Simuler la sécurité industrielle

N° 317 - Publié le 10 février 2014
© DR
La plate-forme hynesim (en fonctionnement sur l'ordinateur) peut être connectée à un équipement réel, ici un automate de station de production d'eau potable, installé dans une valise pour la démonstration.

Magazine

4301 résultat(s) trouvé(s)

Diateam élabore des logiciels pour tester et simuler la sécurité des systèmes d’informations et de contrôles critiques.

Polluer un réservoir d’eau potable et ne rien laisser paraître sur les systèmes de contrôles, est-ce possible ? Pour répondre à ce type de questions et tester la fiabilité des systèmes d’informations et des réseaux de supervision de contrôle et d’acquisition de données (Scada), la société Diateam a développé des outils.

Le logiciel mis au point fait office de « paillasse virtuelle », comme l’explique Guillaume Prigent, le directeur technique. Cette plate-forme, nommée hynesim (hybrid network simulation) permet de simuler et virtualiser des systèmes d’informations (liaisons satellite, serveurs, machines, switch, hub, câbles réseaux...) et ainsi de tester de façon réaliste des scénarios d’attaque/défense ou de s’entraîner à répondre en cas de crise. Elle évite surtout d’avoir à effectuer ces tests sur de vrais systèmes, en production !

Applications industrielles visées

La plate-forme hynesim s’adresse autant au ministère de la Défense (pour qui travaille Diateam) qu’à des sociétés privées ou des groupes industriels. « La cybersécurité et particulièrement celle des systèmes industriels est une priorité ; il est temps que cela devienne une réalité, commente ce spécialiste de la question. Aujourd’hui il n’existe pas de système pour virtualiser des équipements industriels. » Tester les systèmes de contrôle et de commande de centrales nucléaires, de châteaux d’eau, du trafic ferroviaire... paraît en effet pertinent et faisable.

Michèle Le Goff

Guillaume Prigent Tél. 02 98 05 00 50
guillaume.prigent [at] diateam.net (guillaume[dot]prigent[at]diateam[dot]net)

TOUT LE DOSSIER

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest