« Lutter contre l’encrassement biologique »

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N° 395 - Publié le 27 décembre 2021
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Alexandra Guennec
Doctorante en chimie macromoléculaire à l'Université Bretagne Sud.

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La pollution des océans est un fléau bien connu et les peintures des coques de navires n’y sont pas pour rien. Elles sont conçues pour lutter contre le “fouling”, l’encrassement biologique, comme les moules ou les algues qui s'accrochent aux coques. Le fouling coûte cher, puisqu’il augmente les frais d’entretien des bateaux et la consommation de carburant. Alors on utilise des revêtements anti-fouling. Or ces produits se dégradent à l’usage et libèrent des micro-plastiques dans l’eau.

Un bioplastique

C’est là que j’interviens ! Ma thèse consiste à étudier le PHA1, un bioplastique particulier produit par des bactéries qui pourrait remplacer les plastiques d’origine pétrolière. Pour le créer, il faut stresser les bactéries mises en culture. Je les prive de certains nutriments et leur donne un excès de source carbonée. Ainsi elles produisent des réserves énergétiques, le fameux PHA, que j’extrais. J’étudie la formulation à adopter puisque ce polymère seul n’est pas anti-fouling. Mes premiers résultats sont très encourageants et seront aussi applicables au milieu médical. En effet, les implants et cathéters sont aussi des surfaces soumises à l’encrassement biologique !

PROPOS RECUEILLIS PAR SALOMÉ REMAUD

1. Polyhydroxyalcanoate.

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