Le jour où des humains ont marché sur la Lune
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Voyage lunaire : du rêve à la réalité
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Les secrets d’un tumulus
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À Leuhan, des archéologues ont démonté une tombe recouverte par un tumulus pour l’étudier avec soin et mieux comprendre l’organisation de la société à l’âge du bronze ancien dans la vallée de l’Odet.
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Sur les traces de la biodiversité en danger
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Le mois dernier, deux associations de protection de la nature se sont réunies pour faire un état des lieux des populations de mammifères sauvages dans la région. Parmi elles, le muscardin, une espèce protégée de plus en plus rare en Bretagne.
D’après l’Union internationale pour la conservation de la nature, 26 % des mammifères sont menacés d’extinction au niveau mondial, et la France figure parmi les dix pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées. Face à ce constat alarmant, deux associations locales, le GMB1 et Bretagne Vivante, ont organisé en octobre les premières Rencontres mammalogiques bretonnes. « C’était l’occasion de faire le point sur des études scientifiques menées par nos membres, mais aussi de
proposer des ateliers pour former certains des bénévoles », raconte Catherine Caroff, chargée de mission au GMB.
Une répartition fragmentée
« On observe beaucoup de personnes qui veulent passer à l’action et qui se demandent comment faire, ces journées sont le moment parfait pour montrer que ce n’est pas si difficile », poursuit-elle. Des naturalistes amateurs ont ainsi pu apprendre à reconnaître les noisettes rongées par le muscardin, un rongeur seulement identifiable par les traces de dents qu’il laisse sur ce qu’il a mangé. Contrairement à d’autres petits mammifères, il est impossible de retrouver sa trace dans les pelotes de réjection laissées par les chouettes car il est si discret que le rapace ne le détecte pas.
« Nos bénévoles explorent donc la nature à la recherche de noisettes rongées par ce petit mammifère, ce qui nous permet d’avoir une cartographie approximative de sa répartition », explique Catherine Caroff. De moins en moins présent en Bretagne, en particulier dans l’ouest des Côtes-d’Armor où sa répartition est fragmentée, l’animal, qui fait pourtant partie des espèces protégées, n’est signalé que dans un quart de la région. « Il est très sensible à la destruction du bocage et des lisières de forêts, où il vit, note la chargée de mission. Il se déplace peu, son territoire est si petit que supprimer une haie lui est fatal. »
1. Groupe mammalogique breton.
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« La crise climatique est un risque social »
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Les 26 et 27 novembre, Josépha Dirringer, enseignante-chercheuse à l'Université de Rennes en droit du travail et de la protection sociale, co-organise un colloque à Rennes qui interroge la place du droit du travail dans la transition écologique.
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Les écritures urbaines décryptées
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Du 19 au 20 novembre se tiendra à Brest, à l’UBO1, le colloque « L’écrit dans la rue : lettres peintes, affiches et graffitis ». L’objectif est double : « présenter l’état actuel de la recherche sur ce sujet, tout en le faisant connaître au grand public », détaille Florent Miane, maître de conférences en histoire de l'art contemporain au CRBC2 et co-organisateur de l’événement. Pour cela, historiens, artistes et enseignants-chercheurs se relaieront durant deux jours.
Entre art et mémoire
Étant donné le caractère éphémère de ces œuvres, l’écrit dans la rue constitue à ce jour un champ encore méconnu de l’histoire de l’art. Pourtant, « l’étude des graffitis et des affiches permet de retracer l’histoire d’une ville, puisqu’il s’agit d’ouvrages offrant un témoignage fugace des événements contemporains à leur création », s’émerveille Florent Miane. De son côté, la peinture de lettres à la main, seule technique employée pour créer les enseignes et façades de magasins avant les années 1980, avait quasiment disparu, entraînant avec elle le métier de peintre en lettres. Or, aujourd’hui, de nombreux commerces se tournent à nouveau vers cette technique, souhaitant un retour à l’esthétique artisanale, l’authenticité ou le soutien d’une économie locale. À la confluence de la sociologie et de l’histoire de l’art, ces deux jours de colloque seront ainsi l'occasion de retracer ce que l’écrit dans la rue renseigne de nos sociétés à travers le temps.
1. Université de Bretagne Occidentale.
2. Centre de recherche bretonne et celtique.
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