Le physicien qui manie les nanotubes

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N° 334 - Publié le 26 octobre 2015
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Franck Artzner et ses collaborateurs ont encore franchi une étape dans l’art de manier les nanotubes(1), ces petits objets constitués de molécules capables de s’autoassembler. Dans une publication sortie le 25 août dernier(2), les chercheurs de l’Institut de physique de Rennes(3), du CEA-IbiTec-S, de l’Université de Rennes 1 et du groupe pharmaceutique Ipsen ont réussi à contrôler le diamètre du nanotube déjà constitué, de 10 à 50 nm, en faisant varier l’acidité de la solution dans laquelle il se trouve. Le phénomène est réversible et reproductible. Leur modèle était un peptide (la triptoréline) composé de dix acides aminés. En combinant plusieurs techniques expérimentales pour travailler à différentes échelles, ils ont réussi à identifier le mécanisme : un des acides aminés (l’histidine) fixe, ou non, un proton en fonction du pH, ce qui modifie les liaisons électrostatiques et provoque un changement de conformation de toute la molécule.

(1) Lire Observer l’assemblage des molécules dans Sciences Ouest n° 306, février 2013.

(2) Dans Nature Communications.

(3) CNRS/Université de Rennes 1.

Franck Artzner
Tél. 02 23 23 58 22
franck.artzner@univ-rennes1.fr

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