Algues vertes : la fabrique de l’info

Actualité

N° 428 - Publié le 28 mars 2025
© CEVA
Algues vertes à l'anse de Kervijen (baie de Douarnenez).

Magazine

4416 résultat(s) trouvé(s)

L’information fiable sur les algues vertes, essentielle en période de transition agricole, est au cœur d’un projet de recherche.

Si l’origine et les conséquences de la pollution aux algues vertes en Bretagne ne sont plus à démontrer, l’information fiable à ce sujet reste encore aujourd’hui un enjeu de taille. C’est dans ce cadre qu’est né le projet Fil-Av1, consacré à l’étude de la production et de la circulation de l’information en lien avec les algues vertes et l’agriculture. Lancé en décembre 2024 pour une durée d’un an et demi, il est porté par le CNRS, l’Inrae2 et l’Université de Rennes.
L’une des premières étapes de Fil-Av consiste à regrouper des textes en lien avec le sujet, produits par la profession agricole ou par des associations de protection de l’environnement depuis 1970. Ensuite, les scientifiques passeront au crible ces écrits à l’aide de logiciels d’analyse textuelle afin « d’identifier les experts mobilisés, les solutions promues face à cette pollution, les chiffres mis en avant, la place et la pondération des arguments, les personnalités décriées… », énumère Jeanne Pahun, post-doctorante en sociologie de l’action publique au sein du projet. Les arguments et leur évolution seront ainsi analysés, tout comme leur contexte d'énonciation grâce à des entretiens auprès d'acteurs ayant participé à leur production.

Presse locale


Dès ce premier travail achevé, l’équipe réitérera la démarche pour confronter les écrits issus de la communication institutionnelle et de la presse quotidienne locale (Ouest-France et Le Télégramme). Mais cette fois, c’est la circulation des informations au sein des médias qui sera davantage analysée : « Nous chercherons par exemple à déterminer si les associations de protection de l’environnement et les représentants d’agriculteurs ont autant été mis en avant dans les deux types de support », annonce Jeanne Pahun. L’ensemble de ces travaux s’inscrit dans « le droit à être informé de la bonne manière, conclut la chercheuse, et devrait permettre un débat public plus éclairé et objectif, indispensable dans le contexte de transition agricole ».

Charles Paillet

1. Fabrique de l’information locale – Algues vertes. Lauréat d'un appel à projets Iris-e en 2024.
2. Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement.

TOUTES LES ACTUALITÉS

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest

La mémoire des exilés espagnols

Actualité

N° 428 - Publié le 28 mars 2025
© ARCHIVES MUNICIPALES DE BREST
Exemplaire de procès-verbaux des accidents du travail de deux républicains espagnols à la base sous-marine de Brest en 1941 (cote 5P/Q9 - p.156).

Magazine

4416 résultat(s) trouvé(s)

La base sous-marine de Brest est le fruit du travail forcé de milliers d’exilés espagnols lors de l’occupation allemande. Une facette de l’Histoire peu connue, au centre de la thèse d’une doctorante recueillant la mémoire de leurs descendants.

À la fin de la guerre civile espagnole, le 26 janvier 1939, Barcelone, siège du gouvernement républicain, tombe face à l’entrée dans la ville des nationalistes du général Franco. « S’ensuit la Retirada, l’exode massif vers la France de près de 500 000 Espagnols fuyant la répression, raconte Lou Guérin, doctorante en civilisation espagnole au laboratoire HCTI1 à l’UBO2, à Brest. Ils sont alors rassemblés dans des camps d’internement à travers tout le pays ». Mais dès juin 1940, la France est...
Cet article est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Connectez-vous

TOUTES LES ACTUALITÉS

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest

Poisson (gras) d’avril

Actualité

N° 428 - Publié le 28 mars 2025
© THE MORNING GLORY / ADOBE STOCK

Magazine

4416 résultat(s) trouvé(s)

Présents notamment dans les tissus des organismes marins, en particulier ceux des poissons dits « gras », les acides gras oméga-3 sont essentiels à la santé humaine. Or, leur quantité dans les océans ne cesse de décroître.

Si le poisson est à l’honneur le 1er avril, les lipides qu’il contient le sont toute l’année. Ceux-ci sont une grande famille de molécules, au sein de laquelle figurent les acides gras oméga-3. Chez l’être humain, ces lipides sont indispensables au bon fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux, et sont bénéfiques pour l’appareil cardiovasculaire. Ils sont donc qualifiés d’acides gras essentiels.

Le saumon ou le thon


Notons que les microalgues font partie des rares organismes sur Terre à synthétiser certains oméga-3 (l’EPA1 et le DHA2) en grande quantité. Premier maillon des chaînes alimentaires marines, elles fournissent aux autres organismes marins des EPA et des DHA, en particulier aux poissons gras comme le saumon, le hareng ou le thon, qui en sont donc très riches. L’être humain est lui aussi capable de fabriquer ces deux acides gras, à partir d’une alimentation diversifiée et équilibrée. Mais « cette synthèse présente un faible rendement et fait donc des produits marins la principale source d’apport en EPA et DHA pour une grande partie de la population mondiale », précise Gauthier Schaal, maître de conférences en écologie marine à l’Université de Bretagne Occidentale.

Climat, pollution et surpêche


Malheureusement, compte tenu du changement climatique, de la pollution et de la surpêche, la ressource halieutique diminue depuis plusieurs décennies à l’échelle de la planète. Et le problème ne s’arrête pas là, puisque « les microalgues synthétisent de moins en moins d’oméga-3 à cause du réchauffement des eaux », poursuit le scientifique. Ces lipides jouent en effet un rôle essentiel dans la structure des membranes cellulaires, qui s’adaptent à la température en régulant leur composition afin de maintenir leurs propriétés. Et ceci passe par une réduction de la fabrication d’oméga-3, dont l’EPA et le DHA. Se supplémenter en oméga-3 est aujourd’hui possible, mais coûte très cher (compléments à plusieurs centaines d’euros au kilogramme) étant donné le processus industriel complexe utilisé. 

Un projet ambitieux


Pour répondre à cet enjeu de santé publique, « nous tentons de développer de manière plus efficiente la production d’oméga-3 marins, en partenariat avec des industriels », indique Gauthier Schaal. Les scientifiques ont en effet remarqué que certaines microalgues, les thraustochytrides, présentent la capacité de produire des oméga-3 en quantité extrêmement importante. L’objectif est donc de faire proliférer ces organismes en laboratoire et d’en extraire leurs acides gras. Un projet ambitieux selon le chercheur, qui précise que « cette expérience, si elle aboutit, devra ensuite être transformée en processus industriel... ce qui n’est pas une mince affaire ».

Charles Paillet

1. Acide eicosapentaénoïque.
2. Acide docosahexaénoïque.

TOUTES LES ACTUALITÉS

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest

La GPA, un travail comme un autre ?

Actualité

N° 428 - Publié le 28 mars 2025
© SUBBOTINA ANNA / ADOBE STOCK

Magazine

4416 résultat(s) trouvé(s)

Au-delà du processus physiologique, la grossesse peut être analysée au prisme de l’économie. Même si elle n’est pas reconnue ni valorisée comme tel, la gestation peut en effet être considérée comme un travail.

C’est bien connu : s’occuper d’un enfant, c’est du travail. Mais le porter aussi. Au sens propre du terme. D’ailleurs, les femmes font bien plus que « porter » un embryon puis un fœtus pendant les neuf mois de gestation. Le métabolisme change, l’organisme s’adapte et les dépenses énergétiques augmentent. De fait, on pourrait définir la grossesse comme une mise en mouvement délibérée de l’énergie pour agir sur la nature dans le but de produire… un être vivant.Critères de compétencesUn travail en...
Cet article est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Connectez-vous

TOUTES LES ACTUALITÉS

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest

Le mystère des poussières glaciaires

Actualité

N° 428 - Publié le 28 mars 2025
© EXODUST / ALASKA
Tempête de poussière glaciaire en Alaska, le 17 novembre 2013.

Magazine

4416 résultat(s) trouvé(s)

 

« Les glaciers font partie des agents érosifs les plus puissants, ce sont des machines à avaler la roche », raconte Samuel Toucanne, chercheur Ifremer à l'unité de recherche Géo-Océan, à Plouzané, et porteur d’Exodust, une ANR1 débutée le mois dernier. Sous l’effet de leur poids énorme, ces amas de glace cassent la roche sous leur socle. Une partie est réduite en poussière et s’envole. Et alors que le climat se réchauffe, des particules auparavant emprisonnées sous la glace sont libérées. Une fois ces poussières dans l’atmosphère, des mécanismes complexes entrent en jeu. En se déposant sur les glaciers, elles réduisent leur pouvoir réfléchissant et accélèrent leur fonte. Mais les liens entre climat, glaciers et poussières sont encore mal connus. En étudiant des carottes sédimentaires prélevées au fond de l’océan, où ces particules finissent souvent par se déposer, le projet vise à observer « si les pics de poussières enregistrés depuis 70 à 50 000 ans sont liés à des reculs glaciaires », résume Samuel Toucanne. Et ainsi élucider leur rôle dans la fonte des glaces et affiner les modèles climatiques.

Violette Vauloup

1. Les ANR sont des projets financés par l’Agence nationale de la recherche.

TOUTES LES ACTUALITÉS

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest

Écouter les détenus pour prévenir la récidive

Actualité

N° 428 - Publié le 28 mars 2025
© ILONA / ADOBE STOCK

Magazine

4416 résultat(s) trouvé(s)


La science peut participer à faire exister la parole des détenus dans l’espace public : sous l’égide de la MSHB1, des chercheurs mènent dans ce but le projet Consiodépa2. Commencé en 2021, le travail de recueil de témoignages de détenus dans une maison d’arrêt du Grand Ouest « est considérable, notamment parce qu’il faut du temps pour retranscrire les enregistrements audio dans le respect des principes éthiques », explique Nathalie Garric, chercheuse en linguistique au laboratoire Prefics de Nantes Université. Tous volontaires, ils se confient aux scientifiques sur leur parcours de vie et de détention. « Ce qui nous intéresse n’est pas tant ce qui est dit, mais comment c’est dit. En partant du principe qu’il y a toujours plusieurs manières de raconter, on analyse le choix des mots et les structures de phrases qui révèlent des normes et des systèmes de valeurs. Cela aide à mieux comprendre l’expérience d’incarcération et à tenter de la prévenir. »

Discours sensible


L’une des difficultés de ces travaux vient du caractère sensible des discours carcéraux. « Nous devons prendre d’infinies précautions pour anonymiser les données : ne pas mentionner le nom et le prénom ne suffit pas, il ne faut pas qu'ils puissent être identifiés par des indices sur leur parcours, explique la responsable du projet. Mais il ne faut pas pour autant appauvrir les témoignages. » Lancé dans le sillage d’un projet gouvernemental visant à réduire la surpopulation carcérale, Consiodépa cherche une autre voie : l’utilisation des « ressources discursives pour en faire des outils d’aide dans le parcours de réinsertion ».

Anna Sardin

1. Maison des sciences de l’Homme en Bretagne.
2. Contribution de la science ouverte au débat éclairé par la parole des détenus.

TOUTES LES ACTUALITÉS

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest

La natation, du gymnase au bassin

Actualité

N° 428 - Publié le 28 mars 2025
© LUSTRE ART GROUP / ADOBE STOCK

Magazine

4416 résultat(s) trouvé(s)

Crawl, papillon, brasse… tout ne se joue pas dans les bassins. Et Yannis Raineteau l’a bien compris. Ce doctorant en Staps1 au laboratoire M2S2, à Bruz, près de Rennes, soutiendra sa thèse ce mois-ci sur la manière dont la préparation physique à sec peut servir la performance en sprint des nageurs de haut niveau. « Ils s’entraînent aussi en dehors de l’eau, par exemple avec des exercices de musculation, pour développer les qualités physiques dont ils ont besoin », explique le chercheur. Mais la force et la puissance acquises à sec ne se traduisent pas automatiquement par une augmentation de la vitesse au bassin. Dans sa thèse, le doctorant montre comment le profilage force-vitesse, une méthodologie qui consiste à mesurer la vitesse d’un mouvement contre des résistances qui varient (comme des poids), permet d’évaluer le transfert de ces qualités physiques. Et pourrait, in fine, servir à optimiser les programmes d’entraînement. « Le but est surtout de démocratiser ce type d’évaluation, de renforcer le lien entre la recherche et le terrain », résume le chercheur.

Violette Vauloup

1. Sciences et techniques des activités physiques et sportives.
2. Mouvement, sport, santé.

TOUTES LES ACTUALITÉS

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest

À la recherche d’une troisième nature

Actualité

N° 428 - Publié le 28 mars 2025
© ANNA SARDIN
Au croisement du documentaire et de l'expérimentation, le travail de Grégoire Eloy mélange les échelles et les techniques.

Magazine

4416 résultat(s) trouvé(s)

Photographe depuis 30 ans, Grégoire Eloy immortalise les scientifiques en pleine recherche. Un travail qui mêle poésie et réflexion sur la nature et ceux qui l’étudient.

Des glaciers dans tous leurs états, une faille géologique fossilisée, une exploration de l’estran1 et de ceux qui l’étudient de près… Autant d’objets de recherche qui sont aussi ceux des photographies de Grégoire Eloy, exposées jusqu’au 21 septembre dans la salle Anita Conti, aux Champs Libres à Rennes. On suit dans cette rétrospective l’artiste, les chercheurs et leurs sujets, dont il a aussi fait ses muses.

La nature revisitée


« Le fil rouge de cette exposition, c’est ma collaboration avec la communauté scientifique, explique l’intéressé au milieu de ses clichés en noir et blanc. Pourtant, mes images n’ont pas de vocation scientifique. Elles sont là pour nourrir l’imaginaire, le poétique, et dépeignent un monde qui, potentiellement, sera le nôtre, des montagnes sans glaciers aux nouvelles espèces de l’estran. » Tantôt d’une précision microscopique, tantôt compilant des images satellites, le photographe s’inspire des mots et de la démarche des spécialistes en sciences de la nature et du vivant pour montrer ce qu’ils nomment la troisième nature.
Quand la première nature désigne sa forme sauvage, inhabitée et « vierge de toute influence humaine », la seconde est celle « voulue et façonnée par l’être humain pour sa subsistance » : l’agriculture, les aménagements sur les territoires naturels, l’exploitation forestière… Une troisième version existe, « conséquence directe des déséquilibres engendrés par l’action humaine et le changement climatique ». Elle est une nature « hors de notre contrôle, où de nouveaux mondes sauvages apparaissent et s’imposent à nous ». C’est elle qu’il veut immortaliser.

La recherche autrement


Dans la salle d’exposition, il est possible d’écouter les chercheurs présenter leurs travaux dans des enregistrements audio. Parmi eux, le nivologue2 Simon Gascoin, qui suit le glacier d’Ossoue, dans les Pyrénées, depuis plus de 20 ans pour le Cesbio3, et les biologistes marins Jacques Grall et Vincent Le Garrec, spécialistes de l’estran à l’IUEM4 de Plouzané. « Quand les scientifiques voient mon travail, ils sont projetés hors de leur quotidien qui laisse peu de place à la rêverie. » Grégoire Eloy les décrit comme des passeurs, des révélateurs, qui « s’ouvrent aux hypothèses et s’abandonnent dans l’inconnu ». Et il a été plus que bien accueilli : « Les chercheurs ont tout de suite accepté que je les suive. Pour eux, c’est une manière de communiquer avec le public, ce qui fait partie de leurs missions… Mais ils ont la tête dans le guidon ! »
Une vraie opportunité pour la science de se montrer sous un autre jour, et pour le photographe de raconter les détails de ses expéditions. « Les gens sont curieux de savoir ce qui se passe sur le terrain, et les scientifiques me font confiance pour restituer leur travail. En les accompagnant, je les vois se donner du mal pour faire leurs prélèvements, je les écoute en venir à considérer un glacier comme un être biologique. C’est ce que je raconte avec mes photos. »

Anna Sardin

1. Zone de balancement des marées.
2. Scientifique qui étudie la neige.
3. Centre d’études spatiales de la biosphère, à Toulouse.
4. Institut universitaire européen de la mer.

TOUTES LES ACTUALITÉS

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest

Un trésor de patrimoine à Rennes

Actualité

N° 428 - Publié le 28 mars 2025
© VIOLETTE VAULOUP

Magazine

4416 résultat(s) trouvé(s)

« Mon travail ? Je suis une sorte de cerbère de ces livres », plaisante Caroline Chevallier. Ces livres, ce sont les 34 000 ouvrages du fonds ancien de la bibliothèque de l’Université Rennes 2. « Ça consiste à les protéger en s’assurant que la température et le niveau d’humidité des réserves soient adaptés, mais aussi à les valoriser, à travers des visites par exemple », raconte la responsable du fonds. Une fois par mois, rendez-vous est donc donné à 17h à tous les curieux suffisamment intrépides pour s’aventurer dans ce recoin du campus de Villejean. Penchés sur une grande table, entre l’odeur du vieux papier et le bruit des pages qui tournent, on écoute alors Caroline Chevallier enchaîner les anecdotes sur ces objets ayant traversé les siècles (le plus vieil ouvrage du fonds est antérieur à 1500) ainsi que sur leurs auteurs.

Histoire des sciences


Un atlas de Mercator1, rempli de cartes colorées à la main datant du 16e siècle, côtoie un ouvrage dédié à l’étude des poissons, lui-même posé près d’un livre de recettes édité en 1712. À chaque objet sa petite histoire. Et la responsable du fonds ancien les raconte avec passion. Comme celle d’Athanasius Kircher, l’un des savants les plus importants du 17e siècle, qui, en étudiant la Bible, tenta d’expliquer à grand renfort de dessins et de plans comment Noé construisit son arche, dans un livre où se mêlent serpents, licornes et pieux ouvriers en plein chantier. À la fin de la visite, une conclusion s’impose : voici une riche manière d’éclairer l’histoire des sciences.

Violette Vauloup

1. Considéré comme l’un des pionniers de la cartographie, Gérard Mercator a mis au point le système de projection qui porte son nom et la première grande carte du monde à l'usage des navigateurs.

TOUTES LES ACTUALITÉS

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest

Portrait

N° 428 - Publié le 28 mars 2025

Magazine

4416 résultat(s) trouvé(s)

TOUS LES PORTRAITS

Abonnez-vous à la newsletter
du magazine Sciences Ouest

Suivez Sciences Ouest