Dans les sols, une pollution méconnue

Plastique, quand la magie prend fin

N° 415 - Publié le 21 décembre 2023

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Le recyclage, entre obligation et désillusion

Plastique, quand la magie prend fin

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Moins produire pour moins polluer

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Âge de l’Homme, âge du plastique ?

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Alcool en Bretagne : légende ou vérité ?

Actualité

N° 415 - Publié le 21 décembre 2023
© COLLECTIONS MUSEE DE BRETAGNE

La réputation largement répandue de la Bretagne, selon laquelle ses habitants seraient en grande partie alcooliques, proviendrait des habitudes de consommation d’antan.

Comme tous les ans, le défi international du Dry January1 débute le 1er du mois avec une unique règle : ne pas consommer d’alcool de la première à la dernière heure de janvier. L’occasion de faire le point sur la réputation de la Bretagne, une région où l’on s’alcooliserait beaucoup, voire trop, selon de nombreux clichés. Mythe ou réalité, qu’en est-il vraiment ? Des paramètres spécifiques Durant la première moitié du 19e siècle, la consommation d’alcool en Bretagne n’est pas supérieure à la...
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Jean Painlevé, la science à contre-courant

Grand angle

N° 415 - Publié le 21 décembre 2023
© LES DOCUMENTS CINEMATOGRAPHIQUES, PARIS
La Pieuvre, Jean Painlevé, 1928.

Entre la Bretagne et Paris, Jean Painlevé a passé sa vie à vulgariser la science à travers le cinéma. Retour sur le parcours d’un anticonformiste résolument moderne.

Il y a 90 ans, en 1934, Jean Painlevé achève la réalisation de ce qui restera son plus grand succès. Sur la pellicule, des chevaux de mer étrangement lumineux, presque translucides, galopent dans un aquarium en noir et blanc. L’Hippocampe sera diffusé au cinéma l’année suivante. « Painlevé disait que c’était le seul film qui lui avait rapporté sa mise », confie Brigitte Berg, conservatrice des archives du cinéaste. À deux pas de l’Arc de Triomphe, dans un appartement acheté par le réalisateur...
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Des pesticides retrouvés dans les vers de terre

Actualité

N° 415 - Publié le 21 décembre 2023
© ROMAIN GEORGES / CNRS / ECOBIO RENNES
Prélèvement de vers de terre sur des prairies permanentes et des parcelles cultivées en Bretagne.

Alors que l’Union européenne a reconduit l’utilisation du glyphosate pour dix ans, des chercheurs bretons cherchent à comprendre comment les vers de terre sont affectés par les pesticides.

Le plus célèbre herbicide n’est pas près de disparaître. Fin 2023, l’Union européenne a prolongé l’autorisation du glyphosate de dix ans. Une nouvelle qui fait écho aux travaux de Françoise Binet, directrice de recherche CNRS à Ecobio1, à l’Université de Rennes. « Tous les sols sont contaminés, même des prairies non cultivées », souligne celle qui a dirigé pendant cinq ans le bien nommé projet Buzhug, « ver de terre » en breton. Achevé en décembre, ce programme visait à comprendre les effets de pesticides sur nos chers amis du sous-sol.

Pour cela, des scientifiques ont comparé une population de vers de terre issus de parcelles agricoles cultivées en bio et d’autres en conventionnel. Ils ont observé une suractivation de deux voies métaboliques chez les vers exposés aux pesticides : celles de la respiration et de la détoxification. L’équipe a aussi remarqué que certains produits phytosanitaires s’accumulent dans l’organisme des vers de terre. On y retrouve par exemple des traces d’atrazine, un herbicide interdit depuis 20012, tandis que d’autres molécules abondantes dans le sol semblent être éliminées naturellement, comme celle du glyphosate. « Cela pourrait expliquer la surchauffe du mécanisme de détoxification chez les vers exposés, avance l’écologue. Mais cette dépense énergétique a un coût, qui se reporte sûrement sur la reproduction. » En clair, les vers de terre, trop épuisés à éliminer les pesticides de leur organisme, auraient moins d’énergie pour perpétuer l’espèce. « Les pesticides ne tuent pas forcément mais ont des effets plus insidieux pour la survie de la population », appuie Françoise Binet.

 Analyser la chaîne alimentaire


Son équipe a par ailleurs élargi ses recherches en intégrant les bécasses, un oiseau qui se nourrit principalement de vers de terre. Seize molécules de pesticides ont été retrouvées dans le sang de volatiles fréquentant les parcelles étudiées et leurs environs. S’il est impossible d’assurer avec certitude que cette contamination est due à l’ingestion des vers, reste un constat : les pesticides sont partout.

Violette Vauloup

1. Écosystèmes , biodiversité, évolution
2. S’il ne s’agit pas de la molécule la plus toxique, sa présence dans les vers démontre une forte rémanence de certains résidus de pesticides.

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Comment optimiser les performances des kayakistes ?

Actualité

N° 415 - Publié le 21 décembre 2023
© Kayak Brigitte Werner - Pixabay

 

Gagner la médaille d’or de canoë-kayak aux Jeux Olympiques peut se jouer à la seconde près. Mais « aujourd’hui, les données d’entraînement sur l’eau reposent essentiellement sur des observations trop imprécises pour permettre aux entraîneurs et aux athlètes d’améliorer leurs compétences », décrit Souebou Bouro, doctorant en télécommunications à l'Irisa1, à Rennes. Avec des spécialistes en biomécanique et en électronique, il teste un système de capteurs à même le kayak. Les données recueillies permettent d’estimer plusieurs paramètres dont l’angle d’entrée optimal de la pagaie dans l’eau pour favoriser la propulsion de l’athlète. De même, l’instrumentation du cale-pied, du siège et du bateau offre des données sur le mouvement du sportif et son interaction avec l’eau, ouvrant des possibilités d’améliorations ergonomiques. « Nous devons encore travailler sur l’étanchéité du système de capteurs, l’efficacité énergétique et sur la transmission des données en temps réel à l’entraîneur », souligne toutefois Souebou Bouro.

Maud Cadoret

1. Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires.

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La vigne face au changement climatique

Actualité

N° 415 - Publié le 21 décembre 2023
© JAMES LEE / UNSPLASH

 

Avec la hausse des températures, les vins sont plus alcoolisés et des régions comme la Bretagne deviennent viticoles. C’est l'une des conclusions du projet de recherche VinAdapt, regroupant des laboratoires et des universités françaises et néozélandaises depuis 2019. L’objectif ? Développer des scénarios d’adaptation au changement climatique de la vigne. Pour ce faire, des capteurs météorologiques ont été installés sur des parcelles, offrant un bilan climatique aux viticulteurs. Ainsi, ils peuvent réfléchir à changer de cépages ou à planter les vignes plus en altitude pour trouver de la fraîcheur. Mais les recherches ne s’arrêtent pas là : le programme AgriForAdapt prend le relai. Jusqu’en 2028, une trentaine de scientifiques vont étudier l’impact du dérèglement climatique sur d’autres cultures, telles que les pommes et le houblon. « Nous allons aussi observer comment l’environnement et la topographie s'organisent si nous changeons les variétés ou les espèces au sein des exploitations », précise Hervé Quénol, directeur de recherche CNRS au laboratoire LETG1 à Rennes et coordinateur du projet.

Maud Cadoret

1. Littoral, environnement, géomatique, télédétection.

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« Je n’arrivais pas à me regarder dans un miroir »

Actualité

N° 415 - Publié le 21 décembre 2023
© SCIENTIFIQUES EN REBÉLLION

Face à l’urgence climatique et à l’inaction politique, certains scientifiques sortent de leur laboratoire pour être entendus. Né en 2020, le collectif national Scientifiques en rébellion compte plus de 1500 sympathisants et prône la désobéissance civile. Rencontre avec Kaïna Privet, écologue rennaise et militante.

Pourquoi avez-vous rejoint Scientifiques en rébellion ? C’est venu d’une forme de désespoir. J’essaie depuis longtemps de parler du changement climatique. Dès mes études j’ai mené des actions de sensibilisation avec des associations, et ça n’a pas eu d’effet. En tant que chercheuse, j'avais beau participer à l'effort collectif en produisant et en vulgarisant de la connaissance, je me sentais impuissante. Je me reconnais dans le constat de ce collectif : face à la crise écologique, la rébellion...
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