L'apport de la productique dans la fabrication électronique ERULEC
Directrice de la publication Marie-Madeleine FLAMBARD Assistante technique Danièle BARBOTIN Rédacteur : Michel CABARET Publicité/Petites annonces : Roland SAUVADET Avec la collaboration de : Jacques de CERTAINES Raphaël FAVIER Louis GRUEL C.C.S.T.I. 6, cours des Alliés, BP 745 35010 RENNES Cedex Tél. 99 30 57 97 Tirage mensuel : 2600 ex. AVRIL 1987 N° 22 - 15 F IIIf11►!'lllf,°.',fii711f;;~llÎ ~ Illiilll DE CULTURE SCIENTIFIQUE, TECHNIQUE ET INDUSTRIELLE AVIS DE RECHERCHE Qui ne souscrirait à ce constat simple : l'innovation est une des clés de notre avenir et la recherche, le secteur essentiel de l'innovation dans tous les domaines. On s'attendrait alors à ce que nos grandes écoles, fleuron d'excellence de notre enseignement supérieur, lieux de convergence des meilleurs de nos bacheliers, triés sur le volet au terme d'une rude sélection, soient tout particulièrement performantes en ce domaine. Or, à y regarder de plus près, tel n'est pas le cas, loin s'en faut, notamment pour les écoles les plus prestigieuses comme Polytechnique, les Ecoles Normales Supérieures ou les Hautes Etudes Commerciales. Certes, les laboratoires ne sont pas absents et l'on trouve même à cet égard des infrastructures de grande qualité à Ulm ou Polytechnique. Ainsi, l'X dispose de 15 laboratoires regroupant environ 500 chercheurs, associés au CNRS, qui passent à juste titre pour être parmi les meilleurs du monde. Pourtant, les élèves de nos grandes écoles n'ont que des relations limitées avec le monde de la recherche. A cela, plusieurs raisons. J'en retiendrai trois. La première se situe en amont du concours : rien dans la scolarité des futurs élèves des grandes écoles ne les familiarise vraiment avec la recherche. Celle-ci est absente, aussi bien avant le baccalauréat qu'après celui-ci, dans les classes préparatoires où l'on dispense un enseignement qui cède aux travers d'un bachotage classique sans jamais inciter à l'imagination ou à la créativité. La seconde tient à la conception de la scolarité : peu de place donnée à la recherche, peu de motivation des élèves pour une discipline dont l'importance est minime, tant au niveau du temps qui lui est consacré que de l'impact en termes de coefficient sur le classement de sortie. La troisième se situe en aval, à la sortie des écoles : dévalorisées, les carrières de chercheurs présentent, pour les anciens des grandes écoles, bien moins d'attraits que l'administration ou l'industrie. Déjà en 1981, Laurent SCHWARTZ notait que "les anciens de l'X aiment être cadres, y compris directeurs de labos de recherches, mais pas chercheurs" et Bernard ESAMBERT, Président du Conseil d'Administration de cette école lui donnait raison 5 ans après : "Les élèves fréquentent marginalement ces laboratoires à l'occasion d'options sans que ces visites déclenchent suffisamment de vocations". Globalement donc, la place donnée à la recherche dans les grandes écoles est marginale, reflétant en cela l'insuffisante estime dans laquelle on tient la recherche et les chercheurs dans notre pays : pas d'interaction entre les élèves et les laboratoires, manque de travaux pratiques dans la scolarité, peu de sensibilisation à la recherche, faible participation des laboratoires à des enseignements de synthèse, liens insuffisants entre ces laboratoires et l'industrie. Ce qui vaut pour les écoles scientifiques vaut aussi pour les écoles de gestion où le management de l'innovation et la compétence technologique ne sont guère enseignés, ce qui explique les insuffisances de notre industrie dans ces domaines (calculs de risques approximatifs; pusillanimité des décideurs quand il s'agit d'innovation; incompréhensions, notamment de langage, entre ceux qui innovent et ceux qui gèrent). Résoudre la crise des vocations et donner à la recherche la place qui lui revient dans l'effort national de modernisation et de compétitivité, exploiter ce formidable gisement qui recèle bien des potentialités, cela n'est pas impossible. Paradoxalement d'ailleurs, les universités, si souvent décriées, ont accompli depuis une décennie un effort, en matière de recherche fondamentale et de recherche appliquée, effort souvent méconnu mais qui mérite, d'être salué, alors qu'en ce domaine, les grandes écoles, supposées plus performantes, n'ont guère évolué. Partout, dans les grandes écoles scientifiques mais aussi dans celles qui forment les hauts cadres du commerce et de l'administration, la recherche doit être promue. Pour cela, il convient tout simplement, car il n'est guère de stimulants autres que matériels, de lui donner dans la scolarité le poids qui convient, tant dans la durée des enseignements qu'en termes de coefficients, pour le classement de sortie ou les concours de recrutement (agrégation dans le cas des ENS). Mais cela ne servirait pas à grand chose si la situation de ceux qui choisissent la recherche à l'issue de leur scolarité n'était pas dûment revalorisée. Tant qu'il sera plus attrayant, financièrement et socialement, d'être cadre et non chercheur, il ne faudra pas s'étonner du peu d'attrait qu'exerce ce métier sur les meilleurs de nos diplômés. Comment ne pas être d'accord avec Bernard ESAMBERT qui écrivait récemment (Le Monde 8.10.86) : "Je lance donc un solennel appel à tous les managers pour qu'ils prennent conscience de la nécessité de redonner ses titres de noblesse à la recherche en améliorant la rémunération et le statut social de leurs chercheurs". Là où l'effort de recherchedéveloppement augmente, la production et la productivité s'accroissent et, bien souvent aussi, l'emploi suit. La recherche doit être l'une de nos grandes ambitions, si l'on veut préparer les décennies qui viennent. Les chercheurs doivent trouver dans notre pays la place qui convient à ceux qui ensemencent le futur. Cela suppose de modifier les contenus des enseignements secondaires comme les critères de recrutement et le contenu des scolarités de nos grandes écoles qui ne jouent pas leur rôle en ce domaine. Cela implique que ceux qui, formés pour cela, choisiront de s'y consacrer, trouvent dans l'exercice de ce métier des perspectives plus gratifiantes. Jean-Michel GAILLARD Barbituriques BARB Canal Chlore \~. GABA-R proteine. GABA agonistes GABA antagonistes BZD-R proteine Agonistes Antagonistes EpI,~pRIA~ LES DONS D'ORGANES, UNE SOLIDARITE NATIONALE Alternative thérapeutique à certain nombre de maladies organiques, la transplantation offre aujourd'hui une meilleure qualité de vie. Mais on a souvent tendance à ne voir dans les transplantations d'organes que les prouesses chirurgicales, les progrès considérables de l'immunologie ou la découverte de nouveaux médicaments. Si la France a su constituer des équipes de renommée mondiale et fait figure de pionnier en matière de recherche, il n'en est pas moins vrai qu'elle se situe parmi les pays les plus mal placés : 24 greffes par million d'habitants. Ce retard numérique est d'autant plus surprenant qu'elle s'est dotée d'un arsenal législatif quasi unique au monde (la Belgique vient de rejoindre les quelques rares nations ayant adopté cette démarche). Les raisons de cette situation sont nombreuses et peuvent se classer en deux : Les causes structurelles, complexes, liées aux communications entre les réseaux intervenants : transports, hôpitaux, autorisations administratives et légales, formation des équipes, laboratoires, services d'urgences, médecins, chirurgiens,... En 1986, environ 1 300 greffes rénales ont été pratiquées, il en faudrait 3000 pour satisfaire les malades sur la liste d'attente. Michèle Barzach vient de lancer un plan de développement pour l'horizon 1989 destiné à réduire le fossé qui se creuse entre l'offre et la demande pour ne citer qu'un exemple. Reste le problème de l'individu. La loi Caillavet de 1976 autorise le prélèvement d'organes sur toute personne majeure n'ayant pas fait opposition de son vivant. Les décrets d'application de 1978 obèrent partiellement l'esprit de la loi et laissent le médecin avec sa conscience. Par respect de l'individu, c'est d'emblée auprès de la famille qu'il vérifiera que la personne décédée n'avait pas exprimé son opposition. De cette réponse dépend l'acte de prélèvement; qu'elle que soit la compétence de l'équipe chirurgicale, la maîtrise de sa technique, il n'y aura pas de transplantation s'il n'y a pas au préalable un prélèvement. Le malade receveur espère tout du greffon prélevé. Ce greffon si utile issu d'un drame qui se noue dans une autre famille. Mais les faits sont têtus : les refus de prélèvement continuent de signer l'arrêt. de vie d'enfants, de jeunes ou d'adultes pour qui ce greffon représente l'espoir. Alors pourquoi ne pas prendre aujourd'hui un peu de temps pour réfléchir, sereinement, à ce que la loi appelle un prélèvement et que les hommes nomment un don. L'information, il est vrai, est complexe et peu médiatisable. Les besoins en reins, cceur, foie, moelle osseuse sont importants. Les moyens matériels existent; encore faut-il qu'il y ait une volonté commune, un mouvement de solidarité qui puisse créer l'adéquation entre l'acte légal et l'opinion personnelle, un consentement éclairé, en somme. Christian LEFORT Vice-Président de la Fédération Française pour de Don d'Organes et de Tissus Humains LES SOMNIFERES UN SUJET D'ACTUALITE EN 87 ? Les Rennais sont plongés dans le sommeil depuis 1 mois, mais qu'en est-il exactement des médicaments du sommeil ? Hervé Allain, Pharmacologue rennais nous expose les connaissances ayant trait à ce sujet. L'EUROPE : CHEF DE FILE DES CONSOMMATEURS DE SOMNIFERES La consommation d'hypnotiques ne cesse de croître en France : un million à un million et demi de Français prennent tous les jours un médicament pour dormir, cinq millions en prennent épisodiquement. Le suivi des courbes de consommation et des ventes de ces produits montre que le phénomène est ascensionnel, au moins en Europe; aux Etats-Unis, depuis 10 ans, l'évolution est très nettement inversée par suite d'une information scientifique soutenue tant des consommateurs que des médecins prescripteurs et du monde paramédical. En France, notre situation est "exemplaire" pour qui veut aborder les chapitres de la surconsommation médicamenteuse de la banalisation de la prescription, et de l'exigence du consommateur face à son sommeil. Le pharmacologue se voit confronté ainsi à un double questionnement :l'hypnotique idéal existe-t-il ? Quelle attitude adopter face à ce comportement européen de surconsommation ? Pour le moment, nous n'avons à disposition aucune substance capable de restaurer le sommeil physiologique, substance-qui respecterait le déroulement normal du cycle veille-sommeil. Les médicaments utilisables, sont tous des sédatifs qui chez l'homme font chuter la vigilance. Pour des raisons d'efficacité et d'analyse du rapport risque/bénéfice, le groupe des benzodiazépines (BZD) domine très largement. Ce choix nous semble justifié sur le plan de la pharmacologie clinique, tant dans l'absolu que par comparaison aux autres substances. Il est très difficile de se faire une opinion objective et rigoureuse de l'effet des très nombreux sédatifs vendus en France, la plupart sans nécessité d'une ordonnance; la raison en est simple,à savoir l'absence de toute étude rigoureuse visant à prouver efficacité et tolérance. A l'inverse le rejet des hypnotiques barbituriques est justifié pour toute une série de motifs : modification profonde de la phénoménologie du sommeil; durée d'action en général longue d'où somnolence diurne le lendemain; interaction fréquente avec d'autres médicaments, par exemple : perte d'efficacité de la pilule contraceptive!; dépendance et toxicité donc risque de suicide élevé. Des restrictions analogues concernent l'alcool qui favorise l'endormissement suivi d'une désorganisation du sommeil plus tardif avec des phases d'éveil fréquentes. Le mécanisme d'action des BZD fait intervenir un complexe regroupant au niveau de la membrane de la cellule nerveuse (en particulier du cortex cérébral) un récepteur au GAGA (neurotransmetteur inhibiteur normalement présent dans le cerveau), un canal chlore. La présence d'un récepteur à une molécule exogène, a fait poser l'hypothèse de l'existence d'une substance endogène, qui agirait de façon physiologique sur ce récepteur. La liaison d'une BZD sur de tels récepteurs a pu être visualisée chez l'homme par le recours à la caméra à positons. POURQUOI S'INQUIETER DE LA CONSOMMATION DES HYPNOTIQUES'? Les BZD ne sont pas des médicaments anodins : des effets résiduels, des rebonds d'insomnie, une dépendance, une perte de la mémoire et divers troubles du comportement peuvent apparaître. Même si les BZD se rapprochent le plus de l'idéal fixé par le pharmacologue pour leur faible toxicité, il est logique de s'interroger sur le recours systématique au médicament face au moindre problème du sommeil la plupart du temps dépendant de circonstances externes à l'individu et de se poser des questions sur l'utilisation chronique, à une échelle aussi large, d'un psychotrope par la population. CONCLUSION L'insomnie étant l'affaire de tous, une recherche clinique a lieu en plusieurs points du Centre Hospitalier. Le centre de pharmacovigilance se préoccupe tout particulièrement des effets indésirables reconnus et dépistés sur le terrain. Sur le plan fondamental, le rôle des neurotransmetteurs et des peptides "hypnogènes" commence à être connu et représente une perspective d'application de nouveaux médicaments qui respecteront la physiologie du sommeil. Hervé ALLAIN Professeur de Pharmacologie au CHU de Rennes T.D.F. t ruc t1011 du réseau . est propriétaire 4u réseau LE PARTENARIAT P.T.T. RENNES Ville de RENNES / CITEVISION est propriétaire du du centre de production qui est mis O h disposition de . r813 le ~ . oinancier .oa.~. r. PENNES ~ de h téte de réseau S.LE.C. RENNES CIT MEDIA bilité édite- C.N.C.L. ........... .. i; RENNES ATALANTE VILLEJEAN ~•..... , 3' tranche mars 1988 ~~:' •!, LES•: ~-.. LONGCHAMPS 21 mars 1987 2e tranche prévue pour novembre 1987 LE CABLE A RENNES Alors quel'on assiste au développement des programmes télévisés diffusés à partir des stations hertziennes, la naissance du plan câble en 1982 pour la France se révélait être un pari industriel audacieux. Un moyen de communication supplémentaire qui se met en place avec une technologie de transmission par fibre optique ou par des câbles coaxiaux en cuivre. A Rennes le 20 mars vient d'être inauguré le premier réseau de vidéocommunication français en fibres optiques. A l'heure actuelle 23600 foyers rennais des quartiers de Villejean et du Blosne sont en mesure de recevoir la télévision par câble avec un service de 15 chaînes télévisions dont un canal local "TV Rennes". L'investissement global du réseau de transport et de distribution est de 600 millions de francs. LES GRANDES ETAPES DU CABLE A RENNES Février 1984. La signature à Rennes, du premier protocole entre la Mission Câble et une collectivité locale marque le début effectif des études de faisabilité. Année 1984. Déroulement des études de faisabilité auxquelles participent directement la DOT, la Direction Régionale de TDF, le CCETT, l'Agence d'Urbanisme du District, les Services Techniques de la Ville de Rennes et la Société d'Economie Mixte pour l'Aménagement et l'Equipement de la Bretagne (SEMAEB) à qui la ville a confié le pilotage de ces études. Mars 1985. Signature, entre Louis Mexandeau, Ministre des PTT et Edmond Hervé, Maire de Rennes de la première convention-cadre pour la réalisation d'un réseau de vidéocommunication. Cette convention prévoit notamment le câblage de l'ensemble de la ville (80000 prises) en fibre optique et en étoile. Le réseau rennais sera donc un réseau homogène, de la première génération. Mars 1985. La DGT passe commande de la première tranche du réseau (23000 prises) à la Société ALCATEL. Délai prévu pour l'installation et la mise en service : 24 mois. Juillet 1985. Le Conseil Municipal décide la création de la Société Locale d'Exploitation du Câble (SLEC) avec la participation de la Caisse des Dépôts et Consignations et nomme 4 administrateurs pour le représenter. Le capital de la SLEC est de 250000 francs répartis entre la ville de Rennes (50 %), la Caisse des Dépôts (49,50 %) et quelques actionnaires privés. Septembre 1985. Constitution de la SLEC dont la présidence est assurée par Martial Gabillard. PUBLIC Septembre 1985. Signature entre François Schoeller, Président de TDF et Martial Gabillard, Président de la SLEC d'une convention pour la mise à disposition de la tête de réseau. Janvier 1986. Signature d'un protocole d'accord entre le CCETT et la SLEC prévoyant l'expérimentation de "nouveaux services" sur le réseau rennais : voies de retour vidéo, paiement à la consommation, utilisation d'un coffret d'adaptation (vote, animation, etc.) audiovidéographie, télévidéothèque,... Mai 1986. Début de la pose de la fibre optique. 1 er juillet 1986. Constitution de la société opératrice : Rennes Citévision. La SLEC prend le nom de Rennes Cité Média. 15 novembre 1986. Rennes Citévision s'installe dans 700m 2 au centre commercial Colombia. 16 décembre 1986. Ouverture des locaux de Rennes Citévision au public. Raccordement des abonnés-test sur le réseau. Début de la pré-commercialisation. 19 janvier 1987. Dépôt de la demande d'autorisation auprès de la CNCL. 6 février 1987. Demande d'autorisation de décrochage local pour une chaîne hertzienne sur Rennes. 20 mars 1987. Ouverture officielle du réseau sur les quartiers de Rennes-le Blosne et Villejean (23 600 prises raccordables). 1988-90. L'ensemble de la ville sera câblé. LE RESEAU RENNAIS Le réseau qui .a été mis en place à Rennes est de technologie 1 G, il désigne un réseau fibre optique en étoile qui assure la liaison distincte entre chaque abonné et le centre de distribution. Le choix de la fibre optique présente divers intérêts : encombrement réduit, modeste affaiblissement du signal, possibilité de transmettre plusieurs canaux sur un même support. Les réseaux à terminaison en fibre optique en étoile, permettent à l'usager de commander une sélection de programmes tout en étant en interactivité avec le centre de distribution. La structure 1 G rend les services audiovisuels et télématiques plus souples et plus rentables à long terme. La technologie faisant appel à la fibre optique a été mise au point par LTT ALCATEL, elle assure la transmission d'informations "aller" et "retour" (interactivité), elle offre à l'usager une plus grande souplesse d'utilisation et des services supplémentaires : paiement à la consommation (prévu pour fin 1987), transmission du téléphone, du vidéotex, ou l'accès à des banques d'images (télévidéothèque). Le réseau rennais se présente de la manière suivante : - une tête de réseau située à Rennes Citévision au centre Colombia ; - un centre d'exploitation technique; - un réseau de transport en câble coaxial véhiculant les programmes vers une centaine de centres de distribution (CD); - un réseau de distribution réalisé en fibres optiques depuis les centres de distribution jusque chez les abonnés : les câbles contiennent généralement 210 fibres optiques au départ des centres de distribution puis sont éclatés jusqu'à des points de branchement à 5 fibres situés dans les immeubles (les fibres optiques sont fragiles et les raccordements sont faits fibre par fibre sous microscope) ; - le boîtier de raccordement chez l'usager. Les chaînes sont différemment acheminées jusqu'à la tête de réseau par des antennes grand public, par satellite ou par faisceaux hertziens. Elles repartent ensuite chez les particuliers en utilisant le réseau de vidéocommunication. ARCHITECTURE GENERALE DU RESEAU DE VIDEOCOMMUNICATION 10H30... VINCENE FRANCOIS. PAUL ETLES AUTRES. TOUS REUNIS. Une Réunion-Téléphone, c'est aussi simple qu'un coup de fil. Votre entreprise est abonnée au téléphone? Pour réserver votre Réunion- Téléphone, composez le NUMÉROVii05 300 300, indiquez : la date, l'heure, la durée et le nombre de participants (de 3... à 20). Un numéro confidentiel est attribué à votre réunion : vous le communiquez à chaque participant, avec l'ordre du jour. A l'heure H, chacun compose le numéro confidentiel : la Réunion-Téléphone commence. Voilà c'est simple, rapide, efficace. RÉUN/ONTÉLÉPHONE At TELECOMMUNICATIONS LES SIGLES DU MOIS A.D.A. Association pour le Développement de l'Animation sur le Campus de Beaulieu Statut juridique : Association déclarée conformément à la loi de 1901. Créée en janvier 1985. Nombre d'adhérents : 30 personnes. Conseil d'Administration : 11 membres. Budget-Financement : Budget 1986 12 000 francs (subventionssponsoring). Missions-Activités : L'ADA diffuse des informations par le biais d'un bulletin culturel trimestriel "ANYCAMP". Elle organise également pour la deuxième année consécutive, une manifestation scientifique et technique sur le Campus de Beaulieu et elle peut être un lieu de coordination entre les activités et les animations des autres associations. Projets : Organisation d'une manifestation scientifique et technique du 4 au 7 mai 1987. Le thème principal concernera les "Rôles et enjeux de la science dans la société". Cette animation qui sera destinée aux scolaires, étudiants et au grand public utilisera comme support des films, vidéos courts-métrages, des conférences-débats, des expositions, des PAE et des ateliers d'artistes; les 4 thèmes seront la science et la communication, la science et l'environnement, la science et la génétique, la science et les pays en voie de développement. Correspondant : Christelle Pitre, Présidente. Adresse : ADA, IUT Carrières Sociales, Campus de Beaulieu, avenue du Général-Leclerc, 35000 RENNES. Tél. 99 38 02 19. C.I.E.L.E. Centre d'Information sur I'Energie et l'Environnement Statut juridique : Association déclarée conformément à la loi de 1901. Créée en 1977. Nombre d'adhérents : 30. Financement : Cotisations des adhérents (personnes physiques) Financement 1986: participation de l'Agence Française pour la Maîtrise de l'Energie, de la Ville de Rennes, de la Délégation Régionale de l'Archi tecture et de l'Environnement. Missions : • CEuvrer en faveur de la protection de l'environnement Encourager et promouvoir le développement des énergies renouvela bles, les économies et la maîtrise de l'énergie. Activités : Le CIELE travaille au niveau de la région Bretagne sur : • L'information du public parla mise en place d'un centre de documentationbibliothèque sur l'énergie, l'environnement, l'écologie. Mise à disposition de dossiers, documents audiovisuels, carnets d'adresses, expositions, l'informatisation du centre est en cours. Participation à de nombreux salons La formation : réalisation de journées "grand public" et "scolaires", de quinzaine d'informations, de stages professionnels (énergie, chauffage, électricité), de conférences. • Des études lancement d'un projet sur les micro-centrales hydrauliques en Bretagne, études comparatives des modes de chauffage, comment isoler sa maison ? • Des actions de sensibilisation avec les autres associations de la Maison de la Consommation et de l'Environnement (MCE). Projets : • Réalisation d'un journal télématique sur le thème "Energie et Environnement" avec la MCE. • Mise en place d'un service questionsréponses. • Inventaire des réalisations d'habitats bioclimatiques en Bretagne. • Compléter le centre de documentation. • Développer l'audiovisuel et des stages de formation au niveau régional. Nombre d'employés : 2. Correspondant : Daniel Guillotin, agent de développement. Adresse : CIELE, Maison de la Consommation et de l'Environnement, 48, boulevard Magenta, 35000 RENNES. Tél. 9930 35 50. MICROMER Bureau d'études et d'analyses bactériologiques en milieu marin Statut juridique : Groupe d'études émanant du laboratoire de zoologie de l'Université de Bretagne Occidentale, créé le 1 er juillet 1986. Composition : 3 chercheurs en bactériologie marine. Budget-Financement : Autofinancement, grâce aux contrats de recherche et/ou d'application réalisés. Une subvention de 10 KF a été accordée par la CRCI de Bretagne pour financer l'étude de marché de MICROMER. Missions : En relation permanente avec les équipes de recherche du GERBAM (Groupe d'Etude et de Recherche en Bactériologie Marine), MICROMER dispose des techniques les plus modernes pour l'étude des bactéries du milieu marin et propose, aux industriels et centres de recherche, une gamme de services unique dans la région : • Analyses bactériologiques et physicochimiques sur le terrain • Programmes de recherche en bactériologie marine •Service "conseils" pour les problèmes de bactériologie marine • Laboratoire expérimental • Documentation technique et scientifique spécialisée • Formation du personnel et agencement des laboratoires de contrôle. Activités : • Bactériologie des écloseries • Aquaculture • Rejets industriels et urbains • Environnement • Microfouling • Biotechnologie marine • Screening de souches bactérienne marine â applications biotechnologiques • Biodégradation des hydrocarbures et autres matériels Corrosion bactérienne • Etudes, conseils et formation. Projets : Création d'un laboratoire indépendant de recherche appliquée et d'analyses en bactériologie marine. Correspondants : Philippe Fera, Evelyne Jacq, Sophie Corre-Morillon. Adresse : MICROMER, Faculté des Sciences, Laboratoire de Zoologie, 6, avenue Le Gorgeu, 29287 BREST Cedex. Tél. 98 03 16 94 poste 433. A.M.E.S. Automatisation et mutations économiques et sociales Statut : Programme du Ministère de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur lancé en décembre 1982. Membres du comité de programme : 20 experts représentant l'industrie, les organismes de recherche, les partenaires sociaux, l'administration. Mission : Promouvoir l'aspect économique et social du développement de l'automatisation au sein du département productique du Ministère de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur. Le Programme AMES : • Associe, dans son activité de programmation et d'évaluation, les différents partenaires sociaux impliqués par les contenus socio-économiques de l'automatisation des industries manufacturières. • Renforce les relations entre l'industrie et la recherche avec un souci de pluridisciplinarité. • Organise une diffusion et une valorisation des résultats acquis auprès des partenaires professionnels concernés par les enjeux de la productique. Activités : AMES définit un programme cohérent de recherche pour chaque année. Dans ce cadre, il suscite et soutient des actions de recherche puis en assure le suivi et la diffusion (en outre par des séminaires mensuels ouverts au public). Pour 1987, les actions de recherche portent sur la gestion économique, • la maîtrise organisationnelle et sociale, l'environnement de l'AIP (Automatisation Intégrée de Production), • la constitution des systèmes experts et l'appropriation du savoir-faire humain, • les implications économiques et sociales liées au développement des réseaux locaux. Pour 1988, une enquête est actuellement engagée pour connaître les besoins des industriels afin de définir les orientations du programme de recherche. Budget : 1,8 MF pour 1986. Correspondants : Informations et diffusions des recherches : Jacques Dufeu, 3, rue Salomon-de-Brosse, 35000 RENNES. Tél. 99 79 26 46. Adresse : AMES Département Productique - Ministère de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (MRES), 1, rue Descartes, 75231 PARIS Cedex 05. et/ou vendez WAYZxl}.:: Û r14C•.Yh`'1} 1eG:Z`C`..,:.:._;:.1: _r..:.,:...:..:... ..:..~.... . .~. .~. . .~. Haute Technologie? • AU DE LIE TUDE D'~MptA A MON1 AGE Dv pRoloiNp \ ~,es, \-1ybCides... TTL ou ECL, p,ra\og G L~ c est .. CMS, logiques, ackag~rg, EEF; complet au M\cCO-p e Tec~`rique. du système de ~ot de_G°ëmes \aC`~e M a~trise s eu~~es NES p,ta 80 ~ p,v. p0 de 3510~ ~E 99 La 36 p4 ¢r:n.~.4r**G:•.tiGx-0.{: des produits de ifeKs .:._. Av: v:{{{•:•..:•:{•:•:•:•:v..gis- titiisS+:_s.•...•.•:• :•'~` A P r d ~ rP :.:.::::::••••••• :• , :: 0::$;:::•:::::•»:::...,.:.:.:.» ^ ; ::;};;; ; • ' P d C ~ P sP ::(::: 9NP : : /77 0' dj/j/j t///sat d0x jodoC/9. P ~ n é dP Phtd spP d,tion t/ P~cd/1t • ......................................... • ............... ..............: Me~o ~re Vous concevez, fabriquez, //SPP friV foci, (/,.) P e 4 to to,.,.. 9c, ' ,at; c)96, 9 o,) . véo9~ ' dP /0 '' . Co d~ o s .J9c F /P . I cP _ dP tov .1/27 SP _ N vni K PCt,. /o~s /2C(.4 ~PS , p/ 7 /704,i, 0/2; -Ss tPch~j9 t/o~ ~~ doss~P~d 94PttP CO„ • vPS ddc . dP '// P egl(! - (Ye Q, t/o/~ o d ~sp co~~~ . SerV~C C~~P~tsP POo " ~/c ~ co~ d~ 0P/ s r' °1/o.4 ~ ~~,~ - '~g' ... .... ...... : ................ ~ Ad ~~ P P` C~~ P ~ P ::::MémoireVivë :::::::::::::; dtJ **))EE11//2211, . ::Technologies & Communication 80, ay. des Buttes de Coësmes 35700 RENNES-ATALANTE os ccntâcts Communication : Françoise VACHEY Documentation : René LE CAIGNEC ......................................... Tél. 99 36 75 75 + ............... ................... QUE S'EST-IL PASSÉ ? AVRIL 1987 - N° 22 DEPUIS LE 15 FEVRIER 15 février/Lutte contre la pollution. Saint-Nazaire : la société ELF de Donges .a réduit de 98 % sa pollution organique, grâce à l'investissement de 200 millions de francs dans une usine de traitement des eaux. 20 février/Entrées au Ministère de la Recherche. Paris : Jacques Valade, Ministre de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur, a nommé deux conseillers spéciaux pour la recherche industrielle et la recherche fondamentale, Jean-Pierre Grausse et Claude Frejacques. Direction du cabinet : Michel de Guillenchmidt, chef de cabinet : Xavier Larnaudie Eiffel. Jacques Béguin sera directeur général de l'Enseignement et de la Recherche, Jacques Berger directeur général de la Recherche et de la Technologie. 23 février/Inauguration. Bédée : une nouvelle unité regroupant le siège social, les services administratifs et l'expédition du Grand Saloir Saint-Nicolas installé à Montfort a été inaugurée par Pierre Méhaignerie, Ministre de l'Equipement, Charles Gosselin, Préfet d'llle-et-Vilaine ainsi que de nombreuses autres personnalités. L'entreprise du Grand Saloir se situe au 26C rang des 550 salaisonniers français avec une production de 6 000 tonnes en 1986. Tél. 99 09 11 27. 24 février/Nouvelles technologies de communication. Rennes : Edmond Hervé, Député-Maire de Rennes, a inauguré l'exposition SOREFI-ABRET "Espace Ecureuil" destinée à la promotion des nouvelles technologies de communication. Du 26 février au 3 mars/Art et entreprise. Quimper- : près de 1 500 visiteurs ont visité le salon "Art et entreprise" organisé parla Jeune Chambre Economique de Quimper et de Cornouaille et soutenu par le Musée, l'Ecole des Beaux-Arts et la Ville. Rens. : Michel Pagnoux, tél. 98 55 61 57. 26 février/Pas de nouveaux départements d'IUT dans l'ouest. Jacques Valade, Ministre de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur a annoncé la création de huit nouveaux départements d'IUT : maintenance industrielle à Périgueux et Châtellerault, génie électrique et informatique industrielle à Valenciennes et Cergy- Pontoise, transports logistiques à Mulhouse, organisation et gestion de la production à Annecy, biologie appliquée à Amiens, génie mécanique et productique à Tarbes. En février/ Guide des urgences. Rennes : la cellule sanitaire et sociale de la Ville de Rennes et l'association pour la promotion de l'action sociale publient un guide sur les urgences : outils et structures, destiné aux professionnels de la santé. Rens. : Charlie Nogrel, tél. 99 28 55 55. En février/1 000 000 de BX fabriquées à Rennes, la Y30 en préparation! Rennes : les usines Citroën de la Janais qui emploient 13 000 personnes ont fabriqué la millionième BX, à un rythme de production de 1 086 véhicules par jour. Elles fabriqueront la Y30, nom de code de la voiture qui succèdera à la CX. Rens. Auguste Génovèse, tél. 99 50 71 71. En février/Commerce des cellules vivantes. Paris : le Comité National d'Ethique s'est prononcé contre le commerce des cellules, cette recommandation prolonge le principe de gratuité retenu en France pour les dons de sang, de sperme et d'organes : rein, coeur. 5 mars/Génétique et reproduction des troupeaux bovins. Paris : dans le cadre de la semaine internationale de l'agriculture, l'Association pour le Développement de l'Audiovisuel sur Grand Ecran (ADAGE), l'Institut Technique de l'Elevage Bovin (ITEB), l'Union Nationale des Coopératives d'Elevage et d'Insémination Artificielle (UNCEIA) et l'INRA ont organisé une conférence de 3 heures sur "La génétique et la reproduction des troupeaux bovins, aujourd'hui et demain qui a été retransmise dans 85 salles en France, dont 5 en Bretagne, par vidéotransmission au moyen du satellite Télécom 1. 5 mars/La danse de l'univers. Rennes : à l'occasion de l'inauguration de l'exposition sur la physique des particules qui sera présente au Triangle jusqu'au 30 avril, Marcel Froissart, Professeur au Collège de France et Président du Groupe de Liaison pour l'Action Culturelle Scientifique, a animé une conférence sur le thème "Triomphes et hésitations de la science". 5 mars/Aide à l'innovation en Bretagne. Rennes : le Délégué Régional de l'Agence Nationale de Valorisation de la Recherche, Gérard Mantel, a présenté les activités de l'ANVAR Bretagne en 1986, au cours d'une conférence de presse : 128 projets ont été soutenus pour une aide à l'innovation de 33,77 MF. 1986 aura été marquée par une réduction importante des crédits au niveau national, pour 1987, l'agence met désormais l'accent sur les délégations régionales. Pour 1987, l'ANVAR Bretagne a déjà décidé d'accorder 2 305 772 francs, parmi les bénéficiaires on peut citer la société Boilavor (fabrication du charbon de bois), Grenat Logiciel (mise au point de stations d'archivage à base de disques optiques numériques), Gavottes Emballages (fabrication de boîte carton). Rens. : Maryvonne Le Thiec, tél. 99 3845 45. ANVAR Bretagne 6 mars/Mécénat et sponsoring culturel en Bretagne. Rennes : le Centre des Jeunes Dirigeants de Rennes (CDJ) et l'Association Française de Relations Publiques Bretagne (AFREP) ont organisé une réunion dans le but de créer une association régionale chargée de promouvoir - par tous moyens appropriés - le mécénat et le sponsoring culturel. Rens. : Gaëtan Lahaie, tél. 99 38 60 70. Du 8 mars au 15 mars/Semaine de la communication audiovisuelle. Paris, CNIT la Défense : 29C festival international du son et de l'image vidéo. A remarquer la diffusion depuis le CCETT de Rennes, d'un programme TV de 20 minutes réalisé par le studio de télévision numérique de Rennes, dans la nouvelle norme européenne D2 Mac/Paquet, basée sur la transformation des signaux lumineux et sonores en données numériques. Rens. : G. Aufrère, tél. 99 31 57 11. 8 mars/Budget de la Ville de Rennes. Rennes : le Conseil Municipal a voté son budget pour 1987: 1 254 MF dont une programmation de 259,4 MF pour l'investissement avec entre autres 81,3 MF pour le cadre de vie et 77,6 MF pour la culture et l'enseignement. 12-13 mars/Journées de l'ENSP. Rennes : deuxours à l'ENSP de débats sur les pratiques profseisonnelles face à la maitrise des dépenses de santé destinés aux professionnels et aux responsables politiques et administratifs qui gèrent les soins et l'action sociale. Michèle Barzach, Ministre de la Santé et de la Famille, a ouvert les travaux et a annoncé qu'une aide de 20 MF serait fournie par son ministère au CHR de Rennes. Rens. : ENSP, tél. 99 59 29 36, poste 1121. 12 mars/Plates-formes logistiques. Quimper : le département transport et logistique de l'IUT de Quimper a organisé un colloque sur les "plates-formes logistiques" (entreposage, manutention, conditionnement, gestion de stock et distribution). Rens. : CENTRALOG, tél. 98 00 02 27. 14 mars/Biologie médicale. Rennes : plus de 400 spécialistes ont participé à la 9e journée de biologie médicale qui s est tenue à la faculté de médecine. 14-15 mars/Carrefour des formations. Rennes, salle Omnisports : le troisième carrefour des formations a attiré plus de 23 000 visiteurs. Les établissements scolaires, tout particulièrement les lycées techniques, ont exposé le contenu de leur formation ainsi que divers produits réalisés par les élèves sur des machines très performantes. Un débat a été animé par le recteur d'académie de Rennes sur le thème "Orientation et affectations". Rens. : Roger Masson, tél. 99 38 03 01. 19 mars/Plate-forme informatique de calcul de structures. Brest : le Centre Technique des Industries Mécaniques (CETIM) et l'Ecole Nationale des Ingénieurs (ENI) ont inauguré leur plate-forme informatique de calcul de structures réalisée avec le concours financier de la municipalité de Brest et du Conseil Général du Finistère. Des démonstrations de trois modules de calcul de structures ont été faites. Rens. : Anne- Michel Carbonnet, tél. 44 58 32 67. Le 20 mars/Inauguration du réseau câblé. Rennes : le Président de la République, François Mitterrand a inauguré le Réseau,câblé de Rennes, premier réseau mondial en fibre optique. En mars/Les télécommunications en Bretagne. Un dernier bilan de la direction régionale des télécommunications : 92 % des ménages sont équipés d'un téléphone, 1,1 milliard de francs ont été utilisés en 1986 pour la modernisation ou l'extension du réseau (dont 150 MF pour la mise en place du réseau câblé à Rennes), le nombre de minitels est en augmentation : 215 000 en service à la fin de l'année 1987. Les abonnés le consultent en moyenne 42 minutes par mois, dont 13 minutes pour l'annuaire électronique. En 1987/5 MF pour la maîtrise de l'énergie en Bretagne. Rennes : le Conseil Régional de Bretagne et l'Agence Française pour la Maîtrise de l'Energie ont créé, dans le cadre du contrat de Plan- Etat-Région, le Fonds Régional pour la Maîtrise de l'Energie. Cinq millions de francs par an sont disponibles sous forme de subventions dans les domaines suivants : agriculture, habitat-tertiaire, industries, industries renouvelables, transports. Les opérations envisagées doivent mettre en valeur l'existence d'une nouvelle filière énergétique ou favorisant le lancement industriel et commercial de produits performants. Rens. : AFME. Rennes, tél. 99 51 16 35. L'AGENCE REGIONALE D'INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DE BRETAGNE L'ARIST de Bretagne est un Service de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie de Bretagne, dont la création avec le soutien du Ministère de l'Industrie et de la Recherche, remonte au 1' octobre 1983. L'ARIST Bretagne appartient au réseau national des ARIST regroupant, sous l'égide de l'Assemblée Permanente des Chambres de Commerce et d'Industrie, les 22 ARIST de France. Chaque ARIST constitue une structure régionale, légère et souple, animée par des ingénieurs disposant d'une solide expérience professionnelle et des spécialistes du traitement de l'information. QUELLES SONT LES MISSIONS DE L'ARIST? L'ARIST Bretagne a pour mission, aidée en cela par l'ensemble des conseillers d'en treprises des CCI et correspondants innova tion des Chambres des Métiers, d e conseiller les entreprises et en particulier le s PME-PMI, dans leurs projets technico économiques, par une analyse de la situa tion et la fourniture d'un dossier d'aide à la décision, dans un souci de confidentialité absolue. Par delà cette mission, les ARIST ont pour objectif principal de faire prendre conscience aux PME-PMI de l'intérêt stratégique de l'information scientifique et technique et de les inciter à se prendre en charge dans ce domaine. QUELLES SONT LES INTERVENTIONS DE L'ARIST? L'activité de l'ARIST s'articule autour de trois types d'interventions. ACTIONS PERSONNALISEES Propriété industrielle Lorsqu'une entreprise rencontre un problème en matière de propriété industrielle, l'ARIST peut intervenir en détectant les points innovants du produit ou procédé nouveau proposé et en procédant à l'analyse de leur nouveauté en regard de l'existant (brevets déposés, matériels commercialisés...). Etat de la technique L'ARIST Bretagne établit au profit des PME-PMI des dossiers faisant le point dans un domaine précis sur : - la situation technique et ses évolutions; - l'analyse de la concurrence et les chiffres du marché; - la détection des problèmes normatifs et réglementaires; - la recherche des avis de spécialistes internationaux. ACTIONS COLLECTIVES Ces opérations sont menées au profit d'un ensemble d'entreprises. DNT : Diffusion de Nouvelles Technologiques Ainsi, depuis 1984, les salaisonniers bretons bénéficient d'une procédure de diffusion d'informations technicoarist économiques propres à leur secteur d'activité baptisée DNT : Diffusion de Nouvelles Technologiques. Les informations leur sont communiquées sous forme de fiches classées par rubrique reprenant la synthèse des informations publiées internationalement et concernant l'outil de travail de la profession et l'environnement de l'entreprise. Depuis 1985, cette expérience a été étendue au secteur de la biscuiteriechocolaterie. BRISE : Bretagne Information et Surveillance de l'Environnement des Entreprises En 1986, l'ARIST a mis en place, avec le concours des CCI et de l'INPI et avec l'aide de la Région, une procédure de surveillance des dépôts de brevets dans des domaines techniques précis au profit des entreprises industrielles de la région. Ainsi, avant même que la demande n'émerge, l'entreprise dispose d'éléments d'information qui l'aident : - à se tenir parfaitement informée des produits brevetés par ses concurrents avant même leur mise sur le marché; - à orienter les travaux de son bureau d'études ; - à éviter des problèmes de contrefaçon. Bourse régionale d'échange de technologie Depuis 1985, l'ARIST anime une Bourse Régionale de Technologie avec l'aide de la Région. Cette opération vise les objectifs suivants : - diffuser à l'échelon régional et national, les offres de technologies émanant des industries bretonnes; - transmettre de manière sélective aux entreprises régionales, les opportunités saisies au niveau national et international. Information en matière de normes et réglementation Depuis le lof janvier 1984, l'ARIST Bretagne est Centre Associé de l'AFNOR. A ce titre, elle dispose d'une collection complète des 13500 normes françaises qu'elle met à la disposition du public. De nombreuses entreprises ont déjà fait appel à l'ARIST pour acquérir des normes et recueils ou pour analyser la situation normative ou réglementaire dans un domaine précis. Durant l'année 1987, l'ARIST va entreprendre la mise en place d'une surveillance personnalisée des normes et réglementations techniques au profit des entreprises bretonnes. Cette opération vise à amener les entreprises à prendre en compte, dans la conception de leurs produits, l'aspect normatif, démarche impérative dans un contexte sans cesse en évolution et de dimension internationale. QUI FAIT APPEL A L'ARIST? L'ARIST touche un public très divers. En effet, quoique celui-ci soit principalement constitué de PME et PMI, elle est néanmoins régulièrement sollicitée par de nombreux commerçants et artisans. Dans la majorité des cas, l'ARIST intervient sur des sujets liés à l'innovation en collaboration avec l'ANVAR Bretagne. Parmi les diverses entreprises qui ont collaboré avec l'ARIST, on peut citer : BUREL-Châteaubourg, DEP Piscines-Le Rheu, TIMAC-St-Mato, BRETAGNE AUTOMATISME-Mordelles, Salaisons SENAN-Mûr de Bretagne, Carrosserie LABBE-Lamballe, KAUFFLER-Loudéac, BOLLORE TECHNOLOGIE-Scaer, HEMA INDUSTRIE-Quimper, CARNAUD BMAConcarneau, ALGOTHERM La Forest-Landerneau, THERMOBABY-Auray, ARMOR INOX-Mauron, BISCUITERIE TY BREIZ-St- Pierre Quiberon. DANS QUELS DOMAINES TECHNIQUES TRAVAILLE L'ARIST? L'ARIST travaillant au niveau régional, est confrontée à des demandes émanant de tous secteurs d'activités. Ainsi, et à titre d'exemple, l'ARIST a réalisé des travaux dans les domaines suivants: les ascenceurs à poissons, les maisons à ossature bois, les semoirs, les broyeurs à marteaux, les systèmes d'affichage électronique, les appareils de récupération de chaleur, les réchauffeurs de gaz-oil, les filtres pour piscines, l'aérodynamique des véhicules routiers, les chariots filoguidés... Implantation : L'ARIST Bretagne est sise au 1, rue du Général-Guillaudot à Rennes, dans les locaux de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie de Bretagne (entrée des locaux au 15, rue des Fossés). Renseignements : Michel SOREL, Directeur, té 1. 99 38 97 97. ABONNEMENT RESEAU Abonnement pour 1 an (11 numéros) : Tarif normal : 150 F Tarif étudiant : 80 F Abonnement de soutien : 250 F Nom Prénom Adresse Facture q OUI q NON Bulletin d'abonnement et chèque o retourner ou : CCSTI, 6, cours des Alliés, BP 745, 35010 RENNES CEDEX. Tél. 99 30 57 97. Téléphone Organisme X QUE VA-T-IL SE PASSER ? RE57IEAU AVRIL 1987 - N° 22 3-4 avril/Assises bretonnes de l'enseignement supérieur. Brest, à l'UBO : Michel Denis et Jean-François Botrel de l'Université de Rennes II Haute- Bretagne, René Dabard de l'Université de Rennes I et Michel Quesnel de l'Université de Bretagne Occidentale organisent les "Assises bretonnes de l'enseignement supérieur". Rens. : René Dabard, tél. 99 36 29 95. 3-5 avril/Livre en Bretagne. St-Brieuc (Centre d'Action Culturelle) : 7e festival du Livre en Bretagne. Rens. ; N. Meyer- Vray, tél. 96 61 91 72. 10-11 avril/Linguistique. Université de Rennes II : colloque intitulé "La question de l'auxiliaire/l'auxiliaire en question", organisé par le Centre de Recherches Linguistiques du Centre et de l'Ouest (CERLICO). Rens.: P. Boucher, tél. 99 54 99 55. 15 avril/Energie. Dernier délai pour envoi de dossiers de demande d'allocations d'études accordées par l'AFME à des étudiants titulaires d'un DEA (ingénieurs de préférence) qui désirent préparer une thèse de Doctorat dans les domaines correspondant aux missions de l'AFME. Rens. : AFME, Direction Scientifique, 27, rue Louis- Vicat, 75737 Paris Cedex 15. 16 avril/Séminaire automatisation. Paris : Automatisation et Mutations Economiques et Sociales (AMES) organise un séminaire "Etude des méthodologies d'introduction concertée et/ou négociée des systèmes d'automatisation" IDEES. Rens. : Jacques Dufeu, tél. 99 79 26 46. 21-25 avril/Inova 1987. Paris (Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette) : !nova 1987, organisé par l'ANVAR, salon réservé aux exposants prestataires de services en matière d'innovation et de développement technologique. La Bretagne y sera présente. Deux journées, 21 et 22 avril, seront consacrées aux thèmes "L'innovation, les entreprises et l'Etat", "Le management des ressources technologiques". Rens. : Maryvonne Le Thiec, tél. 99 38 45 45. 24-25 avril/Journées de Santé Publique. Rennes : les journées de Santé Publique auront lieu à l'ENSP; thèmes : expérimentation d'initiative locale en santé publique; expérimentation d'actions de prévention et d'éducation sanitaire; méthodologie d'évaluation. Rens. : Jean-Marc Villard, tél. 99 33 69 69, poste 65- 39. Du 26 avril au 3 mai/Foire Internationale de Rennes. Rennes : la Ville de Rennes présentera un stand sur les bio-industries (biologie, biotechnologie et santé). Seront également présents le CCETT, Rennes Cité-Média, TV Rennes, la Direction Opérationnelle des Télécommunications, Alsthom, le SITCAR. Rens. : Annick Balcon, tél. 99 52 68 42. 28 avril/Les logiciels documentaires à l'épreuve. Rennes :1'ADBS-Bretagne, l'URFIST et le CCSTI organisent à l'Espace des Technologies Nouvelles une journée de travail sur les logiciels documentaires. Rens.et inscriptions : tél. 99 54 21 66. 29 avril/Prenez le pouls de votre entreprise. Rennes : dans le cadre d'un cycle de séminaires opérationnels, Stratem organise à l'hôtel Frantel une journée sur le thème "Prenez le pouls de votre entreprise". Rens. : Stratem Rennes, tél. 99 63 12 56. Du 4 au 7 mai/Enjeux et conséquences de l'avancée scientifique dans la société. Rennes : l'Association pour le Développement de l'Animation sur le Campus de Beaulieu (ADA), le CCSTI, l'Université de Rennes I et l'Union Locale MJC, organisent une semaine d'information sur le rôle de la science dans la société. Quatre thèmes : la communication, l'environnement, les pays en voie de développement et la génétique. Rens. : Danièle Barbotin, tél. 99 30 57 97. 5-6 mai/Dons d'organes. Rennes : I'ADOT 35 organise avec le concours de la Ville de Rennes, du CHR, du CRTS et de France-Transplant deux journées consacrées aux dons d'organes avec des conférences scolaires, expositions et animations à la Maison du Champ de Mars et dans les principaux centres commerciaux. Une soirée débat aura lieu le 6 à 20 h 30 au Champ de Mars avec la participation de nombreux professeurs rennais. Rens_ : Christian Lefort, tél. 99 38 81 10. et. 35 6-7 mai/Technopoles. Rennes : réunion annuelle de la section française du club des technopoles. Première journée au CCETT sur le thème "Communication et technopoles" ; seconde journée pour les membres du club des technopoles (visite du laboratoire de technologie laitière de l'INRA). Pierre Méhaignerie, Ministre de l'Aménagement du Territoire, clôturera ces journées. Rens. : Jacqueline Poussier, tél. 99 63 28 28. Du 11 au 13 mai/Mathématiques et informatique. Rennes : l'INSA organise un séminaire à l'intention des ingénieurs et universitaires intéressés par les techniques graphiques de CAO; thème retenu "outils mathématiques et informatiques des modèles géométriques". Rens. : Alain Le Méhaute, tél. 99 28 64 00 poste 4125. 13 mai/AG du CCSTI. Rennes : Assemblée générale du CCSTI à 17 h 30, 3 ans d'existence... Rens. : Danièle Barbotin, tél. 99 30 57 97. 14-16 mai/35e anniversaire de la Jeune Chambre Economique. Rennes, Maison de la Culture : congrès pour le 35e anniversaire de la JCE. La majorité des adhérents se réunira pour travailler et discuter du thème national "Europe-Région-Emploi" et des quatre projets nationaux qui sont : les maladies sexuellement transmissibles, la garde de malades et emplois nouveaux, la journée de l'épargne et l'entreprise, le renouveau du civisme. Rens. Patrice Boguet, tél. 99 63 11 56. 15 mai/Mécénat et culture. Brest : à l'initiative de la Ville de Brest colloque sur le mécénat culturel dans les régions : l'exemple de la Bretagne Occidentale. Rens. : Claude Bertrac, tél. 98 00 80 80. 15-16-17 mai/Forum "Entreprendre 1987". Quiberon : l'Union des Clubs de Créateurs d'Entreprises de Bretagne organisera un forum "Entreprendre" avec trois thèmes : la création, la transmission et le système de la franchise. Seront également associés les huit CCI de Bretagne, l'Agence Nationale de la Création d'Entreprises, la Convention Nationale de la Création d'Entreprises, les Centres Régionaux des Jeunes Dirigea.,ts et les Unions Patronales. Rens. : Pierre Senamaud, tél. 99 39 12 39. Du 18 au 26 mai/Bretagnexpo à Paris. Paris, la Défense : sous une structure couverte de 5 000 m2, les industries de pointe et de tradition, de l'artisanat, du tourisme, de la communication en Bretagne exposeront. Il s'agit d'une première pour la région. Rens. : Vents d'Ouest BP 666, 29194 Quimper Cedex, tél. 98 91 77 28. 19 mai/Biotechnologies. Rennes, à la FNAC : présentation du 4e volume de la nouvelle encyclopédie Diderot, consacré aux biotechnologies. Rens. : René Jouquand, tél. 99 31 64 44. . 19-20-21 mai/JEO + SABRIA = JIPEO. Rennes, à l'INSA : première édition des Journées Informatiques, Productiques, Electroniques de l'Ouest (JIPEO). Les JIPEO sont le . résultat de la fusion des Journées Electroniques de l'Ouest (JEO) organisées à Rennes depuis 15 ans par l'Association pour la Promotion de I'Electronique dans l'Ouest (APEO) et I'INSA de Rennes, et du Salon Breton de l'Informatique et de l'Automatisme (SABRIA) organisé depuis 4 ans par la CRCI de Bretagne. Rens. : Jean-Marc Aubel, _ tél. 99 36 54 76. 21-23 mai/Neurologie. Rennes : 10e Congrès de la Société Française de Neurologie. Rens. Prof. I. Simon, tél. 99 28 42 60. Mai 1987 - avril 1989/Formation "Biotechnologies et agro-alimentaire". Le service Education Permanente de l'Université de Rennes I organise un cycle de perfectionnement aux biotechnologies dans le secteur agro-alimentaire de 40 jours répartis sur deux ans à` raison de 2 jours par mois. Ce cycle comporte 5 modules (possibilité de s'inscrire pour un seul module). Rens. : Bruno Bordage, tél. 99 63 13 77. Du 4 au 8 juin/Produits de la mer. Douarnenez : Salon des produits de la mer organisé par le syndicat des mareyeurs. Rens. : Bernard Huguen, tél. 98 92 14 50. 11-12 juin/Entreprises et formation. Rennes : Congrès régional 87 organisé par la section. de Rennes du Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprises (CJD) de Bretagne sur le thème de "la formation à travers les relations internationales", et "l'opération échange de salariés". Rens. : P. Raynard, tél. 99 36 31 01. 15-17 juin/Analyse de données. Groix : Journées d'analyse de données statistiques : épistémiologie, méthodes prévisionnelles, dissimilarités, consensus, analyse de données planifiées, robustesse, tableaux à 3 dimensions, intelligence artificielle. Rens.: G. Le Calve, Université de Rennes II, tél. 99 54 99 55. Du 19 au 21 juin/Salon européen : Arts et Techniques du vent. St-Mato : dans le cadre de l'année européenne de l'environnement se déroulera le salon européen des arts et techniques du vent. Rens. : M. Doineau, St-Mato Information, tél. 99 40 71 11 poste 73-80. IN C Ai 8~ , . . Bataille Electronique 35 40 rue de St Brieuc 35000 Rennes 99.33.16.66 agrée Assurances QUE VA-T-IL SE PASSER? suite Jusqu'en juin 1987/PRODUCTIB BRETAGNE. 1 er et 2 avril 87 : composants électroniques montés en surface (CMS), CAO, Connectique, Test. ENI - Brest. 3 avril 87 : conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO). Lycée Le Dantec -Lannion. 14 mai 87 : éléments finis : logiciel CASTOR. CETIM - ENI - Brest. 17-18 juin 87 : automatismes : vers les usines sans panne. ADEPA - Rennes. 18 juin 87: simulation par ordinateur. IRISAINSA de Rennes. 26 juin 87 : dessin assisté par ordinateur (DAO) 2D et 3D : logiciel AUTOCAD. Centre de Génie Industriel de Lorient. Rens. : A. Bonneville, tél. 99 30 96 02. Du 7 au 10 juillet/ "Cellules hépatiques et médicaments". Rennes : l'INSERM U49 organise un colloque international sur le thème "Hépatocytes et médicaments". Rens. : André Guillouzo, tél. 99 54 37 37. En 1987/Aides à l'innovation, énergie. La CEE accorde un soutien financier dans les domaines suivants : économies d'énergie, valorisation énergétique des déchets, géothermie, hydroélectricité, solaire, biomasse... L'aide peut atteindre 40 % du coût global du projet. En 1986, 4,7 millions de francs ont été fournis à des projets bretons. Rens. : AFME, tél. 99 51 16 35. BATAILLE ELECTRONIQUE 35 Votre Conseil spécialisé en Sécurité Industrielle CONTROLE ACCES - autorisation des accès - gestion des déplacements VIDEO - surveillance des locaux - suivi de processus industriel SECURITE - vols - incendie - alarme technique Le Centre Commun d'Études de Télédiffusion et Télécommunications ~ par l'étude : ASSOCIANT CHERCHEURS et Moyens du CNET et de TDF en un Groupement d'Intérêt Économique contribue activement à l'essor de l'AUDIOVISUEL et de la TÉLÉMATIQUE en FRANCE et dans le MONDE u des services et terminaux. des réseaux de diffusion et de distribution. . des systèmes de production audiovisuelle. u des normes internationales dans ces domaines. rue du Clos Courtel — B.P. 59 — 35510 CESSON-SÉVIGNÉ 011,/,,g'ot LE DOSSIER DU MOIS L'APPORT DE LA PRODUCTIQUE DANS LA FABRICATION ELECTRONIQUE ERULEC La société ERULEC est installée à Langon, dans le milieu rural du pays de Redon, à 60 km au sud-ouest de Rennes. Créée en 1979, ERULEC a débuté ses activités par la sous-traitance traditionnelle. En 1983, elle fait l'acquisition d'un premier robot pour le montage de composants en surface. En 1986, elle s'installe dans ses nouveaux locaux, et fabrique des cartes informatiques grâce à un important projet de modernisation. Elle emploie 70 personnes, après avoir doublé son effectif en deux ans et doit son succès à une nouvelle technologie électronique : des Composants Montés en Surface (CMS), qui permet des gains en volume et en coût d'assemblage atteignant jusqu'à 50 % du coût total. Le programme d'investissement de 12 MF a été soutenu financièrement par le Ministère de l'Industrie, des postes et télécommunications et du tourisme et le Conseil Régional de Bretagne. La Direction Régionale de l'Industrie et de la Recherche (DRIR), dans le cadre du Réseau Régional de Diffusion de la Productique (PRODUCTIB), a décerné le label "Opération Pilote Productique" à ERULEC. L'entreprise se développe rapidement, son chiffre d'affaires qui était de 16 MF en 1986, sera de 25 MF en 1987. Le succès de toute cette opération est également dû aux nombreuses relations qui sont entretenues avec divers partenaires régionaux, notamment le CCETT, le CNET et SUPELEC Rennes qui apportent un potentiel de recherche permettant le développement de nouveaux produits. L'entrée d'ERULEC sur le marché du montage-en-surface remonte au mois de novembre 1983. Dans la réalité, ce fut le fruit d'une étroite coopération entre trois ''partenaires" industriels : un grand constructeur donneur d'ouvrage, un spécialiste des technologies hybrides et ERULEC qui, à l'époque, pratiquait une soustraitance de montage-câblage traditionnel. Le constructeur était à la recherche d'un procédé de fabrication qui lui permette d'augmenter le nombre des fonctions électroniques de son matériel tout en conservant le même encombrement extérieur, et sans incidence sensible sur les coûts pour ne pas handicaper la commercialisation. C'est dans ce but qu'il s'était adressé à une entreprise spécialisée dans la technique du report sur substrat céramique; mais le recours à ce procédé devait entraîner des coûts très supérieurs aux prévisions initiales. Définition d'un process inustriel adapté aux contraintes techniques et économiques. C'est à ce stade que notre entreprise s'est trouvée invitée à prendre part à la collaboration déjà engagée entre le donneur d'ouvrage et le spécialiste des technologies hybrides, ce dernier nous ayant auparavant initié à la pratique du report des micro-composants. Dans ce contexte, un nouveau process industriel est défini par les bureaux d'études, les services-méthodes et prototypes : il débouche sur la réalisation de pré-séries de modules utilisant un substrat époxy avec CMS montés et brasés sur les deux faces. Les premiers essais sont effectués avec des moyens rudimentaires : report manuel, dépôt de colle à l'aide d'une seringue, polymérisation en étude et brasage au trempé. Entre le montage des premiers prototypes et la production en série, seize mois se sont écoulés durant lesquels le doute, et parfois même le découragement, prennent le pas sur l'optimisme des débuts; les modifications techniques du produit, les changements de process de fabrication et les petites quantités entraînent en effet des surcoûts importants souvent négligés par le donneur d'ouvrage. Mais au terme de cette période d'apprentissage, loin de penser que nous avions investi à fonds perdu, nous étions convaincu de nous être engagés dans une véritable aventure technologique. Mise en place d'un outil de production Pour tirer parti de cette première expérience, il était indispensabe d'investir dans une ligne complète d'équipements adaptés : machine de report automatique, étuve de polymérisation, bols vibrants, tapis de refusion, sérigraphie, brasage à la vague et moyens de test, soit au total 2 millions de francs. De plus, pour assurer une exploitation optimale de ces matériels, de nombreux outillages spécifiques s'imposaient tels que, par exemple, des interfaces entre les produits (substrats) et les machines de report ou de brasage. L'atelier de fabrication Enfin, nous devions assurer la formation et la qualification de l'équipe appelée à intervenir sur la nouvelle ligne de fabrication. En l'absence de toute filière extérieure, c'est avec l'aide de nos fournisseurs d'équipements que nous avons dû entreprendre cette tâche. D'emblée, l'accent fut mis sur la maîtrise globale du process - de la réception et du stockage des composants au contrôle des modules avant livraison. A côté des contraintes techniques imposant, par exemple, de contrôler en permanence la qualité du brasage, il nous fallut surtout sensibiliser et former le personnel aux exigences liées à la miniaturisation : stockage et identification des composants, précision du positionnement, contrôle visuel. Dès lors, ERULEC pouvait se présenter comme un partenaire des grands constructeurs pour les petites et moyennes séries (matériel vidéo, instrumentation, mesure, informatique, équipement aéronautique et médical); en un an, le chiffre d'affaires réalisé grâce au CMS passait de 0,4 MF à 4,5 MF, ce qui permettait de multiplier par 2,2 le CA global de l'entreprise. Nouvelle étape, nouveau défi. Forte de cet acquis technique et commercial URELEC peut aujourd'hui envisager de nouveaux développements et un accroissement de la capacité d'assemblage de CMS. Déjà programmées, ces options se sont concrétisées durant l'année 1986 et sont traduites par la mise-en-page d'un "atelier flexible" intégrant, en aval du report automatique, les différentes techniques de brasage : double-vague, four de refusion et phase-vapeur. C'est ainsi que, sont entrés en service les matériels suivants : deux robots, une double-vague, avec nettoyage en ligne, un four de polymérisation, une phase-vapeur, - une étuve de CMS. Robot de report de CMS Ces différents éléments, ainsi que le test de sortie (fonctionnel) étant reliés les uns aux autres par un chaînage informatique. La réalisation effective de ce programme assure à terme: - la création d'une vingtaine d'emplois, - l'approche de nouveaux marchés (télécommunications, aéronautique, médical, automatismes), - l'augmentation du chiffre d'affaires (+ 50 % par an sur les années à venir). L'activité CMS dont le chiffre d'affaires d'ERULEC est passé de 1 %en 1983 à 70 % en 1986, il est prévu qu'il sera de 85 % en 1987. Pour rendre possible une telle évolution, et mener à son terme un programme d'investissement de 12 MF sur trois ans, ERULEC a été contrainte, bien évidemment, de modifier en profondeur ses structures financières avec l'apport de nouveaux capitaux provenant de partenaires industriels et financiers. De ce fait, et comptetenu des engagements souscrits, les perspectives d'avenir s'inscrivent dans le cadre d'une véritable stratégie d'entreprise adaptée au contexte spécifique d'une soustraitance de technologie avancée. Henri RIALLAND Président Directeur Général d'ERULEC La Lande de Musson BP 2 35600 LANGON 11, rue Kléber 35020 RENNES CEDEX Tél. 99 38 82 82 traitement distribution assainissement L'eau est un métier qui exige compétence, expérience, disponibilité 24 h sur 24. . Qualité du service, . efficacité, . décentralisation sont nos préoccupations quotidiennes. Chimie Z.I. La Haie des Cognets 35136 ST-JACQUES-DE-LA-LANDE B.P. 2015 - 35040 RENNES CEDEX Tél. 99 29 46 00 - Télex 741040 Produits chimiques industriels Régénération des solvants Diluants Traitement de surfaces Traitement des eaux Spécialités droguerie Produits phytosanitaires Département Hygiène et Désinfection en Industries Alimentaires UN SERVICE BUREAUTIQUE QUI EVOLUE AVEC LES NOUVELLES TECHNOLOGIES FORMATION / CONSEIL / ORGANISATION BUROSCOPE VOUS APPORTE SON EXPERIENCE POUR VOS CONGRES, CONFERENCES, COLLOQUES... 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Service des relations industrielles 20, avenue des Buttes de Coësmes 35043 RENNES CEDEX Tél. 99 36 48 30 et 99 36 54 76 _:-:-=- -• I -a === ilv, == ,
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