Quand le jeu devient pathologique

Les pouvoirs du jeu

N° 417 - Publié le 22 février 2024
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« Le jeu n’a plus de frontières »

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Sous la peau, le tatouage est presque vivant

Actualité

N° 417 - Publié le 22 février 2024
© ZAMRZNUTI TONOVI / ADOBE STOCK
Sous la peau, les particules de l'encre se déplacent à l'échelle microscopique.

Les humains se tatouent depuis des millénaires, mais comment expliquer que les tatouages persistent alors que notre système immunitaire fait tout son possible pour les détruire ?

Certains s’en couvrent, d’autres les détestent. Il y a ceux que l’on chérit et ceux que l’on regrette. Certains que l’on montre, d’autres plus intimes. Il y a ceux qui réparent, ceux qui habillent et cachent des cicatrices. Mais toujours, les tatouages sont une trace indélébile, une manière d’ancrer un sentiment d’existence dans la chair.Sortir de la natureChaque année, le 21 mars, une journée internationale les célèbre. Il faut dire que c’est l’une des pratiques les plus anciennes de...
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À Rennes, ils écrivent l’histoire de la prison Jacques Cartier

Grand angle

N° 417 - Publié le 22 février 2024
© ARNAUD LOUBRY / RENNES VILLE ET MÉTROPOLE, ALAIN AMET / MUSÉE DE BRETAGNE
L'équipe envisage de créer des outils de médiation sur l'histoire de la prison et le monde carcéral à partir des témoignages collectés.

Une douzaine de chercheurs et de non-chercheurs proches du milieu carcéral collectent les mémoires de l’ancienne prison rennaise pour montrer que le passé d’un lieu peut inspirer son avenir.

À dix minutes en métro du centre-ville de Rennes, les murs de briques et la rotonde de l’ancienne prison Jacques Cartier dénotent avec les pavillons et les immeubles qui l’entourent. Entre 1903 et 2010, cette maison d’arrêt, de correction et de justice a enfermé des milliers de prévenus, accusés et condamnés. Parmi eux : des résistants pendant l’Occupation et des soldats allemands après la Libération, mais aussi des indépendantistes algériens et des membres de l’OAS1. Remplacée il y a quatorze...
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Badminton : la physique donne l’avantage aux gauchers

Actualité

N° 417 - Publié le 22 février 2024
© LIGHTPOET / ADOBE STOCK
Normalement, le volant tourne toujours sur lui-même dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

La main qui tient la raquette modifie la vitesse et le sens de rotation du volant dans l’air. Des détails cruciaux pour certains coups comme le slice.

Les joueurs de badminton expérimentés le savent, le slice — coup de raquette du fond du court qui fait tomber le volant derrière le filet — est plus réussi chez les gauchers. Pourquoi ? Jusque-là, difficile à dire, mais Éric Collet, professeur à l’Institut de physique de Rennes, a enfin la réponse. « J’avais l’intuition que ça avait un rapport avec la symétrie et la chiralité du volant », révèle-t-il. Explications.La tête vers l’avantUn volant de badminton est composé d’une tête en liège sur...
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« Aucun État ne rembourse jamais ses dettes »

Actualité

N° 417 - Publié le 22 février 2024
© VIOLETTE VAULOUP
Léo Charles est enseignant-chercheur en économie à l’Université Rennes 2 et co-auteur d’un livre à destination du grand public sur la dette de l’État. Également membre du collectif des Économistes atterrés, il déconstruit quelques idées reçues sur le sujet à l’occasion de la réédition de l'ouvrage¹.
 Qu’entend-on par la dette publique ?Chaque année, le Parlement vote le budget de l’État. Dans ce budget il y a des ressources et des dépenses. Dès que les dépenses sont plus importantes que les ressources, on parle de déficit. La dette publique est la somme cumulée des déficits au fil du temps. Pour la combler, l’État émet des bons du Trésor que n’importe qui peut acheter, des particuliers comme des entreprises ou d’autres États. C’est une sorte de crédit pour la puissance publique.Faut-il...
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Rugby : comment expliquer les commotions à répétition ?

Actualité

N° 417 - Publié le 22 février 2024
© NICOLAS TUCAT / AFP
Depuis janvier, les joueurs professionnels doivent porter un protège-dents connecté qui analyse en direct la puissance des chocs pour mieux détecter les commotions.

Avec le Tournoi des six nations, les crânes des rugbymen sont au centre des préoccupations. Il faut dire que certains symptômes des commotions cérébrales peuvent perdurer.

 La compétition prendra fin le 16 mars et avec elle son lot de plaquages, coups et chutes. Pour le spectacle, le jeu, la ferveur des spectateurs, on court on cogne on tombe. Et parfois, sous l’effet d’un choc, le cerveau heurte la boîte crânienne. « Le rugby fait partie des sports, comme le hockey sur glace ou le football américain, où les risques de commotion cérébrale sont importants », souligne Anne-Hélène Olivier, chercheuse en biomécanique à l’Inria1 et à l’Université Rennes 2. Si la...
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Un outil pour identifier les plantes

Actualité

N° 417 - Publié le 22 février 2024
© BIODIVERSITY HERITAGE LIBRARY
La botanique de J.J. Rousseau (1805).

 

Une simple photo et le nom de la plante apparaît à l’écran. C’est ce que proposent plusieurs applications1 pour smartphone : des systèmes opaques, sans explications pour apprendre la botanique. Pourtant, depuis le 18e siècle, il existe des documents classant les plantes en fonction de leur morphologie. On parle de clés de détermination. Simon Castellan, chercheur en informatique au centre Inria2 de Rennes, souhaite créer une version de ces outils plus accessible pour le grand public, avec l’aide de l’informatique.

Grâce à cette initiative, intitulée Back to the trees, le promeneur pourra identifier les espèces végétales en répondant sur un document papier à des questions qui s’affinent au fur et à mesure : s’agit-il d’un arbre ou d’un arbuste ? Les feuilles sont-elles vertes ou non ? En cochant l’ensemble des critères, le curieux obtiendra le nom de l’espèce.

Avec les parcs et les jardins


« Pour mettre au point cet outil, nous développons un modèle probabiliste capable d’anticiper les plantes qui auront le plus de chance d’être cherchées par l’utilisateur en fonction du lieu fréquenté », explique le scientifique. L’objectif est de permettre aux parcs et jardins partenaires du projet de fournir ces nouvelles clés de détermination aux visiteurs. Une phase de test est prévue en avril au Jardin des Mille Pas, à Rennes. D’ici là, Simon Castellan et son équipe ont de quoi faire : « Les catalogues de botanistes en ligne n’étant pas accessibles, nous devons recenser les plantes du parc une par une, ainsi que leurs caractéristiques. »

Sophie Podevin

1. Telles que Pl@ntnet, PlantSnap et Tela Botanica.
2. Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique.

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Sur les traces enfouies des tempêtes

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N° 417 - Publié le 22 février 2024
© BASTIEN GRUCHET
Les chercheurs ont prélevé des carottes de sédiments pour observer les traces laissées par les tempêtes.

 

Dans la nuit du 8 au 9 janvier 1924, une énorme tempête a balayé la côte atlantique. « Statistiquement, un événement de cette force ne se produit qu’une fois par millénaire », note Pierre Pouzet, enseignant-chercheur en géographie à l’Isen1 Nantes. Il vient de co-publier avec le BRGM2 une étude dans laquelle l’analyse de sédiments prélevés sur le littoral morbihannais est croisée avec des sources historiques. Six événements tempétueux ont été mis en évidence entre 1896 et 1999, dont celui de 1924. « Ce sont du moins ceux qui ont laissé des traces en déposant du sable au-delà du cordon dunaire. Nous avons cherché ces occurrences de sable marin dans des carottes et les avons datées », raconte le scientifique, qui s’est ensuite servi des archives de la météo marine pour déterminer quels paramètres avaient favorisé les tempêtes. Il a constaté que plus les vagues sont hautes et la marée forte, plus la mer franchit le cordon dunaire. « Reconstruire les tempêtes passées nous aide à mieux connaître ces phénomènes que l’on comprend encore mal », indique le géographe.

Violette Vauloup

1. Institut supérieur de l'électronique et du numérique.
2. Bureau de recherches géologiques et minières.

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Comment les enfants autistes regardent-ils les animaux ?

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N° 417 - Publié le 22 février 2024
© PIXABAY

« On sait que le trouble du spectre de l’autisme (TSA) se caractérise notamment par des problèmes d’interactions avec les humains, mais qu’en est-il avec les animaux ? », s’interroge Manon Toutain. Cette doctorante en éthologie au laboratoire Ethos, à Rennes, vient de publier une revue de littérature dans laquelle elle a analysé 21 articles scientifiques pour répondre à la question. Car l’attention visuelle façonne notre représentation du monde. En décodant les émotions sur les visages, nous extrayons des informations qui permettent d’interagir et de s’adapter à différentes situations. « Les personnes atteintes de TSA ont des difficultés à explorer le visage des humains qu’ils n’ont pas avec les animaux, ce qui pourrait expliquer pourquoi les interactions avec ces derniers sont plus faciles », résume la chercheuse. Un résultat précieux pour celle qui doit soutenir sa thèse en décembre : « la revue de littérature est une étape importante, elle permet de faire le point sur ce qui a été fait pour orienter les recherches. »

Violette Vauloup

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