Géologie et mines en Bretagne

N° 104 -

Magazine

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OCTOBRE 1994•N•104.18F MENSUEL DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION EN BRETAGNE
GEOLOGIE
ET MINES
EN BRETAGNE
LE SAUMON
DE PONT SCORFF
HYPRED
À SAINT-MALO
ORCA À BREST
MENSUEL DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION EN BRETAGNE
Président du CCSTI : Paul Tréhen.
Directeur de In publication : Michel Cabaret.
Rédaction: Hélène Tattevin.
Collaboration: Françoise Boiteux-Colin, Elyette
Guiol, Andrée Goum, Marie Dartige.
Comité de lecture : Louis Rouit, Christian
Willaime, Gilbert Blanchard, Monique
Thorel.
Abonnements/Promotion: Béatrice Texier, Danièle
Zum-Folo.
Publicité: Evénement Média, Tél. 99 83 77 00
BP 33 - 35511 Cesson-Sévigné Cedex.
RESEAU est publié grdce au soutien de la Région Bretagne, des ministères
de l'Enseignement supérieur et de lo recherche (/11518), de In Culture et de
Is francophonie (DRAQ, du département du Finistère et de lo Ville de
Rennes. Edition : CCSTI, Rennes. Moquette : Pierrick Bertét Création
Graphique, Cesson-Sévigné. Photogravure : Photogravure de l'Ouest,
Belton. Impression : TPt, Botton.
SOMMAIRE
La vie des labos
Le saumon
de Pont-Scorff P. 3
Rencontre
Des pôles
de recherche
à l'université P.4/5
Histoire et société
Un grand nom de la
géographie bretonne :
Maurice Le Lannou P. 6
Les sigles du mois P.7
Le dossier du mois
Géologie et mines
en Bretagne P. 9 à 15
La vie des entreprises
Orca domine
la transmission
acoustique P. 17
Hypred, la solution
agro-industrielle P. 18
Brèves
de Réseau P. 19 6 22
La microscopie à lumière
polarisée transforme de
fines lames de roche en
vitraux magnifiques,
montrant les grandes scènes
de l'histoire géologique
armoricaine. Ce micaschiste
à muscovite et chlorite
provient de Fay-de-Bretagne
(Loire-Atlantique).
Michel Cabaret a inauguré l'exposition "Bord de mer" le 12 septembre
dernier, en présence d'Alain Nouailhat (au centre), délégué régional du CNRS
Bretagne-Pays de la Loire, de Yannick Michel et de Jacques Sévellec,
respectivement président et directeur général de la SOPAB et d'Océanopolis.
Cette co-production CCSTI-Océanopolis est présentée à l'Espace des sciences,
au centre Colombia à Rennes, jusqu'au 31 décembre 1994.
A
près le succès du colloque scientifique OSATES 94
à Brest en septembre, RESEAU quitte la nier et
regagne la terre ferme. "Géologie et mines en Bretagne"
est en effet le titre de ce nouveau dossier, où en creusant
un peu, apparaît un sous-sol riche non pas de pétrole,
mais de kaolin, d'andalousite, d'or et d'ardoise bleue.
Ce mois d'octobre verra la visite en Bretagne du
ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche
François Fillon, pour l'inauguration de l'antenne
de l'Ecole normale supérieure Cachait, sur le campus
de Ker Lann près de Rennes. C'est également
le bicentenaire de l'Ecole normale supérieure, et
l'occasion de rendre hommage aux normaliens bretons,
dont Maurice Le Lannou. Nous verrons aussi
fonctionner le piège à saumons de Pont-Scorff,
écouterons Jacques Lenfant, président de l'université
de Rennes 1, raconter les débuts des super-ordinateurs,
avant de rendre visite à deux jeunes entreprises, Orca
à Brest et Hypred à Saint-Malo.
Ainsi, chercheurs et industriels se donnent rendez-vous
dans ce nouveau RESEAU, qui a à coeur d'animer les
relations entre ces deux composantes essentielles au
développement de notre région. n
Michel CABARET
Directeur du CCSTI.
/> RESEAU est édité par le Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle (CCSTI).
page mensuel : 4500 ex. Dépôt légal n°650. ISSN 0769-6264.
CST/, 6, place des Colombes, 35000 RENNES. Tel. 99 35 28 22 - Fax 99 35 28 21.
ntenne Finistère : CCSTI, 40, rue Jim Sevellec, CP 19, 29608 BREST Cedex. Tél. 98 05 60 91 - Fax 98 05 15 02.
LE SAUMON
DE PONT-SCORFF
Le Scorff, rivière morbihannaise, est équipé d'une station de
piégeage de poissons depuis le mois de mai 1994, sur le
site du Moulin des Princes, commune de Pont-Scorff. Depuis
la mise en service du piège par le laboratoire d'écologie
aquatique de l'INRA"), les poissons prélevés sont surtout des
saumons adultes qui remontent de la mer.
La Fédération du Morbihan
pour la pêche et la
protection du milieu
aquatique est propriétaire
de ce site, où se trouve en
plus de la station mise en
place en collaboration
avec k délégation régionale
du Conseil supérieur de
la pêche, un ancien moulin
aménagé en laboratoire
par l'INRA.
LA VIE DES LABOS
e saumon est un poisson extraordinaire
: il naît en eau
douce, se développe en mer puis
revient se reproduire dans les rivières,
avant de mourir. Ce poisson,
qui ici est proche de la limite
sud de sa répartition, est encore
abondant en Bretagne, là où les
barrages ne l'ont pas condamné.
Considéré comme une espèce indicatrice
de la qualité des cours
d'eau, le saumon de l'Atlantique
est l'espèce noble de la région.
Afin d'en savoir plus sur ses populations,
les chercheurs du laboratoire
d'écologie aquatique de
l'INRA mènent l'enquête sur le
terrain.
UN SITE ATELIER
`Le Scorff a été choisi pour la
qualité de cette rivière, qui abriterait
un cheptel de saumons
sauvages de plusieurs centaines
à quelques milliers par an, et par
l'importance des travaux de recherche
déjà effectués," explique
Max Thibault, directeur de recherche
à l'INRA. De plus, le site
du Moulin des Princes est situé à
la limite d'action des marées, à
environ 10 km au nord de Lorient.
Aujourd'hui fonctionnelle, la
station de piégeage permet la capture
des premiers saumons qui
viennent se reproduire plus en
amont sur le Scorff. Afin de
mieux comprendre la dynamique
de population des saumons atlantiques,
les chercheurs étudient
l'abondance et les caractéristiques
de cette espèce (taille, âge, sexe),
à différents stades de son cycle
(reproducteurs, jeunes, adultes retournant
en rivière).
Les saumons piégés pendant la
nuit sont légèrement endormis
dans un bain anesthésiant, avant
de faire l'objet de diverses mesures.
Le poids varie de 2 à 4,5 kg
pour une longueur de 60 à 80 cm.
Depuis un mois, de mi juin à mijuillet
94, 100 saumons ont déjà
emprunté le piège. Ce nombre
sous-évalue le nombre de poissons
entrant dans le Scorff, le
piège n'échantillonnant que partiellement
les remontées.
DE LA RECHERCHE
À LA CULTURE
SCIENTIFIQUE
"Un des premiers impératifs
sur le plan de la recherche est
d'évaluer l'efficacité du dispositif
de piégeage. Les résultats obtenus
sur ce site atelier pourront
être rapidement mis à disposition
des gestionnaires de la pêche",
annonce Etienne Prévost, responsable
scientifique de la station.
"Ces recherches vont se prolonger
sur plusieurs années", reprend
Max Thibault, qui envisage
d'aménager un site de culture
scientifique, "où le public, notamment
les scolaires, pourrait
observer, entre autres, les saumons
dans leur environnement".
Un projet qui nécessitera la
construction d'un abri, d'une salle
d'exposition..., et pour lequel les
collectivités locales semblent très
intéressées (municipalité de Pont-
Scorff, syndicat de la vallée du
Scorff et district du Pays de Lorient).
Un dossier à suivre mais
qui semble bien engagé, puisque
lors des deux dernières opérations
"Science en Fête", un public fort
nombreux, composé de plusieurs
milliers de personnes, s'est déplacé
pour découvrir le saumon
atlantique durant sa migration. n
M.C.
Chaque saumon est mesuré,
pesé et marqué. Quelques
écailles prélevées donneront,
après examen au microscope,
de précieux renseignements
sur la croissance du poisson
(dans le même ordre d'idée
que l'observation des cernes
chez les arbres). Enfin, la
longueur de la bouche est
mesurée : elle permet de
déterminer le sexe du saumon.
Cette méthode de
détermination a été mise
au point par le laboratoire
d'écologie aquatique de
l'INRA.
Le saumon
en Bretagne
La Bretagne est l'une des
rares régions de France où le
patrimoine des rivières à saumon
s'est globalement maintenu
depuis un siècle et demi.
A l'heure actuelle, le saumon
est présent dans plus de 20
fleuves côtiers bretons. Il est
exploité par pêche à la ligne
et la Bretagne représente
entre les 2/3 et les 3/4 du total
national des captures à l'aide
de cette technique.
(" INRA : Institut national de la recherche agronomique.
Contact : Etienne Prévost
Tél. 99 28 52 48
3
DES PÔLES
DE RECHERCHE
À L'UNIVERSITÉ
CT POUR GAGNER !
9 63 48 45 • FAX : 99 36 64 49
141
RENCONTRE
Ancien élève de l'Ecole
normale supérieure de
Saint-Cloud, Jacques
Lenfant est agrégé de
mathématiques, docteur
ès sciences et membre
du CADAS, le Comité
des applications de
l'académie des sciences.
Chercheur et enseignant
à l'université de Rennes 1
depuis 1970, il en est
aujourd'hui le président.
Le nouveau président de
l'université de Rennes 1 est
un chercheur, avec ce que
cela comporte de rigueur et
de méthode. Sur les traces
de son prédécesseur Jean-
Claude Hardouin, il entend
poursuivre l'oeuvre de modernisation
de l'université,
en structurant davantage
l'enseignement supérieur et
la recherche.
Réseau : Vous êtes agrégé de
mathématiques et fondateur à
l'IRISA' du groupe "Calculateurs
parallèles". Pouvez-vous
nous en dire quelques mots ?
Jacques Lenfant: ce groupe,
créé en 1976, a pour centre d'intérêt
le problème des super-ordinateurs.
A l'époque apparaissait,
dans un certain nombre de domaines,
le besoin de nouveaux
moyens de calcul, plus puissants.
Citons l'aérodynamique, le génie
nucléaire et le traitement du signal.
Je crois que l'aérodynamique
a été particulièrement stimulante
pour le développement
des super-ordinateurs. Le but
était de remplacer les essais en
soufflerie (mesure de la vitesse
de l'air sur des ailes d'avion par
exemple), par des calculs : la rapidité
des simulations numériques
a permis d'accélérer considérablement
le développement
des nouveaux avions, la durée
moyenne d'un essai passant
d'une semaine en soufflerie à
quelques heures sur ordinateur.
C'est pourquoi, au milieu des années
80, les recherches sur les
super-ordinateurs intéressaient
autant la NASA aux Etats-Unis,
que le groupe Dassault Aviation
en France.
Réseau : Comment fonctionne
un super-ordinateur ?
J.L. Les super-ordinateurs font
appel à une architecture dite "parallèle".
Cela signifie qu'ils se
La Paragon XPIS
de la société
américaine INTEL
est l'un des
premiers
calculateurs
"à architecture
massivement
parallèle",
disponibles
sur le marché.
composent d'un grand nombre
d'opérateurs fonctionnant simultanément.
Une forme très répandue
est l'architecture "pipe-line",
que l'on peut comparer à la
chaîne de montage d'une usine de
fabrication d'automobiles. Sur la
chaîne, chaque poste de travail
n'effectue qu'une seule opération
et la fabrication d'une seule voiture
prend un certain nombre
d'heures, pendant lesquelles sont
construites autant de voitures
qu'il y a de postes à fonctionner
au même débit. C'est le résultat
obtenu avec les ordinateurs :
grâce à la programmation parallèle,
le calculateur travaille beaucoup
plus vite qu'auparavant car
il effectue simultanément plusieurs
opérations. Mais ce type
d'appareils a des limites et ses
performances dépendent du problème
à résoudre.
Réseau : Vous voici aujourd'hui
président de l'université de
Rennes 1. Quelle place cette université
accorde-t-elle à la recherche
?
J.L. Pour estimer la qualité de la
recherche menée à Rennes 1, nous
nous soumettons à l'expertise nationale
et internationale : nos
équipes de recherche sont presque
toutes affiliées à un grand organisme
de recherche, CNRS,
INRIA"", INSERM, INRA,
Ifremer, ou reconnues par le ministère
de l'Enseignement supérieur
et de la recherche. Le CNRS
est notre partenaire privilégié, 29
de nos unités de recherche y sont
associées, dont 20 en sciences, 7
en droit, sciences économiques et
gestion et 2 en santé. D'autre part,
nous venons de mettre en place un
comité d'orientation de la recherche,
regroupant autour du
Vice-président du conseil scientifique
Pierre Choukroune et de
moi-même, des représentants de
chaque discipline.
Réseau : Lors de la présentation
de l'annuaire de la recherche de
Rennes 1"), vous avez mentionné
l'émergence de pôles de recherche.
J.L. Nous souhaitons en effet regrouper
des disciplines voisines,
afin d'utiliser au mieux les
moyens en matériel et en ressources
humaines. L'exemple
type est l'IRISA, le pôle informatique
regroupant sur un même
site quelque 250 chercheurs, affiliés
au CNRS, à l'université de
Rennes 1, à l'INRIA et à l'INSA"".
En mathématiques, l'IRMARt" est
l'un des pôles les plus importants
en province. Notre pôle "Matériaux"
bénéficie également d'une
reconnaissance nationale. Les
rapprochements envisagés aujourd'hui
concernent les institutions
et marchés (IREIMARP)), la
biologie du développement et
l'environnement. Ces projets
s'accompagnent de la construction
et de l'aménagement de divers
bâtiments, sur les campus
de Villejean, de Beaulieu et du
centre-ville, ces travaux étant inscrits
dans le cadre du XI` contrat
de plan Etat-Région. Nous envisageons
également le développement
de la mécanique appliquée,
un secteur où la recherche et
l'enseignement supérieur sont
aujourd'hui très déficitaires en
France, d'après une enquête réalisée
auprès des grands groupes
industriels.
Réseau : L'université participe-telle
d'une certaine manière au
développement économique de la
Bretagne ?
J.L. C'est en effet l'une de nos
missions : en tant que membre du
CADAS, le Comité des applications
de l'académie des sciences,
je suis de près les domaines d'activité
où les progrès de la technologie
sont particulièrement rapides.
L'université de Rennes 1
effectue chaque année, pour diverses
industries, surtout locales,
des contrats de recherche. Leur
montant fluctue, la fourchette sur
les dernières années s'étend de 30
à 40 millions de francs. Grâce au
développement des réseaux de
télécommunications, et aux nombreuses
compétences régionales
dans ce secteur, nous travaillons à
la mise en place de nouveaux services
: transfert d'images, maintenance
de logiciels à distance et,
bientôt, enseignement multimédia
à distance. Enfin, nous participons
beaucoup au développement du
réseau Ouest Recherche, le réseau
régional de télécommunications à
haut débit. •
H.T.
"' IRISA : Institut de recherche en informatique
et systèmes aléatoires ; INRIA : Institut national
de recherche en informatique ; INSA : Institut
national des sciences appliquées ; IRMAR : Institut
de recherche mathématique de Rennes ;
IREIMAR : Institut de recherche européen sur
les institutions et les marchés.
"'Voir Réseau n' 103.
Contact : Clarence Cormier
Tél. 99 25 36 12
"Quand bien nous pourrions
être savants du savoir
d'autrui, au moins sages
ne pouvons-nous être que
de notre propre sagesse"
Réponse page 22
QUI A DIT ?
*a _ Mi *
Bureau d'études en géologie `
®
et environnement __..
Cartograph1e géologique
Géophysique
Hydrogéologie
protection des eaux
Etudes d'impact
ent
sur l'environnement
Géolog1e minière et
carrières
Modélisation expérimentale

Germanium, 80 avenue des buttes de Coësmes
35700 RENNES ATALANTE
Tél.: 99 63 74 00-Fax: 99 38 26 90
VANNES
INSTITUT UNIVERSITAIRE
DE TECHNOLOGIE
UNIVERSITÉ DE RENNES II
UNITÉ FORMATION CONTINUE
.0 Diplôme d'université
en Informatique Appliquée (Bac+3)
En alternance de janvier à décembre 1995
Option Infocentre (système SAS)
et option Temps Réel (WxWorks)
Financement : plan de formation, CIF,
parrainage.
C ONTACT
C. Gillet
IUT Formation Continue (DU - IA)
8, rue Montaigne
56014 Vannes Cedex
Tél. 97 47 07 48 - Fax 97 47 07 56
DÉLÉGATION
Agence de l'Environnement
a pour vocation de promouvoir une croissance
Pour ce faire, elle travaille en partenariat
Dans le cadre de ses
le
au sein
une conférence sur "le management
Seront présents à cette
ainsi que des directeurs d'entreprisesqui
Pour plus d'information, vous
ADEME
Ademe
BRETAGNE
la Maîtrise de l'Energie,
au service d'un développement durable.
les collectivités locales, le grand public.
Bretagne organise
1994,
dans l'entreprise industrielle".
des experts sur le sujet
témoigner de leur expérience.
C. Schio à l'adresse suivante :
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RÉGIONALE
L'Ademe,
et de
intelligente
avec les entreprises,
missions, l'Ademe
16 novembre
du salon Envirotech,
environnemental
conférence
pouvez contacter
BRETAGNE
bd Solferino
35004 Rennes
99 85 87
33,
BP 196
Tel.
Cedex
00
ACTS Programme spécifique de recherche
et de développement technologique et services
avancés de communication
LES SIGLES DU MOIS
BRETAGNE
INNOVATION
Statut juridique : Association loi 1901, créée en 1988.
Nombre d'adhérents : 15 (président : Patrick Allaume).
ADRIA (Génie agro-alimentaire), Quimper (29)
- ARCHIMEX (Chimie extractive), Vannes (56)
- ARIST (Information scientifique et technique), Rennes
- CBB Développement (biotransformation, chimie fine), Rennes
- CEVA (Etude et valorisation des algues), Pleubian (22)
- CGI (Génie industriel), Guidel (56)
- CRITT Electronique, Lannion (22)
- CRITT GBM (Génie bio-médical), Rennes
- CTPA (Productions animales et agro-alimentaires), Ploufragan (22)
- ID. Mer (Filière poisson), Lorient (56)
IRMA (Matériaux avancés), Ploemeur (56)
- ITG Ouest (Institut technique du gruyère), Rennes
- Prince de Bretagne Biotechnologies (Production légumière et horticole),
Saint-Pol-de-Léon (29)
- PROFIL/!RTL (Lipides), Rennes
- PROMOTECH Bretagne (Aide aux PME/PMI), Lannion (22).
Missions : Promouvoir, faire valoir, optimiser le transfert de technologies
en Bretagne • favoriser le développement des entreprises.
Activités : Organisation d'actions communes • communication commune
des centres techniques et de transfert (plaquette en anglais et en français,
participation à des salons) • formation des personnels des centres techniques
et de transfert • animation du réseau de diffusion technologique
PRESENCE BRETAGNE, qui regroupe 80 membres appartenant à des
structures diverses (ANVAR, Centres techniques et de transfert, Chambres
de commerce et d'industrie, Chambres de métiers, Direction régionale de
l'industrie et de la recherche, sites technologiques...) • instruction et gestion
des prestations technologiques "réseau", subventions finançant les
améliorations technologiques dans les PME-PMI • participation à des réseaux
inter-régionaux et européens.
Correspondant : Michel Kervoas, délégué général.
Adresse : Bretagne Innovation, 2, square du Chêne Germain, 35510
Cesson-Sévigné, tél. 99 38 97 11, fax 99 36 64 49.
RÉSEAU OCTOBRE 94 - N°104
.1
Décision : Décision du Conseil du 27 juillet 1994, adoptant un programme de
recherche et de développement technologique, y compris de démonstration,
dans le domaine des technologies et services avancés de communication (JOCE
du 26/8/94).
Montant : 630 millions d'Ecus (MECU), soit 4,1 milliards de francs.
Durée : 1994-1998.
Objectifs : Mise au point de services et de systèmes de communication avancés,
compte tenu de l'évolution rapide des technologies, des changements réglementaires
et des possibilités qui s'offrent pour le développement de réseaux
et de services transeuropéens.
Domaines de recherche et d'expérimentation : • 1/ services multimédias
interactifs (TVHD numérique, codage, modulation, multiplexage, gestion
de réseaux et services interactifs) • 2/ technologies photoniques (commutations
optiques, commandes optiques, réseaux photoniques, gestion et contrôles, interfaces
usagers-réseaux et réseaux fixes-mobiles) • 3/ réseaux à grande vitesse
(extension de la technologie ATM (mode de transfert asynchrone), protocole,
cheminement et gestion, essais et démonstration d'interconnexion) • 4/ réseaux
de communications personnelles (essai d'exploitation et démonstration d'applications,
validation de l'intégration de services, services et technologies mobiles
à larges bandes, accès multiples, codage, compression) • 5/ intelligence dans
les réseaux et ingénierie de service (gestion des communications en temps réel,
normalisation des composants et son ensemble de services, élaboration de logiciels)
• 6/ qualité, sécurité, fiabilité des services et systèmes de télécommunication
(protection des biens d'information, intégrité et fiabilité des informations,
gestion de la qualité et fiabilité des services) • 7/ concertation entre activités régionales
et nationales, "actions horizontales" (concertation projets/organismes
de normalisation, collaboration COST/EUREKA, coopération internationale,
diffusion et exploitation des résultats de R&D, formation professionnelle).
Modalités : Actions à frais partagés : la Commission peut participer jusqu'à
hauteur de 50% du coût total du projet. Mesures propres au présent programme :
jusqu'à 75 % des coûts de la phase exploratoire, et jusqu'à 100 % pour d'autres
soutiens fmanciers (normalisation et actions de coordination des travaux). Mesures
d'accompagnement et de soutien : jusqu'à 100% des coûts.
Contact Euro Info Centre : 99 25 41 57.
BRGM Bureau de recherches
géologiques et minières
Statut juridique : Etablissement public à caractère industriel et
commercial (EPIC) créé en 1959.
Nombre de salariés : BRGM EPIC : environ 1000 • groupe
BRGM : environ 1700.
Structures : Centre scientifique et technique à Orléans • EPIC : Services
géologiques régionaux (Métropole + DOM/TOM) • filiales
(Antéa à Rennes, par exemple).
Budget-Financement : EPIC : environ 500 millions de francs • crédits
sur budget du ministère de l'Industrie et conventions avec d'autres
ministères (Environnement en particulier) • les agences de l'eau,
l'Ademe, les Régions ou les départements peuvent apporter des cofinancements
pour simplifier ou compléter les activités financées par
l'Etat.
Missions et activités du BRGM : Opérations sur mines et carrières,
eaux souterraines, eaux thermominérales, environnement,
risques naturels, pollution du sol, friches industrielles, alimentation de
banques de données du sous-sol • réalisation et publication de cartes
géologiques de la France au 1/50000`, au 1/1000000`, de pays étrangers
selon les contrats • recherches et publications scientifiques sur les
thèmes pré-cités.
Références : DRIRE Bretagne, DIREN Bretagne, Conseil régional,
Conseils généraux des quatre départements bretons.
Nombre d'employés : 4 à Rennes.
Correspondants : Directeur du Service géologique régional Bretagne
: Gérard Duermael • ingénieurs hydrogéologues : Anne Carn,
Henri Talbo.
Adresse : BRGM, Service géologique régional de Bretagne, 4, rue
du Bignon, 35000 Rennes, tél. 99 8600 30, fax 99 86 00 18.
Siège : Bureau de recherches géologiques et minières, Av. de Concyr,
BP 6009, 45060 Orléans cedex 2, tél. 38 64 34 34, fax 38 64 35 18.
RÉSEAU OCTOBRE 94 - N°104
BRETAGNE EN CHIFFRES
LE COMMERCE
EXTERIEUR BRETON
En dix ans, la Bretagne a presque triplé son volume d'exportations.
Leur valeur atteint aujourd'hui 34 milliards de francs, répartis de manière
inégale entre les 4 départements : Ille-et-Vilaine (44%), Finistère
(26 %), Morbihan (15 %) et Côtes-d'Armor (15 %). A cela rien d'étonnant,
lorsque l'on considère le poids de l'usine Citroën à Rennes.
PRINCIPAUX PRODUITS EXPORTES EN BRETAGNE EN 1992
Désignation des produits Valeurs en milliards
de francs
Voitures particulières
Gl O; 00 00 co l~
V M c,ï (-9 cV -- 0 O Ô Ô O O Ô Ô O O O O
Viande de volaille et gibier
Pièces et équipements automobiles
Télécommunications
Viande fraîche
Laits concentrés ou secs
Légumes frais
Conserves de poissons
Machines de bureau
Alimentation animale
Véhicules utilitaires
Produits de papeterie
Produits de parfumerie
Produits de la pêche en mer
Electro-ménager (cuisine, chauffage...)
Matériel de traitement de l'information
Cuirs et peaux
Produits plastiques
es Tableaux de l'économie Intone, éd. INSEE, 1993.
RÉSEAU OCTOBRE 94 - N"704
RÉSEAU OCTOBRE 94 - N°104
nn1
11n IN Mi Bureau d'études en géologie vmi- Erirjr
et environnement
Cartograph1e géologique
Géophysique
Hydrogéologie
protection des eaux eurent
EtudeS d'impact sur
l'environnement
Géologie minière et carr
ières
Modélisation expérimentale
Germanium, 80 avenue des buttes de Coësmes
35700 RENNES ATALANTE
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INSTITUT UNIVERSITAIRE
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UNIVERSITÉ DE RENNES II
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en Informatique Appliquée (Bac+3)
En alternance de janvier à décembre 1995
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Agence de l'Environnement
a pour vocation de promouvoir une croissance
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BRETAGNE
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au service d'un développement durable.
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Bretagne organise
1994,
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BRETAGNE
bd Solférino
35004 Rennes
99 85 87
33,
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GÉOLOGIE ET MINES EN BRETAGNE
ne d'Aarigny
et"
GÉOLOGIE
ET MINES
EN BRETAGNE
l(e de Pets
Ile eer -d-,
e
0E7M~
Ce mois-ci, RESEAU aborde la géologie du
Massif armoricain. L'accent est mis en
priorité sur les activités économiques de ce
socle ancien, abondamment fracturé et ponctué
de nombreux massifs granitiques.
Si l'or breton n'est pas un mythe, son exploitation
locale est encore incertaine, malgré
d'énormes progrès dans les techniques de
prospection minière, avec en particulier la
contribution de la télédétection. En attendant
que le satellite remplace le marteau du géologue,
il reste en Bretagne une forte tradition
d'exploitation minière : les ardoises de Maèl-
Carhaix sont là pour le rappeler. Dans le Morbihan,
le kaolin breton, une argile réputée
pour sa blancheur, s'ennoblit afin de monopoliser
le marché du papier "couché".
Dans les centres de recherche et les bureaux
d'études, où géologie rime de plus en
plus avec hydrogéologie, chercheurs et ingénieurs
sont nombreux à ausculter notre vieille
terre bretonne. Joël Rolet, chercheur à l'Université
de Bretagne occidentale, nous présente
un travail original réalisé en collaboration
avec l'Ifremer : il s'agit de la carte géologique
sous-marine de la baie de Douarnenez.
de Re
Carte géologique
du Massif armoricain.
Le Massif armoricain est un massif géologique
ancien, né de la superposition de deux chaînes
de montagne. Aujourd'hui fortement érodé, son
relief est marqué par de grandes failles NW-SE
et par un littoral rocheux très découpé.
9
GÉOARMOR,
BUREAU D'ÉTUDES
GÉOLOGIQUES
Gilles Lucas est gérant du bureau d'études Géoarmor, à
Rennes, une entreprise florissante. "Nous étions 3 en 1975,
nous voici 14 aujourd'hui et notre activité ne cesse de se
développer". Les études géologiques sont devenues une
étape indispensable à la réalisation de tous types de travaux
: exploitation de carrières, forages d'eau, recherche
de sites d'enfouissement.
Carrière de cornéenne,
roche métamorphique très dure.
DOSSIER GÉOLOGIE ET MINES EN BRETAGNE
LES CARRIÈRES
I a carrière est le premier mé-
4tier de Géoarmor : "Nous
travaillons essentiellement sur le
grand Ouest, et occasionnellement
à l'étranger". Les principaux
clients de Géoarmor sont
des entreprises d'exploitation de
carrières de granulats. Ce terme
recouvre l'ensemble des graviers
et matériaux de construction :
quartzite, grès, roches volcaniques...
"Nous assurons à nos
clients la plus grande discrétion
sur le contenu de nos études.
Cette précaution nous permet de
travailler pour tous". L'étude de
carrière est un travail complet,
puisqu'il faut non seulement faire
le plan d'exploitation sur de nombreuses
années, mais aussi rédiger
les demandes d'autorisation. "Récemment,
les carrières ont reçu
l'appellation d"`installations
classées", ce qui les prive du régime
particulier dont elles bénéficiaient
jusqu'alors". Adapter le
plan d'exploitation aux réglementations
changeantes demande de
solides bases juridiques et une
bonne connaissance du métier de
carrier.
HYDROGÉOLOGIE
Depuis une dizaine d'années,
les problèmes de quantité et de
qualité d'eau ont conduit à un
développement spectaculaire de
l'activité hydrogéologique de
Géoarmor : recherche et étude
d'eaux souterraines, mise en place
de périmètres de protection autour
des captages. "Nous travaillons
surtout pour les collectivités territoriales
: départements, communes,
syndicats des eaux, et
quelques entreprises privées, surtout
dans le secteur agro-alimentaire".
L'hydrogéologie est une
activité en plein développement :
Géoarmor a participé à une cinquantaine
de forages pendant
l'été. L'un des principaux chantiers,
en cours d'étude actuellement,
se situe dans la région de
Ploemeur dans le Morbihan, où le
sous-sol s'est révélé extraordinairement
riche en eau, grâce à une
structure géologique sub-horizontale
favorisant l'accumulation des
eaux d'infiltration. "Mais attention
! En zone côtière, un pompage
excessif peut provoquer
l'intrusion d'eau salée", prévient
Gilles Lucas, pour qui l'hydrogéologie
bretonne n'a plus beaucoup
de secrets, après une vingtaine
d'années d'études. Il reste
quand même un rêve à son avis irréalisable
: la carte hydrogéologique
de la Bretagne. `Le réseau
de fractures du socle armoricain
est impossible à représenter sur
une carte".
RECHERCHE DE SITES
D'ENFOUISSEMENT
Après les carrières et l'eau,
voici venir une nouvelle activité,
qui ne manquera pas de se développer
les prochaines années.
Obligation étant faite de fermer
HADDOK
Les ingénieurs de Géoarmor
ont mis au point plusieurs logiciels,
pour aider leurs clients
à gérer leurs exploitations.
L'un d'eux, SHADDOK, permet
d'interpréter et de simuler
des pompages : aide à l'interprétation
des pompages
d'essais, simulation d'exploitation,
étude des déformations
de la nappe souterraine et des
interactions entre plusieurs
pompages. Ces simulations
sur ordinateur permettent
(l'éviter beaucoup d'erreurs !
les décharges d'ici l'an 2000,
c'est la course aux sites d'enfouissement
technique. "Ce ne sont
pas des trous mais plutôt des
buttes, où l'on entassera les déchets
non recyclables dans des
containers drainés, de manière à
traiter les effluents et limiter
ainsi la pollution." Le choix de
ces sites demande bien évidemment
une étude géologique préalable,
un travail tout à fait dans les
cordes de Géoarmor. n
Contact : Gilles Lucas
Tél. 99 41 47 02
Mine, carrière, captage, forage
Quelle est la différence entre une mine et une carrière ? "L'une est
souterraine, l'autre aérienne," répond Pierre ; "L'une produit du
minerai, l'autre des matériaux de construction", répond Marie. "Ni
l'un ni l'autre," assène Gilles Lucas. "La mine est le site d'extraction
des minerais inscrits à l'article 2 du code minier." Il existe des
mines aériennes et des carrières souterraines, l'extraction du cuivre
est une activité minière mais pas celle du silicate d'alumine. Seul
l'article 2 du code minier permet de faire la différence.
Captage : Terme générique désignant toute forme d'interception
d'un cours d'eau, d'une source, d'une nappe.
Forage : Action de percer le sol sur une certaine profondeur pour atteindre
les eaux souterraines. Il faut ensuite équiper le puits d'une
pompe permettant la remontée de l'eau, sauf dans le cas où la nappe
est captive, prisonnière entre deux niveaux imperméables, et où sa
pression suffit à faire jaillir l'eau. On parle alors de puits artésien.
0 1015
PONTIVY 0
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REDON 0
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GÉOLOGIE ET MINES EN BRETAGNE
La sélection multicritères, s'appuyant sur
la géologie, la géophysique et la
télédétection, a permis d'identifier
onze secteurs aurifères dans la zone
du cisaillement sud-armoricain.
RENNES
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~ I~QUIMPER
39
CHATEAULIN cç,t
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Ds LORIENT
DE L'OR
EN BRETAGNE
Des données géologiques, satellitaires et géophysiques, ont
permis d'identifier des secteurs favorables à la présence
d'or en Bretagne sud. Cette étude, menée par le Bureau de
recherches géologiques et minières (BRGM), est exemplaire
par la diversité des méthodes de prospection employées.
urvenu entre 300 et 350 millions
d'années, le cisaillement
sud-armoricain est marqué par de
longues zones de fractures, approximativement
parallèles au littoral,
accompagnées de tout un réseau
de failles et de granites. Sur
un autre massif ancien, le Massif
central, il a été prouvé que des
concentrations de minerai aurifère
étaient liées à des failles et à la
mise en place de granites, événements
contemporains du cisaillement
sud-armoricain.
INVENTER
UN GISEMENT
Le problème est que le Massif
armoricain, usé, érodé, n'affleure
plus que de part en part. C'est
pourquoi les données satellitaires,
qui font apparaître le tracé des
principales failles même sous
couvert végétal, sont primordiales
pour tracer la carte géologique de
la Bretagne.
La méthode employée par le
BRGM consiste à comparer ces
données satellitaires avec celles
obtenues sur un gisement d'or
connu, afin d'identifier les secteurs
équivalents. Manque de
chance, cette région dite aurifère
ne présentait pas de gisement d'or
dans la zone d'étude. Le modèle a
donc été établi à partir de trois gisements
situés en dehors du sud
de la Bretagne, mais liés tous trois
au cisaillement sud-armoricain,
qui se prolonge jusque dans le
Massif central.
L'OR : UNE AIGUILLE
DANS UNE BOTTE DE FOIN
Grâce aux données satellitaires
(images Landsat), dans le sud de
la Bretagne, plus de 17 000 linéaments
pouvant indiquer la présence
de failles ont été répertoriés,
dans deux orientations différentes.
D'un autre côté, l'étude de gisements
aurifères en Vendée et dans
le Massif central, montre que l'or
se concentre préférentiellement à
l'intersection des deux groupes de
failles correspondant à ces orientations
: Nord 50-70° Est et Nord
90-120° Est.
Pour trouver de l'or en Bretagne,
il suffit donc de pointer sur
la carte les zones où les deux
orientations se croisent avec une
forte densité de failles. En agissant
ainsi sur tout le sud de la
Bretagne, 11 secteurs aurifères
potentiels ont été identifiés, chacun
couvrant quelques dizaines de
kilomètres carrés, sur un territoire
de plusieurs dizaines de milliers
de kilomètres carrés.
VALIDATION
DE LA MÉTHODE
Sur chacun des 11 sites déterminés
par satellite, une étude plus
fine a été menée sur le terrain.
L'information géologique (âge et
nature des roches) et l'information
géophysique, notamment les
mesures gravimétriques (mesure
de l'intensité de la pesanteur), ont
permis de distinguer 4 groupes
de probabilité décroissante. Le
groupe le plus favorable, présent
sur 9 des 11 sites, est caractérisé
par un socle ancien (environ un
milliard d'années). Les premières
analyses géochimiques sur ces
sites ont montré la présence d'or,
confirmant la validité de la méthode.
Cette démarche multicritères
sur une zone caractérisée par le
manque d'affleurements et par
l'absence de gisements, a permis
de tester la méthode dans des
conditions proches de celles d'une
prospection dans une vaste région
mal connue, là où il reste des
chances de trouver des richesses
encore inexploitées.
En ce qui concerne la Bretagne,
aucune exploitation n'a encore été
décidée. •
H.T.
Le logiciel SynerGIS
Pour traiter l'ensemble des
données par informatique, les
géologues du BRGM ont développé
un logiciel, appelé SynerGIS,
permettant d'intégrer
sur un système d'information
géographique (SIG), des données
d'origines très diverses :
données cartographiques, géologiques,
géophysiques et satellitaires.
Ce logiciel s'adresse
également aux décideurs,
centres techniques de collectivités
territoriales ou locales
qui souhaitent réaliser des
cartes d'aptitude à l'urbanisation,
cartes de risques et vulnérabilité
à la pollution, cartes de
potentiel en eau potable, cartes
d'aménagement du littoral...
Contact : Christian Braux
Tél. 38 64 32 84
GÉOLOGIE
SOUS-MARINE,
EN BAIE
DE DOUARNENEZ
Situées à cheval sur le domaine terrestre et le domaine
marin, au nord de la baie de Douarnenez entre Margot et
Telgruc, deux caries géologiques ont été publiées en 1989.
Elles sont le produit de la collaboration scientifique entre
l'Ifremer et l'Université de Bretagne occidentale de Brest.
Les côtes granitiques les plus
pittoresques sont situées sur
la côte nord, dans le Trégor,
avec les célèbres granites roses
de Ploumanac'h-Trégastel.
POUR EN SAVOIR PLUS
Histoire de la géologie
Dans le deuxième tome de l'ouvrage "la Bretagne des savants
et des ingénieurs", édité par Ouest-France et le CCSTI,
Pierre Choukroune et Marie-Anne 011ivier racontent l'histoire
de la géologie bretonne. Il y est question de Durocher, premier
géochimiste français du granite, de Charles Barrois qui
a publié une vingtaine de cartes géologiques de la Bretagne
entre 1877 et 1902, du pâtre Marie Rouault, premier directeur
du musée géologique de Rennes, créé en 1853.
Sur commande au CCSTI, 160 F TTC.
Inventaire minéralogique de la Bretagne :
par départements
Ed. BRGM.
Découverte géologique de la Bretagne,
de Bruno Cabanis
Remarquable, cet ouvrage aide le promeneur à comprendre
la signification géologique des paysages. Cette approche
très visuelle de la géologie est l'occasion de nombreuses
l' photographies couleurs, et d'une multitude d'informations sur
histoire de notre région depuis 2 milliards d'années.
Coll. J. Ricour, éd. BRGM.
Le granite en Bretagne
Quand il n'est pas altéré, le granite constitue un bon matériau
de construction, voire de décoration après polissage.
Autrefois, chaque hameau possédait sa carrière. Aujourd'hui,
l'exploitation du granite en Bretagne dégage chaque
année un chiffre d'affaires de 770 millions de francs. Elle
emploie 1 700 salariés dans 120 entreprises.
Exploitations bretonnes
Au temps d'Astérix, l'or, l'argent et le bronze étaient recherchés
pour frapper les monnaies. Au Moyen Age, le plomb
et le zinc étaient extraits dans la région de Rostrenen. Vers
1865, de profondes galeries ont été creusées dans la mine
plomba-argentifère du Huelgoat. Aujourd'hui, des gisements
alluvionnaires en Ille-et-Vilaine produisent de l'europium,
utilisé pour l'industrie des téléviseurs. L'uranium fait
également l'objet de nombreuses recherches : il est exploité
dans la région de Pontivy. Près de Glomel, la DAMREC exploite
l'andalousite, silicate d'alumine entrant dans la composition
des céramiques réfractaires. Un peu partout en Bretagne,
existe une importante activité de carrière autour des
granulats de concassage. Enfin, l'exploitation intensive du
maërl, engrais naturel de premier choix, risque d'être prochainement
limitée par l'épuisement des gisements.
GÉOLOGIE ET MINES EN
12
n France, le lever systéma-
Itique des cartes géologiques
au 1/50000` est confié au Bureau
de recherches géologiques et minières
(BRGM). Ces cartes géologiques
classiques s'arrêtent le
plus souvent brutalement sur le
trait de côte, car seul le domaine
terrestre émergé est facilement accessible
au géologue. Les moyens
de l'océanographie moderne permettent
désormais de prendre en
compte le domaine maritime et
ainsi d'étendre notre champ d'action
et de connaissance.
Il reste en fait encore de vastes
espaces à découvrir sous la mer.
Cette recherche océanographique,
menée depuis une trentaine d'années
à travers le monde, a permis
de découvrir de nombreux phénomènes
géologiques fondamentaux
et de mieux comprendre notre
planète, avec en particulier le développement
du modèle de la tectonique
des plaques.
DES CARTES UTILES
La carte géologique sert de
base de raisonnement à tous traLes
musées
géologiques
Le musée des Sciences
de la terre à Rennes
La collection de paléontologie
comprend 5 000 spécimens
et celle de minéralogie,
environ 16000 dont
1 000 seulement sont présentés.
Une grande part de ces
objets provient des collections
privées du marquis de
Robien, saisies au moment
de la Révolution. De récents
travaux de rénovation ont
permis d'offrir aux collections
géologiques de somptueux
décors : les toiles du peintre
Mathurin Méheut, réalisées
spécialement pour l'Institut de
géologie.
Rem.: Jean Plaine, tél. 99 28 6074.
Maison des
minéraux à Crozon
La collection présentée rassemble
tous les minéraux de
Bretagne, et particulièrement
ceux de la presqu'île de Crozon,
collectés par le frère Le
Bail, professeur à Quimper.
Des expositions temporaires
complètent cette présentation
de la géologie du Massif armoricain.
Ecomusée de l'île
de Groix
Au sud de la Bretagne, l'île
de Groix se caractérise par
une histoire géologique exceptionnelle.
Sa formation à
de grandes profondeurs s'est
accompagnée de minéralisations
spectaculaires : grenat,
chloritoïde, glaucopiane,
qui ont attiré sur l'île des générations
de collectionneurs
l'arfois peu respectueux de
environnement. L'espace
"Géologie" de l'écomusée
résume l'histoire de l'île et
présente les plus beaux
échantillons de roches.
Rem.: Sylvie San Quia, tél. 97 86 84 60.
Maison de
l'andalousite
A Glomel, dans les Côtesd'Armor,
le groupe DAMREC
exploite l'andalousite, un minéral
aux propriétés réfractaires
élevées. L'industriel s'est
associé à la ville pour présenter
au public, sur rendez-vous
uniquement, un "Musée de
l'andalousite et de la géologie
locale".
Rens. : Christian Duro, tél. 96 2912 84.
*k±

~N 'r~~
_
e de Tr008ron
Partie de la carte
géologique au
1/15 000' du nord
de la baie de
Douarnenez (secteur
Morgat-Crozon)
dans le Finistère. Les
couleurs permettent
de distinguer les
différents types de
roche, en fonction de
leur nature, de leur
composition
chimique, de leur
~
mode de formation
et de leur âge.
vaux mettant en cause le sous-sol
d'une région : travaux routiers,
lignes de chemin de fer, ouvrages
d'art (ponts, tunnels), aménagement,
assainissement, risques naturels,
protection de l'environnement
en particulier en matière
d'hydrogéologie. Elle est aussi
utilisée pour la prospection, ainsi
que pour l'enseignement et la recherche.
Pour ce qui est du domaine
maritime, la nature du fond va intéresser
la pêche, l'aménagement
et la protection du littoral, les
plaisanciers (mouillages, plongées)
et la recherche de ressources
naturelles exploitables.
C'est d'ailleurs dans le cadre de
l'inventaire des ressources minérales
sous-marines du plateau
continental français que les premières
données ont été recueillies
dans le nord de la baie de Douarnenez,
dans le Finistère.
LA CAMPAGNE
OCÉANOGRAPHIQUE
L'échelle au 1/15 000' retenue
ne correspond pas à l'échelle des
autres cartes géologiques, mais au
découpage des cartes marines de
détail du Service hydrographique
de la Marine (EPSHOM("). Il
s'agit ici de la feuille 6679,
"Abords et port de Morgat". La
zone située au nord de la baie
de Douarnenez et au sud de la
presqu'île de Crozon, entre le cap
de la Chèvre à l'ouest et la côte
du Porzay à l'est, présente de petits
fonds, inférieurs à 25 mètres.
Les documents recueillis en mer
lors des trois missions du navire
la "Thalia" de Genavir° , ont permis
la réalisation de deux cartes :
l'une des sédiments superficiels,
l'autre de la géologie du socle.
Afin de réaliser une couverture
complète de la zone à cartographier,
le navire océanographique la "Thalia"
a pratiqué des routes est-ouest
espacées d'environ 200 m. Le positionnement
du bateau était assuré
à quelques mètres près par le
réseau radio-électrique Syledis.
Trois types d'appareils ont assuré
les enregistrements, simultanément
et en continu : un sondeur
bathymétrique enregistrant en
permanence la hauteur d'eau, un
sonar (radar) à balayage latéral
fournissant une image acoustique
(sonogramme) du fond et un sondeur
à sédiment, réalisant une
coupe sismique réflexion(2) haute
résolution sur une vingtaine de
mètres.
LA CARTE
DES SÉDIMENTS
Le sonogramme (image radar
du fond) obtenu lors des deux
premières missions a permis de
dessiner une carte des faciès :
rochers, vases, sables, cailloutis.
Une fois ce document réalisé, la
troisième mission a consisté à
contrôler ces différents faciès,
grâce à des prélèvements par
benne et à une vidéo sous-marine.
La carte des sédiments est un document
instantané, une sorte de
"photographie" de la nature du
fond au moment où ont été effectués
les enregistrements. En effet,
les sédiments meubles sont amenés
à se déplacer au cours du
temps en fonction des courants,
de la saison ou de la marée.
Une image du satellite SPOT,
prise le 12 mars 1987, a été utilisée
pour compléter les données
sur la frange littorale inférieure à
8 mètres de fond et inaccessible
avec les moyens océanographiques.
LA CARTE DU SOCLE
Pour réaliser ce deuxième document,
il a été nécessaire d'enlever
de manière fictive les sédiments
superficiels qui masquent
la roche. Grâce aux enregistrements
de sismique réflexion, le
"toit" du socle, autrement dit l'ancienne
topographie antérieure aux
sédiments meubles, a été reconstituée.
Les formations géologiques représentées
affleurent sur la côte et
l'ancienne topographie permet
d'en dessiner les prolongements
sous-marins. Elles se sont déposées
entre la fin du Précambrien
ou Briovérien (il y a environ 550
millions d'années) et le Silurien
(420 millions d'années). Elles ont
ensuite été plissées et faillées au
Carbonifère durant la formation
de la chaîne hercynienne (entre
350 et 300 millions d'années).
Leur disposition en bandes allongées
est-ouest est due à ces plissements
et aux cycles d'érosion
postérieurs.
L'acquisition des données et
leur exploitation sont le fruit
d'une collaboration entre l'Ifremer
et l'UBO à Brest. Le Conseil
général du Finistère, par le Parc
naturel régional d'Armorique, a
financé l'édition de la carte ;
l'impression a été réalisée par
l'EPSHOM de Brest. D'autres
cartes géologiques marines sont
en cours de réalisation, en particulier
en baie de Saint-Brieuc. n
"' EPSHOM : Etablissement principal du service
hydrographique et océanographique de la
Marine ; Genavir : flotte de recherche océanographique
de l7fremer. "' Sismique réflexion :
étude de la structure des fonds par enregistrement
d'ondes sismiques. Des explosions produites
d partir d'un bateau, engendrent des
ondes sismiques qui se propagent dans l'eau.
Ces ondes sont réfléchies par le fond, puis enregistrées
par des hydrophones remorqués par le
bateau.
Contact : Joël Rolet
Département des sciences
de la terre, UBO
Tél. 98 01 62 72
13
La blancheur des dunes de
kaolin fait du site de Kergantic, à
Ploemeur, un lieu remarquable
dull ,
LE KAOLIN DE
PLOEMEUR: L'OR
BLANC BRETON
De hautes dunes blanches, insolites, s'élèvent près de Lorient,
à Ploemeur en bordure de mer. Elles constituent un
amer naturel pour les navigateurs depuis des décennies.
Deux sociétés, les Kaolins d'Arvor et la Société minière des
kaolins du Morbihan, exploitent ce gisement de kaolin,
pour diverses applications : papeterie, porcelaine, céramique
sanitaire, carrelage, fibre de verre, caoutchouc...
DOSSIER GÉOLOGIE ET MINES EN BRETAGNE
14
C'est
de Chine, pays réputé
pour ses porcelaines anciennes,
que vient le mot "kaolin",
du chinois "kaoling" qui
signifie "colline élevée". Le
gisement de Ploemeur est réputé
depuis fort longtemps, puisqu'il
figure sur des cartes anciennes
établies en Chine.
LA GÉOLOGIE
DU GISEMENT
Le kaolin est une roche argileuse
blanche résultant de l'altération
superficielle ou hydrothermale
du granite. Cette roche dure
se compose essentiellement de
quartz, de mica et de feldspath.
Ce dernier se décompose progressivement
pour former de petits
cristaux en paillettes microscopiques,
la kaolinite. L'altération
du feldspath en kaolinite entraîne
le blanchiment de la roche et la
perte de sa cohérence.
Les paillettes de kaolinite, très
blanches, ont la faculté de glisser
les unes sur les autres lorsqu'elles
sont mêlées à une certaine quantité
d'eau, acquérant ainsi les propriétés
de plasticité d'une argile.
Ces caractéristiques du kaolin
permettent de l'exploiter pour
plusieurs applications industrielles,
dont la papeterie, qui est
au monde la plus grosse industrie
consommatrice de ce minerai et
celle qui exige les qualités les
plus élaborées.
LA SOCIÉTÉ
KAOLINS D'ARVOR
Particulièrement réputée pour
sa production de kaolin destiné au
couchage du papier, la société
Kaolins d'Arvor extrait 75000
tonnes de minerai par an, réalisant
un chiffre d'affaires de 77 millions
de francs, dont environ 30%
à l'exportation. Le kaolin est utilisé
en papeterie soit comme charge
en masse, soit comme pigment
de couchage. Comme charge en
masse, il est incorporé dans la
matrice fibreuse du papier en
cours de fabrication, lui apportant
blancheur et opacité et facilitant
l'absorption d'encre lors de l'impression.
Comme pigment de couchage,
mélangé à des liants tels
que le latex, il est déposé en fine
pellicule sur le papier déjà fabriqué,
lui conférant des qualités
de blancheur, douceur, lissage et
brillant, assurant ainsi une impression
de haute fidélité.
UN KAOLIN
HAUTEMENT QUALIFIÉ
Située dans une activité très
concurrentielle, la société Kaolins
d'Arvor doit sans cesse innover.
Forte de la certification ISO 9003
(limitée à la qualité des produits
finis) décernée par l'AFAQ"', elle
a mis en marché ces dernières années
des produits nouveaux dont
l'Hélite 4, kaolin de couchage (et
de charge) pour le papier, issu
d'une longue recherche.
Enfin, la société produit du
mica muscovite. Par sa structure
lamellaire et son inertie chimique,
celui-ci constitue un isolant thermique,
électrique et chimique.
Stable à la chaleur, il trouve son
utilisation industrielle dans les
peintures, enduits, baguettes de
soudure, matières plastiques, etc.
"Sur ce minéral, nous sommes
actuellement en pleine recherche",
précise le dirigeant Richard
Picard.
UNE DIVERSIFICATION
NÉCESSAIRE
Mais les ressources minérales
ne sont pas inépuisables, comme
le souligne Richard Picard : "On
se rapproche de la fin du gisement,
qui interviendra d'ici dix à
quinze ans. Nous préparons déjà
cette échéance en développant
d'autres activités, tout en restant
dans notre métier : valoriser les
"stériles" (co-produits de l'exploitation
actuelle), ou traiter des
substances minérales importées
par voie maritime..." n F.B-C.
Pour obtenir
du kaolin
Les différents minéraux contenus
dans le minerai sont séparés
par voie aqueuse, par le
biais de dispositifs agissant à
des niveaux granulométriques
de plus en plus fins. La suspension
diluée de kaolin ainsi
obtenue est épaissie par séjour
dans d'immenses bassins de
décantation. Après traitement
chimique destiné à améliorer
la blancheur, l'eau est éliminée
à l'aide de filtres-presses, qui
donnent des galettes de kaolin
(30 % d'humidité). Le séchage
final se fait dans des fours à
tunnels avant stockage.
"' AFAQ : Association française pour l'assurance
qualité ; "' BRGM : Bureau de recherches
géologiques et minières, comprend un établissement
public et un groupe (voir sigles du mois
page 7).
Contact : Richard Picard
Tél. 97 86 32 25
La Coframines
Comme la société des Kaolins de Beauvoir dans l'Allier et la société
SIKA dans la Drôme, Kaolins d'Arvor est une filiale de la Coframines,
dirigée par Richard Picard et faisant elle-même partie du
groupe BRGM'''. Le département ingénierie et le laboratoire (une
vingtaine de personnes) des trois sociétés sont regroupés à Ploemeur.
RENAISSANCE DE
LA "BELLE BLEUE"
C'est à Maël-Carhaix, entre Monts d'Arrée et Montagne
Noire, que revivent les dernières ardoisières de Bretagne.
Réputée pour la qualité exceptionnelle de son schiste, la
mine de Moulin-Lande, réouverte en 1988, compte bien relever
le défi de la concurrence angevine et espagnole.
Le tierçage consiste à
fendre les "repartons"
au marteau
et au ciseau :
c'est une opération
délicate, qui se fait
encore beaucoup
manuellement.
DOSSIER GÉOLOGIE ET MINES EN BRETAGNE
FIxploitée depuis 1890, la mine
de Moulin-Lande est un haut
lieu de l'histoire minière bretonne.
C'est dans les années 30,
au moment où l'industrie ardoisière
bretonne était à son apogée,
qu'elle connut sa plus grande
prospérité. Elle employait alors
plus de 170 ouvriers et exploitait
deux chambres simultanément,
vingt-quatre heures sur vingtquatre.
JUSQU'AUX TOITS
DES INVALIDES
Acquises en 1902 par Pierre-
Louis Henri, les ardoisières de
Maël-Carhaix sont, depuis cette
date, une entreprise familiale.
Elles se sont transmises de père
en fils jusqu'au dépôt de bilan en
décembre 1984, alors qu'elles
étaient les dernières à avoir pu résister
à la crise minière.
Yvon Barazer, l'actuel directeur
et petit-fils de Pierre-Louis Henri,
mettra quatre ans pour préparer
leur réouverture, providentiellement
aidé par l'ouragan de 1987
qui nécessita la reconstruction de
tant de toitures en Bretagne. Il
réussit aussi à trouver d'autres
marchés que le marché local et,
aujourd'hui, il est fier d'annoncer
des contrats importants, notamment
avec la Ville de Paris pour la
rénovation de la Sorbonne et de
l'Assemblée nationale. Après les
Invalides déjà couverts par les ardoises
bleues de Maël-Carhaix, ce
seront deux nouveaux bâtiments
prestigieux qui témoigneront de
la renaissance de l'ardoise bretonne.
Outre Paris, c'est à Utrecht,
en Hollande, que l'on pourra voir
bientôt ses ardoises. L'Archevêché
d'Utrecht vient en effet de
passer un marché pour la réfection
des toits de trente de ses églises.
Utilisée pour les toitures de
prestige, l'ardoise de Maël-Carhaix
est considérée comme la
plus belle des ardoises. Elle est, en
effet, dépourvue de pyrite, ce qui
élimine les risques d'oxydation, et
par là même, les trous. Elle est
aussi vierge de carbonate de calcium,
ce qui donne une très bonne
tenue de la couleur dans le temps.
Ne dit-on pas qu'elle est garantie
cent ans !
DES SIÈCLES D'ARDOISE
Avec leurs 14 hectares de superficie,
les ardoisières de Maël-
Carhaix ont encore de beaux jours
devant elles. "En cent ans d'exploitation,"
affirme Yvon Bérazer,
"nous n'avons pas encore
exploité la moitié du gisement.
La ressource est assurée au
moins pour cent cinquante ans,
d'autant que l'on a récemment
trouvé une nouvelle veine."
Trente ouvriers travaillent aujourd'hui
aux ardoisières, dont 8
mineurs qui extraient 4000 tonnes
d'ardoise pour 2000 tonnes de
produits frais, soit un rendement
de 50 % alors que les Espagnols
n'en sont qu'à 5 %. Cette production
devrait doubler, dès 95,
grâce à l'arrivée en novembre
d'une nouvelle machine : une
"havreuse-souilleuse" de fabrication
italienne (une tronçonneuse
sur rail qui travaille à la fois en
vertical et en horizontal). Deux
niveaux d'exploitation sont actuellement
en service : à 60 et à
200 m de profondeur, dans des
veines larges de 20 à 65 m.
DU TIERÇAGE
AU RONDISSAGE
Une fois remontés du fond, les
blocs de schiste, qui peuvent atteindre
quatre tonnes, sont découpés
à la surface par l'équipe des
fendeurs. Un découpage délicat
qui se fait selon les kaïhls, ces
nervures qui sont "comme des os
dans un morceau de viande",
explique Yvon Barazer.
Débitée en "repartons", des petits
blocs rectangulaires grossièrement
taillés, l'ardoise est ensuite
"tiercée", c'est-à-dire cassée dans
le sens de la longueur, selon la
largeur du burin. Le "tierçage"
consiste à fendre le morceau d'ardoise
au marteau et au burin. Une
opération difficile qui se fait encore
à la main pour les ardoises
les plus délicates. Chaque "reparton"
donne en moyenne 12 ardoises.
A Moulin-Lande, on produit
principalement trois épaisseurs
d'ardoise : 3, 5 et 7 mm, les ardoises
les plus épaisses, servant à
recouvrir les monuments historiques,
peuvent atteindre 9 mm.
Une fois le "tierçage" effectué,
l'ardoise est passée à la cliveuse
pneumatique pour être cassée
plus finement : l'onde de choc
produite par la machine casse le
morceau d'ardoise à 3 mm
d'épaisseur. Cette ardoise, qui a
maintenant l'épaisseur voulue,
est alors taillée, c'est le "rondissage",
fait ici par l'une des deux
femmes de l'entreprise. Taillée et
biseautée, l'ardoise est prête à
poser. Ces ardoises d'une qualité
incomparable, de l'avis même des
spécialistes, attendent sagement
stockées sur palettes avant d'être
bientôt utilisées.
Peut-être les verrons-nous un
jour recouvrir les toits majestueux
du Parlement de Bretagne, à
Rennes, c'est en tout cas le souhait
le plus cher d'Yvon Barazer.
n
E.G.
Contact : Yvon Barazer
Tél. 96 24 62 42
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RESEAU N°104
Essais de transmission acoustique : comme les orques et
les dauphins, ORCA communique sous les mers. La vitesse
de propagation des sons étant proportionnelle à la
densité du milieu, les sons se propagent plus vite dans
l'eau que dans l'air.
ORCA DOMINE
LA TRANSMISSION
ACOUSTIQUE
A ORCA Instrumentation, sur le technopôle Brest-Iroise,
chaque matériel est désigné par son sigle : TIVA, SAMO...
Pourtant, pour Jean-Michel Coudeville et Gérard Ayela,
respectivement gérant et directeur technique, le nom de
l'entreprise fait simplement référence à l'orque. Comme son
cousin le dauphin, ce mammifère marin communique dans
l'océan par des sons.
LA VIE DES ENTREPRISES
endant plusieurs années, au
sein de l'Ifremer, ces deux ingénieurs
ont affiné leurs compétences
en électronique et en
acoustique, les adaptant aux
contraintes du milieu marin. En
1988, ils créent ORCA Instrumentation.
L'acoustique sous-marine
est le pilier de cette société.
Actuellement, dans le créneau
très étroit et de haute technicité
de la transmission des données
océanographiques et de l'instrumentation,
ce sont 11 personnes
qui conçoivent, développent et
commercialisent des instruments
toujours plus performants, pour
réaliser en 1993 un chiffre d'affaires
de 12,5 millions de francs,
dont 10 % à l'exportation. En
septembre dernier, la participation
d'ORCA Instrumentation au
congrès OCEANS 94/OSATES à
Brest fut très bénéfique : elle y a
présenté ses nouveaux produits et
multiplié les contacts au niveau
international.
DES GRANDS FONDS
OCÉANIQUES...
La voie acoustique fait remonter
en surface, sans câble, différentes
données (image, température,
courants...), fournies par des
capteurs. "L'enjeu est d'augmenter
le rythme de transmission et
le nombre de capteurs", précise
Jean-Michel Coudeville. Le premier
produit, TIVA (Transmission
d'images par voie acoustique),
s'enrichit depuis 6 ans en
collaboration permanente avec
l'Ifremer et Télécom Bretagne
(Ecole nationale supérieure des
télécommunications). Sur le sousmarin
Nautile, par compression,
le rythme de transmission est
passé d'une image par minute à
une toutes les 15 secondes. Placé
à 2650 mètres au fond du Pacifique,
TIVA prend le nom de
SAMO (Station autonome de
mesures océanographiques) et
apporte images en couleurs et
données sur les sources hydrothermales.
Les pétroliers disposent
eux aussi d'une image par
minute pour repositionner leur
matériel, à des profondeurs de
100 à 2 000 mètres.
ORCA Instrumentation propose,
toujours avec les mêmes
partenaires, un nouveau produit :
le Modem acoustique multimodulation.
Il transmet tout type de
données, tant à la verticale qu'à
l'horizontale et même par petits
fonds. "Les utilisateurs, qu'ils
soient chargés de l'environnement,
pétroliers, scientifiques ou
militaires, pourront choisir le
type de modulation qui leur est le
mieux adapté".
Dans le cadre du projet européen
de véhicule autonome
sous-marin (AUV), l'entreprise
bretonne est chargée de la localisation
et des liens de communication.
Appelé Marius, ce véhicule
a été essayé en septembre à
Lisbonne avec des partenaires
danois et portugais.
... AU SATELLITE
ORCA Instrumentation a conçu
des systèmes légers qui, fixés à
des bouées ou à des équipements,
peuvent être localisés en utilisant
le système de repérage par satellite
Argos. Tout déplacement
anormal est détecté et le propriétaire
du matériel averti, le système
émettant lorsqu'une bouée ancrée
sort d'un périmètre de sécurité ou
lorsqu'un équipement sous-marin
remonte en surface. En raison du
coût du matériel et des mesures
liées à ces systèmes, plusieurs
pays en ont fait l'acquisition
(USA, Angleterre, Suède...).
Par ailleurs, un récepteur acoustique
programmable a déjà intéressé
la marine allemande, tandis
qu'un capteur de houle, utilisable
en bassin, verra des applications
dans la construction navale (vague
d'étrave...) et le génie civil.
TOUJOURS CRÉATIVE
Si les premiers produits ont été
conçus pour les scientifiques,
ORCA Instrumentation peut
maintenant étendre son marché à
une plus large clientèle. "Pour
transmettre toujours plus rapidement
les données du fond de
l'océan vers le bureau de l'utilisateur,
pour apporter aux
équipes françaises et étrangères
les instruments dont ils ont besoin,
nous travaillons en collaboration
permanente avec plusieurs
organismes (Ifremer, Télécom
Bretagne, Marine nationale...)".
Souvent citée en exemple pour
la synergie qu'elle engendre, l'entreprise
brestoise est partie prenante
dans la création du groupement
régional de recherche en
acoustique, annoncée le 13 septembre
dernier lors de l'inauguration
d'OCEANS 94/OSATES. n
A.C.
Contact : Jean-Michel Coudeville
Tél. 98052905
171
HYPRED, LA
SOLUTION AGROINDUSTRIELLE
La vocation d'Hypred, à Saint-Malo en Ille-et-Vilaine (35),
est de développer des solutions chimiques parfaitement
adaptées aux impératifs de l'hygiène agricole, agro-alimentaire
et industrielle.
Silos de stockage
de matières premières
de l'unité de production
d'Hypred.
LA VIE DES ENTREPRISES
Cette société fait partie du
groupe Roullier, grand
groupe international dont on
trouve l'origine dans l'agrofourniture
: citons la société TIMAC,
qui commercialise le maërl, algue
calcaire draguée en Bretagne pour
les besoins de la fertilisation.
Comme Bruno Klein, directeur
technique d'Hypred, l'explique :
"En se développant, la TIMAC a
commercialisé une gamme croissante
de produits de fertilisation.
Sa clientèle naturelle était les
agriculteurs, qui sont assez souvent
également des éleveurs."
UNE POLITIQUE
DE DIVERSIFICATION
"Un jour", poursuit-il, "nous
avons eu l'idée de diversifier
l'activité en proposant des produits
de nettoyage pour les machines
à traire les vaches laitières.
A partir de là, il a paru
naturel à tout le monde de
suivre le lait dans toute la filière
et de proposer des produits de
nettoyage industriel." Ainsi est
née Hypred, en 1985. "Notre activité
s'étend actuellement de la
laiterie à l'abattoir, en passant
par les industries de conditionnement
de boissons , le nettoyage
des véhicules ou même les cosmétiques..."
Hypred a tout naturellement
élargi ses gammes de produits à
l'hygiène grand public, au traitement
de surfaces pour l'industrie
des métaux et au traitement de
l'eau, d'autant plus facilement
que tous ces produits mettent en
oeuvre les mêmes matières premières,
le même savoir-faire.
UNE COLLABORATION
AVEC LA RECHERCHE
Il ne reste donc plus qu'à élaborer
les solutions spécifiques à
chaque secteur d'activité. Chaque
secteur "possédant" ses micro-organismes,
ses souilluresm caractéristiques.
Pour cela, Hypred a mis
en place tout un réseau de collaboration
avec les universités, les
grandes écoles et les centres de
recherche publics et privés de la
région.
La société possède également
son propre laboratoire situé sur le
site de production, "la cheville
ouvrière de notre système d'assurance
qualité", annonce Bruno
Klein. "Ce laboratoire assume
essentiellement les tâches liées à
l'assurance qualité, c'est-à-dire
le contrôle des matières premières
entrantes et celui des produits
finis".
Au sein de ce laboratoire, une
personne est plus particulièrement
dévolue à la mise au point des
produits. Mais un certain nombre
de travaux analytiques sont soustraités
à l'extérieur, travaux impliquant
des techniques pour lesquelles
le laboratoire n'est pas
équipé. "Nous travaillons assez
souvent avec l'Ecole de chimie
de Rennes et différents laboratoires
de l'université de Rennes,
dont je viens moi-même. Cela favorise
les contacts parce qu'il
n'est pas évident de savoir ce qui
se fait et ce qui ne se fait pas
dans une université".
Sans oublier le recours systématique
aux laboratoires ministériels
du CNEVAtz>, à Fougères,
qui décernent les homologations
au niveau de la dose et du domaine
d'application, nécessaire
pour l'étiquetage "désinfectant".
INNOVATION :
LE LOGICIEL HYGÉNÉ
Reste le problème de la concurrence
: "Tous les intervenants se
battent peu ou prou avec les
mêmes molécules. L'innovation
ou la différence ne peut se manifester
que dans l'association des
molécules ou dans les services à
la clientèle".
En ce domaine, Hypred a mis
au point un logiciel "type système
expert"(') destiné à évaluer
ce que coûte le nettoyage dans
une industrie agro-alimentaire.
Le logiciel mime l'installation de
nettoyage - le plus souvent automatisée,
gérée par une centrale -
et permet de calculer les consommations
d'énergie, d'eau, le flux
des effluents, à partir des données
qui lui sont fournies.
Et si c'était le bonheur ? Pas
encore tout à fait : Bruno Klein attend
avec "impatience" le certificat
Iso 900r. L'équipe d'Hypred
aura alors deux bonnes raisons de
se réjouir : les dix ans d'existence
de la société en 1995 et la certification
qualité. n
M. D.
Quelques chiffres :
- 9 ans d'activité
- 25 % du marché national
- 29' position au top 100
des entreprises françaises
les plus performantes
- une centaine de
collaborateurs
- 120 millions de chiffre
d'affaires
- production :
30 000 tonnes/an
"' Souillure : terme générique désignant tout
ce que le système de nettoyage doit éliminer.
"' CNEVA : Centre national d'études vétérinaires
et alimentaires.'" Système expert : programme
informatique dans lequel l'application
d'un ensemble de règles et de connaissances
permet d'établir un diagnostic. " ISO 9002 :
système international de normes, dans le domaine
de l'assurance-qualité, permettant de
comparer les performances d'une entreprise à
l'autre. L'obtention de cette norme passe par la
mise en place, au sein de l'entreprise, d'un ensemble
de règles préventives, dont l'objectif est
d'éliminer les risques d'erreurs.
Contact : Bruno Klein
Tél. 99 56 22 25
F1:11r:a112:a11.y4-y
Charcuteries de Brocéliande.
Bécherel I351. première productrice bretonne de jambon cuit à la coupe, la société
"Les charcuteries de Brocéliande" poursuit sa quête de qualification en ajoutant à la
norme AFNOR, qui garantit la qualité du produit, celle décernée par l'AFAQ (Assurance
française de l'assurance qualité), certifiant la qualité des étapes de fabrication.
Rens. : Chantal Jolivet, téL 99 79 60 89.
A Bécherel, préparation
et commandes sont
gérées par ordinateur.
A it
Un nouveau ciment.
Brest : l'usine des ciments Lafarge va
produire un nouveau ciment adapté aux
contraintes des bâtiments d'élevage et
des hangars de stockage. Destiné au
marché du grand Ouest, ce ciment sera
en effet résistant aux lisiers de porc et à
l'eau de mer, deux milieux particulièrement
agressifs pour les bâtiments.
Yves Rocher s'agrandit.
La Gacilly (56) : le groupe Yves Rocher
va prochainement construire un nouveau
centre de production de produits
cosmétiques, augmentant ainsi ses effectifs
qui atteignent déjà 1 100 salariés
en Bretagne.
Open Log.
Rennes : la jeune entreprise Open Log
réalise des réseaux informatiques locaux
et des bases de données. Elle propose
actuellement des formations interentreprises
(19/20 octobre et 29/30
novembre) sur l'usage et les technologies
multimédias. Parmi ses réalisations,
apparaissent deux actions d'enseignement
assisté par ordinateur avec le
CNED (Centre national d'enseignement
à distance) et une opération sur le réseau
à haut débit Ouest Recherche,
pour le compte de l'Association des
écoles nationales supérieures
agronomiques de l'ouest.
Rens. : Luc Avril, -`
tél 99510921. OPEN LOG
Thomson se développe
en Bretagne.
Brest : cet été, la société TBS (Thomson
broadband systems), filiale de Thomson
CSF, a repris les Laboratoires électroniques
de Rennes ainsi que le service
d'ingénierie de télécommunication de
Thomson-CSF à Plessis-Robinson. Cette
montée en puissance de la filiale brestoise
doit s'accompagner d'une augmentation
des effectifs sur les deux sites
bretons.
Rens. : TBS Rennes, tél. 99 25 42 00.
Les 10 ans de l'Ifremer.
Brest : l'Institut français de recherche et exploitation
de la mer fête ses dix ans. C'est en effet en
1984 qu'ont fusionné le CNEXO (Centre national
pour l'exploitation des océans) et l'ISTPM (Institut
scientifique et technique des pêches maritimes).
Rens. : Patrick Nérisson, tél. 98 22 40 04.
Concentration de matière grise.
Rennes : du 31 août au 2 septembre, la Société
française de physique (SFP) a rassemblé 950
physiciens, chimistes et géologues sur le campus
de Beaulieu, pour les 4e' Journées de la matière
condensée, associant l'université de Rennes 1,
l'INSA et le CNRS. Parmi les personnalités présentes,
citons Jacques Friedel, président de l'Académie
des sciences et de l'Institut de France,
Etienne Guyon, directeur de l'Ecole normale supérieure
de la rue d'Ulm, et le prix Nobel Jean-
Marie Lehn.
Rens. : Jacques Lemaire, tél. 99 28 60 68.
LABORATOIRES
LES BRÈVES
RENNES ATALANTE EN FRANCE
TECHNOPOLE
EUROPEENNE
LANLAAlit i
RENNES
ATALANTE
LE LABEL "QUALITE"
POUR LES AGRO-INDUSTRIES
EUROPEENNES
Industriels, installez-vous sur le pôle de recherche agroalimentaire
(INRA-ENSAR-INSFA), dans la deuxième
région agricole européenne et la première région française
pour les productions animales. Vous ne trouverez pas place
plus propice à l'innovation.
RENNES ATALANTE
Contact : Jacqueline POUSSIER. 11, rue du Clos-Cou -tel. 35700 RENNES. FRANCE
Tél. (33) 99 12 73 73. Fax (33) 99 12 73 74
RENNES DISTRICT
19
ftEn:1•1:gAir•11:E#i
Colza hybride.
Le Rheu (35) : le premier colza d'hiver hybride est une réalisation
de la station d'amélioration des plantes du centre INRA, en collaboration
avec la société de sélection semencière Serasem. Plus résistant
et plus rentable, le nouveau colza, appelé Synergy, pourrait
rapidement remplacer le colza d'hiver traditionnel, qui couvre actuellement
800000 hectares en France.
Rens. : Michel Renard, tél. 99 28 5100.
Le réseau ATM.
Lannion (22): cet été, le réseau pilote européen ATM a permis à
British Telecom et France Télécom de réaliser une première visioconférence
entre le Royaume-Uni et la France. Mise au point à partir
du CNET de Lannion, la technologie ATM multiplie par 1000
les possibilités du réseau numérique.
Rens. : Sylvie Brichet, technopole Anticipa, tél. 96 46 42 28.
6-7 septembre/
Les 20 ans du génie sanitaire.
Rennes : à l'occasion des journées anniversaires du génie sanitaire,
organisées par l'ENSP (Ecole nationale supérieure de la
santé publique), le Laboratoire d'étude et de recherche en environnement
et santé (LERES), dirigé par René Seux, a inauguré ses locaux
rénovés, en présence de Jean-Marie Bertrand, représentant le
ministère des Affaires sociales, de la santé et de la ville.
Rens. : Jean-François Lemoine, té( 99 02 27 15.
En rénovant
ses locaux,
le LERES a tenu
à améliorer
la qualité
de son accueil.
19 septembre/
Premiers essais de thérapie génique.
Lyon : un nouveau traitement de la mucoviscidose fait l'objet d'essais
cliniques à l'hôpital sud de Lyon. Il s'agit de faire inhaler au
Ieune malade, un aérosol comportant un virus porteur du gène rétablissant
le bon fonctionnement des bronches. En cas de succès,
cette technique pourrait permettre de guérir de nombreuses maladies
d'origine génétique.
Collaboration CCSTI-Océanopolis.
Rennes : pour quelques mois, le centre de la mer Océanopolis
ouvre une antenne au centre Colombia. L'exposition "Bord de mer"
commence par une présentation du phénomène des marées, qui
régit toute vie littorale. La seconde salle est réservée aux projections
vidéo en haute définition, une première dans le monde de la mer.
Dans la troisième salle de l'Espace des sciences rénové, les vedettes
de l'exposition sont les deux "bassins de contact", aquariums
ouverts où les enfants, sous l'aeil bienveillant de l'animateur, peuvent
toucher du doigt les réalités de la vie sous-marine. Cette opération
commune a mis en évidence que l'énergie globale découlant
de l'association de deux équipes de professionnels de la
culture scientifique, est supérieure à la somme des deux énergies
initiales. Très concluante, l'expérience pourrait être reconduite avec
d'autres CCSTI.
Rens. : Frédéric Balavoine, tél. 99 35 28 28.
Hommage à Pierre Marzin.
Lannion (22) : le 2 août 1994 disparaissait un grand nom des télécommunications.
Né à Lannion en 1905, Pierre Marzin est à l'origine
de la création du CNET, le Centre national d'étude des télécommunications,
qui fête l'an prochain son 50e anniversaire. En
1959, grâce à l'action commune du ministre de la Défense René
Pléven et de Pierre Marzin, alors directeur du CNET, le centre de
recherche prenait place à Lannion, où il emploie aujourd'hui 1600
personnes. A l'origine de nombreuses innovations, le centre breton
a récemment mis au point la technologie ATM, permettant la transmission
de données numériques à très haut débit.
Rens. : Sylvie Castro, tél. 16 (1) 45 29 51 56.
Le CIDIL en Bretagne.
Rennes : le Centre d'information et de documentation
laitières (CIDIL) vient d'ouvrir une antenne
à Rennes. Il a pour mission de promouvoir la
consommation du beurre et des fromages. L'une ÇÇ
des premières activités de l'antenne bretonne C' d
est d'ouvrir un cercle culinaire.
Le Technopole de Brest joue l'interface.
Brest : récemment, l'Association du technopôle Brest-Iroise a remis
une note aux entreprises de l'agglomération. Elle résumait les "différents
domaines des programmes qui seront lancés pendant les
quatre ans à venir par la CEE en matière d'applications télématiques
d'intérêt général".
Plusieurs des sujets qui y sont abordés correspondent à des compétences
présentes à Brest, comme les transports, la sécurité maritime,
les centres documentaires, la santé ou encore l'EDI, l'Echange de
données informatisées à des fins de gestion d'entreprise.
La CEE prévoit de s'investir dans quatre domaines : les infrastructures
pour les services d'intérêt général, les infrastructures à usage
professionnel, les infrastructures orientées vers la qualité de la vie,
es actions de recherche-développement.
Ce dernier aspect intègre les nombreux progrès escomptés en matière
de télécommunications et de traitement de l'information,
comme les interfaces entre langues ou les nouvelles architectures
de bases de données multimédia.
Contact: Jean Vicariot, tél. 98 05 44 51.
LES ECHOS DE L'OUEST
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RESEAU MENSUEL DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION EN BRETAGNE
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1 20
COLFc MDIA - I.' ETAGE - RENNES - ENTREE LIBRE
CENTRE DE CULTURE SCIENTIFIQUE, TECHNIQUE ET INDUSTRIELLE
FORMATIONS
Animation scientifique.
Rennes : l'association "Les petits débrouillards"
organise un stage de sensibilisation
à l'animation scientifique et technique
les 8, 9 12, 15 et 16 octobre.
Cette formation s'adresse à toute personne
souhaitant développer des activités
scientifiques et techniques auprès des enfants.
Rens. : Michel Millot, tél. 99 50 0514.
La rentrée de l'IESIEL.
Rennes : c'est la première rentrée bretonne
pour les 10 étudiants de l'Institut supérieur
des industries et de l'économie laitières,
une formation initialement
parisienne, récemment rattachée à
l'ENSAR. Sa délocalisation correspond à
la volonté ministérielle de développer à
Rennes un pôle "Lait" d'enseignement supérieur
et de recherche. Le nombre d'étudiants
devra évoluer en fonction des demandes
des industriels laitiers, l'objectif
étant de former un petit nombre d'ingénieurs
de très haut niveau. Les deux années
d'études se déroulent en relation
étroite avec le milieu industriel, qui s'implique
de plus en plus dans la formation
supérieure. Appelé à se développer rapidement
dans ce nouvel environnement,
l'IESIEL a une vocation aussi bien régionale
qu'internationale, avec une priorité
vers les pays de l'Est, où l'industrie laitière
manque cruellement de spécialistes de
haut niveau.
,ni.l.,.Ni.,im 1,1.., ,.,,,
NAPPES
ET CHEVAUCHEMENTS
m
"Nappes et chevauchements", par
Olivier Merle. Les chaînes de montagne,
l'Himalaya comme les Alpes, sont constituées
d'un empilement de nappes et de
chevauchements, qui met en relief les
vastes déplacements horizontaux associés
à leur formation. Cette découverte, à
la fin du XIX' siècle, a modelé la géologie
moderne. Olivier Merle est chercheur
à Géosciences Rennes, il a reçu en
1992 la médaille de bronze du CNRS.
Ed. Masson, 152 p., 140 F.
A L'ESPACE DES SCIENCES
Jusqu'au
31 décembre/
Bord de mer.
Rennes : dès l'entrée
sablonneuse, une
maquette animée
rappelle que le littoral
vit au rythme des
marées. D'un côté la
plage, de l'autre
estran rocheux, battu
ou abrité, où grouille
une faune parfaitement
adaptée à l'alternance
de périodes
d'immersion et
d'émersion. Réalisée
en collaboration avec
Océanopolis, "Bord
de mer" vous propose
de caresser une étoile
de mer, une anémone,
un oursin, dans l'un
des deux bassins de
contact. Ouvert du
lundi au samedi de
12h30 à 18h30,
visite guidée à
16h00, entrée libre.
Rens. : Frédéric Balavoine,
téL 99352828.
1A L'ÉCOMUSÉE
DE LA BINTINAIS
Jusqu'au 31 décembre/
Des abeilles et des hommes.
Rennes : à travers les âges, l'abeille a
fait l'objet de représentations et d'utilisations
en tous genres : son dévouement à
la collectivité, son ardeur au travail en
ont fait un symbole. Elle est source de richesse,
miel et cire sont des produits de
consommation courante. De nos jours,
pollen, gelée royale et même venin sont
recherchés pour leurs vertus nutritives et
thérapeutiques. Ouvert tous les jours sauf
mardi et jours fériés de 14h00 à
18h00, entrée 15 F.
Rem.: Alison Clarke, tél. 99 5138 15.
A L'ORIENTIS ~
Jusqu'au 10 octobre/
La "Thalassa", navire
océanographique des années 60.
Lorient (561: dès son désarmement final,
le navire océanographique Thalassa de
l'Ifremer sera cédé à la ville de Lorient
pour être aménagé en un musée original,
centré sur les pêches maritimes et la
recherche halieutique. Dans cette préfiguration,
le CCSTI/Maison de la mer
propose au grand public une exposition
visant à faire connaître et comprendre
la vocation de ce chalutier-laboratoire,
affecté depuis 1960 aux travaux et
recherches sur les ressources vivantes de
la mer. Cette exposition, réalisée en collaboration
avec l'Ifremer, est présentée à
l'Orientis, hall de la gare d'échanges.
Rens. : Dominique Petit, tél. 97 21 03 17.
AU CENTRE CULTUREL
JACQUES DUHAMEL
Du 3 au 22 octobre/
Objectif Terre.
Vitré (35) : les images satellitaires procurent
de précieux renseignements sur
l'écologie, l'océanographie, la géologie,
l'agriculture, l'urbanisme et la géographie.
Cette exposition a été réalisée
par le CCSTI.
Rens. : Anne Collonier, tg 9975 02 25.
IM•11 s•Z0i rl #y
6-7 octobre/
Information psychiatrique.
Saint-Malo (35) : les 1385 Journées
de l'information psychiatrique
ont pour thème la qualité
des soins. Elles rassemblent environ
400 psychiatres publics au
Palais du grand large.
Rens.: docteur Jean-Claude Cordier,
tél. 99 21 21 21.
7-8 octobre/
Entreprises et concurrence.
Rennes : le LARGOR (Laboratoire
de recherche en gestion des organisations)
organise le colloque
de l'association AIDE (Association
internationale de droit économique),
sur le thème "Entreprises
en difficulté et concurrence".
Rens.: Annick Maré, tél. 99 84 77 76.
Du 12 au 14 octobre/
Sciences végétales.
Saint-Malo (35) : le 2e Colloque
général sur les sciences végétales
se déroule au Palais du
grand large, où sont rassemblés
plus de 250 chercheurs de
INRA, du CNRS, du CEA et
des Universités.
Rens.: François Larher, tél. 99 28 6162.
13 octobre/
Journée CCETT.
Cesson-Sévigné (35) : le
CCETT (Centre commun
d'études de télédiffusion et
télécommunications) organise
une journée professionnelle
consacrée au thème "Innovation
et valorisation", afin de
développer une dynamique de
valorisation de ses techniques,
tant dans le domaine des
télécommunications que dans
celui de l'audiovisuel.
Rens. : Pierre Charbonne!
téL 9912 43 82.
Du 13 au 14 octobre/
Image et informatique.
Brest : depuis quelques années,
l'image informatisée s'est fortement
diversifiée : elle est aujourd'hui
présente en sciences et
techniques, mais aussi dans l'édition,
l'enseignement, le tourisme,
l'architecture, l'aménagement
paysager, la vision industrielle...
Tel est l'objet de ces 3e, Journées
thématiques de l'AFEIT (Association
des filières de l'électronique,
de l'informatique et des télécommunications).
Rens. : Patrick Poupon, tél. 98 05 43 21.
Du 19 au 21 octobre/
Micro-onde et matériaux.
Brest : ces 3P5 Journées de caractérisation
"Micro-onde et matériaux"
s'intéressent aux matériaux
organiques et composites, isotropes
et anisotropes, supraconducteurs
et couches minces.
Elles sont organisées par le LEST
(Laboratoire d'électronique et des
systèmes de télécommunications),
une structure de recherche commune
à l'Université de Bretagne
occidentale et à l'école supérieure
des télécommunications
Télécom Bretagne.
Rens. : Marcel Le Flock,
tél 98 0162 40.
Du 20 au 22 octobre/
Biotechnologies marines.
Concarneau (29) : marqueurs
génétiques, toxines marines, programmes
de recherche, sont les
thèmes principaux de ce 3e
Colloque des biotechnologies
marines, organisé par l'ADEBIO
(Fédération française des biotechnologies
marines) et le
GABIM (Groupement pour
l'avancement de la biochimie
marine).
Rens. : Yves Le Gall, tél. 98 97 06 59.
ISPAIA
Du 25 au 27 octobre/
Les antibiotiques.
Ploufragan (22) : le CNEVA
(Centre national d'études vétérinaires
et alimentaires) et l'ISPAIA
(Institut supérieur des productions
animales et des industries agroalimentaires),
organisent un symposium
européen sur l'utilisation
des antibiotiques en élevage intensif.
Rens. : Jean-Michel Le Goux,
tél. 96 78 6130.
20 octobre/
Rennes : à l'occasion du 10e anniversaire du
CCSTI, le paléontologue Yves Coppens, professeur
au Collège de France, vient faire le point sur
les dernières découvertes concernant les origines
de l'homme. A 20h30 au Triangle, entrée libre.
Rens. : ((Si!, téL 99 35 28 20.
CONFÉRENCE "LOUIS DE BROGLIE"
19 octobre/
Science et conscience.
Bruz (35) : André Gruget, ancien directeur commercial
de Cégelec, enseignant des classes préparatoires à
HEC à Paris et collaborateur de la revue "Ethique",
aborde le sujet "Science et conscience". A l'auditorium
de l'Ecole Louis de Broglie sur le campus de Ker Lann,
à 15h00.
Rens. : Hélène Crunel, téL 99 05 84 21.
CONFERENCES
"BIOLOGIE-SANTÉ-CULTURE"
11 octobre/Urémie et dialyse.
Rennes : la Ville de Rennes et le CCSTI accueillent
Marcel Legrain, professeur honoraire à Paris et Patrick
Le Pogamp, du CHRU Pontchaillou à Rennes.
Au Triangle à 20h30.
18 octobre/
Les transplantations d'organes.
Rennes : les problèmes liés aux transplantations
d'organes sont présentés par Christian Cabrol,
de l'hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris et Bernard
Launois, du CHRU Pontchaillou à Rennes.
Au Triangle à 20h30.
Rens. : CCSTI, téL 99 35 28 20.
CONFERENCE
"MERCREDIS DE LA MER"
5 octobre/Préservons le littoral.
Rennes : le conservatoire du littoral a pour vocation
de préserver ou de reconquérir les espaces
menacés, notamment lorsqu'ils présentent une forte
valeur écologique ou touristique. Thierry Chauvin,
adjoint au délégué régional au conservatoire de
l'espace littoral et des rivages lacustres, présentera
la politique du conservatoire en soulignant les difficultés
de mise en oeuvre sur le littoral breton. A la
maison du Champ de mars à 20h30.
Rens. : ((Si!, tél. 99 35 28 20.
CONFÉRENCE EXCEPTIONNELLE :
YVES COPPENS
LES BRÈVES
1221
Réponse de la pa ge 5
Montaigne, 1533 -1592.
QUI A DIT ?
Le Centre Commun d'Etudes
de Télédiffusion et Télécommunications
Le
CCl:-11,
Centre de
Recherche
commun à France
Telecom et à TDF
(Télédiffusion de
France), contribue
activement à l'essor
de l'Audiovisuel et
de la Télématique
en France
et dans le monde.
Créé à Rennes en
1972 et organisé en
Groupement d'Intérêt
Economique depuis
1983, il accueille
dans ses locaux
400 personnes dont
les deux tiers sont
directement affectés
à des études.
Situé au cour du
Technopole de Rennes
Atalante, le CCI11
conduit une politique
active de valorisation
de ses travaux
auprès des entreprises
de la région.
De nombreuses
collaborations
externes
avec des industriels
sont concrétisées
par la fabrication
de prototypes et
de matériels de série.
Les travaux du CCETT
portent sur :
les services de
télévision numérique
sur différents supports :
câble coaxial, fibre optique,
satellite et réseaux de
diffusion hertzienne.
Ces thèmes recouvrent
les différentes composantes
techniques des services
et des terminaux,
les procédures et outils
de tests associés, ainsi que
l'étude des différents usages.
les services
multimédias : services de
consultation permettant le
retrait à la demande de
documents audiovisuels ou
services multimédias à
destination de mobiles
s'appuyant sur la coopération
de réseaux de diffusion et de
télécommunications.
les terminaux
multiservices mettant en
synergie différents services
de base tels que la télécopie,
la vidéographie, le téléphone,
la messagerie, etc.
Dans tous ces domaines
d'étude, le CCETT
prend une part active
à la promotion des
conceptions françaises
dans les organismes
internationaux de
normalisation, ainsi que
dans les programmes
européens de Recherche
et Développement (ESPRIT,
RACE, EUREKA...)
Dans le cadre
de la collaboration
avec les établissements
universitaires et les écoles
d'ingénieurs, de nombreux
étudiants effectuent
chaque année une partie
de leur formation
dans les laboratoires
du CCETT.
Parallèlement,
des ingénieurs du Centre
contribuent à l'enseignement
dans les écoles.
De plus, des séminaires
réunissent périodiquement
au CCETT ingénieurs
et techniciens pour
y approfondir ou y découvrir
de nouvelles possibilités
offertes par les progrès
technologiques.
Parmi les innovations
marquantes dont la paternité
peut être, sans contestation,
attribuée au CCETT,
il y a la norme X25
et le réseau TRANSPAC,
le MINITEL et les services
du réseau TELETEL,
le premier studio
de Télévision numérique,
la norme Eurocrypt
avec le développement
du système Visiopass
pour la télévision payante,
les techniques de base
pour la radiodiffusion
sonore numérique
et la diffusion numérique
de télévision pour le câble,
l'hertzien et le satellite.
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