Des plantes sous haute protection

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N° 273 - Publié le 29 juillet 2014
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Un laboratoire sécurisé ouvre ses portes à Saint-Pol-de-Léon.

Un sas, un deuxième, puis un troisième. C’est ce qu’il faut traverser avant de pénétrer dans le laboratoire de pathologie végétale “niveau de sécurité 3”, inauguré par le centre technique Bretagne biotechnologie végétale le 21 janvier, à Saint-Pol-de-Léon.

Une précaution utile, car ce lieu confiné, unique dans l’ouest de la France, est destiné à accueillir des pathogènes dits de quarantaine. « Ce sont des pathogènes très dangereux pour les plantes, explique Serge Mabeau, directeur de BBV. Lorsque l’un d’entre eux est détecté, on ne traite pas, il faut détruire la plante. » Ce ne sont donc pas des traitements qui vont être élaborés dans cette atmosphère protégée. Mais des moyens de protéger les plantes en amont. « Nous allons nous concentrer sur la recherche de variétés résistantes à ces différents pathogènes. En prévention, nous pouvons également développer et évaluer des techniques de désinfection des outils et des serres. » Des travaux ont déjà commencé sur la rouille blanche du chrysanthème, un champignon classé pathogène de quarantaine chez les producteurs de plants. Et si les recherches prennent du temps, car il faut pour chaque nouveau pathogène une autorisation du ministère de l’Agriculture, le travail ne manquera sûrement pas, car, avec la mondialisation et les premiers effets du réchauffement climatique, de nouveaux pathogènes apparaissent dans la région.

BBV, Tél. 02 98 29 06 44
www.bbv.fr

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