En ville, les animaux s’adaptent

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N° 363 - Publié le 8 juin 2018

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Les petites espèces dominent en ville. Ce résultat du projet Speedy(1), mené en Belgique, vient d’être publié dans la revue Nature. Objectif : comprendre la réponse de la biodiversité à l’urbanisation. Près de 100000 animaux ont été collectés dans 27 paysages, plus ou moins urbanisés.

« Pour la majorité des groupes, il est avantageux d’être petit dans une ville plus chaude, pour économiser de l’énergie, explique Maxime Dahirel, écologue à l’Osur(2) et co-auteur. Chez d’autres groupes, comme les papillons et les sauterelles, la mobilité augmente avec la taille. » Pour eux, mieux vaut être grand pour vivre dans des habitats fragmentés. Maxime Dahirel s’intéresse aux araignées. « Une espèce présente en ville et en campagne construit une toile différente en ville. Ses proies étant plus petites, la maille doit être plus étroite et la toile plus grande. »

Marion Guillaumin

(1) Spatial and environmental determinants of eco-evolutionnary dynamics.
(2) Observatoire des sciences de l’Univers de Rennes.

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