du CRITT
CBB Développement.
"' IRTL : Institut de recherche et de transfert sur
les lipides.
UNE PREMIÈRE
À LA CRIÉS DE
SAINT-GUENOLE
Il n'y a pas une solution à la "crise" de la pêche, mais une
multitude de solutions, structurelles, humaines, techniques.
L'organisation de la filière doit tendre tous ses efforts pour
adapter l'offre à la demande. La criée de Saint-Guénolé,
dans le Finistère Sud, montre la voie, en inaugurant les prévisions
d'apports par satellite Inmarsat C.
HISTOIRE ET SOCIÉTÉ
a criée de Saint-Guénolé fut
pionnière de l'informatisation
des ventes. Elle va maintenant expérimenter
un système de télécommunications
avec une vingtaine
de chalutiers hauturiers, qui
partent pour quinze jours traquer
la langoustine du Nord et le poisson.
Si l'expérience est couronnée
de succès, ces chalutiers devraient
pouvoir annoncer à la criée, via le
satellite Inmarsat Cc», leurs prévisions
d'apports en toute confidentialité.
Grâce à ce nouveau dispositif
dont les premiers essais ont
eu lieu début avril, la criée de
Saint-Guénolé espère mieux répondre
aux demandes de la distribution...
et lutter contre la concurrence
étrangère.
UNE DÉMARCHE ATTENDUE
Le lecteur non initié aux pratiques
de la pêche bretonne, sera
sans doute surpris que dans une
Malgré la
modernisation de
l'outil de travail,
notamment
l'utilisation de
l'électronique pour
repérer les bancs de
poissons, la pêche
française est en crise.
Les pêcheurs de
Saint-Guénolé
apprennent à
communiquer
rapidement leurs
prises aux
distributeurs, afin de
mieux satisfaire les
consommateurs.
ché du poisson était florissant, la
demande s'adaptait à l'offre, alors
pourquoi changer les choses ?
UNE RÉVOLUTION
CULTURELLE
Et puis vint cette "crise" aux effets
dévastateurs, une crise qui est
en fait une mutation. En mai 1993,
dans un rapport de l'Inspection
générale des finances au premier
Ministre sur la situation de la
pêche, les auteurs indiquent : "Les
causes sont à rechercher moins
dans les importations extracommunautaires,
qui ont joué un rôle
de catalyseur, que dans l'organisation
et le fonctionnement de la
filière française". Malgré les
nombreux signes avant-coureurs
et avertissements, le secteur n'a
pas su évoluer à temps, ni inventer
des solutions pour faire face au
nouvel environnement économique.
Pour tous les biens de
consommation, l'offre doit, bien
évidemment, s'adapter à la demande.
La filière pêche, qui a trop
longtemps pratiqué l'exercice inverse,
doit désormais intégrer une
logique qui, pour elle, est une véritable
révolution culturelle. La
Chambre de commerce et d'industrie
de Quimper, gestionnaire des
sept criées de Cornouaille (plus de
25 % des apports nationaux de
pêche fraîche), veut montrer la
voie. Le nouveau dispositif de
communication entre les hauturiers
de Saint-Guénolé et la criée,
devrait reléguer au rang des anti-
Une première sous
les criées françaises
Chaque bateau, par le biais de l'ordinateur
de bord, transmettra ses messages
à la criée via le satellite Inmarsat
C, le centre de Pleumeur-Bodou
et le réseau Transpac de France Télécorn.
Par le chemin inverse, la criée
se mettra en relation avec les bateaux
du réseau. Le coût du dispositif pour
chaque chalutier est de moins de
50000 F. 60% seront subventionnés
par le FIOM (Fonds d'intervention et
d'organisation des marchés de la
pêche et des cultures marines), la Région
Bretagne et le département du
Finistère.
quités, les prévisions floues lancées
par radio, depuis le bateau en
mer : " 300 caisses de divers..." !
LE RÈGNE DE LA DEMANDE
Si les patrons-pêcheurs acceptent
de jouer le jeu et si la technique
suit, les mareyeurs seront
informés à l'avance des tonnages
précis de chaque espèce, disponibles
quotidiennement à la vente
de la criée de Saint-Guénolé. Ces
informations permettront à leurs
clients une maîtrise de la mise en
marché de ces produits . "Il faut
en finir," explique un consultant
de la filière, "avec la découverte
perpétuelle du produit tout au
long de la chaîne : le mareyeur
qui découvre le matin de la vente
le nombre de caisses qu'il peut
acheter et à quel prix, le transporteur
qui ne sait pas à l'avance
ce qu'il va acheminer et le distributeur
qui, en bout de filière, ne
sait pas les quantités qu'il délivrera
à ses points de vente."
L'expérience de Saint-Guénolé,
appuyée par deux organisations de
producteurs bretonnes, l'OPOB et
le FROMt2' Bretagne, est une première
sous les criées françaises. n
F.B.C.
Inmarsat : l'opération internationale Inmarsat
est un consortium créé en 1982. Elle a son
siège d Londres et fournit une couverture mondiale
pour les navires, ainsi que pour tout autre
mobile."' OPOB : Organisation des pêcheries
de l'ouest Bretagne ; FROM : Fonds régional
d'organisation des marchés.
Contacts : Fanch Dorval, criée de
Saint-Guénolé Tél. 98 58 60 43
Bertrand Derubay, CCI de Quimper
Tél. 98 98 29 29
région pionnière des télécommunications,
un tel système de liaison
entre les bateaux en mer et la
criée ne se soit mis en place que
lorsque les pêcheurs sont le dos
au mur... Une chose est sûre, la
contrainte est source d'inspiration.
Mais, du fait de la confidentialité
(de nature commerciale)
des informations à transmettre, les
moyens de transmission classiques
ne pouvaient convenir. La
récente mise en service d'Inmarsat
C, en janvier 1991, rend cette
transmission "secrète" possible.
Depuis une quinzaine d'années,
les bateaux de pêche ont fait appel
à des technologies toujours plus
efficaces. Mais si les passerelles
des navires de pêche sont truffées
d'appareils électroniques de détection
du poisson et de radio-positionnement,
à terre les outils de
commercialisation restent terriblement
obsolètes. Jusqu'ici, le mar-
6
LES 10 ANS
DU CCSTI ..111~,~ ~}
LES SIGLES DU MOIS
RE E B Réseau d'Education
à l'Environnement en Bretagne
Statut juridique : Association Loi 1901, créée le 26 octobre
1992.
Nombre d'adhérents : Une centaine dont 17 des principales
associations d'éducation à l'environnement.
Budget-Financement : Par les adhésions, les subventions de
la DIREN (Direction régionale de l'environnement en Bretagne),
les collectivités locales et territoriales, et des recettes
propres.
Missions : Favoriser les échanges entre tous les acteurs de
l'éducation à l'environnement : animateurs, enseignants, éducateurs,
administrations, agents de développement, élus, associations
et toute personne intéressée • encourager toute action
en matière d'éducation à l'environnement et favoriser l'émergence
de projets en Bretagne.
Activités : Information, conseil, animation, formation, sensibilisation,
publication sur tout support • remise à jour de l'annuaire
intitulé "Environnement et culture scientifique en Bretagne",
recensant les acteurs de l'éducation à l'environnement •
organisation de rencontres européennes en collaboration avec
le réseau "Ecole et nature".
Nombre d'employés :1.
Correspondant : Sylvie Schlesser, tél. 96 23 94 56.
Adresse : Réseau d'éducation à l'environnement en Bretagne,
Notérigou, 22560 Pleumeur-Bodou, tél. 96 23 94 56, fax 96 46
60 51.
RÉSEAU MAI 94 - N°100
CCSTI Centre de Culture
Scientifique, Technique et industrielle
Statut juridique : Association loi 1901, créée en 1984, regroupant
les universités et organismes de recherche, les entreprises, les organismes
culturels et les collectivités publiques : ministères chargés de
l'enseignement supérieur et de la recherche (DISTB), de la culture
(DRAC), Région Bretagne, Ville de Rennes, départements du Finistère
et de l'Ille-et-Vilaine.
Objectifs : Diffuser une culture scientifique, technique et industrielle
de qualité auprès des décideurs (chercheurs, entreprises, élus...) et du
grand public (scolaires et étudiants, tous publics).
Réalisations : Création d'expositions scientifiques (3 par an) • animation
des productions de culture scientifique et accueil du public
(42000 personnes en 1993 à l'Espace Sciences & Techniques) • diffusion
des expositions (91 en 1993, principalement en Bretagne) • édition
de Réseau, revue mensuelle de la recherche et de l'innovation en
Bretagne (5 000 exemplaires diffusés auprès des chercheurs, entreprises
et décideurs) • coordination régionale de l'opération "La
science en fête", initiée et soutenue par le ministère de l'Enseignement
supérieur et de la recherche • édition de "La Bretagne des savants et
des ingénieurs" (2 tomes), des Expo-guides (10 dossiers pédagogiques
pour les enseignants).
Budget : 5 millions de francs en 1993.
Correspondants : • Expositions et animations : Frédéric Balavoine,
Monique Thorel, tél. 99 35 28 28 • Réseau : Hélène Tattevin, Jacques
Péron (rédaction), tél. 99 35 28 22 - Béatrice Texier (abonnements),
tél. 99 35 28 25 - Danièle Zum-Folo (publicité), tél. 99 35 28 20
Diffusion des expositions et du planétarium : Frédéric Primault, tél.
99 35 28 23 • Direction : Michel Cabaret, tél. 99 35 28 20.
Adresses : • Siège : Immeuble Hermès, 6 Place des Colombes,
35000 Rennes, tél. 99 35 28 20, fax 99 35 28 21 • Expositions : Espace
sciences & techniques, Centre commercial Colombia, 35000 Rennes,
tél. 99 35 28 28 • Antenne Finistère : 40, rue Jim Sévellec, Case postale
19, 29608 Brest cedex, tél. 98 05 60 91, fax 98 05 15 02.
RÉSEAU A14194 - N°100
ÉDITION MULTIMÉDIA
Dans le cadre de ses travaux préparatoires en vue de nouvelles activités
dans le domaine de l'édition multimédia, la Commission européenne
lance un appel à proposition sur le thème de l'édition électronique,
la diffusion et la recherche d'information.
Objet : Etude de faisabilité dans le domaine de l'édition multimédia
et de l'ingénierie de l'information concernant les trois domaines suivants
: • l'édition électronique : les projets devront permettre l'amélioration
des méthodes de saisie et de gestion de l'information et mettre
en oeuvre des techniques avancées, dans la création de produits qui
puissent être intégrés dans les environnements des utilisateurs • la diffusion
de l'information : les projets devront viser à la mise en oeuvre
d'applications de bases de données, faisant appel à plusieurs médias.
Ils concerneront également l'élaboration de méthodes instaurant une
relation économique qui définisse clairement les coûts et les obligations
et protégeant la propriété intellectuelle • la recherche d'information
: les projets devront promouvoir la mise au point de techniques
destinées à améliorer la capacité de l'utilisateur à rechercher, à afficher
l'information et à la transférer dans son environnement local.
Quelques critères de sélection : La précision des objectifs escomptés,
la définition des domaines de recherche, des utilisateurs impliqués,
des besoins en infrastructures matérielles, la possibilité de
faire usage de produits ou d'instruments existants, l'intégration de résultats
dans le cadre d'un programme de recherche.
Modalités de soutien : Les projets seront soutenus à frais partagés
par la Commission européenne jusqu'à hauteur de 100000 Ecus par
projet, leur durée ne devant pas excéder six mois.
Date limite de remise des propositions : 15 juin 1994.
Contacts : Commission européenne : DG XII, Direction E, JMO C
4/024, L-2920 Luxembourg, fax 352 430 13 28 47 • Euro
Info Centre, tél. 99 25 4157.
BRETAGNE EN CHIFFRES
Depuis le mois de mai 1984, le Centre
de culture scientifique, technique et
industrielle a :
édité 100 numéros de RESEAU
(1600 pages, 1000 articles, 6 000 brèves) ;
diffusé 335 700 exemplaires de RESEAU ;
créé et animé 55 expositions ;
accueilli près de 400 000 visiteurs
à l'Espace sciences & techniques ;
organisé 250 conférences, auxquelles
ont participé plus de 50 000 personnes ;
réalisé 550 locations d'expositions,
principalement en Bretagne.
RÉSEAU MAI 94 - N°100 RÉSEAU MAI 94 - N°100
HISTOIRE ET SOCIÉTÉ
Le marégraphe côtier numérique, dont le SHOM souhaite
équiper un maximum de ports, permet un traitement
informatique des mesures, au contraire du marégraphe analogique qui
pourtant a rendu bien des services depuis le XIX' siècle.
LE MARÉGRAPHE
DE BREST,
POUR LES MARINS
ET LA SIENCE
C'est à Brest, dans un quai de l'arsenal, que se trouvait le
plus ancien marégraphe de France. Mis au point par Chaza-
Ion, auteur du premier annuaire des marées, cet appareil
enregistrait les variations du niveau de la mer depuis la
moitié du XIXe siècle. Il est maintenant remplacé par un marégraphe
numérique.
Aujourd'hui utilisé par tous les
marins, le premier annuaire
des marées date "seulement" de
1839. La théorie des marées,
mouvements oscillatoires du niveau
de la mer dûs à l'attraction
de la lune et du soleil, était encore
toute récente. C'est à cette époque
aussi que remonte la mise au
point du premier marégraphe à
flotteur, appareil toujours utilisé
par les ports français et le Service
hydrographique et océanographique
de la Marine, le SHOM.
Situé à terre dans un puits de
"tranquillisation" filtrant houle
et vagues, ce marégraphe traditionnel
est d'un fonctionnement
simple : les variations de hauteur
du flotteur sont transmises à un
stylet, qui les enregistre sur un
tambour animé d'un mouvement
de rotation régulier. Pour être
simple, le système n'est pas sans
défauts. Depuis 20 ans, il semble
même que la qualité des mesures
soit critique en plusieurs endroits.
"En 1859, il existait dix marégraphes
de ce type sur le littoral,
aujourd'hui c'est encore le plus
répandu, même si les instruments
numériques commencent
à le supplanter" raconte Olivier
Cann, ingénieur à l'EPSHOM").
FIXER LE ZÉRO
HYDROGRAPHIQUE
La première exigence pour
l'utilisation d'un marégraphe est
de caler le zéro hydrographique,
voisin du niveau des plus basses
mers. La cote indiquée sur les
cartes marines correspond ainsi
à la distance entre le fond et ce
zéro hydrographique. Dans les
ports commerciaux par exemple,
il est important que les navigateurs
connaissent le point 0 afin
de déterminer le "pied de pilote",
autrement dit, selon le tirant d'eau
du navire, l'écart entre la coque et
le fond. Pour les ingénieurs du
SHOM, ce niveau zéro permet
d'observer avec assurance le marnage
réel, c'est-à-dire la différence
de hauteur entre la pleine
mer et la basse mer sur un
point précis du littoral. A titre
d'exemple, le marnage dépasse
14 mètres dans la baie du Mont-
Saint-Michel. Depuis le siècle
dernier, toutes ces données provenant
des côtes françaises sont
archivées à Brest. D'où, aujourd'hui,
un problème d'adéquation
entre les marégraphes à flotteur
et le traitement informatique.
LES MARÉGRAPHES
CÔTIERS NUMÉRIQUES
"En 1989 ont débuté les essais
de marégraphes acoustiques à
enregistrement numérique, communément
appelés marégraphes
côtiers numériques" reprend
Olivier Cann. Techniquement, il
s'agit d'un capteur acoustique : le
tirant d'air, corrigé par des mesures
de température, est obtenu
par l'émission d'une onde d'ultrasons
se réfléchissant sur la surface
de l'eau. Le premier prototype,
installé dans le puits du marégraphe
de la Penfeld à Brest, a
donné satisfaction. Depuis, trois
autres sites en sont équipés, Le
Conquet, Le Havre et Cherbourg,
et ce n'est qu'un début. Précis,
interrogeable par voie téléphonique,
ce marégraphe a l'avantage
d'archiver automatiquement les
mesures. Avec cet appareil, le
SHOM réalise son espoir "de
jouer le rôle de promoteur national
de la marégraphie", suivant
les termes d'un document officiel.
DES MARÉGRAPHES
IMMERGÉS
Ces marégraphes côtiers, analogiques
ou numériques, servent de
repères fixes pour les autres mesures
effectuées en mer. "Au
large, il est difficile d'établir un
zéro hydrographique !" constate
Olivier Cann. Une technique prédomine
pour les mesures en mer :
le marégraphe à pression, lesté
par le fond, enregistre les variations
de la pression de l'eau. Un
quartz sert de témoin, il délivre
une fréquence correspondant à la
densité, de là est calculée la pression.
Un bateau relève de temps
en temps les mesures. Au large,
au-delà de 200 mètres de fond, les
calculs sont réalisés par sondeur.
Dès lors, il n'est plus question
d'obtenir les variations de marée
mais la profondeur. En conclusion,
les observations issues des
marégraphes servent d'abord à la
navigation, sans que cela désintéresse
les chercheurs en climatologie.
A Brest, l'un des seuls ports
où les relevés soient continus depuis
150 ans, le marégraphe
donne la preuve que le niveau
moyen de la mer est monté de 13
centimètres en un siècle... n
J.P.
"' Entre autres vocations, le SHOM édite des cartes
marines et les annuaires des marées. Son établissement
principal (EPSHOM), se trouve d Brest.
Contact : Olivier Cann
Tél. 98 22 15 89
LA CULTURE SCIENTIFIQUE
EN BRETAGNE
Cette année, le CCSTI fête ses 10 ans. C'est
l'occasion pour RESEAU de présenter dans
ce dossier quelques aspects de la culture scientifique,
technique et industrielle en Bretagne. Nous
avons confié à Bernard Besret, Conseiller auprès
du Président de la Cité des sciences et de l'industrie
à La Villette, le soin d'introduire ce dossier,
en définissant ce qu'est la culture scientifique,
technique et industrielle. Nous présentons ensuite
quelques-uns des principaux centres en
Bretagne : le CCSTI/Maison de la mer à Lorient,
le Musée des télécommunications et l'ABRET
(Association bretonne pour la recherche et la
technologie) dans les Côtes-d'Armor, Océanopolis
à Brest.
Mais nous avons voulu montrer
aussi que la diffusion de
l'information scientifique
n'est pas le seul fait des
CCSTI et des musées. Il
existe, fort heureusement, des ~
structures de recherche qui ont
à coeur de partager, avec le plus
grand nombre, l'enthousiasme de leurs découvertes.
Vous les retrouvez chaque mois, dans
RESEAU, dans "La vie des labos" : pour ce
numéro 100, nous avons le plaisir de présenter
les derniers résultats du Laboratoire d'anthropologie,
une unité CNRS associée à l'Université de
Rennes 1. n
4
9 '
`LeS 40 DU
C C 6T1
ANS
~ ~,vN' pvfE~5 1"~•~:! i
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TEGIN► QuE!
~~.
r?--M-p/r" ~;
ÎH... ! ~L
MANQUE UNE
6oU6i£ Sut2
LE GA-MAU!!
LES 10 ANS DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE EN BRETAGNE
EXISTE-T-IL UNE CULTURE
SCIENTIFIQUE, TECHNIQUE,
ET INDUSTRIELLE ?
Bernard Besret.
LES 10 ANS DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE EN BRETAGNE
Cela fait maintenant douze
ans que nous évoquons la
culture scientifique,
technique et industrielle et
la force du langage est telle
que nous avons le sentiment
de savoir de quoi nous
parlons quand nous
employons cette expression
désormais largement
partagée. Cependant,
si d'aventure nous
interrogions les acteurs de
cette culture sur ses
objectifs, ses contenus, ses
supports, ses moyens, nous
nous apercevrions bien vite
que l'expression, pour
n'être pas totalement
équivoque, est loin d'être
clairement univoque. En
fait, nous projetons derrière
elle ce que nous désirons,
quand ce n'est pas tout
simplement ce qui nous
arrange le mieux, en
fonction surtout de la
catégorie professionnelle à
laquelle nous appartenons.
Dans ce flou conceptuel,
chacun est tenté de tirer la
couverture à soi et, pas plus
que les autres, l'auteur de
ces lignes n'échappe sans
doute à ce travers.
Essayons cependant d'y
voir un peu plus clair...
I a culture scientifique, tech-
Jnique et industrielle n'a jamais
prétendu se substituer à la
formation dans ces domaines
spécifiques. Les CCSTI, en effet,
n'ont pas mission de se substituer
aux écoles, aux collèges, aux
lycées ou aux universités. Cela
semble clair. S'ils interviennent
sur ce plan, ce ne peut être que
comme un complément. Comme
des épices par rapport au plat
de consistance dont l'Education
Nationale et les institutions de
formation ont explicitement la
charge.
La culture scientifique, technique
et industrielle ne prétend
pas non plus se substituer aux
nombreux canaux, de plus en plus
spécialisés, de l'information
scientifique, technique et industrielle,
information aujourd'hui
collectée dans d'importantes
banques de données dont l'accès
est désormais essentiel à tous les
chercheurs, qu'ils appartiennent à
des laboratoires publics ou privés.
Les CCSTI peuvent tout au
plus jouer à cet égard un rôle
d'accompagnement.
APPORTER
LA LUMIÈRE
Par ailleurs, la culture scientifique,
technique et industrielle,
qui n'est certes pas étrangère au
louable effort de vulgarisation
scientifique accompli par les
journalistes spécialisés et par
certains chercheurs soucieux
de faire partager au plus grand
nombre les étapes de leur démarche
et les fruits de leurs travaux,
ne s'identifie pourtant pas
non plus purement et simplement
à elle. Face à un poste de télévision,
un vulgarisateur nous expliquera
le principe des ondes hertziennes
et tentera de nous éclairer
sur le fonctionnement du tube
cathodique qui risque, malgré
tous ses efforts, de rester une
boîte noire pour la plupart d'entre
nous.
Or, c'est à nous tous que la
culture scientifique, technique et
industrielle a l'ambition de
s'adresser, à tous les bénéficiaires
(ou victimes) des avancées
fulgurantes de la science, à
tous les citoyens soumis à l'envahissement
de leur univers familier
par les outils de plus en plus
nombreux des techniques de
pointe, aux témoins parfois meurtris
des transformations, souvent
douloureuses sur le plan social,
des modes industriels de production.
Il s'agit, me semble-t-il,
dans toute la mesure du possible,
de leur venir en aide et de les entraîner
dans l'intelligence de ce
qu'ils vivent pour qu'ils soient
capables de s'en distancier
quelque peu, d'en discerner les
enjeux et de porter un certain jugement
personnel sur ces mutations
qui viennent perturber leur
vie à un rythme accéléré.
LE SYMBOLE
DE LA TÉLÉVISION
Pour revenir à l'exemple de la
télévision, il me semble qu'il importe
avant tout d'éclairer Monsieur
Tout-le-monde sur le problème
de société qu'elle pose :
- sur l'emprise qu'elle risque
d'exercer sur sa vie,
- sur les transformations
qu'elle induit dans ses
rapports avec ses proches
comme avec le monde entier,
- sur l'incidence qu'elle a
sur l'éducation comme sur
les comportements sociaux
de ses enfants...
Il s'agit d'aider Monsieur
Tout-le-monde à recourir à ce
flot d'informations et d'images
sans perdre son identité. L'aider
à vivre la mutation que la télévision
(entre autres) introduit dans
son rapport intime à l'espace et
au temps. Voilà me semble-t-il
l'objectif premier de la culture
scientifique, technique et industrielle.
Il ouvre largement le
champ de ses contenus et détermine
l'angle sous lequel ils doivent
être abordés. C'est sur cet
objectif qu'il nous faut en priorité
dégager un accord. Le choix des
moyens à mettre en oeuvre en découlera.
Les anniversaires sont occasion
de fêtes et le dixième anniversaire
du CCSTI à Rennes et
en Bretagne ne manque pas à la
tradition. Qu'il soit aussi l'occasion
d'une réflexion sur les finalités
que nous poursuivons ! n
Bernard Besret,
Conseiller auprès du Président de la
Cité des sciences et de l'industrie,
La Villette, Paris.
10
DE LA COMPAGNIE
DES INDES AUX
BIOTECHNOLOGIES
MARINES
L'économie et la culture de Lorient, la "ville aux cinq ports",
ont toujours gravité autour des activités maritimes. Le
CCSTI/Maison de la mer est un outil de connaissance de
cette vie mouvante.
LES 10 ANS DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE EN BRETAGNE
En 1993, le CCSTI/Maison de
la mer a reçu 25 757 visiteurs,
dont 15188 au Centre
d'interprétation/Musée de la
mer, 3 896 élèves et
enseignants en "classes
d'études portuaires", 6 200
lors de l'opération "la science
en fête" dans les différents
points d'animation de la ville,
256 au Centre de
documentation maritime,
217 lors des conférencesdébats
"soirée bleue"
et des "journées de la mer".
154 groupes scolaires ont
participé aux classes d'études
portuaires, 103 groupes aux
espaces d'exposition.
Au début du XVII' siècle,
lorsque Lorient n'était encore
qu'une lande, des négociants
qui commerçaient avec les Indes
avaient établi des entrepôts à
Port-Louis. Ils en firent bâtir de
nouveaux sur la rive opposée de
la rade. Telle fut en 1628, l'origine
de Lorient. Mais c'est seulement
en 1664 qu'une nouvelle
Compagnie des Indes, constituée
par des "lettres patentes" de Louis
XIV, va donner son véritable
essor à ce port naissant, en y établissant
des chantiers de construction
navale. Il reçut le nom de
l'Orient, destination lointaine de
ses navires, qui partaient pour de
très longs voyages...
UNE VOCATION
PÉDAGOGIQUE
C'est le déroulement de cette
riche histoire liée au commerce
lointain, à l'activité militaire, à la
construction navale, à la pêche,
puis récemment .à la plaisance,
que l'on peut suivre pas à pas au
"Centre d'interprétation de la ville
portuaire", situé quai de Rohan. A
la partie muséographique, se greffent
des expositions temporaires.
L'activité du CCSTI/Maison de
la mer a de multiples facettes et
l'action pédagogique, dont l'antenne
est située à l'Ecole de Merville,
n'est pas des moindres. Des
"classes portuaires" vont, grâce au
CCSTI/Maison de la mer, à la découverte
de la vie maritime pour
une journée ou pour des séjours
plus longs. Cette activité concerne
un large public, depuis les enfants
de la grande section de maternelle
jusqu'aux adultes en formation.
C'est, du reste, pour prendre en
charge ce domaine pédagogique
que Dominique Petit est entrée
dans la maison en 1990. Depuis
1991, cette Lorientaise, fille de
mareyeur et petite-fille d'avitailleur,
est directrice de l'établissement
qui emploie une demidouzaine
de personnes. Elle a pris
la suite de Guy Danic, aujourd'hui
directeur adjoint de l'organisation
de producteurs PROMA"' et président
du CCSTI/Maison de la mer.
ETHNOLOGIE
ET TECHNIQUE
"Océanopolis a une spécificité
scientifique, les nôtres sont l'ethnologie
et la technique", explique
la directrice. Aliette Geistdoerfer,
chargée de recherche au Centre
national de la recherche scientifique,
responsable du Groupe de
recherche CNRS Anthropologie
marine, est la vice-présidente du
CCSTI/Maison de la mer. Elle a
participé activement à la réalisation
d'une exposition présentée
l'année dernière, "Saint-Pierre et
Miquelon, vivre ou mourir", qui a
fait l'objet d'un ouvrage édité par
le CCSTI/Maison de la mer. Cette
année, deux expositions nouvelles
sont programmées, l'une consacrée
aux femmes de pêcheurs,
l'autre à la "Thalassa", navire
océanographique de l'Ifremer.
"Notre désir est de diffuser la
culture scientifique et technique
à un public toujours plus large,"
fait remarquer Dominique Petit.
"Notre mission est d'aller vers
lui, là où il se trouve. Dès juin, le
CCSTI/Maison de la mer proposera
des expositions dans le "hall
de la gare d'échanges" L'Orientis.
C'est le lieu de passage le plus
fréquenté de la ville." La Maison
de la mer organise aussi des cycles
de conférences. La dernière en
date, qui s'est déroulée devant un
parterre d'étudiants de l'université
lorientaise, était consacrée aux
biotechnologies marines. n
F.B.C.
Le CCSTI/Maison
d'édition
Une exposition est par nature un
événement fugace dans un lieu
donné. En prolongement des expositions
qu'elle réalise, la Maison
de la mer édite des livrets. Depuis
1989, plusieurs ouvrages ont été
publiés. L'un d'entre eux, récemment
réalisé par Patrick Geistdoerfer,
ichtyologue, directeur de recherche
au CNRS, est consacré
à "la vie et les poissons dans les
grandes profondeurs". Un sujet
d'actualité à l'heure où de "nouveaux"
poissons des abysses (grenadiers,
sabres, empereurs, sikis...)
ont fait leur apparition dans les
chaluts des pêcheurs hauturiers et
sur les étals des poissonniers, alors
que la biologie de ces espèces est
encore mal connue et que l'importance
des stocks n'est pas encore
déterminée par les scientifiques.
" PROMA : organisation des producteurs
d la pêche artisanale du Morbihan et de la
Loire-Atlantique.
Contact : CCSTI/Maison de la mer
Tél. 97 84 87 37
Le CCSTI/Bateau de la mer
Le projet de développement prévu dans le contrat de plan devrait voir le déménagement
de la Maison de la mer. Celle-ci quittera le Quai de Rohan,
pour embarquer sur la "Thalassa", navire océanographique de l'Ifremer
qui sera désarmé en 1995/96. Amarré au quai de la gare maritime, il sera
aménagé en musée des techniques maritimes et hébergera les bureaux du
CCSTI/Maison de la mer. L'opération devrait être bouclée pour l'an 2000.
11
Sous le radôme, le spectacle
audio-visuel projeté sur
l'antenne-cornet reste un grand
moment d'émotion pour les
visiteurs du Musée des
télécommunications.
14 avril/Denis Varloot, le nouveau
président du Musée des télécommunications
de Pleumeur-Bodou
et Yannick Michel, président de la
SOPAB, ont signé une convention de
partenariat entre Océanopolis et le
Musée des télécommunications, pour
développer le tourisme scientifique en
Bretagne. Océanopolis a également
signé une convention avec le Port-
Rhu, le Port-musée de Douarnenez.
Cet été, tous les jours, un bateau fera
la navette entre les deux équipements,
afin de proposer aux touristes
la visite d'Océanopolis et du Port-Rhu
pour un prix préférentiel.
Aquarium de Roscoff
Attenant à la Station biologique (UPR
4601 du CNRS), l'aquarium Charles
Pérez reçoit chaque année quelque
100000 visiteurs. Il présente les très
nombreuses espèces d'algues, les invertébrés
et les poissons marins des
fonds et du littoral de la Manche.
Les guides de la culture
scientifique en Bretagne
Les équipements de culture scientifique
en Bretagne sont nombreux et
se répartissent sous diverses appellations
: aquariums, musées, écomusées,
CCSTI..., sans compter les nombreux
laboratoires et les entreprises
qui ouvrent occasionnellement leurs
portes au public, comme l'usine marémotrice
de la Rance, Ouest-France ou
la Brasserie des deux rivières à Morlaix...
Il existe actuellement trois ouvrages
susceptibles d'orienter le public
vers la découverte des richesses
scientifiques, techniques et industrielles
de la Bretagne :
Le guide du tourisme
industriel et
technique Bretagne-
Pays de la
Loire, collection
EDF - La France
contemporaine,
Ed. Solar "Presses
de la cité", 160
pages. Bien documenté,
cet ouvrage
présente en détail les conditions
de visite des différents sites.
Bretagne Loisirs et découvertes,
ABRET/Editions Ouest-France, 94 p.
Ce guide a choisi
six thèmes pour
guider le public à
la découverte des
différents patrimoines
bretons :
maritime, naturel,
rural, industriel,
archéologique, recherche
et technologie.
Ce guide pratique se distingue
par une très belle iconographie.
Guide du tourisme technique en
Ille-et-Vilaine, 83 p., réalisé par le
Conseil général
d'Ille-et-Vilaine
avec le concours
du CCSTI. Ce document
témoigne
de la vitalité et de
la diversité des
centres de recherche
comme
des entreprises du
département.
(:uidr dn9imrinmc
lhrhnipu
DOSSIER LES 10 ANS DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE EN BRETAGNE
LE MUSÉE DES
TÉLÉCOMMUNICATIONS
Photo Centro de NO
Unique en France, le Musée
des télécommunications de
Pleumeur-Bodou, dans les
Côtes-d'Armor, retrace 150
ans d'une histoire particulièrement
riche en innovations
technologiques. Vitrine
du passé mais aussi du
futur, il accueille chaque
année 100 000 visiteurs.
Le 11 juillet 1962, à 0 h 47 du
matin, s'ouvre un nouveau
chapitre de l'histoire des télécommunications
: celui des télécommunications
spatiales. Sous le radôme,
gigantesque bulle blanche,
l'antenne cornet capte les premières
images venues en direct des
Etats-Unis, après un ricochet sur le
satellite Telstar. Quelques années
plus tard (1965), la mise en orbite
de satellites géostationnaires rend
obsolète le mécanisme tournant de
l'antenne du radôme. Elle devient
alors un laboratoire d'étude pour
les scientifiques du monde entier,
tandis que le CNET Lannion commence
à organiser des visites du
radôme pour le public.
NAISSANCE D'UN MUSÉE
En 1982, Louis Mexandeau, ministre
des PTT, décide la réalisation
d'un musée des télécommunications
autour du radôme. Il confie
la maîtrise d'ouvrage de ce projet
au CNET Lannion. Le musée est
inauguré en juillet 1991, sa promotion
et sa gestion sont confiées
à une association présidée alors
par René de Verdière, ingénieur
général des télécommunications.
Le directeur du musée, Christian
Chaunavel, envisage cette année
de présenter au public, en plus de
l'exposition permanente sur les
télécommunications, des expositions
thématiques temporaires :
"Cette nouvelle orientation a
pour objectif de susciter l'intérêt
d'un public plus large et de renforcer
la réalisation d'activités de
culture scientifique, technique et
industrielle dans la région."
VISITE GUIDÉE
Le musée se divise en sept espaces,
le long d'un itinéraire fléché
qui conduit le visiteur des profondeurs
de la mer jusqu'à 36000 km
d'altitude, en orbite autour de la
Terre. Dès l'entrée, l'espace 1 présente
une maquette du site de Pleumeur-
Bodou. Cela permet de faire
connaissance avec les bâtiments
voisins, occupés par le Centre de
télécommunications par satellite
de France Télécom. Ce centre
transmet vers Paris les signaux de
5 satellites géostationnaires, couvrant
les 3/4 de la surface de la
planète. L'espace 2 illustre sous
forme d'un diaporama géant, la
fabuleuse histoire des télécommunications,
du télégraphe aérien optique
aux satellites actuels, sans
oublier les câbles sous-marins
télégraphiques, puis téléphoniques
et l'odyssée de la radio. L'espace 3
présente plus particulièrement
l'histoire et les technologies des
câbles sous-marins et l'étonnante
épopée des navires câbliers. L'espace
4 est consacré aux radio-communications
internationales, avec
en point de départ la maquette de
la première station française
(1918), dont la gigantesque antenne
en forme de filet aérien reposait
sur des pylônes de 250 m de
hauteur. L'espace 5 reproduit une
Service des visites
mai, juin et septembre : tous les
jours de 10 6 18 h ;
juillet et août : tous les jours de
10à 19h;
tarifs : 35 F musée, 60 F musée
+ planétarium (possibilités tarifs
réduits et groupes) ;
renseignements au 96 46 63 81
ou sur l'annuaire électronique.
~J
Programme Science en fête 1994
CÔTES-D'ARMOR
Guingamp
PORTES OUVERTES À L'UNIVERSITÉ
CATHOLIQUE DE L'OUEST.
Portes ouvertes à l'antenne de l'Université Catholique
de l'Ouest de Guingamp.
Initiative : Université Catholique de l'Ouest.
Rens.: M. Dorveaux au 96 44 46 46.
Lannion
FILM-DÉBAT "LE DÉFI DES SCIENCES
ET DES TECHNIQUES EN TRÉGOR".
Débat et présentation d'un film de 20 minutes retraçant
la manifestation du 21 au 24 avril intitulée : "Le défi
des sciences et des techniques en Trégor".
Le 27 mai à 21h00 au Centre socio-culturel Savidan.
Initiative : Trégor Vidéo.
Rem.: M. le Monier au 96 23 8210.
PORTES OUVERTES À L'INSTITUT
DU RÉSEAU D'ENSEIGNEMENT
TECHNOLOGIQUE DE FRANCE TÉLÉCOM
(IRET).
Présentation de l'Institut, ateliers de formation et
techniques d'enseignement.
Le 27 mai de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00
l'IRET, avenue de la Résistance.
Initiative : France Télécom (Service National
d'Enseignement).
Rens.: M. Lelièvre au 96 05 22 22.
PORTES OUVERTES À L'ÉCOLE
NATIONALE DE SCIENCES APPLIQUÉES
ET DE TECHNOLOGIE (ENSSAT).
Présentation de 1'ENSSAT avec démonstrations
technologiques.
Le 28 mai de 9h00 à 18h00 à l'ENSSAT, 6, rue de
Kérampont.
Initiative : ENSSAT.
Rens. : M. Gaborit au 96 46 50 30.
EXPOSCIENCE EN FÊTE.
Exposition de 13 projets scientifiques et techniques
réalisés par des jeunes.
Présentation du projet ANVAR "Réalisation d'un
simulateur stade d'eau vive de Lannion".
Le 27, 28 et 29 mai de 9h00 à 12h00 et de 14h00
à 18h00 au Centre socio-culturel Savidan.
Initiative : Collectif exposcience départementale.
Rens. : M. Uoup au 96 37 44 64.
Merdrignac
EXPOSCIENCE EN FÊTE.
Exposition de 7 projets scientifiques et techniques
réalisés par des jeunes.
Les 27 et 28 mai de 9h30 à 16600 au collège public
"Tournée Mauron".
Initiative : Collectif exposcience départementale.
Rein. : M. Etienne au 96 25 61 38.
Pleumeur-Bodou
EXPOSITION "CHAPPE".
Présentation de l'exposition Chappe sur les
télécommunications, qui a été présentée au Palais de la
Découverte à Paris en octobre 1993.
Les 27, 28 et 29 mai de 10h00 à 18h00 au Musée des
Télécommunications.
Initiative : France Télécom.
Rem.: Mme Andraud au 96 46 63 92.
SPECTACLE "L'AVEUGLE AUX YEUX
D'ÉTOILES".
Présentation inaugurale au Planétarium de Pleumeur-
Bodou, d'un spectacle qui sera destiné aux jeunes
enfants.
Le 28 mai à 21h00 au Planétarium de Pleumeur-
Bodou.
Initiative : Planétarium du Trégor.
Rem.: M. Ganter au 96 9183 78.
EXPOSITION "LA MÉTÉOROLOGIE
SPATIALE ET SES APPLICATIONS".
Présentation des activités de Météo France dans le
domaine de la météorologie spatiale.
Les 27, 28 et 29 mai de 10h00 à 18h00 au Musée des
Télécommunications.
Initiative : Météo France.
Rens. : M. Hamon au 96 05 67 06.
Plévenon
EXPOSCIENCE EN FÊTE.
Exposition de 5 projets scientifiques et techniques
réalisés par des jeunes.
Les 27, 28 et 29 mai de 10h00 à 17h00 et le 28 mai de
20h30 à 23h30 à la Salle des fêtes de Plévenon.
Initiative : Collectif exposcience départementale.
Rens.: Mme Perzo au 96 41 02 74.
Ploufragan
PRÉSENTATION DU ZOOPÔLE.
Exposition et vidéos sur les activités du Zoopôle de
Ploufiagan.
Les 27 et 28 mai de 9h00 à 17h00 au Zoopôle, Hall
de L'Institut Supérieur des Productions Animales et
des Industries Agro-alimentaires.
Initiative : Zoopôle Développement.
Rens. : Mme Duauh au 96 0137 22.
EXPOSCIENCE EN FÊTE.
Exposition de 8 projets scientifiques et techniques
réalisés par des jeunes.
Présentation du projet ANVAR "La Maison du
Bonheur".
Les 27 et 28 mai de 9600 à 17h00 au Zoopôle, Hall
de L'Institut Supérieur des Productions Animales et
des Industries Agro-alimentaires.
Initiative : Zoopôle Développement, Collectif
exposcience départementale.
Rem.: Mme Duault au 96 01 37 22.
Rostrenen
EXPOSITION "LUMIÈRE SUR LA LUMIÈRE".
Exposition sur le thème des technologies de la lumière.
Les 27 et 28 mai de 9h00 à 19h00, dans le véhicule
itinérant de la Caisse d'Epargne de Bretagne et de
l'ABRET, place du Docteur Raoult, près du Centre
Multimédia.
Initiative : ABRET, Centre Multimédia.
Rens.: M. Remond au 96 46 60 50.
EXPOSITION "À TIRE D'AILE".
Exposition de photographies d'insectes en vol.
Les 27, 28 et 29 mai de 9h00 à 19h00, au Centre
Multimédia.
Initiative : Centre Multimédia.
Rens. : M. Prat au 96 57 42 06.
ANIMATIONS "LES POSSIBILITÉS
D'ÉVOLUTION DE LA MICROINFORMATIQUE".
Animations mettant en valeur les possibilités du
multimédia, avec utilisation de micro-ordinateurs,
lecteurs de CD-Rom, CD Photo, acquisition d'images
numérisées.
Le 27 mai de 15h00 à 19h00 et les 28 et 29 mai de
9h00 à 19h00, au Centre Multimédia.
Initiative : Centre Multimédia.
Rens.: M. Prat au 96 57 42 06.
Saint-Brieuc
DIFFUSION "LA SCIENCE EN POCHE".
Lancement de la diffusion sur le département d'un
document présentant les sites existants et potentiels
dans les différents domaines techniques et scientifiques,
ouvrant leurs portes au public.
Le 27 mat à 15h00 au Conseil Général des Côtesd'Armor,
place du Général de Gaulle.
Initiative : ABRET, Chambre de Commerce et
d'Industrie des Côtes-d'Armor, Comité Départemental
au Tourisme.
Rens.: M. Flipo au 96 46 60 50.
6
ll;
156f 611,Ct
27, 28 et29 mai 1994
Ce programme rassemble les
manifestations bretonnes qui
auront lieu les 27, 28 et 29 mai
1994. Un classement est
effectué par département.
Science en fête est une
opération lancée et soutenue
par le ministère de
l'Enseignement supérieur et
de la recherche. En région
Bretagne, le comité de pilotage
est placé sous la présidence de
M. le Préfet de région et animé
par le délégué régional à la
Recherche et à la Technologie,
M. Hameurt. Les coordinations
départementales sont assurées
par M. Trillet (Côtes-d'Armor),
Mme Paillardon (Finistère),
M. Inizan (111e-et-Vilaine)
et Mme Petit (Morbihan).
La coordination régionale
est assurée par M. Cabaret,
directeur du CCSTI.
L'ensemble des manifestations
est placé sous le haut patronage
de M. Le Taillandier de Gaborit,
Préfet de la Région Bretagne,
Préfet du département
d'Ille-et-Vilaine, de M. Dupuis,
Préfet du département des
Côtes-d'Armor, de M. Frémont,
Préfet du département
du Finistère, et de M. Garnier,
Préfet du département
du Morbihan.
Programme arrêté au 18 avril 1994,
sous réserve de modifications ultérieures.
Brest
CONFÉRENCE-EXPOSITION
"LA BIOLUMINESCENCE Mip
DES ORGANISMES MARINS".
Conférence sur le thème de la bioluminescence
des organismes marins vivant dans les grandes
profondeurs et présentation du Laboratoire
d'Océanographie de l'Ecole Navale de la Marine
Nationale.
Le 25 mai à 20h30, à l'auditorium d'Océanopolis.
Initiative : Laboratoire d'Océanographie de l'Ecole
Navale de la Marine Nationale.
Rens. : M. Geistdoerfer au 98 23 42 06.
JOURNÉES D'OCÉANOPOLIS : "A LA
DÉCOUVERTE DES SONS DES CÉTACÉS".
Trois cents scolaires vont pouvoir participer à l'une de
ces journées.
A 9h30, accueil des groupes scolaires.
A 9h45, intervention à l'auditorium de M. V. Rid
adjoint au directeur scientifique et technique
d'Océanopolis.
A 11h00, spectacle à l'auditorium "Baleine et
Contrebasse" par Bernard Abeille.
A 14h00, visite d'Océanopolis.
Les 26 et 27 mai de 9h30 à 16h00, à Océanopolis.
Initiative : Océanopolis.
Rens. : Mme Paillardon au 98 34 40 40.
CONFÉRENCE "LES COURANTS DES
MARÉES".
Conférence sur le thème de la détermination des
courants des marées le long des côtes de France et
élaboration des nouveaux atlas de courants de marées à
l'Etablissement Principal du Service Hydrographique et
Océanographique de la Marine (EPSHOM).
Le 26 mai à 20h30, à l'auditorium d'Océanopolls.
Initiative : l'EPSHOM.
Rem.: M. Simon au 98 2218 68.
EXPOSCIENCE EN FÊTE.
Exposition de 3 projets scientifiques et techniques
réalisés par des jeunes.
Les 27, 28 et 29 mai de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à
16h30, au collège Leaven Jacquard, 8, r .Jules
Lesven.
Initiative : Collectif exposcience départementale
Rens. : M. Calves au 98 80 43 93.
EXPOSCIENCE EN FÊTE.
Exposition de 5 projets scientifiques et techniques
réalisés par des jeunes.
Les 27, 28 et 29 mai de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à
18h30, à la Maison Pour Tous de Bellevue, 1, rue de
Quercy.
Initiative : CISTEM, Collectif exposcience
départementale.
Rens. : M. Hello au 98 0512 04.
SOIRÉE D'OBSERVATION "ASTRONOMIE".
Découverte parle public de la voûte céleste et du
système solaire.
Le 28 mai à 21h30, à la Maison Pour Tous de
Bellevue, 1, rue de Quercy.
Initiative : Maison Pour Tous de Bellevue.
Rens. : M. Le Ny au 98 03 37 37.
ANIMATION D'UNE MALLE "COSMOS".
Animation d'une malle sur le thème du COSMOS :
saisons, éclipses, phases de la lune, le système solaire,
la conquête de l'espace, la vie dans l'espace.
Le 27 mai de 14h00 à 18h00 et le 28 mai de 9h00 à 12h00,
Maison Pour Tous de Bellevue, 1, rue de Quercy.
Initiative : Maison Pour Tous de Bellevue.
liens. : M. Le Ny au 98 03 37 37.
VISITE SCIENTIFIQUE DE PLEUMEURBODOU.
Au départ de Brest, visite organisée sur réservation du
Planétarium, du Musée des Télécommunications et du
Radôme.
Le 28 mai à 10h00, Maison Pour Tous de Bellevue,
1, rue de Quercy.
Initiative : Maison Pour Tous de Bellevue.
Rens. et réservations : M. Le Ny au 98 03 37 37.
LA SCIENCE EST EN FÊTE
AU TECHNOPOLE BREST-IROISE.
Le Technopole Brest-Iroise ouvre ses portes pour
permettre au public de mieux connaître et comprendre
la richesse de ses établissements.
Visites des établissements de recherche, des grandes
écoles, des entreprises, expositions, animations
sportives, circuits commentés, conférences, films,
diaporamas, animations culturelles.
Pour le public scolaire, le 28 mai de 10h00 à 12h00
(sur pré-inscriptions).
Pour le grand public, le 28 mai de 14h00 à 18h00 et
le 29 mai de 10h00 à 18h00.
Initiative : Délégation au Développement de
l'Agglomération de Brest - Communauté Urbaine de
Brest
Rens. : Mme Kervem au 98 00 52 39.
Présentation par IFREMER de films sur les
recherches océanographiques.
Au Technopôle Brest-Iroise, bâtiment administratif.
Initiative : IFREMER et Technopôle Brest-Iroise.
Rem.: Mme Millet au 98 22 40 05.
Balade-découverte scientifique commentée par des
hercheurs et proposée à des élèves du primaire et du
econdaire.
Les thèmes abordés sont la geologie, 'environn ement,
l'aquaculture, les instruments de i ? t 1a «, ention
des pollutions.
Au Technopôle Brest-Iroise, te-Annedu-
Portzic.
Initiative : IFREMER.
Rens. : Mme Millet au 98 22 40
Présentation des activités « titut Français pour la
Recherche et la Technologie i e (IFRTP) à travers
une exposition multimédia.
Initiative : IFRTP.
Rens.: Mme Cothala au 98 05 65 52.
Visite des départements "Image et Traitement de
l'Information" et "Signal et Communications" de
l'École Nationale Supérieure des Télécommunications
de Bretagne.
Exposition sur les activités, démonstrations et visites
des laboratoires.
Les 27, 28 et 29 mai de 10h00 à 18h00 au
Technopole Brest-Iroise, ENSTB, avenue de
I'Europe, Plouzané, Bâtiment Kl.
Initiative : Ecole Nationale Supérieure des
Télécommunications de Bretagne.
Rens.: M. Roux / M. Glavieux au 98 00 11 11.
Concarneau
CONFÉRENCE "ÉVOLUTION BIOLOGIQUE".
Conférence tous publics, organisée par le Laboratoire
de Biologie Marine du Collège de France sur le thème
"Les théories et les certitudes de l'évolution
biologique".
Le 27 mai à 20h30, à la Bibliothèque t , « ale,
place de l'Hôtel de Ville.
Initiative : Laboratoire de Biologie Marine tht Collège
de France.
Rem.: M. Le Gal au 98 97 06 59.
CONFÉRENCE "LES BIOTECHNOLOGIES
DE LA MER".
Conférence tous publics, organisée par le Laboratoire
de Biologie Marine du Collège de France sur le thème
"Les Biotechnologies de la mer".
Le 28 mai à 20h30, à: la Bibliothèque municipale,
place de l'Hôtel de Ville.
Initiative : Laboratoire de Biologie Marine du Collège
de France.
Rens. : M. Le Gal au 98 97 06 59.
Ile de Batz
EXPOSITION - SORTIE "INVENTAIRE DES
CRUSTACÉS DÉCAPODES".
Exposition des résultats obtenus suite aux différents
inventaires des crustacés décapodes réalisés depuis trois
années. 'ion des espèces animales par des
élèves de 5` .
Sortie sur le terrain : observation des espèces.
Initiative : Collège des Iles du Ponant, le Muséum
National d'Histoire Naturelle.
Rens.: M. Corouge au 98 61 79 80.
Plouégat-Guérand
L'ULAMIR TRÉGOR OUEST FÊTE
SES 20 ANS.
Exposition des travaux réalisés durant les trois
dernières années dans le domaine scientifique.
Le 28 mai de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 19h00, à
la Base du Douron, Pont Menou.
Exposition de travaux réalisés par des élèves du Collège
de Lanmeur.
Les 28 et 29 mai de 14h00 à 20h00, à la Base du
Douron, Pont Menou.
Initiative : ULAMIR Trégor Ou
Rens. : M. dech au 98 67 53 38.
Plourin-les-Morlaix
VISITES-ANIMATIONS "LE TRAITE
DES DÉCHETS".
Visites du "site archéologique de l'an 3010"
sensibiliser la population aux problèmes
des déchets, de l'utilisation abusive
recyclables...
Le 28 mai àpartir de14h00,àl'O
d'Animation, 1, rue des Genêts.
Initiative : Office Plourinois d'Anim
Rens. : Mme le Roux au 98 72 54 27.
Pont-L'Abbé
EXPOSITION "LES OCÉANS ÈT
LES GRANDS FONDS OCÉANIQUES".
Des élèves d'une classe de première S du ly
Laénnec de Pont-L'Abbé ont réalisé en colla
avec le centre IFREMER de Brest, une expo
montrant quelques aspects de la connaissais
océans et des grands fonds océaniques.
Le 27 mai de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00, au
lycée Laênnec.
Initiative : Lycée Laënnec - IFREMER
Rem.: M. Zagouri au 98 87 03 03.
CONFÉRENCE "LES POLLUTIONS
CÔTIÈRES EN BRETAGNE".
Conférence sur les origines, les conséquences et les
remèdes des pollutions côtières en Bretagne.
Le 26 mai à 18h00 à la salle polyvalente.
Initiative : Lycée Laënnec -IFREMER.-
Rens.: M. Zagouri au 98 87 03 03.
Saint-Pol-de-Léon
VISITE, EXPOSITION
"LA BIOTECHNOLOGIE VÉGÉTALE".
Présentation de Prince de Bretagne Biotechnologie,
Visite guidée du Laboratoire Prince de Bretagne,
exposition sur le génome du chou-fleur.
Les 28 et 29 mai de 10h00 à 17h00 au Laboratoire
Prince de Bretagne Biotechnologie, Penn ar Prat.
Initiative : Laboratoire Prince de Bretagne
Biotechnologie.
Rem.: Mme Le Gall au 98 29 06 44.
Saint-Segal
DOCUMENTATION JEU DE PISTES
"L'HISTOIRE DU BLE".
Diffusion d'un document ludique et interactif sur
l'histoire du blé, réalisé par le Musée en collaboration
avec le Rectorat d'Académie et l'Ecole publique.
Jeu de pistes tous publics internes et externes au Musée.
Les 27, 28 et 29 mai de 14h00 à 18h00 au Musée des
Champs.
Initiative : le Musée des Champs, l'Ecole publique.
Rem.: M. Goulm au 98 73 01 07.
Tréflaeuenan
EXPOSITION "L'HISTOIRE
DU MACHINISME AGRICOLE".
Evolution du machinisme agricole de 1850 à nos jours,
exposition de matériel d'une quinzaine de firmes,
photographies, gravures et documents d'époque.
Les 27, 28 et 29 mai de 14h00 à 18600 au Musée des
Champs.
Initiative : la Ferme du Musée.
Rens. : Mme Méar au 98 29 53 07.
ILLE-ET-VILAINE
Le Rheu
EXPOSCIENCE EN FÊTE.
Exposition de 7 projets scientifiques et techniques
réalisés par des jeunes.
Les 27, 28 et 29 mai de 10h00 à 12h00 et de 13h30 à
18h30, dans un chapiteau, au lieu-dit Cabestan .
Initiative : CISTEM.
Rens. : M. Jouanneau au 99 60 78 37.
Redon
EXPOSITION "L'EAU A TRAVERS CHAMPS".
Présentation sur une péniche itinérante d'une exposition
sur le thème de l'agriculture bretonne et la qualité des
eaux.
Cette exposition est présentée dans le cadre d'une
opération intitulée "la péniche des sciences" parcourant
les canaux bretons durant les mois de mai et de juin.
Pré tion du projet ARVAR "Mise au point d'un
carb végétal 100% colza et d'une voiturette
équi moteur fonctionnant à 100% à l'huile de
colza'
Les 27, 29 mai de 9h00 à 19h30 au Quai Jean
Bart, fac Musée de la Batellerie.
Initiative : CCS7L
Rens. : M. Inizan au 99 35 28 20.
R0110•••
EXPOSITION, ANIMATIONS "ÉPURATION
ET POTABILISATION DE L'EAU".
Présentation, itraide de maquetlet de panneaux, du
fonctionnement d'une station crépitation et d'une
station de potabilisation de l'eau, exposition des
recherches effectuées par l'Ecole Nationale Supérieure
de Chimie de Rennes et initiation à la chimie par
intermédiaire de manipulations simples et
démonstratives.
Les 27, 28 et 29 mai de 10600 à 18h00, sur la Dalle
d e r.
cole Nationale Supérieure de Chimie de
(ENSCR).
: M. Boucheron au 99 8713 00.
EXPOSCIENCE EN FÊTE.
Exposition de 10 projets scientifiques et techniques
réalisés par des jeunes, animations d'ateliers
différentes associations.
Les 27, 28 et 29 mai de 9h00 à 18600, sur la Dalle du
Colombier.
Initiative : Collectif exposcience locale.
Rens.: M. Millet au 99 50 0514.
SPECTACLES, ANIMATIONS "LA CHIMIE
AU QUOTIDIEN".
Paltillife)cnciasion est donnée au grand public de s'initier à la
'e,à ravers des expériences simples et
démonstratives. Chaque participant est placé en
situation expérimentale.
Les 27, 28 et 29 mai de 9600 à 19h00, sur la Dalle du
Colombier.
Initiative : Graine de Chimiste, Université Pierre et
Marie Curie.
Rens. : Mme Thibault au 16 1 44 27 3017.
$ EXPOSITION "LES ANTENNES
IMPRIMÉES".
Présentation de matériel présentant des fonctionnalités
diverses et possédant tous comme capteurs des
antennes imprimées.
Les 27, 28 et 29 mai de 10h00 à 18h00, sur la Dalle
du Colombier.
Initiative : Institut National des Sciences Appliquées
(INSA).
Rem.: M. Floc'h au 99 28 65 95.
EXPOSITION, DÉMONSTRATIONS,
ANIMATION "LA FLORE DE LA
CAVITÉ BUCCALE".
Vue en direct des bactéries la flore
buccale, reconnaissance des espèces, films,
manipulations, clichés de microscopie, étude des
relations "hôtes-parasites".
Explication des méthodes d'évaluation de la microinstrumentation
à l'usage du chirurgien-dentiste.
Les 27, 28 et 29 mai de 9h00 à 19h00,
à l'UER d'Odontologie, 2, place Pasteur.
Initiative : Laboratoire de Biologie Buccale,
UFR d'Odontologie
Rens. : Mine Bonnaure-Mallet au 99 38 52 37.
EXPOSITION, DÉMONSTRATIONS
"LA MICROSCOPIE CONFOCALE".
Exposition avec démonstrations sur le thème du
développement et l'utilisation de l'imagerie biologique
en trois dimensions.
Les 27, 28 et 29 mai de 9h00 à 19h00, à l'UFR
d'Odontologie, 2, place Pasteur.
Initiative : Laboratoire de Biologie Buccale, UFR
d'Odontologie.
Rens. : Mine Bonnaure-Mallet au 99 38 52 37.
DÉMONSTRATION "LA TÉLÉVISION
EN RELIEF".
En avant-première mondiale, la télévision en relief et
les travaux développés sur l'image 3D sont présentés au
public.
Les 27 et 28 mai de 9h00 à 18h30, à l'Espace
Sciences et Techniques, Centre Commercial
Colombia.
Initiative : Centre Commun d'Etudes de Télédiffusion
et Télécommunications (CCETT).
Rens. : M. Sevin au 9912 42 50.
EXPOSITION, ANIMATIONS "SPORT
ET SCIENCE".
Présentation de panneaux sur le thème du sport et de la
science, de matériels sportifs, de maquettes, de vidéos
et d'un logiciel.
Les 27 et 28 mai de 9h00 à 18h30, à l'Espace
Sciences et Techniques, Centre Commercial
Colombia.
Initiative : CCSTL
Rens.: M. Balavoine au 99 35 28 20.
EXPOSITION "D'UNE PUCE À L'AUTRE".
Exposition des plus belles photos de microscopie
électronique présentant les trois règnes animal (puce
insecte), végétal et minéral (puce électronique).
Les 27 et 28 mai de 8h00 à 20600, Centre
Commercial Colombia.
Initiative : Centre de Microscopie Electronique à
Balayage de l'Université de Rennes I, CCSTL
Rens.: Mile Tattevin au 99 35 28 22.
Saint-Just
EXPOSITION, VISITES COMMENTÉES,
CONFÉRENCE "LES FOUILLES MENÉES À
SAINT-JUST".
Exposition et visites commentées des monuments
fouillés et restaurés (Dolmen et Tumulus). Conférence
publique avec des spécialistes des mégalithes.
Pour les visites : Les 27 et 28 mai de 14h00 à 18h00 et
le 29 mai de 10h00 à 18h00.
Pour la conférence : le 27 mai à 20h30.
Initiative : Laboratoire Anthropologie de l'Université
de Rennes I, Foyer d'Action Rurale de Saint-Just et la
Mairie de Saint-Just.
Rens.: M. Briard au 99 28 6109.
Saint-Malo
ANIMATIONS, EXPOSITION "L'EAU VIVE".
Exposition du projet d'assainissement de la ville de
Saint-Malo et présentation de l'exposition "L'eau vive"
de la Cité des Sciences et de l'Industrie. Animations et
expérimentations sur l'eau.
Les 27 et 28 mai de 10h00 à 18h00, dans la galerie
du Centre Commercial de la Madeleine.
Initiative : Les Petits Débrouillards.
Rens.: M. Mulot au 99 50 0514.
Saint-Mien-Io-Grand
EXPOSCIENCE EN FÊTE.
Exposition de 10 projets scientifiques et techniques
réalisés par des jeunes.
Les 26 et 27 mai de 9h00 à 17h00, au collège de
Saint-Mien-le-Grand.
Initiative : Collège de Saint-Mien-le-Grand
Rens.: M. Le Breton au 99 09 6159.
Vitré
EXPOSCIENCE EN FÊTE
Exposition de 5 projets scientifiques et techniques
réalisés par des jeunes, animations sur le thème de la
génétique et de la physique-chimie.
Les 27 et 28 mai de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à
18h00, au Centre Culturel de Vitré.
Initiative : Centre Eduscience de Vitré.
Rens. : M. Hurault au 99 75 05 50.
Caudan
CONFÉRENCE "POUSSIÈRES D'ÉTOILES".
Conférence tous publics sur le thème "La vie dans
l'Univers".
Le 28 mai à 20h45, au Foyer Culturel des Jeunes de
Caudan.
Initiative : Section Astronomie du Foyer Culturel des
Jeunes de Caudan.
Rens. : M. Le Padellec au 97 2130 92.
Coneoret
ANIMATIONS, EXPOSITION, SPECTACLE
"LA TÊTE DANS LES ÉTOILES".
Animations grand public et scolaires dans un
Planétarium.
Animations, expositions, montage de diapositives,
présentation de livres sur l'astronomie.
Veillée d'astronomie en soirée du 27 mai.
Les 27, 28 et 29 mai de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à
18h00, au Foyer Rural, à la Bibliothèque de
Concoret et au Centre de La Soett.
Initiative : La SOETT.
Rem.: Mme Savatier au 97 22 74 62.
Guidel
PORTES OUVERTES AU CENTRE DE GENIE
INDUSTRIEL.
Présentation des activités développées au Centre de
Génie Industriel, usinage parle laser CO2
d'échantillons choisis par les visiteurs, démonstration
de calcul de structures avec visualisation du
comportement d'un mur d'escalade, démonstration de
mesures de la teneur en polluants dans l'air et dans
l'eau...
Le 28 mai de 10h00 à 17h00 au Centre de Génie
Industriel, Guidel Plage ou à 14h00 au départ de la
Gare d'Echanges de Lorient.
Initiative : Centre de Génie Industriel
Rens.: Mme Métayer au 97 05 95 22.
La Trinité-sur-Mer
PORTES OUVERTES À IFREMER
Présentation des différentes activités de la station de
recherche de l'IFREMER et visite des laboratoires.
Le 28 mai de 9h00 à 18h00 au laboratoire
IFREMER, 12, rue des Résistants.
Initiative : IFREMER
Rem.: M. de Kergariou au 97 30 25 70.
Lorient
EXPOSITION, ANIMATIONS
"EAU CÔTIÈRE, EAU FRONTIÈRE".
Présentation d'une exposition bilingue (F
Breton) intitulée "Eau côtière, eau fronti
Animations sur réservation pour les sco
Les 27 et 28 mai de 7h00 à 19h00 à
d'Echanges de Lorient.
Initiative : CCSTI/Maison de la Mer, Compagnie
Transports de la Région Lorientaise.
Rens. et réservations : Mme Petit au 97 84 87 37.
ANIMATIONS "LES MESURES DES MARÉES
ET DE LA HOULE".
Présentation et animations sur le thème de la
Bathymétrie : mesures des marées et de la houle.
Les 27 et 28 mai de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à
18h00, dans le hall de la Gare d'Echanges de
Lorient.
Initiative : Service des Phares et des Balises de
Lorient, étudiants de l'IUT de Lorient.
Rens. : Mme Petit au 97 84 87 37.
VISITES "L'ÉPURATION DE L'EAU".
Visites commentées de la station d'épuration de
Lorient-Kérolay (fonctionnement de la station et
incidences sur l'environnement).
Le 28 mai à 14h00 et à 16h00, au départ de la Gare
d'Echanges, un bus spécial conduira les visiteurs à
la station d'épuration.
Initiative : Service des Eaux de la Ville de Lorient
Rens.: Mme Petit au 97 84 87 37.
ANIMATION "LA DUNE DU PARC
OCÉANIQUE DE KERGUELEN".
Animation à Larmor-Plage sur l'évolution historique du
site, l'analyse scientifique et les travaux de
confortation.
Le 28 mai à 14h30, départ en bus spécial de la Gare
d'Echanges jusqu'à Larmor-Plage, retour vers
17h00.
Initiative : Atelier d'Urbanisme et des Transports du
District du Pays de Lorient
Rens.: Mme Petit au 97 84 87 37.
VISITES "LE TRAITEMENT DE L'EAU
POTABLE".
Visites commentées de l'usine de traitement des eaux
du "petit paradis".
- Pour le grand public, le 28 mai à 14h30 et à 16h30,
au départ de la Gare d'Echanges, un bus spécial
conduira les visiteurs à l'usine, retour
respectivement à 16h00 et à 18h00.
- Pour les scolaires, le 27 mai à 10h00, à 11h00, à
14h00 et à 15h00 ;
le 28 mai à 10h00 et à 11h00, sur réservation au
9784 87 37.
Initiative : La Compagnie des Eaux et de l'Ozone.
Rem.: Mme Petit au 97 84 8137.
Malestroit
EXPOSITION "LES ORIGINES
DE L'HOMME".
Présentation d'une exposition réalisée parle collège
Yves Coppens et retraçant l'évolution de l'homme,
des australopithèques à l'homo sapiens sapiens.
Les 27, 28 et 29 mai de 9h00 à 18h00, au collège
Yves Coppens, salle Nominoë.
Initiative : Le collège Yves Coppens.
Rens. : M. Laure au 97 7515 43.
Pont-Seoref
PORTES OUVERTES, ANIMATIONS
"LA STATION DU MOULIN DES PRINCES".
écouverte de la station du Moulin des Princes
(Laboratoire de terrain de l'INRA).
Inventaire de poissons par pêche électrique.
Les 27, 28 et 29 mai, de 9h00 à 12h00 et de 14h
18h00 à la station du Moulin des Princes,
Initiative : Institut National de Recherche
gronomique, Conseil Supérieur de la Péch
ns.: M. Thibault au 99 28 54 42.
Questembert
EXPOSITION, CONFERENCE "REGARDS
SUR LE LITTORAL".
Présentation de l'exposition "Regards sur le Littoral",
conférence de M. Auffret, directeur de l'Océarium du
Croisic.
Les 27, 28 et 29 mai, de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à
18h00, à la station du Moulin des Princes, INRA.
Initiative : CCSTI de Questembert
Rens. : Mme Lherault au 97 6611 63.
Saint-Jean-Brévelay
EXPOSCIENCE EN FETE.
Exposition de 6 projets scientifiques et techniques
réalisés par des jeunes.
Le 28 mai de 9h00 à 11h30, à l'Ecole publique de
Saint-Jean-Brévelay.
Initiative : l'Ecole publique de Saint-Jean-Brévelay.
Rens. : Mme Le Coroller au 97 60 3153.
Saint-Pierre-Quiberon
EXPOSITION, SORTIES SCOLAIRES
"LE MONDE DES ALGUES".
Visites commentées de l'exposition "Flore dunaire",
projections de montages audio-visuels.
Sorties à la pointe du Conguel, à la découverte des
algues de l'estran.
- Les visites sont assurées les 27, 28 et 29 mai, de
10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00, au Centre
Culturel, rue Curie.
- Les projections de montages audio-visuels sont
assurées les 27, 28 et 29 mai à 21h00, au Centre
Culturel, rue Curie.
Initiative : DIAP'INFO.
Rem.: M. Bertel au 97 50 30 60.
Vannes
CONFÉRENCE "DÉCOUVERTE DES SITES
HYDROTHERMAUX".
Conférence tous publics réalisée par M. Philippe
Le Goff, Professeur de Sciences Naturelles, avec la
collaboration de M. Desbruyères, chercheur à
l'IFREMER.
Le 27 mai à 20h30, à l'Aquarium de Vannes.
Initiative : Aquarium de Vannes.
Rens. : M. Bouis au 97 40 67 40.
EXPOSITION, ANIMATIONS "JAMAIS
SANS LA LUNE".
Présentation d'une exposition sur le thème de la lune
(description, éclipses, marées, calendrier...),
observations du ciel et de la lune, séances de
planétarium.
Les 27 et 28 mai de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à
18h00, au Palais des Arts (le 27 mai à 22h30 pour les
observations).
Initiative : Vannes Astronomie et Mille Soleils.
Rens. : Mme Rallia au 97 40 82 32.
ABRET : DIFFUSER
C'EST ROULER !
La Bretagne, plus particulièrement le
département des Côtes-d'Armor, est
le berceau de la photonique, de la lumière
appliquée à l'électronique ;
c'est la nouvelle génération des techniques
de télécommunications. Mais
qui se soucie d'expliquer à la population,
pourtant concernée au premier
plan, ce que sont la photonique, l'optronique,
le laser, la fibre optique ?
L'ABRET, Association bretonne de
recherche et de technologie, et son
principal partenaire, la Caisse
d'Epargne de Bretagne. A eux deux,
ils ont mis sur roues un camion, l'Espace
Ecureuil, qui circule de ville en
ville pour y diffuser sa "lumière sur la
lumière."
Rens.: Stéphane Foricher, tél. 96 46 60 50.
En 7 ans, l'Espace Ecureuil a
l
résenté son exposition sur la
umière dans 120 villes ou
villages, et reçu près de 200 000
visiteurs, dont 100000 scolaires.
qu'au 28 aoû
A l'occ ôn ~ èehienafre n plie o que,Te ' ii ` `des télécommunications
présente une exposition sur son inventeur, Claude Chap
La présentation du système de télégraphie
optique montre comment
certains de ses principes sont encore
utilisés aujourd'hui. Spécialement
conçue pour le milieu scolaire, l'animation
de cette exposition prévoit la
réalisation, pour chaque classe, d'un
journal de l'exposition. Guidés par
un questionnaire fourni par minitel,
les élèves se transforment en journalistes
et mènent leur enquête pour
remplir les pages de leur journal,
dont ils recevront chacun un exemplaire.
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13
LES 10 ANS DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE EN BRETAGNE
salle blanche de montage de satellites.
Il y est notamment présenté
le modèle en vol d'un satellite Intelsat.
L'espace 6 est consacré aux
réseaux de télécommunications
inter-continentaux. On peut y
suivre le cheminement d'une communication
téléphonique entre les
pays de différents continents. L'espace
7 est consacré aux terminaux
actuels de télécommunications qui,
sous la conduite d'un guide, peuvent
être expérimentés par les
visiteurs. On devrait y trouver d'ici
peu, les prototypes des applications
étudiées au CNET Lannion,
voisin du musée, et dans les laboratoires
duquel s'élaborent les futurs
services des télécommunications.
Un huitième espace va
prochainement être aménagé en
salle d'expérience et de démonstration,
pour permettre aux scolaires
de se familiariser avec les
différents principes physiques des
télécommunications. Le neuvième
espace est celui occupé par les expositions
temporaires. Actuellement,
on peut y voir une exposition
appelée "Météo et satellites",
présentée par le Centre de météorologie
spatiale de Météo France à
Lannion, dont la manifestation la
plus médiatique est l'animation
d'images satellites diffusées quotidiennement
par les chaînes de télévision.
Enfin, en cours de visite, le
spectacle audio-visuel du radôme
est le grand moment "émotion" du
musée, celui où la science et la
technique rendent hommage à leur
maître : l'homme du XX' siècle,
l' "Homo communicans ". n
LE RENOUVEAU
DES MÉÙALITHES
Les grands chantiers mégalithiques de Bretagne, Saint-Just
et Monteneuf, ont complètement rénové notre connaissance
des dolmens et des menhirs. Les premiers agriculteurs d'Armorique
de l'époque néolithique (5 000 à 2 000 ans avant
J.-C.), avaient édifié leurs tombeaux et leurs monuments religieux,
comme les alignements, non seulement en bordure
des côtes comme Carnac-Locmariaquer, mais en des centres
importants de Bretagne intérieure, que les fouilles récentes
viennent de mettre en valeur.
DOSSIER LES 10 ANS DE LA CULTURE SCIEN i iFHQUE EN BRE
.
I : NE
Les archéologues
bretons ont
encore du pain
sur la planche !
Les sites côtiers,
comme Locmariaquer
et Gavrinis,
n'ont pas livré
tous leurs secrets
et voilà
qu'apparaît
un nouveau
"mégalithisme" :
celui de la
Bretagne intérieure
(Monteneuf
et sur cette photo,
le célèbre site
de Saint-Just).
SAINT-JUST,
CONSERVATOIRE
MÉGALITHIQUE
aint-Just, commune à 40 km au
Sud de Rennes, conserve sur la
Grée de Cojoux, lande schisteuse,
une extraordinaire série de mégalithes.
Ce territoire planté de pins,
voisinant avec des secteurs de
lande, a été à plusieurs reprises ravagé
par les incendies. Ceci a entraîné
une action de sauvetage et la
création d'un "Parc Espace vert
naturel" par le Conseil général
d'Ille-et-Vilaine. En 1980, les alignements
du Moulin ont montré
l'existence de deux files de menhirs
Est-Ouest, avec une complémentaire
Nord-Sud. Les fouilles de
Charles-Tanguy Le Roux ont révélé
des foyers anciens datant de
4 500 ans avant J.-C. et une réutilisation
à l'Age de Bronze vers
2 000 avant J.-C., avec une
construction de tombes utilisant
les pierres des alignements, et
dépôt de grandes urnes funéraires. •
De 1990 à 1992, toute une série
de monuments ont été explorés
par Jacques Briard, Gilles Leroux
et Maurice Gautier. Le plus spectaculaire
est le tumulus du Château-
Bû au centre de la lande de
Cojoux. Cette butte, de 30 m de
diamètre, était surmontée de trois
grands menhirs de quartz blancs et
d'un autre couché. L'exploration a
révélé qu'il existait sous le tumulus
un grand dolmen avec cabinets
latéraux. Il a pu être daté de 3 500
ans avant J.-C., par les poteries et
les haches polies qu'il renfermait.
Vers 1500 ans avant J.-C., les
gens de l'Age de Bronze avaient
recouvert ce dolmen et construit
à l'Est du tertre deux grandes
tombes individuelles pour leurs
chefs. L'une d'elles contenait un
vase biconique à 5 anses, typique
de la civilisation des tumulus de
l'Ouest de l'Armorique.
La fouille du site de la Croix
Saint-Pierre, à l'Ouest de la Grée
de Cojoux, a permis de retrouver
et de restaurer trois beaux dolmens
à galerie, dont l'un était associé
à un petit menhir. Au pied
du menhir, un foyer rituel a été
daté de 4500 ans avant J.-C.. Près
de ces dolmens, un monument
plus ancien était une tombe néolithique
en fosse, entourée d'une
douzaine de poteaux et d'un cercle
de blocs de quartz. Elle contenait
deux petits vases à fond rond et
ouverture ovale, d'un type néolithique
ancien issu du Bassin parisien.
A 2 km au Nord-Ouest de la
Grée de Cojoux, le beau monument
mégalithique de Tréal a été
restauré. Par son entrée latérale et
ses poteries, il est daté de la fin du
Néolithique, vers 2500 ans avant
J.-C. et complète ainsi un exceptionnel
conservatoire du mégalithisme
de Bretagne intérieure.
LES PIERRES
DE MONTENEUF
Dans le Morbihan, le site de
Monteneuf, entre Guer et Redon,
était connu par quelques menhirs
moussus cachés au milieu d'un
bois. Dès juin 1989, les fouilles
de Yannick Lecerf permettaient
de reconnaître deux lignes de
menhirs : l'une orientée Est-Ouest
comptant 14 blocs dont 3 étaient
restés debout et une file Nord-Sud
comptant 9 pierres. Après débroussaillage,
32 autres monolithes
étaient découverts. Ce site
dit des Pierres Droites s'annonçait
donc très complexe. En 1990, il se
confirmait que les pierres se prolongeaient
dans les parcelles voisines
et en 1991, c'est un total de
150 menhirs organisés en 4 files
qui pouvait être recensé. Les files
principales s'étalaient d'Est en
Ouest sur plus de 300 m. Toutes
les pierres sont en schiste local
qui affleure et l'on a retrouvé des
blocs qui avaient été arrachés sur
place. On a même trouvé des essais
d'arrachement au sous-sol qui
avaient été abandonnés, laissant
des blocs rainurés mais non détachés
de la roche mère. Autour des
menhirs se retrouvent des structures
probablement funéraires,
dont l'une a fourni un vase de
l'Age de Bronze. Une curieuse
structure, sans doute rituelle,
forme un quadrilatère de 6 mètres
de long, bordé de dalles de schiste
rectangulaires. Une partie des
menhirs, dont les fosses de calage
avaient été retrouvées, ont pu être
redressés. En fin de chantier, c'est
un total de 356 menhirs qui a pu
ressurgir. Une datation au radiocarbone
montre que c'est au X'
siècle après J.-C. que les menhirs
furent presque tous abattus. Ceci
correspond aux injonctions des
conciles comme celui de Nantes
(assez discuté), qui demandaient
d'extirper les cultes païens qui se
déroulaient encore au pied des
mégalithes.
Ces fouilles ont donc apporté
des renseignements inappréciables
sur la religion mégalithique, à une
époque où des esprits chagrins affirmaient
péremptoirement que
tout était dit sur les dolmens bretons.
n
Jacques Briard,
Directeur de recherche au CNRS,
Université de Rennes I.
POUR UN
DÉVELOPPEMENT
D'OCÉANOPOLIS
Responsables scientifiques d'Océanopolis à Brest, Eric
Hussenot et Jean-Paul Alayse ont conçu un projet d'extension
visant à créer, autour de l'équipement actuel, un parc
scientifique marin dont le coût total serait de 350 millions
de francs. Pour RESEAU, Eric Hussenot en fait une rapide
présentation.
LE POISSON-CLOWN
Outre l'exposition qu'il consacre à la pêche, Océanopolis fait la
part belle à un drôle d'individu sympathique, le poisson-clown.
Caractéristique par sa couleur orange vif, ce petit poisson des récifs
coralliens des océans Indien et Pacifique est très prisé par les
aquariophiles du monde entier. Si bien que certains exportateurs
n'hésitent pas à dynamiter les récifs afin de se les procurer.
Conscient du poids de l'aquariophilie dans le monde (soixante
milliards de chiffre d'affaires) et de la situation du poisson-clown
en particulier, Océanopolis a lancé l'année dernière une étude sur
les possibilités d'élevage de quelques espèces tropicales. La chose
n'est pas évidente, mais selon Jean-Paul Alayse, à l'origine du
projet, il existe de bonnes chances d'y parvenir.
Le comportement du poisson-clown, en effet, est connu. Vivant en
étroite symbiose avec les anémones de mer tropicales, les poissons-
clowns forment de petites communautés très hiérarchiques,
regroupant quelques juvéniles autour d'un couple reproducteur et
de son anémone hôte. La ponte est déposée sur une roche ou un
morceau de corail à proximité de l'anémone pour bénéficier de sa
protection. L'animal se nourrit de zooplancton, de petits crustacés,
de larves de mollusques, de poissons... Le plus populaire des poissons
marins d'aquarium est aisé à acclimater : il s'est déjà reproduit
dans des aquariums publics et chez des aquariophiles chevronnés.
Coupe des Caraïbes
L'extension d'Océanopolis prévoit la
reconstitution d'un écosystème tropical :
forêt, mangrove sous serre,
récif corallien... MANGROVE
FORET TROPICALE
CARAIBES
Propo‘SkiiiislrbJ.P.
o
t
rr
JJ
sr~. ;
LES 10 ANS DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE EN BRETAGNE
Réseau : Pourquoi cette volonté
d'agrandir Océanopolis ?
Eric Hussenot : La fréquentation
d'Océanopolis est essentiellement
le fait de visiteurs, habitants ou
touristes, situés dans un rayon de
150 kilomètres autour de Brest.
Pour justifier des trajets plus
longs, il nous faut augmenter la
durée de la visite, la porter à une
bonne journée. D'un point de vue
plus scientifique, il n'est plus possible
aujourd'hui de concevoir
l'environnement de manière sectorielle.
Enfin, c'est aussi pour
nous une manière de renouer avec
nos rêves du départ.
Réseau : Vous avez fait réaliser
une étude. Elle vous donne des
motifs d'optimisme...
E. H. Oui, il apparaît que la force
du projet rehausse de manière significative
l'image de Brest et de
sa région dans la conscience du
touriste moyen européen. En intentions
de visite, à l'échelle
ouest-européenne, nous atteignons
un score énorme de plusieurs
dizaines de millions de visiteurs
potentiels ! Nous pouvons
tabler, nous, sur des chiffres compris
entre 800000 et un million de
visiteurs par an. Nous rappelons
que, la première année, Océanopolis
a dépassé les 500 000 visiteurs.
Prévue sur dix-quinze ans,
l'extension par phases successives
permettra de renouveler l'intérêt
du public.
Réseau : Vous avez conçu le projet
avec Jean-Paul Alayse, comment
le décririez-vous ?
E. H. Nous voulons montrer une
vision globale des écosystèmes
marins : comment se sont créés
l'univers, la Terre, les océans...
Trois exemples d'écosystème
illustreront l'apparition de la vie :
synthèse biologique de polypes
coralliens et d'algues microscopiques,
l'espace des grands fonds
pour le rôle des sources hydrothermales
et de la chimiosynthèse.
D'autre part, l'espace polaire
éclairera la notion de
fluctuations climatiques. Enfin,
l'impact de l'homme sur le milieu
constituera une thématique en filigrane
dans chacun des espaces
cités. Il sera aussi souligné par
l'Espace Mammifères marins et
l'impact de l'homme sur ces espèces.
Pour tout dire, ce que nous
voulons, c'est beaucoup d'émotions
! n
l'espace tempéré pour l'importance
de l'énergie lumineuse, l'espace
tropical et ses récifs pour la
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LES PROFESSEURS DE
LA FACULTÉ DES SCIENCES
DE RENNES : 1840-1900
HISTOIRE ET SOCIÉTÉ
17
La qualité et la stabilité du
corps enseignant favorisent
les activités de recherche et
permettent à la Faculté des
sciences de se faire reconnaître
par les milieux scientifiques
et de trouver son
rythme de croisière.
Les conditions de la recherche
scientifique à Rennes au
XIX' siècle sont fort différentes
de celles que nous connaissons
aujourd'hui. Les effectifs sont réduits
à un chercheur par discipline.
Pendant longtemps, la Faculté
ne compte que 6 postes de
professeurs (mathématiques théoriques,
mathématiques appliquées,
physique, chimie, zoologie et
botanique, géologie) ; un 7' est
créé en 1878, puis s'ajoutent en
quelques années cinq postes
de maîtres de conférences. Les
moyens sont insuffisants, les laboratoires
sont au mieux très petits
et le matériel rare. La situation
géographique de Rennes est un
dernier handicap. Ces professeurs
sont presque tous d'anciens élèves
de l'Ecole normale supérieure qui
ont soutenu leur thèse à Paris.
Fixés à Rennes, ils s'engagent
dans des travaux intéressant la
région, tout en continuant des recherches
théoriques ou appliquées
de valeur ; les uns comme les
autres sont reconnus par la communauté
scientifique. Parmi ceux
des premières années, citons les
recherches du physicien Morren
sur l'électricité et les phénomènes
lumineux et sa réalisation des premiers
"tubes vides" produits en
France, l'aspirateur pneumatique
de son successeur Lallemand, les
travaux de chimie de Malaguti
que l'Académie des sciences publie
dans les mémoires des savants
étrangers, les contributions
en arithmétique et en thermodynamique
de Dupré, récompensés par
deux grands prix de l'Académie.
Le rayonnement de la Faculté est
également assuré par les succès
de ses étudiants aux agrégations
ou aux difficiles concours de
l'Ecole normale supérieure et de
l'Ecole polytechnique.
Georges Lechartier
(1837-1903)
Ancien élève de l'Ecole normale
supérieure, Lechartier enseigne
la chimie de 1866 à sa mort.
Ses nombreux travaux couvrent
tous les sujets intéressant
l'agriculture. Il est le fondateur
de l'Association pomologique
de l'Ouest et doyen de la
Faculté des sciences, de 1894
à sa mort.
UNE NOUVELLE
GÉNÉRATION
Une nouvelle génération d'enseignants
se met en place vers
1870. Pendant la guerre de 1870-
1871, réduits aux seules ressources
de leurs laboratoires, les
professeurs Massieu et Lechartier
inventent des procédés et des appareils
nouveaux pour produire en
grande quantité le fulminate de
mercure indispensable pour la fabrication
des cartouches.
L'accroissement des effectifs
d'étudiants est suffisant pour que
le travail d'enseignement devienne
de plus en plus prenant.
Les nouveaux professeurs, Morin
et Pujet (mathématiques), Gripon
(physique), Crié (botanique), Sirodot
(zoologie) n'ont rien à envier
à leurs prédécesseurs. A leur
initiative, plusieurs sociétés scientifiques
sont fondées : la Société
des sciences physiques et naturelles
du département d'Ille-et-Vilaine,
la Commission météorologique
de ce même département,
l'Association française pomologique
dirigée par Lechartier, la
Société scientifique et médicale
de l'Ouest. Tous publient régulièrement
dans des revues scientifiques
nationales et dans les
revues provinciales naissantes.
Massieu achève une carte géologique
du département d'Ille-et-
Vilaine, Gripon rédige des cours
pour les élèves du secondaire.
Les recherches appliquées continuent
: Pujet livre à un constructeur
américain les plans d'un
gouvernail propulseur de son invention,
Massieu étudie un modèle
de locomotive, tandis que
Lechartier contribue au développement
de la station agronomique
de Rennes et de son
champ d'expérience des Trois
Croix.
ENGAGEMENT
PUBLIC
Mettant leurs connaissances et
leur savoir au service du bien public,
les professeurs participent à
la vie locale. Massieu, Lechartier,
Pujet s'occupent des égouts et de
la salubrité de Rennes, donnent
leur avis sur les établissements
industriels (dépôt de dynamite,
usine à gaz), réalisent des études
sur le captage de la Minette et de
~
Simon Sirodot
(1825-1903)
Ancien élève de l'Ecole normale
supérieure, Sirodot succède
à Dujardin et enseigne la
zoologie de 1860 à 1895.
Il remplace Darwin comme
membre correspondant de
l'Institut en 1885. Il est doyen
de la Faculté des sciences de
1869 à 1894. Son nom reste
attaché aux fouilles du
Mont-Dol, dont il a reconstitué
la faune et la flore.
la Loisance pour l'alimentation
en eau potable de Rennes. Novateurs,
ils installent un système
de chauffage par vapeur à basse
pression dans leurs nouveaux
bâtiments de la place Pasteur,
inaugurés en 1896. Prenant des
risques, de jeunes enseignants :
Cavalier, Weiss et surtout Andrade,
proche de Victor Basch,
manifestent publiquement leurs
convictions dreyfusardes. n
Jos Pennec,
Professeur de mathématiques,
DEA d'histoire,
Jean-Pierre Escofier,
Institut mathématique,
Université de Rennes I.
Errata : dans l'article précédent
(Réseau 99), il est dit que la
Faculté "comprend 7 lycées",
alors qu'il s'agit en fait de
l'Académie de Rennes.
Réponse page 3
Thomas Edison,
1847-1931.
QUI A DIT ?
Christian Le Gac (à gauche) et Emile Bihan développent leur
logiciel Covadis en fonction des besoins de leur clientèle :
"Bien faire ce que nous savons faire, voilà notre ligne de
conduite".
L'ENTREPRISE DU MOIS
GÉOMÉDIA,
L'INFORMATIQUE SUR MESURE
Une activité informatique
peut se développer à l'écart
des grands constructeurs et
éditeurs multinationaux :
c'est ce que démontre Géomédia,
société établie dans
la pépinière du technopole
Brest-Iroise. Derrière le nom
se cachent des compétences
dans le domaine du multimédia
et celui des systèmes
d'informations géographiques.
histoire de Géomédia tient
en quelques phrases : en
1991, Emile Bihan cède sa participation
de Grenat, société qu'il
avait montée dans les années
1980. Cela fait, il crée Bihan-Informatique,
PME de conseil basée
dans la pépinière du technopôle
de Brest. En septembre 1993, il a
l'opportunité de reprendre le département
"Systèmes d'informations
géographiques" de Sédasis,
autre entreprise brestoise en dépôt
de bilan suite à la baisse des commandes
publiques. Désormais
baptisée Géomédia, la petite
société reprend ainsi cinq salariés
et le logiciel Covadis, un système
d'informations géographiques mis
au point en 1987 et constamment
amélioré depuis. Diffuseur exclusif
de Covadis, Géomédia porte
aussi ses efforts sur la vente de
produits multimédia. "Bien faire
ce que l'on sait faire, voilà notre
ligne de conduite", annonce
Emile Bihan.
LE LOGICIEL COVADIS
Le credo est suivi en ce qui
concerne Covadis, nom générique
pour deux types de logiciels,
Topo et Carto. Tous deux sont des
systèmes de conception assistée
en topographie, cartographie et
gestion de bases de données géographiques
exploitant un noyau
graphique nommé AutoCAD.
"Avec Covadis-Topo, nos premiers
clients ont été les géomètres",
relate Christian Le Gac,
responsable du produit depuis son
origine. Intégrant des modèles numériques
de terrains dans leur
complexité, le logiciel sert par
exemple à l'élaboration de projets
routiers, de barrages, d'aménagements
urbains... On trouve parmi
ses différentes fonctions les calculs
de projets en trois dimensions.
Covadis-Carto vise un public
plus large que celui des
géomètres : "il s'agit d'un puissant
logiciel de cartographie thématique
exploitant le couplage
d'une base de données graphique
avec plusieurs bases de
données alphanumériques externes".
En fait, ces termes informatiques
décrivent un outil d'aide
à la décision, utilisable par des
non-informaticiens. La première
base de données peut tout simplement
être celle de l'IGN, l'Institut
géographique national, à laquelle
on aurait adjoint de multiples
autres informations utiles, comme
les plans d'eau et les trajets les
plus courts dans le cas d'une procédure
d'alerte des pompiers. Ce
n'est là bien sûr qu'un exemple.
Dans le créneau des collectivités
et industriels, pour lequel les géomètres
restent les intermédiaires
privilégiés, il existe nombre d'applications
: sécurité d'un site industriel,
gestion d'un cadastre,
d'un cimetière, d'un port de plaisance,
géo-marketing, etc. "Ne
serait-ce qu'à Brest, des structures
comme la Communauté urbaine
ou l'Ifremer ont développé
des systèmes à peu près équivalents,
mais qui nécessitent une
armée d'informaticiens. Covadis
au contraire est un produit "clé
en main", assorti d'une mise à
jour régulière. A ce jour, sur
toute la France, nous avons
vendu plus de 350 licences",
conclut Christian Le Gac.
MULTIMÉDIA ET CD-ROM
Emile Bihan, dirigeant de l'entreprise,
s'occupe plus précisément
de multimédia, un concept
très en vogue actuellement qui,
techniquement, englobe de plus en
plus d'éléments. Un micro (Mac
ou PC), un lecteur CD, un chaînage
ad hoc, et on peut obtenir du
texte, du son, de l'image et de la
vidéo. La biographie de Beethoven
ou les arcanes du corps humain
? Il suffit de graver un
disque optique numérique. Un
seul CD équivaut à 31 volumes
livresques ! En plus du lecteur,
Géomédia diffuse aussi des graveurs
de CD ou encore un jukebox
permettant de mettre cent
CD-Romp'& en ligne sur un ordinateur.
Plus que les noms des produits,
ce sont les avantages du
multimédia qui sont intéressants.
Emile Bihan, dans ses activités de
conseil, défend l'idée qu'il faut
avancer prudemment en distinguant
ce qui est possible aujourd'hui,
de ce qui le sera demain.
"Pour l'instant, nous faisons du
sur-mesure en matière de produits
multimédia. Souvent, ce
sur-mesure intègre des notions
de réseaux, l'informatique étant
bien limitée si elle n'est pas
connectable. Pour la connexion
d'applications multimédia, avec
notamment la vidéo plein écran,
il faut des supports performants
comme les autoroutes électroniques
à très hauts débits". Par
ailleurs, parlant du multimédia en
général, Emile Bihan constate que
l'archivage et la sauvegarde deviennent
une préoccupation majeure
des professionnels. Qu'il
s'agisse d'entreprises, de centres
de documentation, de services
communaux ou de centres scientifiques,
le marché existe bien. n
J.P.
"' CD-Rom (Compact disk read only memory)
: disque optique compact où sont
stockées et consultables des données sous
forme numérique.
Contacts : Emile Bihan et Christian
Le Gac TéL 98 05 29 94
Prix Isogone.
Rennes : décernés le 5 avril dernier, les Prix
Isogone de l'innovation en agro-alimentaire,
ont récompensé la société Frigifruit (fruits surgelés),
la société National Sea (produits de la
mer cuisinés surgelés) et la Société Henri Le
Net (charcuterie artisanale). C'est la première
fois que les lauréats, sélectionnés au niveau
régional, sont tous d'un même département :
le Morbihan.
Rens. : Catherine Cano, ENSAR, tél. 99 59 5185.
Assemblée générale MEITO.
Saint-Berthevin (53) : lors =
de son assemblée générale
le 14 avril dernier, la
MEITO (Mission pour
l'électronique, l'informatique
et la télématique de
l'Ouest) a présenté ses actions
en faveur du développement des télécommunications.
Michel Bertinetto, directeur
de France Télécom Mobiles (radiotéléphone
et services associés), a notamment évoqué
l'extraordinaire essor des services de télécommunications
mobiles.
Rens. : Pierre-Yves Schwartz, tél. 99 38 54 54.
Une nouvelle pépinière.
Vitré (35) : regroupant les 5 Chambres de
commerce d'Ille-et-Vilaine, le centre d'innovation
CREAT'IV a déjà créé deux pépinières
d'entreprises, à Saint-Grégoire et à Redon.
C'est maintenant au tour de Vitré de proposer
sept bureaux et sept ateliers, mis à la disposition
des entreprises souhaitant s'installer dans
la région, une mesure d'accompagnement
qu'apprécient en particulier les jeunes PME.
Rens. : Jean-Luc Mannequin, tél. 99 23 79 00.
France Télécom Multimédia.
Le domaine multimédia représente un enjeu
stratégique important et constitue un axe majeur
de développement du groupe France
Télécom, qui décide d'y consacrer une nou-
MEITO
SALADE DE FS RUITS : ROUGE
Framboises, Cassis, Mûres sauvages, Griottes, Myrtilles.
SUFiUE1.IsL ~ rRIGIFRU(T POIDS NP
4-5 Parts 600g ('
BULLETIN D'ABONNEMENT RESEAU MENSUEL DE IA RECHERCHE ET DE L'LNNOVATION EN BRETAGNE
En préparation du 4e "Programme cadre", dont le budget vient
d'être adopté 11 milliards d'Ecus pour la période 1994-1998),
la Commission européenne invite les acteurs partenaires des programmes,
ainsi que de nouveaux et futurs participants, à faire des
propositions dans les domaines suivants : ingénierie linguistique,
éducation et formation, télématique, multimédia (voir sigles du
mois page 7), transport aérien, biotechnologies, énergie,
sciences et technologies marines, environnement.
Rens.: Euro Info Centre, tél. 99 25 4157.
Aide à la Bretagne.
La Commission européenne va attribuer une aide de 1,8 milliards de francs pour la
reconversion de trois zones industrielles (le Trégor, Brest et Lorient) et le développement
de 80 cantons ruraux et littoraux.
I ~i ~r~t"37 `~ ~» y ~ ►~ ; z•» ~
LES BRÈVES
Le grand prix
Isogone revient
à la salade de
fruits Frigifruit.
velle filiale, présidée par Gérard Eymery.
France Télécom Multimédia est chargée de
la mise en oeuvre des options prises par un
comité d'orientation, qui doit définir les stratégies,
promouvoir les projets de développement
et sélectionner les partenariats possibles,
en France et à l'étranger. Les nouvelles
technologies (réseau en fibre optique, transmission
ATM) vont en effet permettre de développer
très largement le domaine multimédia,
à partir des réseaux.actuels de télécommunications.
Rens. : Gérard Merveille, tél. 16 (1) 44 44 93 93.
Canon Bretagne.
Liffré (35) : Kenji Mori succède à Nobutusa
Tomomatsu à la tête de l'usine Canon Bretagne.
Créée il y a dix ans, Canon Bretagne
fabrique du matériel bureautique et emploie
650 salariés.
Siradel : la diffraction
électromagnétique.
Rennes : cette nouvelle société propose des
études et des services dans le domaine de la
diffraction électromagnétique : contre-mesure
électromagnétique, imagerie radar, simulation,
étude de la propagation des ondes
électromagnétiques... Travaillant en étroite
collaboration avec le LCST (Laboratoire composants
et systèmes pour télécommunications)
de l'INSA de Rennes, la société Siradel propose
d'ouvrir ses compétences à d'autres secteurs
d'activité.
Rens. : Laurent Bouillot, tél. 99127160.
Soptel à Anticipa.
Lannion (22) : une nouvelle entreprise spécialisée
dans l'optique électronique et la photonique
vient rejoindre la technopole Anticipa,
qui rassemble autour d'elle bon nombre d'activités
liées aux lasers et aux fibres optiques.
Rens. : Sylvie Brichet, tél. 96 46 42 28.
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Tél. 99 35 28 20.
8
1191
La géologie bretonne.
Rennes : Max Jonin, secrétaire de la SEPNB (Société pour la protection
de la nature en Bretagne), annonce que l'inventaire des sites
bretons d'intérêt géologique est achevé. Il reste à en faire une version
adaptée au public, afin d'inciter les amateurs et les promeneurs
à participer à la protection du patrimoine géologique et minier de la
Bretagne.
Rens. : Max Jonin, tél. 99 3145 76.
Brest ville d'argent.
Brest : dans le palmarès des villes dynamiques, publié en mars par
le magazine L'Entreprise, Brest est très bien placée puisqu'elle partage
avec Angers la 20 place dans la catégorie des villes de plus de
200000 habitants, juste derrière Montpellier. A noter en particulier
que Brest se retrouve à la première place pour l'accueil qu'elle réserve
aux entreprises.
Rens. : Communauté urbaine de Brest, Action économique, tél. 98 00 80 80.
La radiologie publique.
Rennes : l'Ecole nationale de santé publique (ENSP) accueillait les
premières assises nationales de la radiologie publique. Près de 500
radiologues ont participé à cette réunion, au cours de laquelle a été
rendue publique l'annonce, par le ministère de la Santé, de la création
d'un observatoire de l'imagerie médicale, un secteur où la Bretagne
se présente comme un pôle de compétence au niveau européen.
Selon le professeur Michel Carsin, qui dirige le département
d'imagerie médicale au CHRU de Pontchaillou, un nouvel équipement
d'imagerie médicale (IRM) pourrait être annoncé prochainement
à Saint-Malo.
La MICIST dans l'Ouest.
Rennes : la Mission de la communication
et de l'information
scientifique et technique (MICIST)
du CNRS a rendu visite
à la Délégation régionale Bretagne-
Pays de la Loire, afin de
confronter les différentes actions
de communication régionoies
et nationales : lettre d'information
"Phare Ouest",
vidéo "Atout-Science", forum
"Science et citoyens"... Alain
Nouailhat, délégué régional
du CNRS, a souhaité que les
opérations à destination du
grand public, telles "Passion recherche" et
quent davantage de chercheurs du CNRS.
Rens.: Alain Lebouc, chargé de communication, téL 4147 47 03.
L'autogreffe à 100 %.
Rennes : le Centre hospitalier régional de Pontchaillou vient de
s'équiper d'une nouvelle machine, mise au point par un médecin
américain pour trier les cellules saines. Cet appareil permet, notamment
dans le cas des autogreffes de la moelle osseuse, de ne réinjecter
au malade que les cellules traitées et purifiées. Une centaine
d'autogreffes ont déjà été réalisées dans le monde de cette manière,
toutes avec succès.
Rens. : ADHO, Service d'hématologie, téL 99 28 43 21.
Arc Atlantique.
Rennes : lors de leur rencontre à Rennes Atalante les 6 et 7 avril derniers,
les 22 technopoles situées sur l'Arc Atlantique se sont engagées
à fournir chacune un bureau et un secrétariat, à la disposition
ces chefs d'entreprise de passage sur le site, afin de les aider à organiser
leurs rencontres avec les acteurs économiques locaux.
Accueil des chercheurs étrangers.
Rennes : les hôtes internationaux de l'Université de Rennes 1 ont désormais
leur centre d'accueil, une maison près du parc du Thabor,
récemment aménagée en studios d'habitation et en salles de communication.
Rens. : Clarence Cormier, téL 99 25 36 11.
"Science en fête", impli
S F~:vi9~uznlz.i:è:n,iivr:znspmzionz.
Ri_, wrs pm"zsde rerl"whe
mrr les équipez do CNRS.
' • DE L' • UEST
20
LES BRÈVES
FII_LI•]:fA 1•1I:751
Lancement de la radio numérique.
Alain Carignon, ministre de la Communication, a lancé le 12 avril
une opération pilote de diffusion de 10 radios en DAB (digital audio
broadcasting), un procédé de traitement numérique du son mis au
point notamment par le CCETT à Cesson-Sévigné (35).
Projet Immédiat.
Rennes : à l'occasion du grand salon international ATM 94, qui
s'est déroulé dans les locaux de Supélec les 30 et 31 mars, le
CHRU a présenté le projet d'imagerie médicale Immédiat (Imagerie
médicale à distance sur ATM). Ce programme, proposé dans le
cadre du XI' plan Etat-région, doit permettre à un médecin, grâce à
la technologie ATM, de transmettre des images médicales à des
confrères ou à des spécialistes éloignés, en vue d'une meilleure qualité
de diagnostic.
Rens. : Emmanuel Cordonnier, tél. 99 33 68 64.
30 mars/Convention Verre Fluoré.
Rennes : il y a vingt ans, les chercheurs Marcel et Michel Poulain ont
découvert les verres fluorés, une découverte qui a donné lieu à la
création de l'entreprise "Le Verre Fluoré", à Vern-sur-Seiche. Pour
marquer ce vingtième anniversaire, "Le Verre Fluoré" et l'Université
de Rennes 1 ont signé une convention visant à poursuivre les collaborations
entre le Centre d'étude des matériaux avancés (CEMA) de
l'Université et l'entreprise, dirigée par Gwenaël Mazé.
Rens. : Marcel Poulain, tél. 99 28 62 63.
Inauguration du (MO.
Brest : le 3 mars dernier, l'amiral Alain Coatanéa, chef d'Etat-major
de la Marine, a posé la première pierre du Centre militaire océanographique,
organisme existant depuis 1990 au sein du SHOM, le
Service hydrographique et océanographique de la Marine. La mission
du CMO consiste à fournir aux forces navales la connaissance
de leur environnement océanique, nécessaire pour utiliser leurs systèmes
d'armes et en particulier leur système sonar. La colonne d'eau,
on le sait, est un environnement compliqué dans lequel il faut utiliser
au mieux les données sur les tourbillons, fronts thermiques ou encore
marées internes.
Rens.: Michel Bouvet, tél. 98 2213 04.
L'amiral Alain Coatanéa, chef d'Etat-major de la Marine
scellant la première pierre du CMO.
La veille Britta.
Les dix centres rédacteurs des fiches d'information scientifique et
technique sur les biotechnologies se sont réunis le 28 mars dernier
pour organiser la nouvelle veille technologique Britta inter-régionale,
mise en place par les Conseils régionaux de Bretagne et des Pays
de la Loire. Les secteurs concernés sont : l'agro-alimentaire (ADRIA
Quimper), la chimie extractive (Archimex Vannes), l'hygiène alimentaire
(Asept Laval), les biotransformateurs et la chimie line (CBB Développement
Rennes), l'étude et la valorisation des algues (CEVA
Pleubian), les productions animales (CTPA Ploufragan), la valorisation
des lipides (IRTL Rennes), la fabrication fromagère (ITG Ouest
Rennes), les productions horticole et légumière (Prince de Bretagne
Biotechnologie St-Pol-de-Léon) et l'alimentation animale (Tecaliman
Nantes).
Rens. : Monique Guéguen, tél. 99 38 33 30.
LES BRÈVES
p-I.W D.mll'J►'L-a
A L'ESPACE SCIENCES ET TECHNIQUES
Jusqu'au 13 juillet/
Sport et science. 77
Rennes : centimètre après centimètre,
seconde après seconde, les athlètes
font tomber les records, une course
perpétuelle à laquelle la science participe
activement. Créée par le CCSTI,
cette exposition explique clairement comment
scientifiques permettent des améliorations
formances sportives.
Rens. : Frédéric Balavoine, tél. 99 35 28 28.
Du 23 mai au 4 juin/D'une puce
-
-,,ç le", I
spectaculaires
à l'autre.
les recherches
des per-
Cristaux
de nitrure
de titane.
de microscopie
végétal et minéfête",
au Centre
photos
en
r
tei,. :.
i -, \ , i
~5 e., t ' -- .
`, i~
S\,.,`,'''' / -
animal,
Rennes : cette exposition des plus belles
électronique, présente les trois règnes :
ral, dans le cadre des journées "Science
commercial Colombia.
Rens. : Hélène l'alevin, téL 99 35 28 22.
A LA MAISON DE LA MER
Du 13 avril au 8 mai/Le bleu, la mer.
Lorient : sur le thème du bleu et de la mer, quinze illustrateurs,
dessinateurs, aquarellistes et calligraphes de la presse nationale,
transposent leur sensibilité et leur imaginaire en une poésie naturelle
de la mer. La diversité des matériaux et des procédés employés
par les artistes, favorise les rencontres entre arts et techniques.
A partir du 12 mai/Poissons des abysses
Lorient : cette exposition présente les nouvelles espèces apparues
sur l'étal des poissonniers : grenadier, sabre, empereur, siki... Les
poissons "profonds" sont d'un grand intérêt économique, mais
eur biologie est encore peu connue.
Rens. : Dominique Petit, tél. 97 84 87 37.
SUR LES CANAUX BRETONS
Du 6 mai au 15 juin/la péniche des
Venant de Dinan et en partance pour
niche des sciences fait escale à Evran,
Betton, Saint-Grégoire, Rennes, Guipry,
Malestroit, Josselin, Rohan et Gueltas. Sur
tion "L'eau à travers champs" présente la
sols, ses ressources en eau et son agriculture.
Rens. : Jean-Christophe lnizan, tél. 99 35 28 20.
Pontivy
Hédé,
sciences.
Peillac,
chaque
Bretagne,
via Redon, la Pé-
Montreuil-sur-Ille,
Saint-Martin,
quai, l'exposià
travers ses
A OCÉANOPOLIS
La pêche dans le Nord-Finistère.
Brest : le Centre de culture scientifique brestois fait la part belle
à la pêche pour toute la saison à venir. De la manière la plus
vivante possible, l'exposition reconstitue le quotidien des professionnels,
et en particulier ceux du quartier maritime du Nord-
Finistère, fileyeurs, caseyeurs, dragueurs, goémoniers...
Rens. : Océanopolis, tél. 98 34 40 40.
Ii'J .Mi 4V- W M 'JkP4
Arts et métiers.
Brest : le Conseil général du Finistère soutient activement la création
de deux filières du Conservatoire national des arts et métiers
lCNAMl, à Quimper et à Morlaix. L'enquête préliminaire s'étant
avérée positive, une filière "Economie et gestion appliquées à
l'agro-alimentaire" pourrait ouvrir dès la rentrée prochaine dans
les locaux de l'IUT de Quimper. Pour Morlaix, le choix, concordant
avec les besoins locaux, s'est porté sur une filière "Organisation
du travail", tournée sur l'informatique appliquée.
Rens.: Jean-Pierre Minot, tél. 98 80 45 64.
Prix Roberval.
Créé en 1987 par le Conseil général de l'Oise et l'Université
de technologie de Compiègne, le Prix Roberval récompense
chaque année trois oeuvres : un ouvrage sur les rapports
entre la science et la société, un manuel destiné à
enseignement supérieur de la technologie et une émission
de télévision concernant la technologie. Les candidatures
doivent être déposées avant le 15 mai.
Rens. : Secrétariat permanent, tél. 44 23 43 58.
-os . .
—_/ $o
¢

~i
-r
te
PUBucRÉ
UNIVERSITÉ RENNES 2
SERVICE DE FORMATION CONTINUE
DÉLÉGATION GÉNÉRALE À LA LANGUE
FRANÇAISE
PREMIÈRE UNIVERSITÉ D'ÉTÉ
en
RÉDACTION TECHNIQUE
RÉDACTION SCIENTIFIQUE
RÉDACTION SPÉCIALISÉE
FRANÇAIS ANGLAIS
4-8 juillet 1994
UNE FORMATION IMPUTABLE AU 1% FORMATION
Université Rennes 2
"Université d'été en rédaction"
Service de Formation Continue
et d'Education Permanente
Campus La Harpe - Avenue Charles Tilton
35044 Rennes cedex
Téléphone 99 54 66 23/24/26
Télécopie 99 54 6616
CONFÉRENCES DU CCSTI
LES SCIENTIFIQUES DANS LA SOCIÉTÉ
Rennes : à l'occasion de son dixième anniversaire, le CCSTI présente
quelques-uns des plus grands scientifiques français, qui ont
pour préoccupation essentielle la diffusion du savoir. Le CCSTI a
déjà reçu Axel Kahn, directeurde recherche à l'INSERM, Gérard
Mégie, président du Comité international sur la couche d'ozone,
Jean Heidman, astronome de l'Observatoire de Paris, Henry de
Lumley, professeur au Muséum national d'histoire naturelle de
Paris...
4 mai/Chroniques du futur.
Promenons-nous dans le futur et observons les rapports entre les nouvelles
technologies et notre vie quotidienne, au début du XXI' siècle.
Suivons le guide, Joël de Rosnay, directeur du Développement et
des relations internationales à la Cité des sciences et de l'industrie.
10 mai/Science et conscience...
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme...". Ce n'est plus
François Rabelais qui le dit, mais Bernard Besret, conseiller auprès
du Président de la Cité des sciences et de l'industrie. Rappelons
que Bernard Besret participa à la création du CCSTI, il y a déjà 10
ans.
26 mai/Origine et exploration du système solaire.
André Brahic, professeur à l'Université Denis Diderot (Paris VII) et astrophysicien
à l'Observatoire de Paris, nous entraîne à la découverte
du système solaire.
Ces conférences ont lieu au Centre culturel Triangle,
à Rennes à 20h30 (entrée libre).
Rens. : CCSTL, tél. 99 35 28 20.
LES MERCREDIS DE LA MER
11 mai/Des volcans et des îles.
Rennes : au cours d'un grand voyage autour du globe, Jean-Philippe
Eissen, chargé de recherche à l'ORSTOM, présente les îles
océaniques d'origine volcanique, en Islande, Nouvelle Zélande,
aux Açores, au Japon... A la Maison du Champ de Mars à 20 h
30, entrée libre.
Rens. : CCSTI, tél. 99 35 28 20.
SÉMINAIRE IRISA
20 mai/Cristallographie et géométrie.
Rennes : Jean-Daniel Boissonat, chercheur à l'INRIA de Sophia Antipolis,
expose la cristallographie et la géométrie algorithmique. Il
présente la théorie et les applications des diagrammes de Voronôi.
3 juin/Formalisme et temps réel. mio►— IRISA
Rennes : le professeur Willem-Paul de Roever, chercheur à l'université
Christian Albrechts à Kiel, en Allemagne, explique pourquoi les
méthodes formelles sont nécessaires à la spécification des systèmes
en temps réel. En salle "Michel Métivier" à 14 h.
Rens. : Daniel Le Métayer, tél. 99 84 71 00.
CONFÉRENCES AGRO-ENVIRONNEMENT
7 juin/Sociologie des déchets.
Rennes : Jean Goumier, directeur de l'Institut de rudologie )la
science des déchets) du Mans, abordera la quatrième dimension
des déchets, c'est-à-dire l'approche sociologique du problème.
9 juin/Déchets : le point.
Rennes : Pascale Le Ret, de l'entreprise bretonne Sedimo, Charles
de la Messelière, de la DDAF 35 et Patrick Even de l'Ademe Bretagne
se relaieront pour présenter les principaux aspects du problème
des déchets : législation, traitement et recherche.
Ces deux conférences sont organisées par Agroenvironnement,
une association d'étudiants de l'Ecole
nationale supérieure agronomique (ENSAR), et se
déroulent à 20h30 dans l'amphi Matagrin de l'Ecole.
Rens. : Thierry Giteau, tél. 99 28 5177.
MIMMIN_•.MMING
1221
LES BRÈVES
rL•1111 1N•ZelRl #1
Du 4 au 6 mai/
Flottes indiennes.
Lorient )56) : le Palais des congrès
accueille le colloque sur les flottes des
compagnies des Indes, hôtes de
marque du port lorientais aux XVIIIe et
XIX' siècles.
Rens. : Palais des congrès, tél. 97 84 94 94.
Du 9 au 13 mai/
Magmatisme basique.
Saint-Malo (35) : la science des magmas,
issus des chaudes profondeurs
de la Terre, a rendez-vous au Palais
du grand large, pour un colloque sur
"Le magmatisme basique au cours du
temps", organisé par l'unité CNRS
"Géosciences", associée à l'Université
de Rennes 1. Une centaine de
géologues internationaux sont attendus.
Rens. : Nicholas Arndt, tél. 99 28 6779.
Du 16 au 20 mai/
Multimédia communicant.
Rennes : Alain Léger, chercheur au
CCETT, présente les techniques de
base, les normes et le service liés au
multimédia communicant. Ce séminaire
(prix 6 800 F hors taxes) est organisé
par l'Ecole supérieure des télécommunications
Télécom Bretagne.
Rens. : Télécom Bretagne, tél. 99127012.
17-18 mai à Rennes/
Rennes : dans le cadre des Rencontres
mensuelles de la sous-traitance,
organisées par la Chambre régionale
de commerce et d'industrie,
ces journées sont consacrées au
mode industriel japonais, pour développer
la capacité des entreprises
bretonnes à être leur fournisseur, ainsi
que celui des grands donneurs
d'ordre internationaux.
Rens. : Valérie Le Saure, tél. 99 25 4141.
19-20 mai/
Hormones, nutrition et sport.
Rennes : le Laboratoire de physiologie
et biomécanique de l'exercice
musculaire de l'Université de Rennes
2 est à l'origine de cette rencontre
scientifique internationale, qui traite
certains aspects spécifiques : l'alimentation
du sportif, l'adaptation métabolique
et hormonale à l'exercice, les
problèmes de dopage...
Rens.: Arlette Gratas-Delamarche,
téL 99 33 50 42 (ou 47).
27-28 mai/
Anthropologie et clinique.
Rennes : le Laboratoire de cliniques
psychologiques, de l'Université de
Rennes 2 Haute-Bretagne, organise
un colloque sur le thème : "Anthropologie
et clinique".
Rens. : Olivier Deville, téL 99 33 52 52
poste 1428.
Du 27 au 29 mai/
Science en fête.
Rennes : cette année encore, la Bretagne
ambitionne d'être en tête des
régions actives, p. tte opération
d'animation scient technique
à l'attention ,es grands,
da•: les rts, e~ ileâ et les cams
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anima io• '` .: ' ' ces,
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graine de chi istes, I position
"Sport et scienc
Rens. : Michel Cabaret, tél. 99 35 28 20.
30-31 mai/
Chimie inorganique.
Dinard (35) : de la molécule à l'état
solide, la chimie inorganique fait le
point lors de ces Journées internationales,
qui se déroulent au Manoir de
la Vicomté. Cette rencontre est organisée
par l'URA CNRS 1495 "Chimie
du solide et chimie inorganique moléculaire",
associée à l'Université de
Rennes 1.
Rens. : Jean-Yves Soiffard, tél. 99 28 67 28.
Du 1e1 au 3 juin/Futurocéans.
Nantes : la première édition des
Rencontres mondiales de la mer, organisées
par le Conseil général de
Loire-Atlantique, se déroulera simultanément
à Nantes, La Baule et Saint-
Nazaire. Futurocéans veut devenir le
rendez-vous biennal de l'influence des
océans sur l'évolution de la planète.
Cette première édition s'attache à
l'étude des océans subpolaires.
Rens.: Futurocéans, tél. 16 (1) 49 53 59 20.
Du 2 au 4 juin/
Droit international.
Rennes : la Faculté de droit et des
sciences économiques accueille la
Société française pour le droit international.
Le thème de cette rencontre
concerne la charte des Nations unies
et les nouveaux aspects de la sécurité
collective.
Rens. : Faculté de droit, téi. 99 84 76 36.
Du 5 au 10 juin/
Journées de l'environnement.
Les 5' Journées de l'environnement, en
1993, ont attiré 100000 personnes.
Animée par la DIREN (Direction régionale
de l'environnement en Bretagne),
cette manifestation est un moment privilégié
d'information et d'actions en
faveur de l'environnement. Cette
année, les 6e Journées vont également
permettre de présenter les meilleurs
projets labellisés "mille défis pour ma
planète".
Rens. : Françoise Kerfant, tél. 99 65 34 34.
Derrière l'eau, un métier.
Quand vous buvez un verre d'eau claire, à quoi pensez-vous?
A rien. Au plaisir de vous désaltérer.
C'est à nous de prévoir, concevoir, contrôler pour
que cette eau arrive claire à votre verre.
Distribuer l'eau, c'est un métier. C'est notre métier.
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DIRECTION REGIONALE : 11, rue Kléber 35020 RENNES Cedex
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le prix national de la mutation et de l'innovation, le Conseil Régional,
le Conseil Général 35, la présidence de la République, de nombreux ministères
ont déjà fait confiance à Christian Druart, directeur et à son équipe,
pour leurs manifestations.
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