
Les archéologues s’aident de plus en plus de l’imagerie numérique. Cette évolution des pratiques était le thème d’un séminaire organisé les 26 et 27 juin à Rennes. À l’Irisa(1) de Rennes, l’équipe Hybrid, spécialisée dans la réalité virtuelle, collabore avec des archéologues(2). Après avoir numérisé l’extérieur et l’intérieur d’un objet, une copie est réalisée sur ordinateur ou en impression 3D. « Nous manipulons l’objet sans risquer de le détruire », souligne Ronan Gaugne, ingénieur à l’Irisa. « Le virtuel permet de préparer la fouille, en repérant les objets intéressants ou trop abîmés pour être manipulés », ajoute Valérie Gouranton, enseignante-chercheuse en informatique. La méthode a été utilisée pour déterminer le contenu d’une urne funéraire avant de l’ouvrir. Pour faciliter la création d’environnements virtuels, l’équipe développe deux logiciels utilisables par des non-spécialistes.
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