À la pêche aux financements !

N° 339 - Publié le 25 août 2016

"Aujourd'hui, il faut compter 1,9 million d'euros pour acheter un navire de 16,50 m neuf contre 800 000 euros en 2000 ", annonce Tristan Douard, directeur du Groupement des pêcheurs artisans lorientais (GPAL). Une addition salée pour l'artisan-pêcheur ou l'armateur moyen !

"D'autant que, depuis 10 ans, l'Europe n'apporte plus aucune aide pour financer la construction de navires de pêche neufs."

Pour pallier ce manque de moyens, le GPAL a ititié la création de la société(1) A2G Morbihan. "Toute société ou personne peut désormais soutenir de projets de construction de tels navires. Soit en achetant des parts du capital de la société et en bénéficiant d'une défiscalisation de son apport. Soit en investissant dans le compte courant d'associés avec en retour la garantie d'une rémunération régulière, explique-t-il. Nous étudions également la faisabilité de partenariats entre des pêcheurs et des entreprises qui pourraient être intéressées, soit par un approvisionnement à l'année en produits de la mer, soit par un usage de l'image du navire, en échange d'un soutien financier pour l'achat d'un bateau."

Julie Danet

(1) Comme l'ont déjà fait le GPAL, les coopératives maritimes de Lorient et de Quiberon, la compagnie d'assurances maritimes Sammarla, le Crétit Maritime ou encore la Banque Populaire.

Tristan Douard
tristan.gpal@orange.fr

TOUT LE DOSSIER

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest