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AU SOMMAIRE D'Ouest en Est UN oe LA E ~;~ 1 Le printemps de la productique Le CNRS et les entreprises. Ill~il''Illf,°;';~i►;Illt; illll,IIIVIII MENSUEL DE L'INNOVATION REGIONALE AVRIL 1990-N°55-15F LA RECHERCHE A LA UNE La Ville de Rennes organise pour la première fois des Rencontres de la Recherche qui seront inaugurées par Hubert Curien, Ministre de la Recherche et de la Technologie. Leur objectif: faire le point sur la recherche rennaise, faire connaître ses potentialités, favoriser son développement et contribuer ainsi à l'avenir de la cité. Deux journées qui devraient marquer un temps fort pour la recherche rennaise qui compte 3000 chercheurs et 40 000 étudiants. RESEAU est édité par le Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle (CCSTI). TIRAGE MENSUEL, 3300 ex. CCSTI 6, place des Colombes, 35000 RENNES. Tél. 99305797 Fax 99 303615 Rennes, Centre de Recherche International... De nombreux laboratoires rennais reçoivent aujourd'hui des moyens spécifiques qui leur permettent de développer des projets dans le cadre de programmes internationaux. Cette place au niveau international est essentielle car elle est une garantie de la vitalité de la recherche et de son renouvellement permanent grâce à l'accueil de jeunes chercheurs étrangers. C'est ainsi que des unités se sont illustrées dans de nombreuses disciplines (chimie, physique, biologie, électronique, informatique océanographie...) par leurs découvertes et leurs innovations : traitement de l'image, télévision haute définition, supra conducteurs, verres fluorés, médicaments, biotechnologies du lait... L'organisation de colloques internationaux à Rennes contribue à renforcer cette tendance à l'ouverture et la coopération. On peut dire simplement que tous les domaines de recherche sont en perpétuelle réorganisation à la fois sous l'influence du contexte scientifique national, international et aussi régional. ...Et régional La Bretagne a affirmé depuis 1979, date de la création du Conseil Consultatif Régional, des priorités dans les domaines de l'électronique, la mer et l'agroalimentaire. Ces choix sont pleinement justifiés par une volonté légitime d'essor économique ; et bien sûr par l'existence d'équipes capables de développer des thèmes de recherche en rapport avec ces secteurs prioritaires. L'effort de la région Bretagne, s'intensifie d'année en année puisque 5 % de son budget total est, en 1989, consacré à la recherche. Les sommes attribuées permettent le maintien de certains axes de recherche dont les applications locales et régionales sont évidentes. Ces aides doivent aussi soutenir le développement de recherches plus fondamentales dont les retombées immédiates sont d'abord d'ordre pédagogique et présentent à long terme un intérêt évident. En effet la formation à la recherche et par la recherche sont probablement l'un des atouts majeurs de la Bretagne. Le nombre des étudiants chercheurs qui poursuivent leurs études universitaires par un DEA et une Recherche à l'INRA, institut national de la recherche agronomique. thèse est en forte augmentation. Les rencontres rennaises de la recherche devraient permettre de mieux connaître la richesse des travaux réalisés, mais aussi de mesurer leur originalité, leurs implications économiques et leur caractère fondamental. Enfin, il convient de s'appliquer à intégrer les recherches fondamentales au contexte culturel, à l'enseignement et à l'information des industriels. C'est pourquoi la culture scientifique est aujourd'hui en plein essor. Suite page 2 N-55 D Les Rencontres Rennaises de la Recherche La recherche... elle est pour le chercheur, tout à la fois, la passion dévorante, la satisfaction d'une démarche intellectuelle et la cause d'une perpétuelle inquiétude. Mais pour les autres, tous les autres, qu'est-ce que la recherche scientifique ? Le mystère ou ce qui est derrière telle ou telle merveille technique célébrée par les médias. Le chercheur, le laboratoire de recherches sont d'une certaine manière isolés. La Ville et le District de Rennes, en organisant les Rencontres Rennaises de la Recherche, veulent contribuer à favoriser les échanges autour de la recherche. Ces collectivités veulent faire connaître ce qui se fait à Rennes. Il est d'abord important non de créer, mais de permettre le développement des relations entre les chercheurs et les entreprises: ce qui est en cause ici c'est l'essor économique, donc le devenir, de l'agglomération. Il n'est, ensuite, pas inutile d'offrir à l'ensemble des chercheurs l'occasion d'une rencontre et celle d'avoir des échanges entre eux: favoriser les relations conviviales n'est pas étranger aux fonctions des collectivités territoriales et peut aider au développement de relations de travail. Il est enfin important de faire en sorte que tous les citoyens de l'agglomération rennaise aient la possibilité de découvrir et de connaître la recherche. Les Rencontres Rennaises de la Recherche - les 3 R- sont l'expression de ces souhaits, très succinctement exprimés. Elles devront beaucoup, dans un succès que nous voulons croire acquis, aux concours de nombreux acteurs de la recherche et de l'économie et nous ne saurions passer sous silence ce que devra cette organisation aux aides de Rennes Atalante et du CCSTI. Claude Durand-Prinborgne Adjoint à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche N`55 © Lors de la journée du 3 avril, des forums réuniront des chercheurs de différents organismes, tous impliqués à des degrés divers dans les domaines de recherche abordés: Les forums ALIMENTATION : animé par Pierre Thivend, directeur de l'ENSAR et Loic Roger, directeur de Nutrinov. SANTE ET SOCIETE: animé par Christiane Guillouzo, directrice de recherche à l'INSERM, et Laurent Chambaud, chercheur à l'ENSP. IMAGES, LANGAGES et COMMUNICATION: animé par J.-Y. Merrien, du CCETT et Pascal Marie, chef de projet au CERTAC. ENVIRONNEMENT: animé par Claude Cheverry ,professeur à l'ENSAR et Paul Tréhen, professeur à l'Université de Rennes I. AUTOMATISME: animé par Christian Queffelec, de la société EDIXIA. PRODUCTION ET TRANSMISSION DES SAVOIRS: animé par Alain Even, professeur à l'Université de Rennes 2, Laurent Kott, directeur de l'IRISA, et Gérard Brulé, professeur à l'ENSAR. VALORISATION DU PATRIMOINE: animé par Claude Nières, professeur d'histoire à Rennes 2 et François Hubert, conservateur au Musée de Bretagne. MOLECULES ET MATERIAUX: animé par René Dabard, directeur de l'ENSCR et Philippe Linée, directeur de l'unité de recherche des laboratoires BEECHAM SMITHKLINE de Rennes. URBANISME ET HABITAT: animé par Pierre Juban, directeur de l'Ecole d'Architecture de Bretagne, Claude Sauvage, chercheur au LARES et Gérard Doris, CERUR. Le 4 avril, Jean Hameurt, Délégué Régional à la Recherche et à la Technologie introduira un débat sur la valorisation de la recherche. L'après-midi sera consacré à l'Europe et la recherche rennaise avec la participation de Louis Bellemin de la Commission des Communautés Européennes. Clôture des journées par Edmond Hervé, Président du District Urbain de l'Agglomération Rennaise. Rens. : Christine Angoujard : tél. 99 28 55 06. EDITORIAL La recherche à la une Editorial: Les Rencontres Rennaises de la Recherche D'Ouest en Est La Bretagne se met en cinq... L'art technopolitain penche-t-il à droite ou à gauche ? Les sigles du mois La restauration innove Le Printemps de la Productique Le Goff Guillou, style et performance Forum de l'innovation : le CNRS et les entreprises, la valorisation K-ZAR Espace, Club aérospatial amateur Que va-t-il se passer ? Que s'est-il passé? Dossier du mois : Intelmark, de l'analyse à la décision Suite de la page 1 Ces premières Rencontres, organisées par la Ville de Rennes constituent une première et traduisent la synergie existant entre les collectivités locales, régionales et les minis- 1 /2 2 3 4 4 5 7 8/9 10 11/12/13 14 15/16 16/17 19 tères de la Recherche et de la Technologie, de l'Education Nationale... Souhaitons que cette initiative se prolongera et que d'autres villes s'en inspireront. D'OUEST EN EST Actualité oblige: les échanges commerciaux avec les pays de l'Est s'intensifient. Les entreprises bretonnes sontelles concernées? Pour le savoir, nous avons rencontré Daniela Oliveau directrice d'Activ Partner. Cette SARL rennaise travaille depuis 4 ans déjà à la mise en place de collaborations Est-Ouest. Réseau: Quelles sont les opportunités qui se présentent à l'Est pour les entreprises bretonnes? D. OLIVEAU: Dans ces pays ce sont les manques en biens d'équipement qui dominent et particulièrement dans le secteur agroalimentaire. La Bretagne a donc sa carte à jouer dans ce domaine. Les contrats les plus intéressants concernent la création / ALo's, PARAIT QUE Tu -r' METS EN AFFAIRE AVEC UN GARS DE LA MAYENNE ? , d'unités de productions "clé en main" avec, à charge de l'entreprise française de réexporter vers d'autres pays une partie des produits. Nous travaillons généralement avec des entreprises de taille petite ou moyenne. R.: Les entreprises de notre région rencontrent- elles des difficultés majeures dans leur démarche vers ces pays? D. O.: Comme la majorité des entreprises françaises, leur principal handicap c'est la méconnaissance de ces pays et de leur mentalité. Les méthodes de travail et les modes de relations sont différents là-bas. R.: Les changements politiques actuels ne vont-ils pas compliquer les négociations en cours ou même remettre en cause certains accords? D. O.: Non, je ne crois pas. Du fait du caractère récent de nos activités, nous sommes en relation avec les entreprises plus qu'avec les politiques. D'autre part nous travaillons avec de grosses unités de production qui, du fait de leurs performances, ne connaissent pas de changement très importants. Les structures actuellement les plus perturbées sont les coopératives dont les résultats n'étaient pas très bon. Bien entendu nous avons des relations avec les ministères, pour des raisons officielles, mais comme nos échanges sont récents, on ne peut pas dire que les changements nous gênent. e EST L' OUVERTURE A L' EST, MON GARS ! R. : L'ouverture des frontières va-t-elle amplifier les échanges entre l'Est et l'Ouest? D. O.: Les Allemands et les Autrichiens en ont déjà bénéficié, du fait de leur proximité mais aussi de leur savoir-faire ! Les Allemands sont très présents. Mais les Tchécoslovaques sont intéressés par la technologie française. Entre deux offres équivalentes française ou allemande, ils choisiront la française. R.: Pour des raisons affectives? D. O.: Oui mais aussi parce que les Allemands ont le monopole des marchés tchécoslovaques et que le gouvernement souhaite que cela change. Il y a une volonté gouvernementale affirmée de collaborer prioritairement avec la France. R.: Dans l'avenir, les relations devraient donc se multiplier? D. O.: En ce moment les changements provoquent une certaine anarchie dans beaucoup de pays. Auparavant les exportations se négociaient au niveau de centrales d'achat et non des entreprises. De ce fait celles-ci sont peu habituées à ce type de négociations. Ils ont beaucoup à apprendre dans ce domaine et nous devons les rencontrer souvent. R.: Quels conseils donneriez-vous à une entreprise qui souhaiterait travailler avec les pays de l'Est? D. O.: De nous contacter ! Le principal est de trouver les bons interlocuteurs dans le pays visé. On ne peut pas se lancer sur un marché à la légère. Une étude et les conseils de l'ambassade ne suffisent pas. Dans une démarche de recherche de partenaires ce sont surtout les relations personnelles qui comptent et une bonne connaissance du pays. Pour réussir des contrats en ce moment, il faut énormément travailler dans la compensation. Le plus souvent les Tchécoslovaques nous achètent des biens d'équipement et nous nous engageons à commercialiser une partie de la production. Cela leur permet de payer les investissements. Le montage financier se fait sur cette base. R. : Pouvez-vous nous donner des exemples de collaboration? D. O.: Oui, la société CDC par exemple qui a construit des hôtels à Prague et Bratislava. Une autre société a créé une société mixte avec une coopérative tchécoslovaque. Dans un mois ou deux, les lois tchèques concernant les sociétés mixtes vont changer. Mais généralement, les contrats de collaboration sont basés sur les principes dont je vous ai déjà parlé : nous vendons le savoir-faire et nous assurons la vente de tout ou partie de la production. BEN DAME, FAUT VIVRE AVEC SON TEMPS.. ~ves M avTAG-tsJC -- Suite page 13 N`55 La zootechnie doit suivre les exigences du marché et donc le goût des consommateurs. Ainsi les bas morceaux du mouton se vendent mal alors que le prix du gigot s'élève sans cesse. C'est pourquoi le centre INRA de Bretagne a fait appel à un spécialiste argentin d'ovidotératologie, le professeur Paolo TRENOS de l'Université de la Pampa. Celui-ci a réussi à stabiliser et à reproduire une mutation chez le mouto permettant d'obtenir trois membres arrières au lieu des deux habituellement connus, et cela sans atrophie du membre surnuméraire comme cela s'observait dans les rares anomalies de ce type. Ainsi chaque mouton pourra fournir trois gigots. La lignée ainsi produite sera commercialisée sous brevet INRA et fera, nul n'en doute, la fortune de ceux qui s'attachent à promouvoir la valorisation des zones d'inculture par l'élevage. La Bretagne possède des atouts certains sur ce créneau du fait de l'abondance de landes notamment en Bretagne intérieure : forêt de Paimpont, Landes de Lanvaux, Parc d'Ar- Hélas ces zones hébergent aussi des orchidées d'une espèce très rare et protégée. Or, comme chacun le sait les moutons mangent volontiers les fleurs. La situation était bloquée sans l'aide providentielle de M. J.-H. Chase, professeur britannique de littérature comparée. Celui-ci faisant appel à toute son érudition, retrouva un ouvrage ancien où un aviateur, tombé dans le désert, réussissait à régler ce difficile problème à la demande d'un jeune souverain en voyage d'exploration. Ainsi, grâce à cette exemplaire coopération internationale, les recherches pourront se poursuivre et les moutons à cinq pattes contempler les couchers de soleil sur les orchidées. D'après Orsôn Welsh in "La chair de l'ovidé" Ed. First of April LA BRETAGNE SE MET EN CINQ... L'0 VIDOTERATOLOGIE EXPERIMENTALE AU SERVICE DE LA V)OTECHNIE POUR DEVELOPPER UN NOUVEAU PRODUIT. morique. Le mouton à cinq pattes devrait même être retenu comme emblème régional. L'qPt technopolitain penche-t-il à droite ou à gauche? Telle est la question que se pose le correspondant de RESEAU à Copenhague. En effet, à l'entrée de Rennes-Atalante, le célèbre monument en l'honneur de l'équilibre instable du créateur scientifique représente un encadrement de porte penchant à droite. Par contre, en arrivant dans la technopole Symbion à Copenhague, devant l'immense bâtiment de l'Institut de biologie médicale Panum, une porte géante, avec son trou de serrure, est fortement inclinée à gauche. Ainsi la municipalité rennaise de gauche favorise-t-elle un art versant à droite Le Symbion â Copenhague. alors que celle, centre-droite, de Copenhague, a créé un monument technopolitain penchant à gauche : l'art, comme la science, transcende la politique. Un jumelage tech- Rennes-Atalante. Degré. nopolitain entre Rennes-Atalante et Symbion permettrait de retrouver la parfaite verticalité ! (De notre correspondant permanent) N ~, ~ IRIS 90 Industrie - Recherche - Innovation - Synergie C'est le nom de l'opération lancée conjointement par la Direction Régionale de l'Industrie et de la Recherche (DRIR), l'Agence Nationale pour la Valorisation de la Recherche (ANVAR), la Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie (DRRT) pour favoriser l'innovation et le développement dans les entreprises régionales. L'objet de cette opération est d'organiser une très large prospection des entreprises régionales et des laboratoires (et structures d'enseignement...) afin d'identifier leurs besoins et de mieux faire connaître les aides disponibles dans le domaine du transfert de compétences et de l'innovation. Projet : IRIS 90 cherchera à promouvoir et à soutenir: les collaborations entre entreprises et laboratoires ou établissements d'enseignement, les embauches et la formation de cadres sur des projets innovants, le recours aux prestataires de services sur des programmes d'innovation. Moyens: • Les 200 contacts individualisés et les 80 visites programmées dans le cadre de l'opération. Les différents soutiens financiers apportés par les organisateurs de l'opération : - Prestation technologique réseau: pour confier une prestation à caractère technique à un centre de compétences. - Aide au conseil en Propriété industrielle (Contrat de Plan Etat-Région): pour recourir à un spécialiste du conseil en propriété industrielle. - Aide aux services de l'innovation (ANVAR): pour bénéficier de prestations de service sur un programme d'innovation. - CIFRE (DRRT): convention industrielle de formation par la recherche pour embaucher un jeune cadre et lui confier un travail de recherche développement. - Cadre pour innover (Contrat de Plan Etat-Région) : pour qu'un cadre effectue un stage en laboratoire de recherche. - Embauche de chercheurs par les PMI (ANVAR). - CORTECHS (DRRT): conventions de recherche pour techniciens supérieurs pour recruter un technicien qui travaillera sur un projet innovant. Date de lancement: 16 mars 1990. Correspondants: Henri Bourdon, DRIR, 99253327. Martine Kupfer, BRETAGNE TECHNOLOGIES, 99253336. Jean-Louis Cagnard, ANVAR, 99384545. Françoise Morel, DRRT, 99253337. RÉSEAU AVRIL 90 - N° 55 MEDIANCES Statut juridique - Date de création : Association loi de 1901, créée en juin 1986. Nombre d'adhérents: 70 - 100 (selon les années). Structures représentées au Conseil d'Administration : • Les Instituts Universitaires de Technologie • Les Universités • Les Grandes Ecoles • Les Centres de Culture Scientifique et Technique • Les Organismes d'Information et Documentation • Les Associations. Budget - Financement: Cotisations des membres et subventions sur projet. Missions: • Favoriser et promouvoir la formation à l'Information Scientifique et Technique, à partir d'une approche ouverte et multidisciplinaire, dans le système éducatif (Institutions scolaires et universitaires), dans les entreprises et les services. Analyser les procédures (production, traitement, diffusion) d'IST, contribuer à les enrichir et à les adapter aux conditions créées par 'introduction des techniques et technologies modernes. Engager, par la constitution de groupes composés de participants d'origines diverses (monde de la production, formateurs, médiateurs...) une réflexion et envisager des interventions sur les thèmes associés aux questions de l'IST. Diffuser les travaux élaborés dans le cadre de ces initiatives par l'intermédiaires des Cahiers MEDIANCES dans le but de susciter des expériences nouvelles: ces Cahiers sont réalisés à partir des colloques ou séminaires organisés par MEDIANCES —ou auxquels MEDIANCES participe—, des témoignages, documents, réflexions ou autres formes d'intervention correspondant aux objectifs de l'Association. Projet : MEDIANCES organise ses activités en fonction de l'évolution des sciences et des techniques et souhaite s'attacher aux problèmes de transfert d'information dans le cadre de grands projets de coopération afin d'identifier les besoins spécifiques — en matière de diffusion d'informations technologiques, de communication multilingue et multiculturelle—. Nature des travaux : • Enquête de terrain en vue d'observer, d'étudier, d'analyser les situations pour lesquelles les enjeux de la communication sont cruciaux. • Le traitement des résultats obtenus en vue de la création d'outils de formation. • La préparation d'un colloque qui permettra la diffusion des données recueillies et publications. Correspondant: Monsieur Paul Brouzeng, Président de l'Association. Secrétariat: Jacqueline Kervazo. Adresse : Association MEDIANCES, 8, avenue Cauchy, 92330 Sceaux, tél. 43 5040 58. RÉSEAU AVRIL 90 - N° 55 ASER Action Service Entreprise Régionale Statut juridique - Date de création: Association loi 1901 créée en mai 1989. Nombre d'adhérents : 65. Structures représentées au Conseil d'Administration : Le Conseil d'Administration comprend 12 personnes, étudiants des quatre années de l'Institut des petites et moyennes entreprises (IPME). Budget-Financement : Cotisations. Donations: Société Générale - Accord de partenariat. Etudes et recherches. Missions : Favoriser les relations entre les étudiants de l'Institut des Petites et Moyennes Entreprises de Rennes (IPME), et les entreprises bretonnes. Activités : Réalisation d'études marketing et d'analyses financières. Promotion de l'école au niveau régional. Organisation de manifestations (conférences, débats...). Projets: Accéder au statut de Junior Entreprise pour l'année 1990-1991. "Franchiser" ASER au niveau national, à savoir une association dans chaque IMPE (11). Pour l'instant, il en existe trois. • Correspondant: Thierry Loison, Président. Adresse : 1, place du Maréchal-Juin, 35000 Rennes, tél. 99307619. d RÉSEAU AVRIL 90 - N° 55 to BRETAGNE EN CHIFFRES EVOLUTION DU NOMBRE D'ENSEIGNANTS CHERCHEURS A RENNES 1979 1989 % Université Rennes I 880 999 + 13,5 Université Rennes 2 263 319 + 21,3 Ecoles d'ingénieurs (INSA, ENSAR, SUPELEC, ENSCR) 171 200 + 16,9 TOTAL 1 314 1 518 15,4 EVOLUTION DU POTENTIEL CHERCHEURS RENNES I ET INRA 1979 1989 % Rennes I 91 131 + 44 INRA 95 192 + 102 TOTAL 186 323 + 42,4 EVOLUTION DU NOMBRE D'ETUDIANTS 78-79 88-89 Rennes I 15088 19995 + 32,5 Rennes 2 8 089 14 640 + 81 Ecoles d'ingénieurs 1 248 1 574 + 26 TOTAL 24 425 36 209 + 48,2 EVOLUTION DE LA FORMATION PAR LA RECHERCHE (3e CYCLE) 1980 % rapporté au nbre 1989 % rapporté au nbre d'étudiants d'étudiants Rennes I 2212 14 3244 16 Plus de la moitié des étudiants de Rennes I sont en 2° ou 3° cycle. Sources : INSEE - Université de Rennes I et Rennes 2. RÉSEAU AVRIL 90 - N° 55 LES SIGLES DU MOIS N°55 Les réseaux locaux 5 jours à RENNES, du 23 au 27 avril (5 200 F HT) Technologies, topologie, techniques d'accès, solutions, normalisation, études de cas, offre commerciale, méthodologie de choix d'un réseau local. Accès conditionnel aux services audiovisuels 3 jours à RENNES, du 24 au 26 avril (3 800 F HT) Architecture d'un système d'accès conditionnel, techniques de base, le système Eurocrypt embrouillage, désembrouillage, études de cas. L'entreprise face à la bureautique 3 jours à CAEN, du 24 au 26 avril (3 800 F HT) La nécessité bureautique, étude et impact, le poste de travail dans l'entreprise, analyse de l'offre, bureautique communicante, stratégie bureautique. La Télévision à haute définition 3 jours à RENNES, du 14 au 16 mai (3 800 F HT) La famille Mac/Paquet; approches japonaise, européenne, américaine, le programme EUREKA 95, normalisation, perspectives. Les réseaux de transmission de données par paquets 5 jours à RENNES, du 14 au 18 mai (5 200 F HT). Les réseaux X25, Transpac et le RNIS, réseaux privés et réseaux privatifs, Atlas 400. La carte à mémoire et ses applications 3 jours à CAEN, du 15 au 17 mai (3 800 F HT). Les cartes à micro-circuits, le CAM : un support de sécurité du silicium à la logique, CAM et système de sécurité, mise en oeuvre de la carte CP8/M4, applications. Archivage électronique 2 jours à RENNES, les 17 et 18 mai (3100 F HT). Technologies appliquées dans l'archivage, marché de l'archivage et applications, solutions industrielles, méthodologie de mise en oeuvre et aspects économiques. Codage à réduction de débit pour la TV numérique 5 jours à RENNES, du 28 mai au 1" juin (5 200 F HT) Numérisation du signal TV, codage, algorithmes de réduction de débit, multiplex de transmission, état de l'art, les matériels industriels français, démonstrations. Les services télématiques 5 jours à RENNES, du 28 mai au 1e' juin (5200 F HT). Le document électronique et ses applications, les services de l'écrit, vidéographie, interfonctionnement et messagerie. La sécurité et les réseaux de transmission de données 2 jours à RENNES, les 30 et 31 mai (3 100 F HT). Sécurité informatique, sécurité et organisation de l'entreprise, sécurité des systèmes d'exploitation, sécurité et réseaux. Les radio-communications avec les mobiles 4, 5 jours à BREST, du 11 au 15 juin (4 500 F HT) Techniques de modulation, propagation, codes correcteurs d'erreurs, antennes et couplages, radiomessagerie, les systèmes Radiocom 2000, NMT, ECR 900. Télécommunications par fibres optiques 4 jours à BREST, du 18 au 22 juin (4 500 F HT) Propagation dans les F0, composants associés, liaisons à F0, études de cas, TP. Les réseaux et services large bande 3 jours à RENNES, du 19 au 21 juin (3100 F HT) les réseaux audiovisuels : vidéocommunications, réseaux domotiques, contrôle d'accès aux services. l'offre de TV, la vidéotélématique, antennes collectives et services domotiques, démonstrations sur tous les points traités. État de l'art sur les réseaux de transmissions de sécurité 2 jours à RENNES, les 20 et 21 juin (3 100 F HT) Les réseaux constructeurs, interconnexion de réseaux hétérogènes, les problèmes spécifiques de l'administration au monde hétérogène. Le réseau Numérique à Intégration de Services 4 jours à LANNION du 25 au 29 juin (4 500 F HT) Architecture fonctionnelle, services, interface S, Protocole D, CCITT N° 7, terminaux, adaptateurs de terminaux, cartes PC à interface S, TD dans le RNIS, technique temporelle asynchrone, visites ou démonstrations. SUP TELECOM BRETAGNE FORMATION CONTINUE 6 MASTERES SPECIALISES accrédités par la Conférence des Grandes Ecoles 98 0013 30 CATALOGUE 1990 gratuit disponible sur simple demande Inscriptions et renseignements : École Nationale Supérieure des Télécommunications de Bretagne Service Formation Continue - BP 832 - 29285 BREST CEDEX ^ 98 0012 26 STAGES INTER ET INTRAENTREPRISES N°55 6 LA RESTAURAT ON INNOVE Depuis trois ans, le lycée technique hôtelier de Dinard a engagé une collaboration avec plusieurs entreprises agroalimentaires bretonnes, pour la conception de nouveaux produits culinaires. Les étudiants de BTS Hôtellerie-Restauration deviennent ainsi pendant quelques mois les partenaires de recherche de Stalaven, SOPRAT ou Breizh Restauration. Le lycée, qui possède déjà des équipements de pointe, envisage de créer une cellule de recherche, un bureau d'études et de mettre en place une formation de type mastère. Préparation d'une hure (pâté et gelée) de poisson par les étudiants de BTS 2' année, dans le cadre de la collaboration avec Jean Stalaven. Créé en 1973, le lycée technique hôtelier compte aujourd'hui 60 enseignants et reçoit chaque année environ 600 élèves. Le nombre de candidatures est largement supérieur à la capacité d'accueil : 450 demandes pour 25 places en BTS par exemple. "L'enseignement est axé sur le haut de gamme" précise Georges Le Roux, professeur de cuisine. Tradition culinaire et qualité française oblige ! Pour assurer sa position à l'échelle internationale, le lycée se doit de dispenser une formation de haut niveau... et les résultats sont là, tous les élèves trouvent un emploi en fin d'études, en France comme à l'étranger. Quatre formations sont dispensées à Dinard : CAP, BEP, Brevet de Technicien (niveau Bac) et BTS. Le lycée dispose de nombreuses salles de travail et de toute une gamme de matériels professionnels qui permettent de travailler dans des conditions proches de celles de l'industrie agroalimentaire : cloche à vide, polycuiseur avec sonde électronique, plaques à induction. Une démarche professionnelle La restauration est entrée dans une phase de mutation profonde avec l'apparition de nouveaux concepts culinaires. Parallèlement à la restauration classique, les industries agroalimentaires occupent une place de plus en plus importante sur le marché des plats préparés : surgelés, plats cuisinés, produits allégés. La concurrence est rude. Dans une grande chaîne française de restauration rapide, 3 cuisiniers - encadrant 120 personnes - suffisent pour préparer quel4ue 140 000 rations journalières ! Pour s'adapter à ce contexte, l'équipe pédagogique du lycée hôtelier de Dinard a cherché de nouveaux objectifs d'enseignement... Les étudiants deviennent pendant quatre mois les partenaires de recherche des entreprises pour la conception de produits industriels : plats cuisinés sous vide, plats cuisinés en liaison froide. Les travaux s'effectuent dans le laboratoire du lycée mais également dans l'entreprise pour la mise au point industrielle. Les cadres recherche-développement participent ponctuellement aux travaux. Le projet comprend aussi une dimension "marketing". Les élèves étudient les problèmes de commercialisation, les marchés potentiels, le développement de nouveaux packagings et l'étude du contrôle de qualité pour les produits mis au point. Pour Sébastien Le Tacon, étudiant en 2° année de BTS, la collaboration est fructueuse "l'entreprise recherche des idées, des produits et les étudiants apportent leur savoir-faire, sans contraintes... résultat : le plat cuisiné est original". La démarche des étudiants et de leur enseignant est très professionnelle : un document d'une centaine de pages a été rédigé au terme du stage, comprenant une étude pratique sur les plateaux traiteurs et une maquette du catalogue de commercialisation des buffets. Michel Hué, responsable du service recherche-développement chez Jean Stalaven apprécie la qualité du travail fourni, "les plateaux sont bien présentés et ont été fort appréciés". Ils envisagent déjà d'en commercialiser certains. Le lycée hôtelier de Dinard est l'un des établissement en France à travailler en partenariat avec des entreprises. La présence en Bretagne de nombreuses industries agroalimentaires a favorisé l'émergence de ce type de relations. Les étudiants acquièrent une bonne connaisssance du secteur de l'agroalimentaire, des process industriels dans l'alimentation et s'initient à la gestion de production. Les entreprises bénéficient quant à elles du savoir-faire de l'école et de l'enthousiasme des étudiants. L'expérience sera renouvelée... les propositions affluent déjà. Les diplômes préparés au lycée technique hôtelier de Dinard. Les formations courtes: Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) cuisinier. Brevet d'Etudes Professionnelles (BEP) hôtellerie-collectivités. Les formations supérieures: Brevet de Technicien Hôtellerie (BTH). Brevet de Technicien Supérieur (BTS) de l'Hôtellerie. Contacts: Proviseur: R. Lefeuvre, Chef de travaux: M. Bourcier. Rue des Ecoles, BP 141, 35802 Dinard Cedex 1, tél. 99 4615 02. Le train de la productique Déroulement de la journée du 27 avril 1990 8 h 30: petit déjeuner avec la presse. 9h30: ouverture du train au public. 10 h 15 : visite officielle. 15h-17h: Conférences à SUPELEC organisées en liaison avec l'ADEPA. Thème : "l'intégration informatique" avec des témoignages de chefs d'entreprise bretons. 20h: Fermeture du train. LE PRINTEMPS DE LA PRODUCTIQUE Avril est un temps fort pour la productique en Bretagne. Le 27 avril prochain le "Train de la Productique" achèvera à Rennes son périple français. Parallèlement la DRIR organise en collaboration avec le Conseil Régional une opération de promotion dénommée "Printemps de la Productique" qui se déroulera dans la semaine du 30 avril au 4 mai. L'occasion pour les industriels bretons de découvrir quelques réalisations exemplaires. Organisé par le Ministère de l'Industrie et de l'Aménagement du Territoire, le "Train de la Productique" est destiné à sensibiliser les PME-PMI françaises à la nécessité d'adopter une démarche productique cohérente. L'information portera plus particulièrement sur les aspects intégration informatique et normalisation. Le Train de la Productique est composé de cinq voitures : une voiture accueil, une voiture audiovisuel où sera projetée une vidéo de 7 minutes et trois voitures exposition où seront présentés les stands de l'ADEPA, de l'AFNOR, du CETIM et du Ministère de l'Industrie et de l'Aménagement du Territoire. TRAI,N D,E LA P Rw O: ,~,,,,,U ,, ,C, ,T rt,IIQIIE L'accès au Train de la Productique se fera par la rue Saint-Hélier, cours Saint-Hélier, voie I l . Dépassant la simple information, le PRINTEMPS DE LA PRODUCTIQUE offre la possibilité aux chefs d'entreprise de visiter en une semaine, huit entreprises régionales ayant investi de manière conséquente dans de nouvelles techniques de production. De janvier 87 à juin 89, la DRIR a déjà proposé 12 visites de ce type et ceci dans pratiquement tous les secteurs industriels. Toutes les entreprises concernées ont reçu le label OPP, Opération Pilote Productique. Les OPP correspondent à des projets de modernisation exemplaires par le caractère innovant des équipements et de leur mise en oeuvre. Ces projets correspondent à une triple finalité : expérimenter en site industriel les technologies de la productique ; fournir des premières références commerciales aux sociétés d'ingénierie ou fabricants de matériels et leur permettre, par retour d'expérience, d'améliorer leurs compétences; sensibiliser par l'exemple, les autres entreprises potentiellement utilisatrices, qui auront la possibilité, à proximité de chez elles, de visiter les installations pilotes ou de disposer de bilans d'expérimentation. Ces opérations ont fait l'objet d'un soutien de l'Etat et de la Région Bretagne. N°55 Capteur au poste de travail Société La Fougeraise. /III'/IIES/IM MENSUEL DE L'INNOVATION REGIONALE TARIFS 1990 DES PARUTIONS PUBLICITAIRES CCSTI 6, place des Colombes Centre d'Affaires Hermès 35000 RENNES 1/4 page 1100 F ft 90 x 134 mm 1/2 page 2 200 F ft 190x134mm 1 page 4 400 F ft 190x 277 mm PRIX H.T. - TVA 18,6% Hors frais techniques RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES FILM(S) POSITIF(S) OFFSET TRAME 150 2 couleurs: NOIR + JAUNE Petit glossaire de la productique La productique est l'ensemble des moyens matériels et humains mis en oeuvre par une entreprise dans le but de rendre son activité la plus performante possible. Cela suppose un équipement en matériels compatibles de façon optimale, véritable réseau dans lequel vont transiter toutes les informations nécessaires à la réalisation de la production. Dans ce réseau doivent être intégrées toutes les étapes de la production. C'est de cette intégration dont dépend la réussite d'une démarche productique. La Productique Intégrée est connue dans le monde sous le nom de CIM (Computer Integrated Manufacturing). Pour qu'elle se réalise, il est indispensable de mettre au point des normes : l'AFNOR (Agence Française de Normalisation) y travaille : FIP: Cette norme devrait être adoptée par l'Europe. Elle fixe les codes de relation entre les capteurs et les actionneurs. SET ou Z68-300: Créée à l'origine par l'Aérospatiale, elle s'applique à la description des normes géométriques (langages CAO). Elle est considérée comme l'une des normes les plus performantes du monde. Z99: Cette nouvelle génération de normes permet d'informatiser de façon cohérente l'information technico-économique et donne, entre autres, des méthodes de description et principes de programmation en vue de traiter les données relatives aux composants industriels. La démarche productique vise un objectif : LA FLEXIBILITE. C'est la capacité d'une entreprise à répondre exactement et dans un temps minimum à la demande d'un client. Contact : DRIR, Serge Flageul, tél. 99 25 33 34. PROGRAMME DES VISITES TAILLANDIER MACE FOUGERES (35) Outillage de découpe: emporte pièce, formes de découpe CAO, table multifonction (laser) 30 avril 10 H ROLLAND FLIPI PLOUEDERN (29) Produits laitiers, crèmes glacées Chaîne automatisée de conditionnement - GPAO 2 mai 15 H SEIFEL SAINT-MALO (35) Matériel de comptage, électricité industrielle Robot télémanipulateur associé à des presses à injection - CAO + GPAO 2mai 15 H LE GOFF GUILLOU PLOZEVET (29) Fabricant de meubles Chaîne de vernissage à plat 3 mai 10 H LE PAPE PLABENNEC (29) Constructions métalliques Machine flexible de sciage perçage pour profilés et machine flexible de poinçonnage pour cornières 3 mai 15 H ETS MAILLARD BRUZ (35) Menuiserie industrielle Ligne automatique de fabrication de menuiserie en PVC 4 mai 10 H LES GRANITS POLIS SAINT-BRICEEN- COGLES (35) Marbrerie funéraire, mobilier, bâtiment Unité de sciage et de polissage 4 mai 15 H SALAISONS DU VERN LANDIVISIAU (29) Salaisonnerie Chaîne automatique de cuisson par micro-ondes 4 mai 15 H Suivi périodique données statistiques Société SBM Bamarec. DIFFUSION 3000 exemplaires PUBLIC industriels, chercheurs, scientifiques, élus locaux, départementaux, régionaux, organismes publics, parapublics, administrations, centres de transfert de technologie, associations de développement économique et industriel, étudiants... Contact Danièle ZUM-FOLO Tél. 99305797 N°55 ~ o I1 n ~o !1 r~- -® o IIII ïllll! ~~~,~~~ IIIII~IIIII WE csMMIE DE U MADE DE EnmlM

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