Préserver les nourriceries

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N° 396 - Publié le 27 janvier 2022
OLIVIER DUGORNAY / IFREMER
Larves de bar Dicentrarchus labrax âgées de 10 jours.

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Pour certains poissons de mer, tels que le bar et la sole, les estuaires sont de véritables nourriceries. Ils accueillent dans leurs vasières de jeunes poissons issus de larves pondues en mer. Mais les activités humaines1 menacent ces habitats. Pour évaluer leur incidence, Nils Teichert, chercheur au MNHN2 à la station marine de Dinard, étudie l’influence de la dispersion larvaire et des conditions estuariennes sur le développement des jeunes poissons. Pour cela, près de 500 individus3 âgés de quelques mois ont été pêchés à l’automne en 2020 et en 2021, respectivement dans 7 et 9 estuaires de la côte atlantique et de la Manche. « L’origine de chaque poisson sera établie par comparaison génétique entre individus d’une même espèce mais pêchés dans divers estuaires. » Et sa vitesse de croissance sera comparée à celle des autres, grâce au comptage des stries apparues sur les otolithes4. « Dans des milieux dégradés et donc pauvres en nourriture, on s’attend à un retard de croissance des juvéniles. » À suivre !

MARIE HILARY

1. Comme la pollution ou la création de digues qui limitent les zones de balancement des marées propices au développement des juvéniles.
2. Muséum national d’Histoire naturelle.
3. De cinq espèces différentes.
4. Structures calcifiées situées dans l’oreille interne des poissons.

(link sends email)nils.teichert@mnhn.fr

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