Ils mesurent le rayonnement des bétons

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N° 294 - Publié le 5 janvier 2012

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Le démantèlement des centrales nucléaires pose de nombreuses questions, notamment sur le devenir des matériaux qui ont servi à leur construction. En fonction de leur degré de contamination, ils devront emprunter des circuits différents. Un laboratoire breton, Eichrom, vient d’être accrédité par le Comité français d’accréditation (Cofrac) pour sa méthode de mesure de la radioactivité dans les bétons, une première en France. « Nous recherchons en premier lieu les rayonnements gamma, explique Patrice Letessier, dirigeant d’Eichrom, ceux qui proviennent d’éléments comme le césium ou le cobalt. Ce sont les plus simples à détecter. » À partir d’un échantillon réduit en poudre, placé dans un récipient de forme bien particulière, il est possible de retrouver la trace de l’activité radioactive dans le matériau, notamment les fameux émetteurs gamma. « Si besoin, une seconde analyse vient compléter les résultats pour trouver les rayonnements issus d’autres éléments, comme le plutonium, par exemple. » L’accréditation, aujourd’hui non obligatoire, pourrait le devenir dans les prochains mois. Elle permettra aussi à l’entreprise de s’ouvrir sur de nouveaux marchés.

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