Construire différemment : moins de béton, plus de bois

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N° 433 - Publié le 28 novembre 2025
© FRANCK BOISSELIER
Alice Le Berder a testé la résistance du système en laboratoire, face à des forces simulant le vent.

Contraint d’évoluer pour se décarboner, le secteur du bâtiment repense ses méthodes constructives. Entre défis techniques et industriels, une doctorante rennaise a développé une technologie innovante pour faciliter l’utilisation du bois.

Une petite pièce métallique occupe l’esprit d’Alice Le Berder depuis bientôt trois ans. Elle est au centre de la thèse de cette doctorante en génie civil et urbain au LGCGM1 de l’Insa2 de Rennes et au Groupe Legendre3, spécialisé dans l’immobilier et la construction. Depuis mars 2023, la jeune chercheuse développe une technologie qui vise à faciliter l’intégration de façades à ossature bois aux constructions.Étage par étageAlors que la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici...
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Des recherches sous serres

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N° 433 - Publié le 28 novembre 2025
© VIOLETTE VAULOUP
L'une des cellules de la serre abrite des dizaines d'espèces de spartine.

Sur le campus de l’Université de Rennes, une serre un peu particulière permet à des scientifiques de travailler sur des végétaux cultivés spécialement pour leurs projets de recherche.

Thierry Fontaine-Breton a l'habitude de répéter qu’il occupe le plus beau bureau de l’université. C’est par un matin pluvieux d’automne qu'il nous y donne rendez-vous. Le bruit des gouttes résonne contre les parois vitrées de cette serre posée en plein campus de Beaulieu, à Rennes. Quelques ordinateurs, deux tables et une étagère remplie de livres de botanique se chargent de l’accueil. Mais le plus intéressant se trouve un peu plus loin. Une jungle sous verre. Des plantes en pot, d’autres en...
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En Bretagne, le droit s'adapte au climat

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N° 433 - Publié le 28 novembre 2025
© CC BY-SA 4.0 / Henri Moreau
Le recul de la dune de Léhan à Treffiagat.
La COP 30 qui vient de s’achever au Brésil a mis la justice sociale au cœur des débats. Un sujet qui trouve un écho particulier en Bretagne. Élus, juristes et habitants tentent de s’adapter à un territoire qui change rapidement afin de concilier sécurité, équité et attachement régional. Ici, le changement climatique n’est plus une perspective : il redessine déjà les côtes. Les falaises reculent, les dunes s’effondrent et certains quartiers sont directement menacés par la mer. Selon le haut...
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Quelles nouvelles du VIH ?

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N° 433 - Publié le 27 novembre 2025
© CC BY-SA 2.0 / NIAID
Micrographie électronique à balayage colorisée de particules du virus VIH-1 (jaune) bourgeonnant et attachées à la surface des cellules lymphocytaires humaines Hut-78 (bleu).

Encore stigmatisé socialement, le sida est pourtant aujourd’hui largement traité et soigné.

Ce 1er décembre 2025 marque, comme chaque année, la journée mondiale de lutte contre le syndrome d’immunodéficience acquise (sida). En Bretagne, les soignants et les associations sont à pied d’œuvre pour l’occasion, notamment via la mise en place de campagnes de dépistage ciblées et d’actions de prévention. Mais où en est-on dans la détection du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) qui, s’il n’est pas pris en charge à temps, peut progresser vers le tant redouté sida ?

« La problématique actuelle, c’est bien qu’il y a des gens qui vivent avec le VIH sans avoir été dépistés, explique le docteur Cédric Arvieux, infectiologue au CHU de Rennes et responsable médical de la coordination régionale en santé sexuelle (CoReSS). On estime qu’ils sont environ 10 0001 sur un total de 200 000 personnes touchées en France, dont un tiers environ d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes », même si le mode de transmission le plus fréquent reste un rapport hétérosexuel2.

Une petite proportion de la population qu’il s’agit d’aller chercher parmi les personnes les plus précaires et les plus éloignées du soin, sans pour autant les stigmatiser. En effet, pour influer sur la courbe épidémique, il est nécessaire «que le niveau de dépistage et de traitement soit très élevé. Or, si le nombre de personnes qui s’infectent diminue de quelques centaines par an, c’est un déclin très lent et 27 % des dépistages se font encore à un stade avancé de la maladie», détaille le praticien.

Traitements tolérables


De son côté, la recherche médicale travaille justement à simplifier les traitements et à en améliorer la tolérance par les patients, pour un jour peut-être pouvoir inactiver définitivement le virus responsable du sida. « L’image du VIH est encore assez négative aujourd’hui, appuie le médecin. L’annonce d’une séropositivité reste compliquée pour les personnes concernées, alors qu’avec un comprimé par jour, et bientôt moins, on peut complètement inactiver l’infection et bloquer définitivement la transmission.» 

Anna Sardin

1. Selon les derniers chiffres de Santé publique France, publiés en octobre 2025.
2. 53 % des cas en 2024.

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