Regards sur l'imprimerie
Recherche et innovation en Bretagne
ISSN 1281 2/49
u septembre
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`144 • 20 F • L'ESPACE
SCIENCES
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LA VIE DES LABORATOIRES
Une initiative pour rapprocher les docteurs
des entreprises
Rencontres du troisième cycle o
LA VIE DES LABORATOIRES
Le Laboratoire de psychologie
expérimentale de Rennes 2
Mieux connaître la psychologie
LA VIE DES ENTREPRISES
Un outil pour la course de régate
Des bouées
"micrométéorologiques"
LA VIE DES ENTREPRISES
Open Log
Le multimédia utile
LES SIGLES DU MOIS
o
o
o
o
ÉDITORIAL SOMMAIRE
MAI 1998
Rapprocher jeunes
chercheurs et entreprises :
on n'en fera jamais trop !
Dans ce numéro de Réseau, nous nous faisons
l'écho des "Rencontres du troisième cycle" (en
page 3) et de l'opération "Recrues des
sciences" (en page 19), deux opérations qui ont pour
vocation de préparer les jeunes chercheurs en thèse
à entrer dans le monde de l'Entreprise. Ces
manifestations ont le même objectif que l'opération
des Doctoriales (qui ont fait l'objet d'un article) : celui
de rapprocher la Recherche et l'Entreprise, deux
mondes qui souvent s'ignorent et qui ont pourtant
vocation à s'enrichir mutuellement.
À la rédaction de Réseau, nous sommes naturellement
très sensibles à cette volonté de rapprochement,
puisque c'est ce que nous essayons de faire mois après
mois. Il est pourtant des personnes -dont des étudiants
en thèse ! - qui nous ont dit que trois opérations dans
l'année, avec le même objectif, "cela prend trop de
temps sur les travaux de recherche".
Pourtant, imaginons un étudiant (fictif ?) qui
participerait à tous les volets de toutes ces opérations.
En trois ans, il aurait passé une semaine de séminaire
en équipe-projet (les Doctoriales), visité une dizaine
d'entreprises et pratiqué 3 simulations d'entretien
d'embauche (Recrues des sciences) et participé à
6 jours de rencontres avec les industriels (Rencontres
du troisième cycle). Préparation comprise, toutes ces
activités ne lui auront pris, au grand maximum, que
6 à 7 semaines, soit moins de 5 % de son temps
réglementaire de thèse.
5 % de son temps pour préparer tout un avenir
professionnel. Est-ce vraiment trop ? n
LE DOSSIER Regards sur l'imprimerie I0/0
Impression d'un quotidien
Quand l'imprimerie devient une curiosité
"Ici, pas de daltoniens !"
Un grand nom de l'imprimerie en Bretagne
"L'impression instantanée"
Tradition et innovation
L'industrie du Livre raconte son histoire
LA VIE DES ENTREPRISES
Pôle optronique à Lannion
La fibre crée des emplois
Roi À la recherche des saumons
HISTOIRE ET SOCIÉTÉ
perdus (2r partie)
Un très vieux conflit
LES BRÈVES Gia
Affiches, livres, magazines,
mais aussi billets de banque,
timbres, cartes à gratter,
cartes à puce... :
l'imprimé est partout !
RÉSEAU est édité par L'Espace des sciences, Centre de culture scientifique
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SCIENCES
2 Tirage du n°144 : 3700 ex. Dépôt légal n'650. ISSN 1281-2749
LA VIE DES LABORATOIRES•
Une initiative
pour rapprocher
les docteurs
des entreprises
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Rencontres du troisième cycle
Les docteurs sont aujourd'hui bien décidés à se débarrasser
des étiquettes cl—étudiants attardés et inadaptés à la vie
réelle" qu'on leur colle souvent. "La thèse, c'est une première
expérience professionnelle'; affirme l'un des organisateurs
des rencontres du troisième cycle, une initiative étudiante"'visant
à devenir un rendez-vous annuel entre les mondes de la
Recherche et de l'Entreprise. La première édition de cette manifestation
s'est déroulée à l'Ispaiam de Ploufragan (22), les 21
et 22 mars derniers.
Celui qui se lance aujourd'hui
dans une thèse de doctorat sait
qu'il aura à affronter deux épreuves :
celle de la thèse et celle de l'aprèsthèse.
Le temps est bien fini où ce
diplôme prestigieux débouchait sur
un emploi assuré. Une autre époque
est en train de se terminer : celle où
les difficultés d'insertion des docteurs
étaient passées sous silence.
Depuis quelques mois, en effet, des
voix s'élèvent -et parmi elles, celle
du ministre Claude Allègre - et des
dispositifs d'insertion sont créés,
comme celui des Doctoriales (voir
Réseau n°139). Quant aux thésards
eux-mêmes, ils sont bien décidés à
prendre leur avenir en main.
Témoins, ces étudiants de la formation
orma
tion doctorale "Vie et santé" qui ont
imaginé, organisé et animé les
"Rencontres du troisième cycle", où
ils invitaient thésards et industriels à
engager le dialogue.
Trois ans de recherche :
une richesse
Au centre de ces deux journées se
tenait une table ronde consacrée à la
"valorisation des compétences des
docteurs dans l'Entreprise". Dans
valorisation, il y a "valeur" et plusieurs
intervenants ont tenu à rappeler
que la thèse formait des gens de
valeur : "Ces jeunes chercheurs
sont très sélectionnés, notamment
au niveau du DEA", a rappelé Michel
Philippe, responsable de
l'école doctorale "Vie et santé".
"La formation par la recherche est
la formation la plus riche qui
existe", a ajouté Pierre Thivend, directeur
de l'Ensar. "Ce n'est quand
même pas pour rien qu'une école
d'ingénieurs comme l'Ensar
forme, en plus, des docteurs !".
"Vous n'avez jamais été aussi bien
formés", a renchéri Jean-Luc Grosbois,
chef du service "Recherche et
innovation" de la région Bretagne,
soulignant aussi que le manque de
postes est la cause principale des
difficultés d'insertion des docteurs.
Et pourtant, c'est bien du côté des
docteurs que pourraient se trouver
les gisements d'emplois. C'est ce
qu'ont souligné deux acteurs locaux,
le sénateur maire de Saint-Brieuc,
Claude Saunier, et Yves Kermorgan,
directeur de la pépinière d'entreprises
de Saint-Brieuc : "Les docteurs
sans emploi, mais qui ont
des idées, ça nous intéresse !". À
l'image de Bruno Chevalier, PDG de
la jeune société Adiagène (voir
p. 19), les docteurs peuvent créer
leur propre entreprise. De plus, à
l'intérieur des entreprises, les docteurs
semblent tout désignés pour
être les acteurs de l'innovation. Pourquoi
? Parce qu'ils savent se remettre
en question, qu'ils ont de l'imagination,
et qu'ils sont ouverts : des qualités
qu'ils ont développées au cours
de la pratique quotidienne de recherche.
Ils ont aussi un autre atout :
ils savent chercher de l'information.
Deux mondes qui ont
peur l'un de l'autre
Pour autant, on doit reconnaître
qu'entre la formation doctorale et le
monde de l'Entreprise, "il y a un
gouffre". Plus généralement, le
monde de la Recherche et celui de
l'Entreprise ne se connaissent pas.
"Ils ont peur l'un de l'autre", reconnaît
Jean-Pierre Brun. Cet universitaire
imaginerait bien inviter
des industriels pour des "petits déjeuners
dans les laboratoires". Mais
comme l'a souligné Jean-Luc Grosbois,
"le meilleur moyen de
connaître l'entreprise reste de travailler
pour l'entreprise". Pourquoi
ne pas alors imaginer une formation
doctorale qui comprendrait des
stages industriels : une solution
qu'ont adoptée les Pays-Bas, où
15 % du temps de la thèse se déroule
en entreprise.
Quel bilan tirer de ces premières
"rencontres du troisième cycle" ?
Sans doute la nécessité de faire des
efforts, de part et d'autre. Du côté
des industriels, il faudrait avoir une
image plus juste et plus actuelle des
docteurs ; ils n'étaient à Ploufragan
qu'une vingtaine. Des sujets comme
la cohésion des fromages, les poissons
transgéniques, les oligosaccharides
des algues ne les intéressent-ils
pas ? Quant aux docteurs, ils doivent
aussi faire de gros efforts pour
rendre leurs recherches accessibles
présenter son travail à des industriels
ne devrait pas ressembler à une soutenance
de thèse ! Soulignons aussi
que ces rencontres n'ont mobilisé
qu'un quart des doctorants ciblés.
Sont-ils réfractaires au monde de
l'industrie, peu soucieux de leur
avenir, ou retenus au laboratoire par
leurs directeurs de thèse ?
Quoi qu'il en soit, on ne peut
que se réjouir de cette initiative de
rapprochement des mondes de la
Recherche et de l'Entreprise, et admirer
la passion de ces étudiants,
qui, comme Zarah Lamkadmi, en
thèse à l'Ensar, considèrent que
`faire une thèse, c'est un choix intellectuel,
un privilège". n C.P.
"' Les organisateurs sont les étudiants de récole
doctorale "Vie et santé" de runiversité de Rennes I
et de Pensai (École nationale supérieure agronomique
de Rennes). "' Ispaia : Institut supérieur des
productions animales et des industries agroalimentaires
(voir s s igle p.7).
Contact P. Vincent Gerfault, Inca,
tél. 02 99 28 50 58, gerfault@st-gilles.inra.fr
RÉSEAU MA • MAI 1998
ALAIN LIEURY
LA VIE DES LABORATOIRES
Le Laboratoire de psychologie expérimentale
de Rennes 2
Mieux connaître
la psychologie
La psychologie est une science méconnue. À tel point que
beaucoup doutent qu'elle soit vraiment scientifique. C'est
pourtant une discipline moderne et active, dont l'activité
concerne des secteurs aussi variés que l'éducation, la pharmacologie,
le sport ou la psychiatrie. "La psychologie est-elle une
science ?" est un excellent ouvrage d'Alain Lieury, professeur
de psychologie à l'université Rennes 2. Grâce à une approche
vivante et concrète, il réussit à effacer les a priori.
ii ors d'une visite dans notre
laboratoire de psychologie
expérimentale, un responsable du
CNRS s'étonna : vous faites de la
médecine, pas de la psychologie."
Main Lieury, professeur de psychologie
générale à l'université
Rennes 2 et directeur depuis 1982
du Laboratoire de psychologie expérimentale
(voir sigles du mois p. 7),
rapporte avec amusement cette
anecdote. Elle illustre parfaitement
la méconnaissance dont souffre en
France la psychologie scientifique,
top souvent assimilée à l'un de ses
nombreux sous-domaines, la psychanalyse.
Une inconnue "trop"
séduisante
"L'enseignement de la psychologie
est assuré dans le secondaire
par des professeurs de philosophie
qui, la plupart du temps, ne vont
pas plus loin que Freud et Bergson.
Ce sont pourtant leurs élèves qui
deviendront plus tard physiciens,
biologistes, mathématiciens, géologues
ou journalistes I". La confusion
entre psychologie et psychanalyse
risque donc de perdurer.
LA PSYCHOLOGIE
EST-ELLE UNE SCIENCE?
Contrairement à l'image généralement
répandue, les laboratoires de
psychologie ont bien plus de points
communs avec ceux de biologie ou
de pharmacologie qu'avec leurs voisins
de lettres et de langues. À l'université
Rennes 2, le département de
psychologie compte aujourd'hui
trois autres laboratoires, qui s'intéressent
respectivement à la psychologie
sociale, la psychologie de
l'enfant et la psychopathologie. Au
total 40 enseignants-chercheurs encadrent
autant d'étudiants en DEA
et en thèse et près de 2500, du Deug
à la maîtrise. C'est malheureusement
par méconnaissance de la discipline
que de nombreux jeunes
bacheliers choisissent cette filière.
Ils s'y inscrivent par défaut ou dans
l'espoir d'apprendre des choses sur
eux-mêmes. Le faible pourcentage
de reçus en première année est assez
éloquent : seulement 25 % au 1"
semestre de cette année.
Un ouvrage pour
expliquer
C'est justement pour donner une
image plus juste de ce qu'est la psychologie
qu'Alain Lieury a écrit
Alain Lieury, professeur de
psychologie à l'université
Rennes 2, est l'auteur de
"La psychologie est-elle une
science ?", ouvrage édité par
Flammarion dans la collection
Dominos.
"La psychologie est-elle une
science?". Après avoir mis en évidence
la diversité de la psychologie
scientifique et notamment la faible
part de la psychanalyse dans l'ensemble
des publications internationales,
Alain Lieury en présente
quelques découvertes majeures,
prouvant au passage que le caractère
d'une personne n'est pas inscrit
dans les astres ! La seconde partie
de l'ouvrage explique en premier
lieu pourquoi la psychologie scientifique
est si méconnue en France.
Au coeur de ce rapide historique, on
découvre, par exemple, avec surprise,
les liens qui unissaient au milieu
du siècle dernier la toute jeune
psychologie et le spiritisme (devenu
ensuite parapsychologie). Quelques
techniques sont ensuite exposées
avant d'illustrer les liens de la psychologie
avec les autres secteurs
de l'activité humaine. On découvre
par exemple l'effet que peut avoir
l'écoute d'un bulletin météorologique
lorsque l'on est au volant :
une expérience, réalisée au sein du
laboratoire d'Alain Lieury, montre
que plus le message est complexe,
plus le temps de réaction à un danger
est long...
Un livre intéressant, simple et
drôle sur la psychologie, agrémenté
par des exemples extrêmement
variés. En illustrant la diversité de
la psychologie et en mettant en
avant sa méthode scientifique,
Alain Lieury ne répond pas directement
à la question titre. Mais à la fin
de la lecture de son livre, on ne se la
pose plus. Espérons simplement
que tous ses lecteurs ne se laisseront
pas emporter par leur enthousiasme,
au risque de grossir encore les rangs
de la première année de Deug de
psychologie ! n Mickaël Védrine
Alain Lieury,
Laboratoire de psychologie expérimentale,
tél. 02 99 14 19 43.
Le Laboratoire de psychologie
expérimentale abrite un petit
musée présentant quelques
appareils scientifiques datant de
sa fondation (1896). Parmi ceux-ci
figure l'horloge de Hipp, capable
de mesurer les temps de réaction
d'un individu à la seconde près.
Si le laboratoire attache tant
d'importance à son passé, c'est
sûrement parce qu'il fut le
précurseur de la psychologie
expérimentale en province.
ORESEAU 144 • MAI 1998
e discipline dont l'objet
e l'homme
La psychologie étant la science de l'esprit, elle est par conséquent aussi
diversifiée que les aspects de l'esprit humain. De la psychologie clinique
à celle du sport, en passant par la psychopharmacologie et l'ergonomie,
elle touche à tous les domaines de notre activité. Toutes ses
branches s'orientent autour de quatre axes principaux et opposés : le
normal et le pathologique, le social et le biologique. n
QUI A DIT ?
"Ceux qui comprennent
ne comprennent pas
qu'on ne comprenne pas.'_'
Réponse page 23
IA VIE DES ENTREPRISES.
Un outil pour la course de régate
Des bouées
"m icrométéorolog igues"
La compétition en voile vaut
bien la Formule 1. La victoire
est au bout d'une préparation
technique impeccable,
où le moindre paramètre
compte. Il y a ceux liés à
l'équipage, au bateau et
enfin, ceux dûs au milieu.
Force, direction, constance,
sautes... On sait tout sur le
vent, le plus souvent à
l'échelle océanique, grâce aux
satellites ! Mais à la dimension
plus réduite d'un plan
d'eau, il manque un outil suffisamment
performant, mais
assez peu onéreux pour pouvoir
servir couramment aux
compétiteurs. Avec la technologie
de Mors environnement
(Brest), la FFV(1) propose sa solution.
Une avancée technique
en micrométéorologie
en somme...
La micrométéorologie passionne
les "voileux" : pour eux, repérer
la moindre risée, la moindre zone de
pétolet5l, est une question de victoire
ou de défaite. Si les skippers participant
aux grandes courses océaniques
peuvent en général compter
sur l'aide d'un routeur, qui s'appuie
lui-même sur son interprétation de
données satellitaires, il n'en est pas
de même pour le régatier chevronné,
qui cherche à "s'affûter" sur un plan
d'eau précis. C'est exactement ce à
quoi tente de remédier Sylecs"', la
bouée issue de la collaboration technologique
de la société Mors environnement
à Brest, spécialiste de
l'instrumentation océanographique,
et du département recherche/développement
de la FFV. Les deux partenaires
se sont également appuyés
sur le laboratoire d'hydrodynamique
de l'École navale.
Une précision de
l'ordre du noeud à
l'échelle de la minute
"Ce projet dormait depuis un
moment, et c'est la collaboration
avec Mors qui a permis de le
concrétiser", explique Philippe
Legrand, directeur de l'informatique
et de la recherche/développement
à la FFV. "Bien sûr, une
bouée-météo qui collecte des paramètres
divers, il en existe déjà : cela
pèse 3 tonnes et coûte 800 000
francs ! La fédération de voile souhaitait
un équipement qui puisse
servir à l'entraînement de l'équipe
de France, mais aussi à d'autres
utilisateurs, sans qu'il faille être un
spécialiste de l'électronique et de
l'informatique pour le mettre en
oeuvre. Il nous fallait une mesure
du vent à l'échelle de la centaine de
mètres, au noeud" et à la minute
près. Enfin, une telle bouée devait
pouvoir être fabriquée en série, être
autonome sur 10 ou 20 jours et
faire partie d'un réseau de 4, 5 ou
plus...". Un réseau ? Oui, car pour
mailler finement tout un plan d'eau,
type parcours olympique, plusieurs
bouées sont nécessaires. Elles recueillent
et émettent leurs données
qui, suivant les capteurs installés,
peuvent être la température de l'eau
et de l'air, la vitesse et la direction
du courant et du vent... Le tout est
transmis par ondes radios, jusqu'à
10000 m, et les données sont visualisées
sur l'écran d'un ordinateur.
La masse raisonnable des bouées
(le prototype actuel pèse moins de
100 kg) permettra à un seul opérateur
de les mettre en oeuvre à partir
d'une petite barge de mouillage. Et
le prix avancé serait de moins de
100000 F/pièce. Un investissement
que les coconcepteurs de Sylecs
pensent raisonnable pour de nombreuses
raisons.
Des acheteurs
potentiels
Tout d'abord, le développement
de cette bouée correspond bien à un
projet industriel, mais aussi à un objectif
de formation. "Cela fait 7 ans
que nous collaborons avec la FFV
sur l'étude de l'environnement",
explique le capitaine de frégate Jean-
Yves Billard, responsable du laboratoire
d'hydrodynamique de l'École
navale. "Bien entendu, nous utiliserons
ces bouées et leurs données
sur le plan d'eau. Mais pour nos
élèves civils accomplissant une
thèse dans nos laboratoires, c'est
également une façon de s'intégrer
dans le tissu industriel brestois...".
Et puis, au-delà des équipes de
France de voile olympique, qui seront
parmi les premières à bénéficier
d'un tel moyen de collecte en temps
réel des paramètres nautiques, des
clients potentiels ont été identifiés et
approchés. Ainsi, "la Compagnie
générale de géophysique, premier
opérateur de mesure sismique" offshore
f
shore en France, a manifesté son
plus vif intérêt pour le produit",
expliquent les promoteurs de Sylecs.
Le passage à la réalisation d'un prototype
de présérie industrielle a
bénéficié d'un financement du
Conseil général du Finistère, dans
le cadre d'une aide au transfert de
technologie initiée en 1997. Prochaine
étape : faire fonctionner la
dernière version de la bouée en baie
de Sydney, en partageant les données
avec toutes les équipes présentes,
bien sûr ! n M.E.P.
"' Fédération française de voile.''' Absence de vent,
dans le jargon nautique."' Système léger d'étude
par capteurs sur site."' 1852 mrheure. "' Les JO de
Sidney verront concourir en 2000 les spécialistes
français des disciplines nautiques. "Analyse du
sous-sol par moyens acoustiques.
Contacts
Philippe Legrand, tél. 01 44 05 81 00,
legrand@online.fr
Mors environnement, Hubert Pelletier,
tél. 02 98 05 61 00, mors@mors.fr
Jean-Yves Billard, tél. 02 98 23 40 35,
billard@poseidon.ecole-navale.fr
RÉSEAU 144 • MAI 1998 O
1 Depuis
bientôt 2 ans,
un prototype
"maison" de
la bouée
Sylecs
fonctionne.
Avant de
pouvoir
passer à la
phase
industrielle,
un véritable
prototype de
présérie doit
voir le jour.
A L'équipe d'Open Log, récemment passée de 4 à 10 salariés, est
principalement composée d'infographistes et d'informaticiens.
Leur devise : "partager leur compétence et aider leurs clients à devenir
autonomes".
Nectar : l'information
scientifique multimédia
Comportant de nombreux thèmes liés à l'actualité régionale (la pêche,
les produits laitiers, les télécoms, les biotechnologies, les mammifères
marins...), le magazine Nectar est aujourd'hui présenté sur des bornes
à écran tactile situées à Brest, Lorient, Pleumeur-Bodou et Rennes. Il
sera ensuite diffusé plus largement sur des réseaux de télécommunications,
de type Internet mais à haut débit. Partenaire de L'Espace des
sciences dans le cadre du consortium Prisme'S', Openlog a créé la
charte graphique de Nectar et son architecture informatique. n
IA VIE DES ENTREPRISES
Open Log
Le multimédia utile
Récemment mariée à
Odaxys, société d'ingénierie
informatique implantée à
Saint-Grégoire (35), l'équipe
d'Open Log met son savoirfaire
d'éditeur multimédia
(conception de CD-Rom, d'intranee,
de sites Internet...)
au service de la communication
des grandes entreprises
de la région : France Télécom,
Yves Rocher, Lucent
Technologies BCS, Transpac...
1997 aura été une année charnière
pour Open Log, qui réalise
un bon chiffre d'affaires (2,8 millions
de francs) et se tourne résolument
vers le marché de la communication
d'entreprise : alliance avec
Odaxys"), augmentation de l'effectif
qui passe de 4 à 10 salariés, principalement
des infographistes et des
informaticiens. L'activité d'édition
multimédia d'Open Log se tourne
de plus en plus vers l'intranet, réseau
interne d'entreprise utilisant
les fonctionnalités d'Intemet tout en
maintenant la confidentialité, chère
à l'entreprise.
Des réseaux
intelligents
Le monde des réseaux change,
constate le directeur Luc Avril :
"Dans les années 80, une architecture
informatique ne comportait souvent
que deux éléments : le serveur
(souvent une grosse machine qui
stocke les données et effectue l'ensemble
des opérations) et le client (un
® RÉSEAu late • MAI 1998
Nous avons conçu l'interface
homme-machine (IHM), c'est-àdire
les différents écrans permettant
aux utilisateurs de modifier et
de contrôler le système. Ensemble,
nous avons conçu et réalisé le
«middleweb», l'étage intelligent".
Ces réseaux utiles, extranet ou intranet,
nés du succès des technologies
de l'Intemet, se développent considérablement
dans les entreprises,
notamment dans les PME-PMIr3'.
Pas utile,
indispensable !
"Un intranet, ce n'est pas simplement
de l'édition de pages html
comme sur Internet. D'abord, c'est
confulentiel : seuls les salariés de
l'entreprise ont accès aux informations
contenues dans ces pages.
Ensuite, c'est utile : accès à des documents
et des bases de données,
suivi des flux en temps réel, modules
de formation, notes de service, aide
à la gestion... Cela simplifie le déploiement
des informations et donc
la communication interne entre
sites plus ou moins distants au sein
d'un même groupe. Partout où
nous avons contribué à la conception
et l'installation d'un intranet,
ce réseau est vite devenu indispensable
!". Open Log vient de réaliser
l'intranet de la direction informatique
de Transpac qui représente
plus de 4000 liens hypertextes, environ
2 900 documents très divers,
répartis en 250 répertoires et sousrépertoires.
Accompagner
l'entreprise
Au cours de leur prestation chez
le client, les ingénieurs et techniciens
d'Open Log en profitent pour
former les personnels à la maintenance
du réseau et à la mise à jour
des pages. "Nous aidons l'entreprise
à s'approprier le système
d'info-communication et à devenir
autonome". On retrouve là la mission
d'origine d'Open Log : le partage
des compétences, la diffusion
des savoir-faire... Aider l'entreprise
à définir ses besoins, puis accompagner
les utilisateurs dans l'appropriation
du nouvel outil... c'est un
plus dans ce secteur très concurrentiel.
"Depuis mes années d'animateur-
formateur en milieu rural,
d'abord en Afrique puis en France,
la dimension humaine est toujours
restée au coeur de mes préoccupations.
Les technologies doivent servir
au développement humain et
aux organisations du travail dans
les entreprises", admet Luc Avril.
Autre tendance en faveur du
multimédia utile à l'entreprise : les
débuts du commerce électronique,
sujet auquel Réseau a récemment
consacré un dossier (n° 142). `Le
commerce électroniquer4j sera un
des axes forts du développement de
notre groupe", nous confie Luc
Avril. n H.T.
"' lntranet : réseau interne utilisant les technologies
d'Internet. "' Odaxys : 55 personnes, un chiffre
d'affaires de 18 MF en 1997. ° En 1995, 7% des
PME françaises étaient connectées à Internet, elles
étaient 24 % fin 1997 et ce taux devrait atteindre
48% en 1998 (source Ouest-France, 21-22 mars
1998). "' L'Organisation mondiale du commerce
prévoit que le commerce électronique mondial
représentera 60 milliards de dollars en 2001.
"' Prisme = plate-forme régionale à intégration de
services multimédias pour les entreprises. Menée
par quatre entreprises (Semagroup, Ystel, Newbridge
et Open Log), dans le cadre des projets
"Autoroutes de l'information", cette expérimentation
dresse aujourd'hui un bilan technique positif,
et les quatre partenaires font maintenant référence
dans le monde de la communication d'entreprise.
Luc Avril, tél. 02 99 23 10 10,
lut.avril@openlog.fr
http://www.openlog.fr
simple poste de consultation).
Aujourd'hui, un nouvel étage intermédiaire,
que l'on peut qualifier
d'intelligent, s'est glissé entre le
client et la machine serveur, rendant
l'ensemble plus performant. Les opérations
sont maintenant mieux
réparties entre le serveur, le poste utilisateur
et ce milieu, appelé «middleware
», capable de gérer toutes les
interactions des utilisateurs vers le
serveur et vice versa. C'est le modèle
Client/Serveur dit à trois niveaux."
La réalisation d'une "macrocentrale"
en réseau extranet pour
centraliser les transactions, la commande
et la logistique d'approvisionnement
de 3 000 produits des
centrales d'achat d'un groupe de la
grande distribution est un premier
exemple. "Odaxys a assuré la
conception et la mise en place de
l'importante base de données.
ALES SIGLES DU MOIS
LABORATOIRE DE PSYCHOLOGIE
EXPÉRIMENTALE
ISPAIA Institut supérieur des productions
animales et des industries agroalimentaires
RÉSEAU MAI 98 - N°144
Date de création : 1896 (fondateur : Benjamin Bourdon).
Composition du laboratoire : Le laboratoire est une composante du Centre de
recherche en psychologie cognitive et communication (CRP2C, équipe d'accueil 1285).
Enseignants-chercheurs : 2 professeurs, 7 maîtres de conférences, 2 attachés temporaires
d'enseignement et de recherche. Le laboratoire comprend aussi 2 membres associés
(docteurs en psychologie), l 1 thésards et 5 DEA.
Thèmes de recherche du laboratoire : Mécanismes cognitifs de la mémoire humaine
Mémoire encyclopédique et apprentissages scolaires • Vieillissement normal et pathologique
de la mémoire (avec le Laboratoire de pharmacologie ; prof. Main) • Mécanismes
attentionnels et chronopsychologie • Spécialisation hémisphérique et mémoire des visages
Mécanismes perceptifs : primitives des objets mentaux • Motivation : mécanismes généraux
et différences individuelles • Lecture : mécanismes généraux et différences individuelles
• Vieillissement des processus cognitifs • Différences individuelles dans les
aptitudes spatiales.
Coopération avec d'autres structures : laboratoire de pharmacologie • Biotrial •
Synthelabo • CCbi l • Scurriff (université de Rouen).
Applications : Industrielles et médicales : une série de recherches a montré que la plainte
mnésique des patients âgés (sur laquelle se fondent les médecins) n'était pas fiable et
reflétait une anxiété plutôt que des troubles objectifs de mémoire (mesurés par des tests)
D'autres séries de recherche ont mis au point des tests de mémoire, dont certains sont
en application et ont pu montrer l'efficacité de médicaments (cf. relation avec Biotrial)
Éducation : des séries de recherche ont montré l'importance de la mémoire des connaissances
(encyclopédique) ; en particulier que la mémoire du vocabulaire des manuels scolaires
était plus prédictive de la réussite scolaire que les tests de raisonnement • Ces
recherches ont montré par ailleurs la surcharge des manuels • D'autres recherches portent
sur les mécanismes de la motivation.
Quelques publications récentes : Gaillard J.-P. - Psychologie de l'homme au travail,
Paris, Dunod, 1997 • Lieury A. et coll. - Manuel de psychologie de l'éducation et de la formation,
Paris, Dunod, 1997 • Lieury A. - Manuel de psychologie générale, nouvelle édition
augmentée, Dunod, 1997 • Lieury A. - La psychologie est-elle une science ? Flammarion,
1997 • Lieury A., Boissière L, Jamet E., Marinkovic K. : Les mots grossiers et sexuels sontils
mieux mémorisés ? Le langage et l'homme, 1997, 32,17-37 • Lieury A., Le Magoumu K.,
Louboutin V., Fenouillet F. - Trop c'est trop : de la résignation à la rébellion en situation de
tâche impossible ? Psychologie et Psychométrie, 1997, 17, 37-56 • Postal V. - Mémoire prodigieuse
: don ou traitement ? Revue de psychologie de l'éducation, 1997, 2, 9-36.
Adresse : Laboratoire de psychologie expérimentale, université Rennes 2, 6, avenue
Gaston Berger, 35043 Rennes Cedex, France ; tél. 02 99 14 19 43, fax 02 99 14 19 55.
Statut juridique : Service formation de Zoopôle développement, association loi 1901,
créé,: cil 1'),)1
Nombre d'adhérents (à Zoopôle développement) : 50 organismes et entreprises.
Budget Ispaia 1997 : 3,8 MF HT.
Financement : Produits de l'activité = 85%, subventions des Conseils régionaux et
départementaux = 15%.
Missions : Pour les entreprises et organismes des filières de production animale et agroalimentaires,
l'Ispaia développe des formations, des journées d'information technique et
scientifique, des symposiums nationaux et internationaux.
Activités : • 1/Formation continue : l'Ispaia organise 50 sessions de formation de courte
durée (1 à 5 jours) par an. Elles visent à spécialiser le stagiaire dans un domaine particulier
de la santé animale, de la qualité et l'hygiène alimentaire, des nouvelles techniques d'analyse.
Ces formations s'adressent à des cadres, des techniciens d'entreprises. Pour ces formations,
l'Ispaia développe de nouveaux outils d'autoformation et de formation à distance
2/Formation professionnelle : depuis 4 ans, l'Ispaia propose une spécialisation de
5 mois dans le domaine de la qualité et de l'hygiène des produits agroalimentaires.
Conventionnée par le Conseil régional, elle a déjà formé plus de 60 techniciens demandeurs
d'emploi de niveau bac +2 (80% d'insertion, 6 mois après la formation)
3/Formation initiale : l'Ispaia collabore au 3' cycle Ispa, dirigé par l'Ensar, l'ENVN et
l'université de Rennes 1. Cette formation se déroule au Zoopôle et prépare de jeunes
diplômés aux fonctions managériales en entreprise agroalimentaire • 4/Communication :
l'infrastructure modulable (de 20 à 260 personnes en auditorium), l'équipement en moyens
audiovisuels (multimédia, traduction simultanée), le partenariat des organismes du Zoopôle
permettent d'organiser et d'accueillir des opérations de communication très variées
sur le plan scientitique ou économique.
Références 1997 : • Formation professionnelle continue : 16000 heures-stagiaires avec
des entreprises et des organismes variés : entreprises agroalimentaires (Unicopa, Bourgoin,
Jean Stalaven, Le Gouessant, Jean Goubin...), laboratoires départementaux, laboratoires
pharmaceutiques (Méfiai, Intervet, Lilly France, Hoechst...), groupements de producteurs
(Cooperl, Coopagri, LT, Viaporc, PBO, Porfimad...) • Communication : coorganisation
avec le Cneva, l'hua et le Réseau national de la santé publique d'un symposium sur les salmonelles
(60 conférences, plus de 100 posters, 400 participants, 31 pays représentés).
Nombre d'employés : 7 personnes.
Correspondants : Jean-Michel Le Goux (directeur formation), Réjane Pécheux (ingénieur,
chargée du secteur agroalimentaire), Fabrice Robert (vétérinaire, chargé du secteur
production et santé animale), Geneviève Clément (assistante de direction, formation intra
et colloques), Christelle Ménardais (assistante, chargée de l'organisation des formations),
Véronique Voisin (assistante, chargée du suivi commercial des formations) et Virginie Loiselier
(assistante, chargée de l'accueil).
Adresse : Ispaia - Zoopôle développement - Zoopôle Les Croix, BP 7, 22440 Ploufragan,
tél. 02 96 78 61 30, fax 02 96 78 61 31, e-mail : ISPAIA@zoopole.asso.fr
RÉSEAU MAI 95 - N°144
L
PROGRAMME RAPHAËL Les chiffres du mois
o
Dans le cadre du programme européen de soutien financier à des projets de dimension
européenne dans le domaine du patrimoine culturel, la Commission européenne vient
de lancer un appel à propositions pour l'année 1998 (Joce C 97/10 du 31.03.98).
Durée : Le programme Raphaël s'étend sur la période 1997-2000.
Montant : L'enveloppe financière pour l'exécution du programme est fixée à
30 millions d'écus.
Objectif : Le programme Raphaël a pour but de soutenir et de compléter, par la voie
de la coopération, l'action entreprise par les États membres dans le domaine de la préservation
(gestion, conservation, restauration, mise en valeur et diffusion) du patrimoine
culturel d'importance européenne. La notion de patrimoine culturel doit être
entendue comme : le patrimoine immobilier et mobilier (musées et collections, bibliothèques,
archives, y compris les archives photographiques, cinématographiques et sonores),
archéologique et subaquatique, architectural, ainsi que les sites et paysages
culturels.
Actions : L'appel à propositions 1998 vise trois types d'actions : • Conservation, sauvegarde
et mise en valeur du patrimoine immobilier en péril (architecture militaire,
industrielle, rurale...) par la voie de la coopération européenne. La date limite pour la
présentation des demandes est fixée au 10 septembre 1998 • Coopération pour
l'échange d'expériences et le développement de techniques appliquées au patrimoine,
à travers le soutien à des projets d'échanges d'expériences et d'informations ou visant
à la mobilité et au perfectionnement des professionnels. La date limite est fixée au
5 juin 1998 • Accès, participation et sensibilisation du public au patrimoine culturel, à
travers le soutien à des projets de coopération transnationale entre musées pour la mise
en valeur et l'accessibilité au patrimoine ou de manifestations visant à la sensibilisation
au patrimoine culturel. La date limite est fixée au 10 septembre 1998.
Conditions d'éligibilité : À l'exception des projets d'échange de professionnels,
ces actions sont ouvertes aux seuls projets impliquant techniquement et financièrement
des opérateurs d'au moins trois États membres. Les projets à caractère national,
bilatéral et à but lucratif sont exclus.
Contribution financière : La contribution financière de la communauté ne dépassera
pas 50% du coût total des projets.
Pour toute information complémentaire, n'hésitez pas à contacter :
Ivan Libert au 02 99 25 41 57 ou par e-mail : eic@bretagne.cci.fr
RÉSEAU MAI 98 -1,1°144
Fiduciaires 431
Publicitaires 309
Calendriers, cartes postales, reproductions 205
Gestion/entreprise 178
Finition 101
Presse magazine 88
Divers 81
Gestion/continu 67
Pré-presse 63
Conditionnement 45
Livres
Catalogues VPC
37
25
Annuaires 3
Total 1630
.ZIIIIIIIMIIIUII. IWIII 'trielles
Nombre 257 61
Effectif 990 3 0
Chiffre d'affaires en MF 486 1631
Les industries graphiques représentent une composante importante du tissu industriel
régional avec 5 % des effectifs et 6 % des entreprises.
La région graphique Bretagne se situe au 9' rang national dans un classement des régions
par chiffre d'affaires.
Process de production utilisé
Estimation Insee 1995.
Estimation Fédération de l'imprimerie et de la communication graphique.
RÉSEAU MAI 98 - N 144
Les marchés de la communication imprimée
La Bretagne graphique
Typographie 2,1%
Offset • feuille 34,3 %
rotatives 62,9%
Héliogravure
Autre 0,7%
Tissu graphique régional
DÉPLIANTS
AFFICHES
CATALOGUES
PLV
CARTES POSTALES
2 ANS (22 numéros) 1 AN (11 numéros)
200 F au lieu de 22&P
soit 1 numéro gratuit
Tarif normal
360 F au lieu de 440-F1
soit 4 numéros gratuits
Tarif étudiants (joindre un justificatif)
180 F au lieu de 440-F 100 F au lieu de 22&F '
soit 13 numéros gratuits soit 6 numéros gratuits
Tarif étranger ou abonnement de soutien
500 F 300 F
*pri.cde rente uu numéro.
BULLETIN D'ABONNEMENT
OUI, je souhaite m'abonner à Réseau
1AN q 2ANS
Tarif normal
Tarif étudiant (joindre un justificatif)
Tarif étranger ou abonnement de soutien
Nom
Prénom
Organisme/Société
Secteur d'activité
Adresse
Tél. Fax
L
Code postal Ville
Cl Je désire recevoir une facture
Bulletin d'abonnement et chèque à l'ordre de L'Espace des sciences-CCSTI, ?i
à retournera : L'Espace des sciences-CCSTI, 6, place des Colombes, 35000 Rennes. al
J
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UNE ÉQUIPE DYNAMIQUE - UN OUTIL PERFORMANT
L'Enseigne de l'Abbaye - BP 2 - 35831 BETTON CEDEX - Tél. 02 99 55 74 55 - Fax 02 99 55 85 46
04."
044
~~
~ios~i ~
7ds.
Regards sur
Al'heure de l'avènement du multimédia et
de la prééminence de l'image animée,
l'imprimerie a encore de beaux jours devant
elle. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce
dynamisme. Dans le cadre de l'impression papier,
elle a su profiter d'avancées technologiques qui
lui permettent de concilier rapidité et qualité
d'exécution. Son dynamisme s'explique avant
tout par la pluralité de son activité, que l'on ne
peut plus résumer à l'industrie du Livre. De l'emballage
alimentaire à la fabrication de cartes à
puce, en passant par l'habillage de CD-Rom ou
l'ornement de cendriers, l'imprimerie demeure
une activité indispensable de l'économie
contemporaine.
Du fait de ce large panel de production, ce dossier
n'a pas la prétention de donner une définition
exhaustive de l'imprimerie, mais de
présenter un petit panorama de ses activités en
Bretagne, et des possibilités pour le public d'en
savoir plus quant à son histoire. Enfin de faire
comprendre que malgré son respect d'une certaine
tradition, l'évolution de l'imprimerie est
fortement dépendante des évolutions sociales et
techniques de notre société. n
dos
-Parions curiosité: Pourquoi
ton Journal est â l envers?
- la curiosité est' un vilain
dé~auh ...
31 décembre 1997
•
REGARDS SUR L'IMPRIMERIE
Impression d'un quotidien
L'exemple du Télégramme
Au siège du Télégramme, quotidien régional basé à Morlaix,
200 à 250000 journaux sont imprimés chaque nuit. Succédant
au quotidien la Dépêche de Brest et de l'Ouest en 1944, le
Télégramme, présidé par Jean-Pierre Coudurier, a connu en
plus de cinquante années de nombreuses innovations technologiques.
Morlaix, 23 h 15, salle des
rotatives. Les deux machines
se mettent simultanément en mouvement.
Autour d'elles s'affairent
les rotativistes. Les premières éditions,
sur les 17 que diffuse le journal,
s'impriment. Mais cette ultime
étape suppose le bon déroulement
initial de la fabrication du journal.
En aval des étapes d'impression
se trouvent les 150 journalistes. Répartis
sur les quelque 25 agences locales
que compte le quotidien, ils
transmettent leurs articles par réseau
téléphonique à Morlaix, site où
travaillent 350 personnes. Ces
textes entrent dans l'ordinateur central.
Commence alors le travail du
secrétaire de rédaction, journaliste
chargé de corriger les textes, de les
mettre en forme, de les illustrer, de
leur attribuer une place. Une fois
tous les "papiers" traités et répertoriés,
il élabore une maquette qui
préfigure la page définitive. Pendant
ce temps, les clichés correspondant
aux différents articles sont
numérisés par les techniciens du lalO
RÉSEAU 144 • MAI 1998
boratoire photo et mémorisés dans
le système informatique.
De l'insolation
au blanchet
À partir de la maquette, le metteur
en page peut alors oeuvrer. Vers
20h démarre la mise en page des
premières éditions (Morbihan,
Côtes d'Armor et Sud-Finistère).
Le technicien va rechercher les
textes et les photos, pour élaborer
une page dont l'ossature est visible
à l'écran. Cependant quelques
pages sont encore montées manuellement.
Une fois la page montée et foliotée*,
elle est restituée sous forme de
film. Celui-ci, fabriqué par une
photocomposeuse*, peut être de
quatre couleurs différentes. Une
page noire et blanche ne nécessite
qu'un film noir. Par contre s'il y a
de la couleur, il faut décomposer en
quatre couleurs primaires (le bleu
cyan, le rouge magenta, le jaune et
le noir : la quadrichromie). Ces
films sont reportés, par insolation*
sur une plaque en métal souple, enduite
d'une matière sensible. Ce
support, représentant le document à
produire est ensuite placé sur les
cylindres de la rotative. L'impression
offset* étant indirecte, le papier
n'est pas en contact avec ce
cylindre. Un élément intermédiaire
appelé blanchet* reporte l'encre
sur le papier. "Toutes ces étapes
successives doivent être réalisées
selon un horaire strict, de manière
à éviter les encombrements qui retardent
l'impression, et par conséquent
la livraison du journal",
souligne Charles Le Mérour, secrétaire
général de la rédaction.
Bientôt en tabloïd ?
Utilisateur des nouvelles technologies,
Le Télégramme "conserve
toujours la même philosophie de
journal régional de proximité".
L'arrivée de l'informatique dans
l'imprimerie a été une véritable révolution.
Cela a permis un gain de
temps considérable pour la fabrication
des journaux. Par conséquent,
la pagination, le nombre d'éditions
ont pu être renforcés. Les rotatives
actuellement en service contribuent
également à cette qualité du journal.
Au nombre de deux, elles peu-
A Le film, fabriqué par une
photocomposeuse est insolé sur
une plaque de métal.
A Les plaques sont installées
sur les cylindres de la rotative.
Le cylindre intermédiaire
recouvert de caoutchouc bleu
est le blanchet.
vent imprimer en deux formats différents
: le "broadsheet" qui mesure
545 millimètres de hauteur et le tabloïd,
c'est-à-dire le demi-format,
qui sert notamment pour les encartés
ou les tirés à part*.
La plus ancienne machine, une
Harris 1660, date de 1981. Elle a été
modifiée en 1996 pour accroître ses
possibilités, au moment où l'entreprise
morlaisienne se dotait d'une
"super" rotative Wifag OF 370
GTD. Elle a considérablement augmenté
les capacités de pagination et
de reproduction couleur du quotidien.
"Cette machine peut en effet
produire 70000 exemplaires en
une heure", commente le secrétaire
général. 35 à 40 tonnes de papier
sont consommées chaque nuit ! En
se projetant dans l'avenir, les dirigeants
du Télégramme pensent un
jour éditer un journal entièrement
en couleurs, probablement de format
tabloïd. Un format qu'a
d'ailleurs adopté l'édition du dimanche,
lancée en janvier dernier.
En mettant de plus en ligne toutes
ses éditions grâce à Internet, Le
Télégramme reste résolument en
pointe ! n K.G.
* Cf glossaire p. 15.
(harles Le Mérour,
Le Télégramme, tél. 02 98 62 11 33,
Internet : www.Bretagne-Online.com
A À partir de la maquette réalisée par le secrétaire de rédaction, le
metteur en page "monte" la page dont l'ossature est visible sur l'écran.
Contact P.
Confection de la forme
imprimante & tirage
(offset, hélio...)
La chaîne graphique traditionnelle
o
Acquisition des textes & images
O(scannérisation, saisie,
retouches photos)
Finition: Pliage, découpage,
piquage, brochage,
reliure, emballage
Intégration sur écran, © mise en page
0 Épreuve de
contrôle avant
impression
Flashage, sortie films I I
ENI
f ~ti
arrivent dans les . .-. r_7 .110,
~~-
Ji"
REGARDS SUR L'IMPRIMERIE
Ouest-France accueille
26 000 visiteurs par an
Quand l'imprimerie
devient une
curiosité
Créé en août 1944, Ouest-France est devenu le premier quotidien
de France. Nombreux sont les lecteurs qui souhaitent
assister à la fabrication des 797 000 journaux que le groupe de
presse imprime chaque nuit.
Gi ontenter le lecteur" : tel est de-
C puis toujours le mot d'ordre du nécessaire
journal Ouest-France. Si cette exigence
s'exprime essentiellement par
une volonté de qualité rédactionnelle
et informative, la société a mis en
place différents services à la disposition
de son lectorat La visite des imprimeries
est l'un des plus prisés.
Les lecteurs sont nombreux à vouloir
assister à cette orgie quotidienne
d'encre et de papier, dont les principaux
acteurs sont les six rotatives
offset du site de Chantepie. Hauts de
40 mètres, ces mastodontes bruyants
et odorants impriment 600000 journaux
par heure. Mais cette débauche
de furie mécanique n'est pas le seul
attrait du site. Le public peut également
observer et comprendre toute
la chaîne de fabrication : la saisie des
textes, la confection des maquettes,
le flashage des plaques offset, l'impression,
la découpe, et finalement le
chargement des différentes éditions
à bord de la vingtaine de camions
qui sillonnent chaque nuit les routes I= Ouest-France,
bretonnes. tél. 02 99 32 66 21.
Quand Réseau est chez WI
"Ici, pas de
daltoniens !"
A Un peu plus de rouge ici,
un peu moins de bleu là.
L'impression est un procédé très
subtil... et qui nécessite de bons
yeux !
tire nettement moins vers le caca
d'oie. C'est beaucoup mieux.
Pour le technicien, le modèle, en
matière de couleur, c'est le "cromalin"*
: en gros, c'est exactement ce
que "veut" le client. L'imprimeur
tentera de s'en approcher, sans toutefois
parvenir à une ressemblance
parfaite : "un cromalin est toujours
flatteur". Mais quelles qualités fautil
pour piloter ces machines ? "Surtout
de bons yeux", me répond le
technicien, "pas question, ici, d'être
daltonien !". Chaque série d'essais
d'une centaine de feuilles format Al
"coûte" cher, bien entendu, à l'imprimerie...
Alors le bon technicien
est celui qui repère vite "ce qui
manque"ou "ce qui est en trop".
Magenta, cyan, jaune, noir : c'est à
partir de cette palette - ô combien
sommaire- qu'il doit composer
toutes les subtilités d'un pelage caramel,
d'un teint de pêche ou d'une
mer bleu gris... n C.P.
* Cf glossaire p. 15.
Réseau est imprimé par TPI
(Technique plus impression) à Belton,
tél. 02 99 55 74 55.
Une planification
Face à une demande croissante
de la part de ses lecteurs, il est devenu
indispensable au journal de
planifier l'accueil des curieux. Afin
de ne pas gêner la bonne marche de
ses ateliers, mais également pour répondre
à un souci pédagogique,
Ouest-France organise dix visites
par semaine. Les groupes sont
constitués au maximum de 50 personnes.
Les scolaires et étudiants
représentent annuellement près de
8 groupes sur 10. Il n'y a cependant
pas de profil type : des particuliers
aux retraités en passant par les
groupes d'entreprises, les imprimeries
de Ouest-France accueillent
chaque année près de 26000 visiteurs.
Face à cet engouement, la réservation
est devenue obligatoire, et
la liste d'attente plutôt longue. •
W.J.
iG ous ne trouvez pas que le
V jaune de la couverture
manque de chaleur ?", demandaije
en élevant la voix pour surmonter
le bruit des machines en production,
en découvrant les premières
épreuves de Réseau. "Alors, il faut
baisser le bleu et remonter un peu
le rouge", me répond le technicien.
"Mais je ne peux pas rajouter trop
de rouge, sinon le visage de la personne
de la page 4 risque de pamr7re
trop rouge !".Et oui, car dans
la grande feuille format Al que j'ai
sous les yeux (65 x 92 cm, soit
8 pages de Réseau), le personnage
de la page 4 se situe exactement en
face du radar de la couverture !
Aux commandes de son pupitre,
le technicien règle les débits d'une
vingtaine d'encriers pour chaque
plaque imprimante (il yen a une par
couleur) : il détermine ainsi l'intensité
de magenta (rouge), jaune, cyan
(bleu) ou noir appliqué sur les
feuilles de papier glacé. Chaque encrier
correspond à une fraction de la
largeur de la page. Un peu moins de
bleu ici, un peu plus de rouge là... et
voilà notre machine à imprimer qui
repart pour une centaine de tirages.
"Il faut en tirer à chaque essai une
centaine, pour voir si la couleur est
stable", m'explique le technicien.
Quelques secondes plus tard, voici
déjà le nouveau tirage : la différence
est subtile, mais c'est sûr, mon jaune
Contact '
RÉSEAU 144 • MAI 1998 11
t Le site des anciens
bâtiments d'Oberthur
a été fort bien
reconverti en centre
A d'affaires.
A Les locaux d'Oberthur graphique à Rennes : l'une des trois branches
issues de l'imprimerie fondée en 1842 par François-Charles Oberthur.
Un grand nom de
l'imprimerie en Bretagne
ARennes, tout le monde connaît
le nom d'Oberthur : c'est celui
du plus romantique des parcs de la
ville ; c'est aussi le nom d'un centre
d'affaires où se côtoient les sièges
de petites et de grandes entreprises
(dont Legris S.A.), ainsi que celui
de la délégation Ouest du CNRS.
Pour ceux qui possèdent un peu de
"culture industrielle", le nom
d'Oberthur évoquera sans doute un
12 RÉSEAU 144 • MAI 1998
imprimeur rennais, célèbre pour
avoir notamment "inventé" le calendrier
des postes. D'autres encore
penseront aux agendas et calendriers
Oberthur ; les plus curieux
auront peut-être remarqué que ce
nom figure sur leur carte bancaire et
les plus fins limiers savent que c'est
aussi un "Oberthur" qui imprime
chaque jour des milliers de billets
de banque !
Alors Oberthur, c'est tout cela ?
En fait, non. La société Oberthur,
telle que l'avait fondée à Rennes il y
a 150 ans l'imprimeur François-
Charles Oberthur, n'existe plus.
Un nom pour trois
sociétés
Suite à son dépôt de bilan en
1981, l'activité de l'imprimerie a
été scindée et rachetée par trois
groupes d'actionnaires. Aujourd'hui,
trois sociétés très différentes
en taille et en activité portent le nom
de la vénérable maison. Toutes les
trois se définissent comme des "enfants"
de l'imprimeur lithographe
François-Charles Oberthur et toutes
revendiquent ses 150 ans d'expérience
et de savoir-faire.
Ces trois entreprises sont :
Oberthur graphique, imprimerie
rennaise, employant une quarantaine
de salariés et spécialisée dans
les bandes dessinées, livres d'art et
albums pour la jeunesse ;
les éditions Oberthur, qui emploient
150 personnes dans la
proche banlieue de Rennes (à
Cesson-Sévigné) ; elles poursuivent
l'activité qui fut la spécialité de la
maison Oberthur, c'est-à-dire l'édition
d'agendas et de calendriers ;
enfin, le groupe François-Charles
Oberthur, qui avait repris, en 1984,
l'activité fiduciaire* de l'imprimerie
Oberthur. Il est aujourd'hui l'une
des grandes entreprises mondiales
de l'impression de sécurité (voir cicontre).
Les anciennes halles de l'imprimerie
Oberthur, dessinées par l'architecte
Jean-Baptiste Martenot ont
été intelligemment restaurées et reconverties
en un centre d'affaires.
L'hôtel particulier familial et le parc
qui l'entourait ont quant à eux été
cédés à la ville de Rennes. n Ge
* Cf glossaire p. 15.
Contacts
Oberthur graphique, tél. 02 99 33 85 85 ;
Éditions Oberthur, tél. 02 99 26 01 99 ;
Groupe François-Charles 0berthur,
tél. 01 41 25 29 60.
REGARDS SUR L'IMPRIMERIE
François-Charles
Oberthur fiduciaire est
la filiale rennaise du
groupe François-Charles
Oberthur. Depuis 1984,
elle est spécialisée dans
l'impression dite de
haute sécurité, dont
celle des billets de
banques. Son marché
111=1111111116.-- est mondial.
Groupe François-Charles Oberthur, communication du groupe, tél. 01 41 25 29 60,
communication "cartes", tél. 01 41 25 29 61, info@oberthur.com, http://www.oberthur.com
Contacts ►
Le groupe François-
Charles Oberthur
À pas de géant
Des trois sociétés issues de l'imprimerie rennaise Oberthur, le
groupe François-Charles Oberthur (FCO) est sans conteste celui
qui affiche la réussite la plus spectaculaire. Ce groupe, dont le
siège est à Paris, possède de nombreuses filiales sur trois continents
et est aujourd'hui l'un des plus grands de l'impression
de sécurité dans le monde. Il a également conservé deux implantations
bretonnes, avec une usine fiduciaire à Rennes et
une usine de fabrication de cartes intelligentes à Vitré.
Un chiffre d'affaires annuel de
2 milliards de francs. 2600
salariés, travaillant à Rennes et à
Vitré, mais aussi à San-Antonio
(USA), Sydney (Australie) ou
Montréal (Canada). Une place de
leader mondial dans l'impression
du ticket de loterie instantanée, dans
la fabrication et la personnalisation
de cartes bancaires à puces, et un
troisième rang mondial pour l'impression
fiduciaire... L'imprimeur
rennais François-Charles Oberthur
aurait-il pu imaginer que l'une des
branches de son imprimerie deviendrait
l'un des plus puissants groupes
mondiaux de l'imprimerie de haute
sécurité ?
A La filiale Oberthur Smart Cards
fabrique à Vitré des cartes
"intelligentes" (à puce ou à
piste). Les cartes sont ensuite
personnalisées dans l'usine du
groupe à Dijon.
"Raisonner au niveau
mondial"
Rachetée en 1984 par un jeune
groupe d'actionnaires, la branche fiduciaire
de l'imprimerie Oberthur
(voir ci-contre) comptait alors seulement
45 salariés. C'est donc une
progression exceptionnelle qui a
conduit cette entreprise (dont le
siège est désormais à Paris) à devenir
ce puissant groupe mondial.
Dernier exemple en date de cette
progression, Banknote Corporation
of America, filiale exclusive de
François-Charles Oberthur, vient de
décrocher un important contrat avec
les postes américaines pour la production
de plusieurs milliards de
timbres pendant 3 à 5 ans. `L'impression
fiduciaire est un marché
mondial", explique Jean-Pierre Savare,
président du groupe François-
Charles Oberthur. "L'évolution de
notre planète est rapide, tout
change en permanence, rien n'est
acquis. Nous sommes contraints
de nous adapter constamment et
de raisonner au niveau mondial.
Ceci est notre force'
Le groupe FCO se définit comme
ayant 5 métiers : l'imprimerie de
haute-sécurité (l'impression de
papier-monnaie, de timbres, de
titres...), les loteries et les jeux instantanés
(cartes à gratter), les cartes
à puces (cartes bancaires à piste et à
microprocesseur, cartes à mémoire
simple, cartes téléphoniques...), et
enfm, l'impression et la personnalisation
de chèques. Chacune de ces
branches possède une cellule de
recherche-développement, témoignage
de la volonté du groupe FCO
de s'adapter en permanence. Ces
5 métiers représentent 17 implantations
à travers le monde, dont deux
sont situées en Bretagne.
L'impression fiduciaire*
à Rennes
À Chantepie, tout près de
Rennes, la filiale François-Charles
Oberthur fiduciaire, est l'héritage
direct de l'entreprise familiale
Oberthur'°. Elle constitue toujours
"le fer de lance" du groupe. Outre
les billets de banque, les 300 salariés
de l'entreprise rennaise impriment
également des passeports,
cartes d'identité et autres documents
de valeur. À ce jour, plus de
35 banques dans le monde ont délégué
à François-Charles Oberthur
la fabrication de leurs billets de
banques. Mais confidentialité
oblige, le nom des monnaies actuellement
produites à Rennes ne peut
pas être divulgué...
La qualité et la sécurité sont, en
impression fiduciaire encore plus
qu'ailleurs, des priorités. En 1995,
l'entreprise a obtenu la norme ISO
9002, officialisant la qualité et le sérieux
de ses prestations. Au cours
des 10 dernières années, elle a réalisé
des investissements importants
qui ont permis l'intégration des plus
récentes innovations technologiques
en matière de conception
graphique et le développement d'un
outil de production performant.
N'oublions pas que pour l'impression
des billets de banques, la qualité
et la sécurité doivent se doubler
de performance. À la clé : la possibilité
de décrocher de nouveaux
marchés. `Le nouveau défi résulte
de la guerre des prix", expose
Jean-Pierre Savare. "Le client impose
sa loi, le fournisseur doit
s'adapter ; l'efficience maximale
est recherchée".
A Vitré, les cartes
intelligentes
L'autre implantation bretonne du
groupe FCO est sa filiale Oberthur
Smart Cards : basée à Vitré depuis
1991, elle emploie 250 salariés. Avec
deux autres usines du groupe (à
Dijon' et Los Angeles), elle constitue
le premier fabricant mondial de
cartes bancaires à microprocesseur
et le premier fabricant français de
cartes "intelligentes" : cartes bancaires
(Visa, Mastercard...), portemonnaie
électronique, mais aussi
cartes de contrôle d'accès (sécurité
informatique et accès aux réseaux),
cartes multifonctions (cartes de fidélité,
cartes d'identité) et télécartes.
C'est aussi à Vitré qu'est produite la
toute nouvelle carte santé `vitale" de
la Sécurité sociale, en cours d'expérimentation
dans la région. Équipée
d'un microprocesseur, la carte Vitale
contiendra le dossier administratif de
l'assuré et, à terme, renfermera aussi
son dossier médical.
"La tradition au service de l'avenir"
: c'est ainsi que se présente le
groupe François-Charles Oberthur.
Sa réussite actuelle montre qu'il a
en effet su tirer parti d'un nom et
d'une longue histoire, tout en se
tournant vers les innovations
technologiques et les marchés de
demain. n C.P.
* Cf glossaire p. 15.
"' Juste avant la Seconde Guerre mondiale, la
Banque de France avait confié une partie de ses
impressions fiduciaires d l'entreprise rennaise
Oberthur.") Une nouvelle usine de personnalisation
de cartes bancaires sera inaugurée d Dijon le
6 mai.
RÉSEAU 144 • MAI 1998 13
REGARDS SUR L'IMPRIMERIE
Le Cerig veille pour
la profession
Bosé à Grenoble dans les locaux de
l'EFPG (École française de papeterie
et des industries graphiques), le
Centre d'études et de ressources des industries
graphiques (Cerig) a pour mission
de réaliser la veille technologie du
secteur des industries graphiques. Depuis
novembre 1996, il centralise les informations
recueillies dans les revues, auprès
des industriels et des enseignants-chercheurs,
sur Intemet et dans les différents
salons et colloques. Sur le site Internet de
cet organisme, vous trouverez de très
nombreuses informations scientifiques,
techniques et économiques relatives à
l'évolution du secteur. Plusieurs thèmes
d'actualité sont abordés sous forme de
dossiers technologiques. Parmi ceux-ci,
citons "Internet et les industries graphiques",
"les transferts de données via
le RNIS (Réseau numérique à intégration
de services)", "les blanchets", "l'évolution
des systèmes computer to plate". n
contact ► Jocelyne Rouis, (erig,
tél. 04 76 82 69 44,
http://cerig.efpg.inpg.fr
A Le lycée Coëtlogon offre
une formation de qualité aux
métiers de l'imprimerie et de
la communication graphique.
La formation
Le lycée Coëtlogon à Rennes est le
seul établissement breton préparant
aux différents métiers des industries graphiques
: il prépare les brevets d'enseignement
'enser
gnement professionnel et baccalauréats
professionnels en "préparation de la
forme imprimante" et "impression", et
les brevets de technicien supérieur en
"communication" et "productique graphique".
Le lycée dispose également
d'un centre de formation d'apprentis offrant
la possibilité de préparer différents
certificats d'aptitude professionnelle. n
contact ► Jacques Le Louette,
tél. 02 99 54 62 62.
U144•
Depuis 3 ans, Alain Guignement s'est lancé dans l'aventure de
l'impression numérique. Un pari qui ne coulait pas de source :
si les progrès de la technologie numérique sont évidents, encore
faut-il risquer les investissements nécessaires pour assurer
le succès du choix technologique. Aujourd'hui, les diverses
sociétés gérées par Alain Guignement dans l'Ouest et à Paris
dégagent 15 MF de chiffre d'affaires en impression numérique,
et 19 MF en photogravure.
18 40, Ifcloitre@cloitre-imp.fr, http://www.cloitre-imp.fr
La photogravure
numérique rassemble
toutes les
étapes qui aboutissent à la production
d'un fichier ou d'un film. Le
terme recouvre tout le processus de
digitalisation (scanner), puis de traitement
des images (retouches graphiques,
couleurs...) que l'on intègre
ensuite à un texte. On obtient ainsi
des fichiers, directement imprimables.
On peut aussi réaliser des
films, utilisables en imprimerie traditionnelle.
"Le procédé que l'on
nomme «ni film, ni plaque» nous
En mars dernier, nous évoquions
déjà l'entreprise
Cloître imprimeurs, une imprimerie
innovante très tournée
vers le multimédia et
possédant son propre site Internet
depuis deux ans. Au fil
des années, cette entreprise
finistérienne a su tirer parti
des évolutions technologiques,
tout en conservant
un savoir-faire traditionnel.
Cloître imprimeurs, société famihale
installée à Saint-Thonan,
entre Brest et Landerneau, a connu
de singuliers changements depuis
sa création en 1937. A cette époque,
l'entreprise n'utilise encore que le
procédé typographique* mis au
point par Gutenberg au 15` siècle.
Cloître imprimeurs, tél. 02 98 40
autorise à passer directement de
l'ordinateur au papier. Pour cela,
nous avons réalisé un investissement
d'un million de dollars par
pièce : 2 machines Indigo"). C'est
une technologie que nous avons été
les premiers à importer en France.
Elles fonctionnent jour et nuit et
permettent des tirages courts, par
exemple des 64 pages en 12 exemplaires
(en format A3 maximum,
plus coupe) sur n'importe quel papier,
qui ressort sec !' , précise Alain
Guignement. PDG de Photogravure
de l'Ouest et d'Impression numé-
De l'offset...
En 1972, l'imprimerie connaît
une grande avancée technologique
avec l'arrivée de la première presse
offset* Heidelberg : "Une technique
d'impression qui permet
d'obtenir d'importants tirages.
Notre entreprise a ainsi pu s'ouvrir
vers de nouveaux marchés", explique
Jean-François Cloître, PDG
de l'entreprise.
En développant les moyens
informatiques de production vers
1987, Cloître imprimeurs confirme
sa volonté d'innover. Elle met ainsi
au point un disque optique numérique
avec l'aide de l'Anvail", destiné
à l'archivage des données
informatiques de PAO*. Le tout
numérique s'impose alors.
rique dans la région rennaise, il dirige
aussi Photogravure de Caen et
un autre atelier d'impression numérique
à Paris.
Qualité et réactivité
"Notre autre technique s'appelle
«computer to plate» : il s'agit cette
fois-ci de passer directement du
fichier informatique à la plaque offset*.
Celle-ci est insolée* directement
à partir de ce fichier. Nous
évitons ainsi l'étape film intermédiaire,
ce qui fait gagner du temps,
de l'argent et préserve la qualité.
Cela sert aux tirages à la demande :
par définition, nous refusons d'immobiliser
les machines avec des
tirages longs, et nous proposons
même un service de week-end !",
explique Main Guignement.
Bref, imprimer instantanément et
parfaitement sont les deux avantages
... au numérique
En 1995, l'imprimerie crée un
atelier numérique pour répondre à
la demande d'impression en petite
et moyenne quantités. "Ce procédé,
moins onéreux permet également
de réaliser des supports plus personnalisés."
Son métier de base
restant toujours l'offset, l'industriel
continue cependant sa progression
technologique avec le lancement de
l'atelier multimédia : gravure de
CD-Rom, création et conception de
pages web, commerce électronique,
images de synthèse, montage virtuel...
n K.G.
* Cf glossaire p. 15.
U' Agence nationale pour la valorisation de la
recherche.
Contact ►
Clothe imprimeurs
Tradition et innovation
Ni film, ni plaque en impression numér
"L'impression instantanée"
REGARDS SUR L'IMPRIMERIE
Glossaire
Blanchet : cylindre de caoutchouc,
intermédiaire entre le cylindre portant la plaque
imprimante et le rouleau de papier. Il reporte
l'encre de la plaque sur le papier.
Cromalin : une épreuve unique de
référence, sortie sur un papier spécial, directement
à partir des films issus des fichiers informatiques
du graphiste.
Fiduciaire : vient du latin fiducio
(confiance). Se dà des valeurs fictives (billets de
banque par exemple), fondées sur la confiance
accordée à qui les émet.
Folioter : numéroter les pages. Le
folio est un chiffre de numérotage.
Insolation : exposition à une source
lumineuse d'un support photosensible à travers et
au contact d'un film. Cette opération permet
d'obtenir les plaques servant à l'impression :
l'encre ira se loger dans les parties protégées de
l'exposition parle film.
Offset : procédé d'impression indirecte
par une forme imprimante plane (support
représentant le document à produire), fondé sur le
principe physique de la répulsion entre l'eau et la
graisse de l'encre. Elle utilise le blanchet pour
reporter l'encre de la forme imprimante sur le
papier.
PAO : publication assistée par ordinateur.
Cette technique est aujourd'hui très majoritairement
utilisée pour la mise en page des pubfi
cations.
Photocomposeuse : machine
servant à réaliser les films. Ceux-ci sont obtenus
grâce à un balayage laser.
Tiré à part : un numéro indépendant
du journal. Cela peut être un document
publicitaire, un supplément... qui peut être
encarté, c'est-à-dire inséré dans le journal.
Typographie : technique résidant
dans la juxtaposition de caractères gravés en relief
et à l'envers. lls sont ensuite encrés pour obtenir
une impression directe sur le papier.
Pour en savoir plus
sur l'imprimerie
L'imprimerie. Gérard Martin. Collection
Que sais-je ? n° 1061. Presses universitaires
de France.
Les métiers de l'imprimerie et des arts graphiques.
Les cahiers Onisep, n° 9, mai 1996.
Sur Internet
http://www.lemonde.fr/portrait/
textes/50.htm
(comment parier le "jargon" du Monde)
http://www.cloitre-impr.fr
(Cloître imprimeurs)
http ://www.oberthurcom
(groupe François-Charles Oberthur)
http://www.imprimfr.com
(le serveur des industries graphiques)
http://www.cerig.efpg.inpg.fr
(site du Centre d'études et ressources des
industries graphiques)
http://www.invalid.net
(site dédié à la typographie)
I
Le mois prochain dans
Réseau : La nutrition
Contacts
Musée de l'imprimerie de Nantes, tél. 02 40 73 26 55. Visites du mardi au samedi de 10 h à 18 h.
Musée Jan Brito, tél. 02 99 34 62 79. De mai à octobre : visites le dimanche enhe 15 h et 18 h;
toute l'année sur rendez-vous pour les groupes.
ique
L'impression Vlr
numérique,
c'est quoi ? "°.
Si l'on se reporte au schéma de la page
11, l'impression numérique passe directement
de l'étape 2 (mise en page) à
l'étape 5 (tirage).
du numérique, l'inconvénient étant
l'importance de l'investissement.
C'est que l'on touche là un créneau
très précis, où la souplesse et la réactivité
valent de l'or : obtenir le matin
du début d'un important
séminaire des documents actualisés
la veille, réapprovisionner à la demande
le stand d'un salon et son
exposant en manque de documentation,
voilà quelques-uns des avantages
de l'impression numérique.
"Elle s'est développée à partir de
1994... Dans les 10 prochaines années,
si l'imprimerie se développe
comme prévu de 2 à 3 %, la part du
numérique dans celle progression
devrait être de 20 à 30% ! Et on n'a
pas encore touché tout le monde...",
estime Alain Guignement, qui recense
902 clients en 1997, du petit
commerçant à la grande entreprise
comme Nestlé ! Pour pouvoir faire
face au volume (de 40 à 600 Mo) des
fichiers traités dans ses diverses sociétés,
c'est même l'ATM qui permettait
le transfert des flux de
données entre la banlieue rennaise et
la région parisienne. "Une solution
que nous allons d'ailleurs abandonner
pour une liaison spécialisée
Transfixt2'. Le numérique est une
économie de moyens et d'arbres,
tout en comblant les besoins des
gens et des sociétés. Et puis finalement,
pour nous, le métier est redevenu
passionnant : face au
particulier qui fait de l'impression
sur son micro-ordinateur, nous réagissons
par la rapidité et la qualité.
Et comme c'est un peu complexe,
c'est intellectuellement motivant !",
conclut Alain Guignement, qui
avance pour ses sociétés la place de
leader en impression numérique pour
le marché français, et une troisième
place en Europe pour la productivité
de ses machines. n M.E.P.
"' De fabrication israélienne. "' Une liaison téléphonique
protégée.
Musée de l'imprimerie à
Nantes : priorité à la
démonstration.
L'imprimerie a toujours été un
baromètre fiable de l'évolution
technologique. En Bretagne, deux
musées retracent son histoire.
Le plus prestigieux, mais aussi le
plus ancien, est le musée de
l'Imprimerie à Nantes. Les visiteurs
peuvent y découvrir les différents
stades de l'industrie européenne
du Livre depuis le 15'
siècle, époque où Gutenberg développa
la presse à bras. Outre
une salle d'exposition refermant
des objets de collection, le public
peut assister à des démonstrations
menées par plusieurs professionnels
: techniques de composition,
d'impression typographique et lithographique,
ainsi que les techniques
de reliure. En outre, le
musée organise des stages de gravure,
de composition et d'impression.
Différents types de tirage
d'estampe sont possibles pour
ceux qui souhaitent conserver une
trace de leur visite.
Un deuxième musée a été créé
en 1994 à Pipriac, entre Rennes et
Redon. Il s'agit du musée Jan
Brito, en hommage à un imprimeur
né dans cette petite commune
au début du 15' siècle, et
considéré comme un des pionniers
de la typographie en Europe.
Installé dans une ancienne école,
cet établissement conserve la trace
de nombreux métiers de l'imprimerie
et des arts graphiques. Il
présente de nombreuses machines
d'un âge révolu, ainsi qu'une exposition
sur l'oeuvre de Brito. De
nombreux ateliers y sont également
organisés : ateliers en gravure
et calligraphie pour les
adultes, "graffiti" pour les jeunes.
Le musée propose également, une
fois par mois, des ateliers spécifiquement
destinés aux groupes
scolaires. n W.J.
L'accueil des groupes scolaires
est une des spécialités du musée
Jan Brito.
Deux musées bretons
L'industrie
du Livre raconte
son histoire
Contact ► Alain Guignement,
tél. 02 99 26 11 40.
Photo Manuel Gauzier
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GRAN D LA RG E E-mail : P.Grandlarge@wanadoo.fr
SAINT-MALO
.a
A Idil : analyse spectroscopique de fibres dopées.
LA VIE DES ENTREPRISE*
Pôle optronique à Lannion
La fibre crée des emplois
Le mois dernier, Réseau titrait
sur une "start-up" du
Cnet, Highwave Technologies.
Deux autres PME spécialisées
en optronique se
sont elles aussi implantées
dans la technopole Anticipa :
Texera, fabricant de cordons
optiques et Optocom Innovation,
créée par un jeune chercheur
passionné par les
lasers et les amplificateurs à
fibre. Ces créations ne relèvent
pas du hasard. À Lannion,
l'optronique est
partout présente, dans les laboratoires,
les établissements
d'enseignement et les
entreprises.
A33 ans, Marc Le Flohic, créateur
d'Optocom Innovation, a
déjà une grande expérience de la recherche.
Après un doctorat de physique
sur la dynamique dés lasers à
fibre, obtenu à l'Enssat" en 1991, il
part à l'université de Toronto où il
conduit des expériences de spectroscopie.
En septembre 1995, il est
recruté aux États-Unis dans une
"start-up" américaine où il développe
des lasers et des amplificateurs
optiques pour les télécommunications.
Mais c'est en France qu'il
crée son entreprise, en septembre
1997.11 met en oeuvre une technologie
innovante : les fibres double
gaine, qui font l'objet d'un brevet
international. "Cette technologie
permet d'atteindre des puissances
optiques élevées et de réduire les
coûts de production en volume par
un facteur 10", annonce Marc
Le Flohic. Intérêt pour l'entreprise
Optocom : proposer une gamme
d'amplificateurs de puissance de saturation
élevée (21 à 30 dBm et
plus) dans le spectre de l'infrarouge.
"Ces appareils ouvrent de
nouveaux champs d'applications,
non seulement en télécommunications
terrestres et sous-marines,
mais également dans les secteurs
des télécommunications satellites,
des liaisons entre capteurs."
Créations...
Le parcours est autre pour l'entreprise
Texera. Celle-ci, créée fin 1993
près de Tarbes, est spécialisée dans
la fabrication de cordons optiques
destinés aux réseaux de câblage télé
corn, vidéocom et informatique.
"Parmi les grands travaux réalisés
par Texera, on peut citer la fourniture
des cordons optiques pour la
Grande bibliothèque de France, les
raccordements du Stade de France,
la majorité des hôpitaux français
et des liaisons à l'export comme
le métro de Hong Kong", retrace
Daniel Commagnac, responsable du
site lannionnais. "Notre implantation
à Lannion répond à trois
objectifs : créer une unité de fabrication
en grande série à proximité
de France Télécom et Alcatel, deux
clients significatifs, développer une
agence commerciale sur l'ouest de
la France et lancer un département
R&D". À cette fin, Texera vient
d'ailleurs d'embaucher un jeune
ingénieur issu des laboratoires du
Cnett2l.
... et extensions
d'entreprises
Ces créations interviennent alors
que deux industriels renforcent leurs
activités dans le Trégor : Câbles
Pirelli va créer de nouvelles lignes
de production dans son usine de
Trégastel. L'extension prévue sur
800 m2 permettra de fabriquer de
nouveaux produits destinés aux
réseaux à fibres optiques et aux
réseaux multiplexés. L'usine, qui
compte actuellement 150 personnes,
devrait porter son effectif à plus de
200 d'ici trois ans. Elle constitue
déjà, par sa production d'amplificateurs
optiques, une entité exportatrice
majeure du département.
De même Alcatel Optronics, filiale
du groupe Alcatel Alsthom, a
décidé d'étendre ses activités de fabrication
sur le site de Lannion.
L'entreprise, dont le siège social est
situé à Nozay (région parisienne),
fabrique déjà à Lannion des composants
optoélectroniques pour les
transmissions sous-marines et terrestres.
La nouvelle ligne de fabrication,
représentant un investissement
de 11,5 MF, est entièrement dédiée
aux "lasers multicolores". Ce produit,
issu de la technologie du multiplexage
en longueur d'onde, permet
de multiplier par 40 la capacité des
artères de transmission. La fabrication
de ce produit, dont le marché
est en forte croissance, devrait générer
une vingtaine d'emplois sur le
site de Lannion.
Comment expliquer ce renforcement
de l'industrie optronique dans
la technopole Anticipa ? Par le
contexte national et international,
bien sûr, mais l'environnement
local joue également un rôle décisif.
La plupart des créations d'entreprises
liées à l'optronique l'ont été
dans le sillage des recherches menées
au Cnet, qui a débuté dès 1972
des études sur les fibres optiques.
Les écoles représentent également
un facteur important d'accompagnement
de la création : l'Enssat,
qui a été la première école d'ingénieurs
à consacrer un cycle complet
d'études à l'optronique, dès 1986,
et le lycée Le Dantec, qui a été à
l'initiative du 1" BTS photonique
de France. n
"' École nationale supérieure de sciences appliquées
et de technologie."' Centre national d'études
des télécommunications, centre de recherche et de
développement de France Télécom.
Technopole Anticipa,
tél. 02 96 05 82 50.
(elle page est réalisée parla
technopole Anticipa Lannion-Trégor
Tél. 02 96 05 82 50
http://www.technopole-anticipa.com
Anticipa
'Les autres PME optroniques
d'Anticipa
Radôme, S.A. créée en 1989, conçoit et réalise des systèmes et composants
optoélectroniques. Elle est leader sur le marché français de
l'éclairage par fibre optique, pour les applications industrielles et la signalisation
routière.
Idil a été créée en 1995 par Patrice Le Boudec, un jeune chercheur
ayant obtenu son doctorat à l'Enssat. Idil est spécialisée en ingénierie
fibre optique et optoélectronique (amplificateurs à fibre pour l'enseignement,
lasers à fibre, sources superfluorescentes, stabilisateurs de
longueurs d'onde pour lasers, analyseurs de largeur de raies laser...). n
Contact ►
RÉSEAU 144 • MAI 1998
HISTOIRE ET SOCIÉTÉ
À la - rec` erche des,linimon perdus
2e partie
Un très vieux conflit
Depuis Iê 15 siècle, les activités
humaines sont en conflit avec
le respect de l'environnement.
Le saumon, comme d'autres
poissons, en a souvent
s... , fait les frais.
Dans ses recherches sur l'écohistoire du saumon en Bretagne,
Max Thibault ne s'est pas contenté de refaire les calculs (voir
Réseau n° 143) ; il a également examiné si, sous l'Ancien Régime,
les activités humaines avaient déjà une incidence sur la
qualité des eaux. Son travail montre qu'entre industrie et environnement,
le conflit ne date pas d'hier.
En Bretagne, en cette fin de
20' siècle, c'est principalement
l'élevage qui est cité comme responsable
de la dégradation de la qualité
de l'eau"". Bien souvent, lorsque
certains spécialistes du saumon évoquent
l'époque bénie de l'abondance
de ce poisson en Bretagne, ils
la situent au 18' siècle. Ainsi, ils laissent
entendre que l'eau des rivières
bretonnes était alors significativement
plus propre qu'aujourd'hui.
Dans son travail sur l'écohistoire du
saumon en Bretagne, Max Thibault
a cherché à déterminer l'impact des
activités humaines sur la qualité des
eaux bretonnes au cours des siècles
passés.
"Des eaux de qualité
malfaisante"
S'il est une activité dont la Bretagne
s'est enorgueillie depuis le 15'
siècle, c'est bien celle de la production
textile. La fabrication de toiles,
voiles et cordages fut en effet la
principale industrie bretonne jusqu'à
la Révolution et elle a largement
contribué à l'enrichissement
de la province.
À la base de cette industrie
se trouve la culture du lin et du
chanvre. Pour en extraire les fibres
textiles, il faut faire "rouir" ces
plantes, c'est-à-dire provoquer, par
putréfaction, la dégradation des mucilages
et des résines. Cette opération,
qui se déroule fréquemment
dans l'eau des rivières, y provoque
une pollution organique et une acidification,
très néfastes aux poissons.
De nombreux textes historiques font
état de cette pollution. Ainsi, en
1736, Deslande'2t écrit : "Les saumons
disparaissent tous au mois de
juillet, que la récolte des chanvres
se trouvant finie, on les met à rouir
dans les eaux courantes et comme
toutes ces eaux communiquent les
unes aux autres, elles s'infectent en
peu de temps et contractent une
qualité malfaisante, qui chasse les
poissons de tous les ruisseaux et de
toutes les rivières qui abreuvent la
basse Bretagne". Les poissons ne
seraient d'ailleurs pas les seules victimes
du rouissage : l'eau polluée est
suspectée de rendre également malades
hommes et bétail.
"Ces chanvres sont
trop utiles"
À partir du 17' siècle, et au cours
des siècles suivants, plusieurs réglementations
tentèrent d'interdire le
rouissage en rivière. Sans grand
succès semble-t-il... Déjà à cette
époque, le développement économique
passe avant la protection de
l'environnement et des poissons :
"Peut-être croiriez-vous qu'il faudrait
abolir de faire ainsi rouir le
chanvre : tout au contraire. Ces
chanvres sont trop utiles, trop indispensables,
premièrement au
royaume pour les cordages dont la
marine a besoin, en second lieu à
la province pour les toiles qui s'y
fabriquent, et surtout pour les
toiles à voiles. La sûreté de la plupart
des vaisseaux et même des
barques qui font le cabotage dépend
de leur bonne qualité", poursuit
Deslandes.
Des eaux qui brûlent
À cette pollution due au rouissage
s'ajoutent aussi d'autres types
de dégradations, notamment celle
résultant du travail des peaux, activité
très consommatrice d'eau et
très polluante. On comptait 184 tanneries
dans le Finistère à la fin du
18' siècle, dont 140 dans la seule
région de Landivisiau ! Autres
sources de pollution : des moulins
à papier s'installent sur les rivières
bretonnes à partir du 15` siècle. Là
encore, cette activité génère des
eaux usées dans les rivières. Enfin,
l'une des sources de pollution les
plus connues est l'exploitation minière.
Aux 17' et 18' siècles, on
compte 21 sites miniers en Bretagne,
les plus importants étant ceux
de Huelgoat (29), Pont-Péan (35),
Trémuson (22) et la Villeder (56).
Ces mines de plomb et d'argent nuisent
tout autant à la qualité des eaux
qu'à la santé des ouvriers (intoxications
au plomb et tuberculose sont
fréquentes). En 1778, l'intendant
Caze de la Bove constate les dégâts
environnementaux causés par les
mines d'Huelgoat : "Au moment
que la rivière de Plandonen a reçu
en son sein les eaux des laveries
des mines, elle brûle et détruit tout
sur son passage. Ses rivages sont
désolés, l'herbe flétrie et la terre
décomposée au point de ne pouvoir
rien produire".
Ces recherches historiques
conduisent donc Max Thibault à
penser que la dégradation des eaux
en Bretagne par les activités humaines
avait débuté dès le 15' siècle.
À la lumière de ces constatations, on
en vient à trouver de plus en plus extraordinaire
le chiffre constamment
cité de 4000 tonnes de saumons pêchés
chaque année"' dans les rivières
bretonnes au 18' siècle... n C.P.
A Suivre
"' À la pollution causée par l'élevage (les nitrates)
s'ajoute également celle des phosphates (d'origine
agricole et urbaine) et des pesticides (dont on
connaît encore mal les risques). "' Deslandes
(1736), dans "Recueil de différeras traités de physique
et d'histoire naturelle propres d perfectionner
ces deux sciences". "' Rappelons que ce chiffre correspondrait
d une population environ I000 fois
plus importante que la population actuelle.
Max Thibault,
tél. 02 99 28 54 42.
Contact ►
RÉSEAU 144 • MAI 1998
BRÈVES
RESEAU 144 • MAI 1998
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une exigence d'exigences depuis 1980
RECRIJ'rE1'1ENT
Nous ne croyons pas au feeling. En matière de recrutement, le feeling débouche souvent sur des approximations et des
inadaptations. Rigueur, méthode, moyens mis en oeuvre, exigence, professionnalisme de nos consultants expérimentés, dont
cinq sont psychologues, construisent, année après année, un taux de réussite très élevé, pour nous et pour nos clients.
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CCPc
Dirigeants Recrutemennt
Du côté des
entreprises
Création d'Adiagène,
spécialiste de la PCR
Saint-Brieuc : la PCR (polymerase
chain reaction) est une technique très
performante, utilisable notamment
pour les analyses vétérinaires. C'est
sur ce créneau très précis que se positionne
Adiagène, la société que vient
de créer Bruno Chevalier, docteur en
sciences et ancien chercheur au Cneva
(Centre national d'études vétérinaires
et alimentaires). Créée au sein de la
pépinière d'entreprises de Saint-
Brieuc, avec l'aide de l'association
Zoopôle développement, Adiagène a
réussi à susciter l'intérêt de deux sociétés
de capital-risque : Brocéliande
(Banque de Bretagne) et la SDR de
Bretagne. Adiagène emploie 4 personnes
et propose dès maintenant des
prestations d'analyse et de recherche.
Début 1999, elle commercialisera des
kits de diagnostic PCR.
Rens.: Bruno Chevalier,
tel. 02 96 68 40 20, adiagene@wanadoo.fr
TDF : la Bretagne,
plate-forme expérimentale
de TV numérique
Rennes (35) : Bruno Chetaille, Président
directeur général de TDF, a annoncé
l'installation d'une plate-forme
expérimentale de télévision numérique
terrestre (diffusion par voie hertzienne),
associée à des services Internet, sur les
émetteurs de Rennes, Vannes, Lorient
et Fougères. "Cela couvre 50% de la
superficie de la région", précise Jean-
Bruno Chetaille,
Président directeur
général de
Télédiffusion de
France : "La
diffusion hertzienne
est actuellement la
seule permettant le
décrochage local,
essentiel aux
télévisions de
proximité".
Luc Favre, directeur regional Ouest. Au
menu également, la mise en place d'un
bouquet de programmes en radio numérique
à Nantes, pour la Coupe du
monde de football.
► Rens. :Corinne Duchesne,
tél. 02 99 28 70 16.
Une brique d'un milliard
Cesson-Sévigné : la coopérative
Coralis a fêté en avril sa milliardième
brique de lait fabriquée en Bretagne.
A cette occasion, la marque Agrilait
bénéficiera d'un emballage métallisé,
qui sera édité en édition limitée à un
million d'exemplaires.
Rens.: Coralà, tél. 02 99 25 53 54.
Marcel Riond à la tête
de Citroën Rennes
Rennes : depuis le 1" avril,
Marcel Riond est à la tête
de l'usine Citroën de La Janais
(9 650 salariés) à Rennes. Cet ingénieur
arts et métiers avait jusqu'à
présent réalisé toute sa carrière chez
Peugeot, partenaire de Citroën au sein
de PSA. Il remplace à ce poste Jean-
Claude Duffes, qui quitte l'usine de
Rennes 20 mois seulement après sa
nomination.
► Rens. :Jean-Claude Brenner,
tél. 02 99 86 36 19.
PME et marchés publics
Rennes : comment
les PME se positionnent-
elles sur les
marchés publics ? Tel était le thème
d'un atelier organisé à la CCI de
Rennes dans le cadre du programme
Promis (pour la maîtrise de l'information
stratégique). D'après une enquête
réalisée par la banque de développement
des PME, il apparaît que seulement
30% des marchés publics
seraient dévolus aux PME. Principal
obstacle pour ces dernières : la méconnaissance
des offres.
► Rens. : Anne-Claude Millet,
tel 02 99 33 66 08, cciren@iway.fr
Du côté des
laboratoires
Lancement de Inria
transfert
L'Inria (Institut national
de recherche
en informatique et en automatique)
vient de créer Inria transfert, une
société destinée à favoriser la création
et le démarrage de sociétés à fort
contenu technologique dans le secteur
des technologies de l'information et
de la communication. De plus, l'Inria
va également créer très prochainement,
en association avec des professionnels
du capital-risque, un fond
d'amorçage dédié au démarrage
de sociétés de haute technologie,
qu'elles soient issues de l'Inria,
d'autres établissements de recherche
ou de services de recherche et de
développement d'entreprises existantes.
► Rens. :Laurent Kott, tél. 01 39 63 56 02,
Laurent.Kot@inria.fr
Recrues des sciences
Rennes : Recrues des sciences est
une opération menée par des doctorants
en sciences de l'université
de Rennes 1, visant à préparer
l'insertion professionnelle des
jeunes docteurs. Menée depuis
1996 en partenariat avec l'Association
Bernard Gregory et le Service
universitaire d'information et
d'orientation, cette opération comprend
deux volets : d'une part, des
visites d'entreprises et l'organisation
de débats. D'autre part, une
journée de simulation d'entretiens
d'embauche. Cette dernière s'est
déroulée le 28 mars dernier : 36
thésards, 47 cadres et 20 enseignants-
chercheurs y ont participé.
Rens.: Isabelle Divaret,
tél. 02 99 28 51 29,
divaret@rennes.inra.fr
16 mars/
La gestion des pêches
Rennes : dans le
cadre de l'exposition
"Pêches en
mer" présentée
à L'Espace des
sciences de Rennes
jusqu'à la fin du
mois d'avril, Guy
Fontenelle, enseignant-chercheur à
1'Ensar (École nationale supérieure
d'agronomie de Rennes) a donné ►
1
~
1
A
PROMIS
%W I NR/A
RÉSEAU 144 • MAI 1998
Ras
Du côté
d'Internet
Ouest-France et
Wanadoo associés
Le premier quotidien régional, Ouest-France, et
le premier fournisseur français d'accès à Internet,
Wanadoo, ont signé un accord afin de promouvoir
leurs services en ligne respectifs et créer une dynamique
favorable à Internet. Ce partenariat prévoit,
dans un premier temps, la mise en avant réciproque
des 2 services depuis leur page d'accueil. Par la
suite, les 2 partenaires développeront la vente avec
paiement à l'acte et la publicité en ligne, en particulier
arti
culier dans le cadre de l'information de proximité.
http://www.france-ouest.com et
http://www.wanadoo.fr
Fê de l'Intemet B t
Parmi les animations, l'école maternelle du
Petit-Paris s'est lancé le défi de créer un site web
en une journée.
À l'instar d'autres grandes villes, les Brestois ont
pu découvrir Internet pendant 2 jours, les 20 et 21
mars derniers, à l'initiative du groupe de travail
"Doyenneté et nouvelle technologie" impulsé par
la ville. Avec sa position géographique extrême,
Brest est très attentive au développement de cette
gronde toile d'araignée mondiale qui symbolise si bien
Internet. Une rue de l'Intemet a même été inaugurée,
tandis que fleurissaient conférences et concours du
type : "création d'un site web en 24 h"...
http://www.mairie-brest.fr/cnt/
Le musée numérisé
Dans le cadre des séminaires
Nouvelles technologies", le
musée des télécommunications de
Pleumeur-Bodou (22) a organisé le 19 mars dernier
un débat sur le thème futuriste du virtuel au
service des visiteurs. L'animateur, Dominique
Évrard, a d'abord énuméré la liste des questions
que se pose tout directeur de musée : "Que peut
apporter le multimédia à une vénérable institution
comme la nôtre ?" Xavier Perrot, chercheur au
Crem (Centre de recherche et d'études sur les mé
dias) à Metz, et Gaétan Cambra, producteur de
services multimédias à destination des musées
(Quaternaire), fournissent alors une masse d'informations
utiles, et une liste de sites à voir absolument
bsolu
ment : le musée Andy Warhol, le site du Louvre
(selon une enquête récente, 7,5 % des visiteurs du
Louvre se décident à venir grâce au site Web),
celui du ministère de la Culture ou de Vidéomuséum
(un réseau de 43 musées nationaux).
Rens.: Dominique Évrard,
tél. 02 96 46 63 63.
http://www.warhol.org/warhol
http://www.videomuseum.fr
http://rvww.mistral.culture.fr/louvre
http://www.culture.fr
20
BRÈVES
RÉSEAU 144 • MAI 1998
une conférence-débat sur le thème :
"La gestion durable des pêches est-elle
possible ?" Selon ce chercheur, la
gestion de la pêche est un problème de
société et pas uniquement une préoccupation
biologique et écologique.
L'alternative proposée par Guy Fontenelle
serait un système de cogestion
partageant le pouvoir entre les administrations,
les biologistes, le marché
(mareyeurs, poissonniers...) et les pêcheurs.
Rens.: Guy Fontenelle, Ensor,
tel. 02 99 28 75 33.
Les échos
de l'Ouest
Une nouvelle diredrice
au Critt santé
Rennes : depuis fm
février dernier,
Annie Audic a pris
la direction du Critt
santé Bretagne, en
remplacement de
Christine Ghesquière.
Annie Audic était auparavant
chef de projet recherche et développement
des Laboratoires Jouveinal à
Fresnes. Le Critt santé est le nouveau
nom du Critt GBM (génie biologique
et médical). Ses compétences concernent
les secteurs du GBM, en pharmacie
et bioindustrie.
Rens.: Annie Audic, tél. 02 99 33 68 39,
crittgbm.bretagne©univ-rennes l .fr
Un nouveau directeur
pour I'ENSP
Rennes : par décret du président de la
République, l'École nationale de la
santé publique est dirigée depuis le 20
mars dernier par un de ses anciens
élèves. Il s'agit de Pascal Chevit, qui
était conseiller technique au cabinet de
Martine Aubry depuis le mois de
juillet 1997. À 48 ans, ce médecin général
de santé publique a toujours
consacré sa carrière au service public.
Rens.: ENSP, tél. 02 99 02 22 00.
Changements à
la délégation régionale
EDF-GDF
EDF Rennes : depuis le 1" avril
GDF dernier, Emile Caër a quitté
son poste de délégué régional
d'EDF et de GDF pour prendre sa
retraite. Jusqu'à la fin de l'année, il
continue de présider l'association
technique Gaz de l'Ouest et l'espace
HD. Le nouveau délégué régional
pour EDF et GDF est Pierre Delamarre,
qui était jusqu'à présent adjoint
au directeur des ressources humaines
de la direction EDF-GDF services à
Paris.
Rens.: Délégation régionale Bretagne EDF
et GDF, tél. 02 99 14 34 70.
Grâce à une mise en
lumière originale,
l'église Saint-Mélaine
a été retenue pour
concourir aux
Prix qualité ville
nationaux.
~
Rennes : Qualité-ville 95-97 est une
opération organisée par Électricité de
France : elle récompense les collectivités
qui ont équipé leurs bâtiments de
techniques performantes utilisant
l'électricité ou qui ont assuré une illumination
de leur patrimoine. Le 9
mars dernier, un jury local a désigné 6
lauréats départementaux et trois "nominés"
qui vont concourir au niveau
national. Ces trois réalisations nominées
sont le Centre culturel du Val
d'Izé, la mairie de Teillay et l'église
Saint-Mélaine de Rennes.
Rens.: Fabienne Bry-Clary,
tél. 02 99 03 55 50.
Halte aux excès
de pesticide !
Rennes : dans le cadre du plan Bretagne
Eau Pure 2, Yves Mansillon,
préfet de Région, a signé un arrêté qui
vise la limitation de l'emploi des pesticides.
Les produits concernés sont
l'atrazine et le diuron, très prisés par
les jardiniers amateurs. Cette mesure
est accompagnée depuis le 10 avril
d'une campagne d'information à
l'attention du grand public.
Rens.: Bretagne Eau Pure,
tél. 02 99 31 99 06.
ATM'98 : le salon
où il fallait être
Rennes (35) : le salon ATM est devenu
le rendez-vous annuel des télécommunications
à haut débit. Cette année, les
industriels ont été heureux d'accueillir
les fournisseurs de produits et services.
Parmi ces services, citons Oxalis (matériel
de télé-enseignement), Cité coeur
de réseau et Nectar, tous trois présentés
sur le stand du Conseil régional.
Soucieux d'associer les communes au
développement de ces nouveaux outils
d'information et de communication, le
Conseil régional met actuellement en
place le réseau Cybercommunes, qui
connectera à haut débit une centaine
de communes réparties sur l'ensemble
de la région.
Rens.: Hélène Tattevin (Nectar),
tél. 02 99 35 28 22 ; Alain Gérardin (Conseil
régional de Bretagne), tél. 02 99 27 12 77.
Fermes pédagogiques
Rennes : le le avril dernier s'est tenu à
Pleumeleuc (35), le premier forum des
fermes pédagogiques. Actuellement,
plus de 30 fermes bretonnes sont
agréées ou en cours d'agrément pour
accueillir des enfants et leur faire dé-- -
couvrir l'agriculture et la nature. Cette
initiative est conduite par le réseau
"Bienvenue à la ferme" des chambres
d'agriculture avec le concours de
nombreux partenaires nationaux et régionaux.
Rens.: Marie-Claude Fouquin,
tél. 02 99 59 99 21.
Du côté
de l'Europe
Des opportunités
en Pologne
L'université polytechnique
de Szczecin,
la plus grande
université de la
région nord-ouest
de la Pologne, nous
communique l'existence de deux
activités pouvant intéresser des
entreprises françaises. D'une part,
elle dispose d'un centre de transfert
de technologie, axé sur ses compétences
en génie mécanique, hydraulique,
électrotechnique, thermique...
D'autre part, elle héberge un centre de
partenariat industriel franco-polonais.
La Pologne, qui va rentrer prochainement
dans l'Union européenne, pourrait
constituer un partenaire privilégié
pour nombre d'entreprises françaises,
notamment les PME et PMI.
Rens. : Centre de transfert de technologie,
Roma Strulak, tél./fax 00 48 91 488 90 04 ;
partenariat industriel, Philippe Carastamatis,
tél./fax 00 48 91 434 02 84.
RÉSEAU 144 • MAI 1998
Exposition4.--
A L'Espace des sciences
Du 5 mai au 5 août/Les ailes de l'Atlantique
Expositions itinérantes
Comment sont faits les livres
L'exposition "Comment sont faits les livres" décrit le métier d'éditeur.
Toutes les étapes de la vie d'un livre sont abordées, depuis l'écriture jusqu'à
la mise en rayon dans les magasins. Ainsi, les manuscrits sélectionnés
subissent une correction avant d'être illustrés, puis passent par la
photocomposition et la photogravure, sont reliés, distribués avant de
procurer à leurs lecteurs une sensation de facilité qui n'est qu'apparente.
Cette exposition est disponible auprès de L'Espace des sciences
au tarif de 500F par semaine et 1 500F/mois, transport et assurance à
votre charge. Possibilités de réductions pour les communes bretonnes.
► Rens. : Frédéric Primauh, L'Espace des sciences, tél. 02 99 31 79 10.
BRÈVES À lire
RÉSEAU 14d • MAI 1998
Les télécoms et la mer
nPoleutnvneelluer expos
nouvelle exposition
à découvrir au
musée des télécommunications de
Pleumeur-Bodou, "Les télécoms et la
mer" raconte la grande aventure de la
communication à travers les océans.
► Rens. :serveur vocal : 02 96 46 63 80,
Minitel 3615 RADOME, mustel@wanadoo.fr
www.musee-des-telecommuniwtions.asso.fr
Du 18 au 23 mai/
Festival des arts et
technologies actuelles
Rennes : promouvoir la création vidéo,
le cinéma expérimental, la musique
électronique et les arts informatiques :
telle est la vocation de la station
arts électroniques de l'université de
Rennes 2, l'organisatrice de ce festival.
Rens.: Festival des arts électroniques,
tél. 02 99 14 11 58 ou 02 99 14 11 50.
Du 2 au 7 juin/
Les journées
de l'environnement
Les 10` journées de l'environnement
sont organisées en Bretagne par la
Diren (Direction régionale de l'environnement).
Cette année, elles englobent
les journées du vélo (6 et 7), la
journée mondiale de l'environnement
(le 5) qui met l'accent sur la préservation
de l'équilibre climatique de la
planète.
► Rens. : Françoise Kerfant,
MI . 02 99 65 35 27.
Jusqu'au 10 juillet/
La santé en vacances
Rennes : en
vacances, on
oublie tout :
soucis, stress,
mauvaise mine,
pollution... Si
cette période
est en général
bonne pour la
santé, il ne faut quand même pas oublier
quelques conseils de prudence,
histoire de ne pas gâcher ses vacances...
Les problèmes de santé spécifiques
aux vacances seront
approfondis lors de conférences-débats
(de 14 h 30 à 16 h) : les MST et
le sida (le 12 mai) ; la prévention routière
(le 26 mai) ; les repas (le 2 juin) ;
le soleil (le 9 juin). "La santé en vacances"
est organisée par la Caisse
primaire d'assurance maladie d'Illeet-
Vilaine, à l'Espace santé de
Rennes. L'entrée à l'exposition
comme aux conférences est libre.
Rens.: Espace santé, tél. 02 99 18 15 03.
A la découverte
de l'environnement en
Vilaine
"Repères pour l'environnement
en Vilaine" est un nouveau CDRom
que vient de lancer la fondation Nicolas
Hulot en partenariat avec le parc de Branféré.
Il est destiné aux enfants de 8 à 14 ans et à
leurs éducateurs. Plus particulièrement conçu
pour être étudié en classe (spécialement pour
préparer les classes "d'environnement"), il
peut aussi servir en famille. C' est un CDRom
qui allie à la fois lucidité et pédagogie et qui
entraîne les enfants à mieux connaitre leur
environnement local.
N. Rens.: Parc de Branféré,
tél. 02 97 42 94 66 ;
Fondation Nicolas Hulot pour la nature
et pour l'homme, tél. 01 44 90 83 03.
Les techniques
audiovisuelles
Plus qu'une simple énumération des
techniques audiovisuelles, ce livre
analyse les mutations du secteur de la télévision
et de la vidéo. Une part importante est
consacrée au numérique et à ses conséquences,
tant pour le créateur que le consommateur.
L'auteur de cet ouvrage est Jacques
Guyot, maître de conférences au département
InfoCom de l'université de Rennes 2.
Les techniques audiovisuelles, Que saisie
n° 3076, Presses universitaires de France.
L'alcoolisme
Alain Cerclé, martre de conférences
à l'université de Rennes 2, publie un
livre sur l'alcoolisme. Il propose d'ouvrir
l'étude des problèmes liés à l'aF
cool, aux sciences humaines et sociales.
L'alcoolisme, Dominos, éditions Flammarion.
Le désenchantement
des clercs
François Hourmant, ancien enseignant
de l'université de Rennes 2,
publie aux Presses universitaires de
Rennes, "Le désenchantement des
clercs - Figures de l'intellectuel dans l'après-
Mai 68". Dans cet ouvrage, il propose une
approche historique sur les mutations de la
pensée contemporaine.
Le désenchantement des clercs, Presses universitaires
de Rennes, 260 p., 130 F.
Le catalogue
général des PUR
Histoire de l'art, sciences
~ 1 politiques, littérature française,
géographie... depuis 1984, les Presses
universitaires de Rennes valorisent et font
connaître la recherche en sciences humaines.
En 1991, cette collection s'est enrichie de
56 nouveaux titres, que vous retrouverez
présentés dans le catalogue général 1998.
Rens.: PUR, tél. 02 99 14 14 01,
pur@uhb.fr
RÉSEAU 144 • MAI 1998 e
Rennes : les ailes de l'Atlantique est
un vol au long cours en compagnie
des oiseaux marins. Qui sont-ils ? Où
se reproduisent-ils ? Pourquoi viventils
en colonies ? Où les observer ?Les
visiteurs de cette exposition apprendront
comment ces oiseaux vivent
dans le milieu hostile qu'est la haute
mer. Fruit de la collaboration entre
deux centres scientifiques (L'Espace
des sciences à Rennes et le musée du
séminaire de Sherbrooke au Québec)
et la Ligue pour la protection des oiseaux,
cette exposition est présentée à
Rennes jusqu'au 5 août prochain. Des
animations sont proposées tous les
jours à 16 h et plusieurs manifestations
(conférences, sorties voir ciaprès)
seront organisées en marge de
cette exposition.
Rens. : l'Espace des silences,
1él 02 99 35 28 28.
ô I
BRÈVES
RESEAU 144 • MAI 1998
FORMATION CONTINUE
UNIVERSITE DE RENNES 1
.4eir INSTITUT DE GESTION
_DE RENNES_
Ra* NJIinndl des I.A.E.
RESEAU NATIONAL DES IAE
Des formations universitaires diplômantes
compatibles avec la vie professionnelle
3ème cycle
DESS CAAE (Certificat d'Aptitude à
l'Administration des Entreprises)
DESS Marketing
DESS GRH (Gestion des Ressources
Humaines)
DESS SICG (Système d'Information et
Contrôle de Gestion)
Ume cycle
MSG (Maîtrise de Sciences de Gestion)
Ter cycle
Capacité en Gestion des Entreprises
SERVICE D'EDUCATION PERMANENTE
4, rue Kléber 35000 RENNES Tél. 02 99 84 39 50
http://www. univ-rennes 1. fr/Websep/
ACIDES GRAS
et
Formations
Technologies multimédias
Nantes : l'Institut de l'homme et de
la technologie vient de lancer une
nouvelle formation longue en alternance
(12 mois) en management des
technologies multimédias. Cette formation
qui se déroule à l'institut et en
entreprise s'adresse à un public de
jeunes diplômés, ingénieurs, techniciens
et cadres en activité de niveau
Bac+4 ou Bac+2 et 2 ans d'expérience
professionnelle. Les inscriptions
pour la première promotion de
cette formation sont à faire dès maintenant.
Rens.: IHT, tél. 02 51 85 74 00.
Nouveau mastère en
informatique et télécoms
Rennes : un nouveau mastère spécialisé
en réseaux informatiques et télécommunications
vient d'être créé sur
le campus rennais de Supélec. Pour
accéder à cette formation d'une
année, il faut être de niveau Bac+5,
(ou Bac+4 et 3 ans d'expérience pro-
RÉSEAU 144 • AMI 1998
fessionnelle). La date limite d'inscription
est fixée au 15 juin 1998.
► Rens. :Bernard Jouga, tél. 02 99 84 45 00,
bemard.jouga@supelecfr
Formations Supélec
Rennes : Supélec propose
les formations suivantes :
administration de réseau
SNMP (6-7 mai) ; intégration de fonctions
MPeg (du 12 au 14 mai) ; décision
en traitement du signal (du 18 au
20 mai) ; composition programmable
(du 25 au 29 mai) ; les autoroutes
programmables (du 26 au 28 mai) ;
développement rapide d'applications
avec Visual Basic (du 26 au 28 mai) ;
sécurité des systèmes informatiques :
développement de systèmes (du 2 au
4 juin) ; les composants JTag, la technique
"Boundary scan" (du 3 au 4
juin) ; les algorithmes génétiques et
leurs applications (3 et 4 juin) ; réseaux
hauts débits (du 3 au 5 juin) ;
méthodes de spécification des systèmes
automatisés (du 3 au 5 juin) ; les
circuits Asie : réseaux prediffusés (du
8 au 12 juin).
► Rein. : Catherine Pilet, tél. 02 99 84 45 00.
Formations à l'Adria
Quimper : les prochaines
formations proposées
par l'Adria sont :
métrologie des masses et des températures
empéra
tures (Nantes, du 13 au 15 mai) ; les extraits
végétaux intérêt fonctionnel et
bénéfice santé (Nantes, 19 mai) ; étiquetage
et allégations nutritionnels
(Paris, 26 mai) ; management de la production
(Rennes, du 26 an 29 mai) ; la
traçabilité, une démarche de progrès
pour l'entreprise (Paris, 27 mai) ; caractériser
la théologie des aliments (Quimper,
28 et 29 mai) ; le foisonnement des
produits alimentaires (Quimper, 3 et
4 juin) ; produits de la mer : séchage,
salage et fumage (Nantes, 3 et 4 juin) ;
nouveaux amidons (Paris, 3 et 4 juin) ;
nouveaux procédés de conservation des
aliments (Nantes, 9 et 10 juin).
► Reni : Jean-Robert Geoffroy,
tél 02 98 10 18 18.
Formation Archimex
Vannes : les prochaines
formations
proposées par Archimex auront pour
thème : distillation (13 et 14 mai), extraction
d'huiles essentielles (3 et 4
juin), techniques d'extraction appliquées
à l'analyse (du 10 au 12 juin).
► Reni : Philippe Masson, Archimex,
tél. 02 97 47 06 00, archimex@archimex.com
Formations à l'Ispaia
Ploufragan (22) : les
prochaines formations
organisées par l'Ispaia
auront pour thème : application de la
technique PCR en analyses vétérinaires
et alimentaires (du 12 au 14
mai) ; optimiser votre système qualité
(26 et 27 mai) ; métrologie appliquée
en laboratoire (du 9 au 12 juin) ; calculs
d'incertitude (11 et 12 juin).
► Rens. : Véronique Voisin,
tel 02 96 78 61 30.
Colloques
Du 4 au 6 mai/
Le diagnostic génétique
Rennes : l'université de Rennes 1 accueille
un colloque consacré au diagnostic
génétique, sous-titré "du
prénatal au préimplantatoire". Il est
organisé par l'UFR de droit et science
politique de l'université de Rennes 1,
en collaboration avec son homologue
de Montréal.
► Rens. :Sonia Le Bris, tél. 02 99 84 77 38,
dpn98@crdp.umontreal.ca,
http://www.droit. umontreal.ca/dpn98
Du 4 au 7 mai/
Brest : la direction des ressources vivantes
de l'Ifremer réunit à Brest un
groupe de travail du Ciem (Conseil
international pour l'exploitation de la
mer) consacré au crabe.
► Rens. : Daniel Latrouite, tél. 02 98 22 43 69,
dlatroui@ifremer.fr
Du 13 au 15 mai/
9' forum des jeunes
chercheurs
Brest : cette manifestation doit faire
se rencontrer des jeunes chercheurs
en génie biologique et médical des
équipes privées ou publiques et communiquer
leurs travaux les plus récents.
Elle est accueillie à l'ENST de
Bretagne, sur le Technopôle Brest-
Iroise.
Rens. : Guy Cazuguel, ENST de Bretagne,
tél. 02 98 00 13 81,
forum) C98.gbm@enst-B retagne.fr,
http://www- forumJC98gbm.enst-Bretagne.fr/
14 mai/
Forum des projets industriels
Bnrz : l'école d'ingénieurs Louis de
Broglie organise son 6' forum de projets
industriels réalisés par ses élèves
ingénieurs.
Rens. : Catherine Habreteau,
tél. 02 99 05 84 83.
14 et 15 mai/
Acides gras et nutrition
Rennes : l'École
nationale supé-
NUTRITION rieure d'agronomie
de Rennes
accueille la 19'
réunion du
groupe "biologie
du développement' , dont le thème est
cette année "acides gras et nutrition".
► Rens. : Philippe Legrand,
tél. 02 99 28 75 47,
legrand@ep.roazhon.inra.fr
Du 15 au 17 mai/
Anglicistes
Rennes : quelque 2 000 anglicistes
sont attendus pour ce congrès de la
société des anglicistes de l'enseignement
supérieur (Saes), organisé par
l'UFR de langues de l'université de
Rennes 2.
► Rens. : Mme Mairet, tél. 02 99 14 16 34.
16 mai/
Anniversaire de la Cerp
Saint-Malo : le palais du Grand 1 arge
de Saint-Malo accueille le 60' anniversaire
de la Coopérative d'exploitation
et de répartition pharmaceutique.
Rens.: Cern, fax 02 96 68 26 03.
Supélec
CD. Archimex
ISPAIA
1111"•••+••••14
BRÈVES
RÉSEAU 144 • MAI 1998
ESPACE
DES
SCIENCES
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Librairie Breizh
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Colombier Presse
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Président de l'Espace des sciences-((STI :
Paul Tréhen. Directeur de la publication :Michel
Cabaret. Rédactrice en chef:: Hélène Tattevin.
Rédactrice en chef adjointe : Catherine Perrot.
Rédaction : Racine Guéguéniat, Wilfried Jaillard,
Man-tiie Pau. Comité de lecture : Christian Norme
(physique-chimie-matériaux), Gilbert Blanchard
(biotechnologies-environnement), Carole Duigou
(sciences humaines), Thierry Juteau (géologieocéanographie),
Didier Le Morvan (sciences juridiques),
Alain Billion (télécommunications-traitement du signal),
Michel Branchard (génétique-biologie). Abonnements:
Béatrice lexier. Promotion: Magali (clin, Danièle
ium-Folo. Publicité : AD Media, tél. 02 99 67 76 67,
e-mail: ad.meda@hol.fr
Réseau est publié grâce au soutien de la Région
Bretagne, du ministère de l'Éducation nationale,
de la Recherche et de la Technologie, des départements
du Finistère et d'Ille-et-Vilaine, de la Ville
de Rennes, de la Direction régionale des affaires
culturelles et du Fonds social européen. Édition :
L'Espace des sciences-CCSTI. Réalisation :
Pienick Bertât création graphique, 35510 Cessait-
Sévigné. Impression : TPI, BP2, 35830 Behan.
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avec la recherche et
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scientifiques, parlerons
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Appelez la rédaction
à Rennes au 02 99 35 28 23,
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Prochains dossiers :
La nutrition, le tourisme
scientifique dans les jardins,
l'élevage...
23
QUI A DIT ?
Réponse de la page 5
Paul Valéry (1871-1945)
19et20mai/
Oléagineux et protéagineux
Saint-Malo : les producteurs français
d'oléagineux (colza, tournesol, soja)
et de protéagineux (plantes riches en
protéines comme le pois, la féverole)
se réunissent au palais du Grand
Large à Saint-Malo.
► Rens. : Georges de la Taille,
tél. 01 40 69 48 80.
Du 22 au 24 mai/
Parodie et pastiche
en allemand
Brest : le congrès annuel de l'accrriation
des germanistes de l'enseignement
supérieur se tiendra à l'université
de Bretagne occidentale. Ce congrès
est organisé par le département d'allemand
de la faculté des lettres et
sciences sociales.
► Rens. : Professeur Julien,
tél. 02 98 01 63 26.
Du 25 au 29 mai/
30's journées de statistique
Bruz (35) : quelque 200 chercheurs,
enseignants et praticiens en statistiques
se réunissent à l'Ensai (École
nationale de la statistique et de l'analyse
de l'information).
► Rens. :Ensai, tél. 02 99 05 32 01.
Du 26 au 29 mai/
Pollution
Rennes : le Cemagref accueille un
colloque sur le thème de la pollution
liée aux élevages et déchets urbains.
Cette rencontre est placée sous l'égide
de l'ONU pour l'alimentation et
l'agriculture.
► Reni : Cemagref, tél. 02 99 28 15 15.
29 mai/
À la recherche du goût
~NOV
Rennes : la société rennaise Nutrinov
organise un colloque ayant pour thème
"A la recherche du goût et de l'innovation".
'innova
tion". Le goût sera abordé selon ses aspects
scientifiques, techniques, et
industriels, mais aussi sous celui du
plaisir : Olivier Roellinger, le chef des
Maisons de Bricourt à Cancale participera
en effet à cette journée.
Res.: lhéo Efstathiou, tél. 02 99 33 13 50.
4 et 5 juin/
Chirurgie thoracique
Saint-Malo : les journées présidentielles
de la Société de chirugie thoracique
et cardiovasculaire de langue
française se tiendront à Saint-Malo,
au palais du Grand Large.
Rens. : Yves Logeais, tél. 02 99 28 24 89.
5 juin/
Transplantation de cellules
Rennes : le CHRU accueille une trentaine
de spécialistes européens autour
d'une pratique innovante : la transplantation
de cellules d'organes humains.
Rea.: CHRU, tél. 02 99 28 41 01.
5 et 6 juin/
Gérontologie et gériatrie
Rennes : le centre culturel Triangle accueille
le 30' congrès annuel de gérontologie
et gériatrie de l'Ouest et du Centre.
Celui-ci est organisé par la faculté de
médecine de l'université de Rennes 1.
Rein.: M. Jouanny, tél. 02 99 28 42 56.
Conférences
Conférences à l'Irisa
111111.1.-, I RI SA
Rennes : l'Irisa (Institut de recherche
en informatique et systèmes aléatoires)
propose régulièrement des
conférences ouvertes à tous, à 14 h, en
salle Michel Métivier (dans les locaux
de l'Irisa).
15 mai/
An automaton model for
concurrent processes
Ce thème est traité par Manfred
Droste, de l'Inst. für algebra, de
Dresde (Allemagne.)
5 juin/
Sécurité informatique et tolérance
aux fautes
Cette conférence est donnée par Yves
Deswarte, du Laas de Toulouse.
Rens.: Marie-Noëlle Georgeault,
tél. 02 99 84 71 00.
5 mai/
L'évolution de la société
française
Rennes : cette conférence
proposée dans le
cadre des Rendez-vous
du futur organisés par
la Chambre régionale de commerce et
d'industrie et l'université de Rennes 1
aura pour thème "L'évolution de la
société française. Quelle société pour
demain ?". Jean Viard, sociologue au
CNRS, interviendra à la faculté de
droit et de science politique de
Rennes.
Res.: Diana Laliche, tél. 02 99 33 66 36.
13 mai/
Le macareux, oiseau
symbole
Rennes : dans le cadre de l'exposition
"Les ailes de l'Atlantique", Alain
Bougrain-Dubourg, François Siorat et
Gilles Bentz, respectivement président,
conservateur et directeur de
station ornithologique de la LPO, présenteront
une conférence consacrée
au macareux.
A20h30,àlasalle
du Champ-de-Mars,
entrée libre.
Rens.: L'Espace des sciences,
tél 02 99 35 28 28.
Sorties de la SEPNB
La Société pour l'étude et la protection
de la nature en Bretagne (délégation
de Rennes) organise les sorties
suivantes : initiation aux chants d'oiseaux
en forêt de Rennes (1' mai) ;
botanique en forêt de Fougères (17
mai) ; ornithologie et botanique des
landes de Cojoux (24 mai) ; parade
des oiseaux de mer (7 juin) ; les
chauves-souris (20 juin).
Rens.: SEPNB, tél. 02 99 30 35 50.
Découvrir les oiseaux
en Bretagne
Les prochaines sorties
en Bretagne de la
g Ligue pour la protection
des oiseaux sont : la visite
d'un refuge LPO à Languidic (56)
(le 17 mai) ; une sortie "chants d'oiseaux"
au parc de la Haichois (35)
(le 17 mai) ; une promenade autour
du marais du Quellen, à Trébeurden
(22) (le 17 mai) ; la réserve ornithologique
des Sept-Îles et la station ornithologique
de l'Île Grande (22) (le 24
mai) ; une sortie "chants d'oiseaux" à
Paimpont (35) (le 7 juin).
► Rens. :Station ornithologique des Sept-Iles,
tél. 02 96 91 91 40.
14 juin/
Sortie ornithologique
aux Sept-les
Perros-Guirrec : dans le cadre de l'exposition
"Les ailes de l'Atlantique"
dont elle est l'un des producteurs, la
Ligue pour la protection des oiseaux
organise une grande sortie ornithologique
dans l'archipel des Sept-Îles.
Macareux moines, fous de Bassan
vous attendent... Inscrivez-vous dès
maintenant.
► Rens. : LPO Rennes, tél. 02 99 63 51 16.
RÉSEAU 144 • MAI 1998
AEROPORT
RENNES Ajaccio Amsterdam Athènes
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