La biobanque, du froid pour la vie

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N° 351 - Publié le 10 avril 2017

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 « Une infrastructure majeure au service de la médecine du futur », selon l’expression de Véronique Anatole-Touzet, la directrice générale du CHU de Rennes, a été inaugurée le 27 mars. Le Centre de ressources biologiques s’est métamorphosé pour devenir la Biobanque Pierre Rochcongar (1). Ce lieu de stockage des données biologiques (160000 prélèvements de sang, d’ADN et de cellules) au froid (de - 20 °C à - 196 °C), auquel contribuent les laboratoires du CHU, sert aux médecins, mais aussi aux chercheurs du CNRS, de l’Inserm et de l’Université de Rennes 1. « Les collections de cellules et de tissus humains sont une ressource précieuse pour l’aide au diagnostic et pour la recherche, explique Véronique Anatole-Touzet. Le décryptage de la cellule permet de cibler un traitement spécifique pour chaque patient, de développer de nouveaux biomarqueurs, d’agir sur un gène. Dans le respect des règles éthiques de consentement et d’accord des patients. » De nombreuses pathologies seront mieux connues. La biobanque est financée grâce au Fonds Nominoë (1,2 million d’euros), avec les soutiens de l’État, des collectivités et de l’université.

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