Pourquoi notre perception varie ?

N° 254 - Publié le 10 décembre 2014
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Avant de comprendre une œuvre, il faut déjà la percevoir. 

Pour cela, les artistes peuvent faire appel à nos cinq sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût. Les organes : les yeux, les oreilles, la peau, le nez... agissent comme des capteurs. Ils transmettent des informations au cerveau sous forme de signaux électriques, qui engendrent des réactions physiques. C’est la part physiologique de la perception. Mais le contexte joue aussi un rôle important. Selon l’environnement dans lequel on se trouve, ou notre état de fatigue, on peut être plus ou moins réceptif. Selon l’heure de la journée également. C’est le principe du rythme circadien, sur 24h. Nos capacités d’attention augmentent le matin jusqu’à 11h, déclinent le midi, et reprennent vers 15 h jusqu’à 17 h environ.

En dehors de ces aspects biologiques, plusieurs sciences humaines et sociales décryptent le phénomène de perception.
La philosophie, par exemple, ou la psychologie cognitive s’intéressent à l’impact de nos perceptions sensorielles sur notre rapport au monde ou à l’influence de la personnalité.

 

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