Grands prématurés : une avancée

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N° 373 - Publié le 13 juin 2019
Laurent Guizard

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La preuve est faite. En s’appuyant sur l’intelligence artificielle, une infection chez l’enfant prématuré peut être détectée avant les premiers symptômes(1). Avec le professeur Guy Carrault du LTSI(2) de Rennes, le pédiatre Patrick Pladys (photo) coordonne le projet européen DigiNewB(3). Ils suivent aujourd’hui 440 grands prématurés. Ces enfants, nés entre 24 et 32 semaines de grossesse, sont très vulnérables. À partir des rythmes cardiaque et respiratoire du bébé, de son oxygénation et de ses mouvements, observés par une caméra, un “score d’infection” est établi. « En mars et avril, nous avons effectué des enregistrements en temps réel sur deux grands prématurés, explique Maude Luherne, la manager du projet. Cette recherche montre que le dispositif est capable de détecter des infections plus tôt que le suivi habituel. » Une étude clinique sur plus de 1000 patients dans plusieurs hôpitaux est programmée.

Claire Guérou

(1) Lire Détecter plus vite l’infection, Sciences Ouest n° 371, avril 2019.
(2) Laboratoire de traitement du signal et de l’image de l’Université de Rennes 1.
(3) DigiNewB est financé par le programme Horizon 2020 de recherche et d’innovation de l’Union Européenne.

Patrick Pladys
tél. 02 99 26 71 62
patrick.pladys@chu-rennes.fr

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