Processions animales à risques

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N° 429 - Publié le 25 avril 2025
Christelle Robinet / INRAE Val de Loire

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À cause du réchauffement climatique, l'aire de répartition de la chenille processionnaire s’étend en Bretagne, tout comme la période durant laquelle l’espèce présente un risque.

Avec l’arrivée du printemps, les arbres bourgeonnent et les sentiers invitent à la promenade. C’est au détour de ces derniers que certains promeneurs croisent la route des chenilles processionnaires, de petites créatures orangées et couvertes de poils, organisées en file indienne de plusieurs mètres. Le long des troncsEn France, trois espèces sont présentes. L’une d’elles est abondante en Bretagne : Thaumetopoea pityocampa, la chenille processionnaire du pin. Durant l’automne et l’hiver, « cet...
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Une exposition pour déconstruire le mythe de Vinci

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N° 429 - Publié le 25 avril 2025
Violette Vauloup

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Jusqu’en août, l’Espace des sciences accueille une exposition sur Léonard de Vinci. À travers ses carnets, maquettes ou dessins, elle met en lumière la pluridisciplinarité du célèbre artiste.

Tout commence par une rangée de codex. Ou plutôt de reproductions soignées de ces carnets dans lesquels Léonard de Vinci calculait, notait et dessinait ses idées. « Avec les 17 tableaux qu’on lui attribue, ce sont les seules traces qui nous sont parvenues de lui », souligne Christelle Massol, responsable d’expositions et de médiation à l’Espace des sciences, à Rennes. Il était donc logique d’en faire la porte d’entrée de l’exposition Léonard de Vinci, à la croisée des arts et des sciences,...
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L’art aussi parle du climat

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N° 429 - Publié le 25 avril 2025
Paul Signac

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Depuis le 1er février, un nouveau tableau est accroché aux murs du musée de Pont-Aven (Finistère). Devant Route de Gennevilliers de Paul Signac, on s’extasie bien sûr de la beauté de la peinture, on admire la technique… et on parle climat. Issue des collections du Musée d’Orsay, à Paris, partenaire de son homologue finistérien, l’œuvre fait partie d’un programme national de prêt de tableaux intitulé « 100 œuvres pour le climat ». Elle a été sélectionnée par les élèves de la classe d’arts plastiques du collège Penanroz, à Pont-Aven, qui ont assisté à l’accrochage. 

Participer à la réflexion citoyenne
 

« Il y avait un projet de médiation autour des arbres avec eux, donc ils ont choisi parmi la liste d’œuvres en fonction de ce critère, précise Sophie Kervran, directrice et conservatrice en chef. Ce tableau montre des arbres chenus qui perdent leur vitalité, et en arrière-plan une usine. Il permet d’aborder le changement climatique et les débuts de l’industrialisation. » Des temps de discussion ont été organisés avec les élèves et le grand public, qui peut retrouver l’œuvre dans le parcours permanent du musée jusqu’au 18 mai. « Au-delà de son intérêt esthétique, l’art peut raconter des choses sur notre vie actuelle et participer à la réflexion citoyenne », ajoute Sophie Kervran. Il est également possible d’admirer, au Musée national de la Marine à Brest, Les Glaciers, mer de Kara, une toile d’Alexandre Sergejewitsch Borisoff, tout en méditant sur la fonte des glaces. 

Anna Sardin

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Quand la science s'invite au bar

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N° 429 - Publié le 24 avril 2025
PINT OF SCIENCE

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À la fin du mois, le festival international Pint of science revient pour réunir scientifiques et grand public, autour d’une bière ou d’un café.

Se voir expliquer comment dépolluer la Terre, quels sont les grands principes de l’IA ou quel pourrait être le futur de l’Univers tout en buvant un verre au bar : c’est possible, trois jours par an, grâce à Pint of science. Importé du Royaume-Uni en 2013 par la neuroscientifique Élodie Chabrol, le festival, littéralement intitulé « une pinte de science », en est à sa 12e édition française. Le concept : une thématique, un bar ou un café, deux interventions de scientifiques et un jeu qui rassemble. « L’idée, c’est de faire sortir la recherche des laboratoires et de la rendre accessible au grand public, exposent d’un commun accord Lucie, Marion, Fred et Anaïs, les quatre coordinatrices rennaises de l’édition 2025. C’est d’ailleurs un exercice que les scientifiques sont amenés à faire de plus en plus. »

Un cadre informel


Benjamin Guillaume, chercheur au laboratoire Géosciences, à Rennes, a participé à l’une de ces soirées l’année dernière. Sollicité par l’organisation, il s’est « saisi de l’opportunité avec plaisir », poussé par les retours enthousiastes de ses collègues. Et l’expérience ne l’a pas déçu : « J’ai bien aimé le cadre, assez informel. C’est toujours enrichissant de discuter avec des non-spécialistes, ils posent des questions auxquelles on n’a pas l’habitude de répondre ! ». S’il est plutôt un habitué de la vulgarisation, il dit mesurer la chance de disposer de ce type d'espaces, finalement assez rare. « Ce n’est pas toujours simple de communiquer sur nos recherches. Je pense que c’est une bonne opportunité pour les montrer au grand public, ce qui me semble essentiel dans le contexte actuel. » Il prévoit d’ailleurs d’y retourner en tant que spectateur.

Dans toute la région


Cette année, l’événement se déroule dans 55 villes en France, dont six en Bretagne : Rennes, Brest, Ploërmel, Quimper, Roscoff et Lannion. Après plusieurs années d’interruption, le festival est de retour dans cette dernière ville. « Il y aura trois soirées, avec des interventions sur les idées reçues sur l’informatique, l’usage des lasers et les biais dans les médias, annonce Marie-Anne Lacroix, enseignante-chercheuse à l’Enssat1, qui a repris le flambeau avec l’association des doctorants de Lannion. Je trouve ça crucial que le public puisse savoir ce que l’on fait, puisque la recherche publique leur est destinée ! Pour moi, ça fait partie de la démocratie de partager ce que l’on sait. » 

Pour les organisatrices, toutes bénévoles, « il est important d’entretenir cette vision moins hiérarchique entre le public et le chercheur, de le désacraliser. » À Rennes, le programme est très riche : du 19 au 21 mai, 37 conférences sont organisées, ainsi qu’une soirée en anglais et un « diabolo science », une version pour les enfants, sur la chimie amusante. 

Anna Sardin

1. École nationale supérieure des sciences appliquées et de technologie de Lannion.

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