L’océan sous surveillance

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N° 278 - Publié le 9 juillet 2014

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L’Europe renforce sa participation dans le réseau de flotteurs qui observe l’océan.

Ils sont 3000. Ces flotteurs autonomes, qui couvrent toute la surface des océans au gré des courants depuis 2007, mesurent en temps réel la température et la salinité de l’eau, de la surface à 2000m de profondeur.

Ces données alimentent les recherches sur le changement climatique, mais aussi les modèles de prévision utilisés en océanographie opérationnelle. Ce système global d’observation des océans, initié en 2000, est le plus important réseau jamais déployé. Plus de vingt pays sont impliqués, « mais chacun de façon individuelle, avec des financements pas toujours garantis, explique Pierre-Yves Le Traon, coordinateur du projet au centre Ifremer de Brest. C’est pourquoi nous avons décidé de nous regrouper au niveau européen. » Une structure légale européenne, Euro-Argo, sera officiellement créée début 2011.

900 nouveaux flotteurs par an

C’est ce qui a été discuté en juin dernier à l’Institut océanographique de Paris. « L’Europe est très active du point de vue du traitement et de l’utilisation des données - l’un des deux centres mondiaux de traitement se trouve à Brest -. Mais elle ne déploie que 150 nouveaux flotteurs sur les 800 à 900 nouveaux mis à l’eau chaque année. » L’effort européen devrait monter à 250.

Le développement de nouveaux capteurs (mesure de l’oxygène dissous et de la teneur en chlorophylle) est aussi à l’étude. Sachant que la France fait partie des trois seuls pays, avec les États-Unis et l’Allemagne, à fabriquer des flotteurs. Un enjeu non négligeable pour NKE Technologies, la société lorientaise impliquée.

Pierre-Yves Le Traon
Tél. 02 98 22 43 16
pierre.yves.le.traon [at] ifremer.fr (pierre[dot]yves[dot]le[dot]traon[at]ifremer[dot]fr)

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