
N° 367
décembre 2018
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Le bilan carbone de la mytiliculture est faible et le risque de pollution réduit. Les effets de la culture des moules sur l’environnement ont fait l’objet d’une étude(1) qui vient d’être publiée. Des chercheurs de l’Inra(2) et de l’Ifremer(3) ont analysé chaque étape de la production des moules de bouchot, depuis leur vie en baie du Mont-Saint-Michel, jusqu’à nos assiettes. Non seulement, elles pompent du carbone pour fabriquer leur coquille, mais elles absorbent également du phosphore et de l’azote, responsables de la prolifération d’algues vertes. Les moules ont un effet positif sur les gaz à effet de serre et limitent l’eutrophisation(4). Leur exploitation est donc favorable à l’environnement.
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Morgane Guillet
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