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Le grand bleu vu du ciel

N° 412 - Publié le 28 septembre 2023
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À Lannion, les satellites au bout des antennes

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Le dérèglement climatique est visible depuis l'Espace

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En mer, la surveillance s’opère

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N° 412 - Publié le 28 septembre 2023
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À la pêche aux plastiques

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Ouvrir les données spatiales, le défi de l’accessibilité

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N° 412 - Publié le 28 septembre 2023
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Moins polluer pour (encore) mieux protéger ?

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Le poulpe, un animal incroyable

Actualité

N° 412 - Publié le 28 septembre 2023
© EDMOND LAFOTO / PIXABAY
Les poulpes ont des sortes de petits miroirs sur la peau qui leur permettent de polariser la lumière et d'envoyer des signaux que les humains et les prédateurs ne perçoivent pas.

Doté d’impressionnantes capacités cognitives et sensorielles, ce mollusque marin étonne et intrigue les scientifiques comme le grand public depuis la nuit des temps.

Elle ne marche pas. Pas plus qu’elle ne rampe, ne nage ou ne flotte. La pieuvre danse. Elle déploie son corps, déplie ses bras, sa chorégraphie naît là où la gravité s’évanouit. Une poésie aquatique célébrée chaque année le 8 octobre, à l’occasion de la journée internationale du poulpe. Car la pieuvre fascine. Les hommes la représentent au moins depuis l’Antiquité. Autant admirée que crainte, elle a longtemps fait figure de monstre, inspirant même Jules Verne et Victor Hugo. Cerveaux...
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Recherches à risques : des responsabilités partagées

Actualité

N° 412 - Publié le 28 septembre 2023
© EMMANUEL CORSO / ADOBE STOCK

Certains travaux scientifiques présentent un risque de mésusage qui remet en cause leur légitimité et interroge sur la responsabilité des chercheurs.

Au début des années 2010, deux publications démontrent qu’en modifiant cinq gènes du virus de la grippe aviaire H5N1, il est possible de le rendre plus contagieux par voie respiratoire. Ces travaux soulèvent alors un vif débat dans la communauté scientifique. « Le bénéfice attendu valait-il la peine de prendre le risque de construire un virus qui, en échappant à la surveillance de ses inventeurs, pourrait entraîner de graves problèmes de santé publique ? », s’interroge Patrice Binder, chercheur...
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Agriculture : « Il faut changer de système »

Actualité

N° 412 - Publié le 28 septembre 2023
© SEBASTIEN BOINOT

À Rennes, des chercheurs veulent proposer un modèle de paysage agricole qui permettrait d’allier rendement et protection de la biodiversité.

« On peut envisager les champs autrement que sous un angle productiviste », souligne Sébastien Boinot. C’est ce que s’efforce de faire l’équipe du projet Mult-Agrim1, que coordonne ce chercheur en agroécologie au laboratoire Ecobio2, à Rennes. Depuis juin, des scientifiques étudient des parcelles cultivées sous une multitude d’angles pour mieux comprendre les effets du paysage sur les fonctions des champs.

Car ces derniers ont plusieurs fonctions : agronomique (rendement), écologique (liée à l’activité des pollinisateurs ou à la fertilité des sols), environnementale (en jouant notamment un rôle sur la pollution des cours d’eau et l’érosion), ou encore socio-économique (revenu et santé des agriculteurs par exemple). Peu d’études considèrent cet ensemble de variables. Pourtant, pour Sébastien Boinot, « c’est la seule manière de comprendre quels types de paysages permettent aux champs d’assurer un maximum de fonctions ». Par exemple, le modèle chimique intensif, très performant sur le rendement, est catastrophique d’un point de vue écologique et environnemental. « Nous n’avons plus le choix, la biodiversité est en train de s’écrouler et les sols sont de moins en moins fertiles, il faut changer de système », poursuit le chercheur, qui veut montrer que production agricole et préservation de la biodiversité ne sont pas incompatibles. Pour cela, les scientifiques analysent des données récoltées sur 40 parcelles au sud de Rennes, étudiées selon deux variables : la densité de haies et la surface en agriculture biologique autour du champ.

Haies en péril


Le travail est loin d’être terminé mais des résultats émergent déjà. « On remarque notamment que si les haies améliorent la conservation de la biodiversité dans les champs conventionnels, c’est bien dans les champs bio qu’elles permettent d’augmenter la multifonctionnalité », indique Sébastien Boinot. Intéressant, lorsque l’on sait que 70 % des haies ont disparu des bocages français depuis 1950 selon les comptes du ministère de l’Agriculture, et que la destruction s’accélère depuis quelques années.

Violette Vauloup

1. Le projet, financé par l’Office français de la biodiversité (OFB), rassemble des chercheurs des unités de recherche rennaises Ecobio (CNRS, Université de Rennes) et Bagap (Inrae).
2. Écosystèmes, biodiversité, évolution.

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