
N° 385
janvier février 2021
SCHWARTZ
D'anciens ouvriers de la base des sous-marins nucléaires ne bénéficient pas de suivi médical.
Depuis 1993 en France, tout salarié qui a été exposé à un agent ou un procédé cancérogène peut bénéficier du dispositif de suivi post-professionnel (SPP). Gratuit, il sert au diagnostic précoce d’une maladie.
« Très peu d’études existent sur ce dispositif », constate Jorge Munoz, sociologue-chercheur au Labers1. En 2016, le chercheur est interpellé par le collectif des irradiés de l’Île Longue, la base des sous-marins nucléaires près de Brest. Ils souhaitent connaître l’état...
AGNES BOIRON
Ajouter un commentaire