L’éruption de la montagne Pelée, détonateur de la volcanologie

Voyage au centre des volcans

N° 416 - Publié le 29 janvier 2024

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Derrière les mythes, la réalité géologique

Voyage au centre des volcans

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Quels effets sur le climat ?

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Ils façonnent les paysages

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La Bretagne, une ancienne zone volcanique

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Des volcans sous surveillance

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Et sur les autres planètes ?

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Keroman : polémique sur les quais lorientais

Actualité

N° 416 - Publié le 29 janvier 2024
© Xavier Dubois

Les modalités d’un projet de partenariat commercial entre les ports de Lorient et de Duqm, à Oman, lancé depuis plus de trois ans, provoquent de vives controverses.

Depuis décembre, le port de Lorient-Keroman, principal pôle halieutique breton, est au centre d’une polémique qui ne cesse d’enfler. En cause : un projet de partenariat avec le port de Duqm, une ville côtière du Sultanat d’Oman, tout au bout de la péninsule Arabique. Porté par un consortium franco-omanais, Marsa Al Duqm Investments, dont fait partie la société qui gère le port de Lorient, le projet promet de développer et d’exploiter un port calqué sur son modèle breton, bien que cinq fois plus...
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Innovation prometteuse pour la transplantation d’organes

Actualité

N° 416 - Publié le 29 janvier 2024
© Africa Studio / Adobe Stock

Une équipe internationale de chercheurs est sur une nouvelle piste, qui pourrait permettre de se passer du traitement médicamenteux très lourd après une greffe.

C’est une véritable révolution qui pourrait être en train de se jouer pour les patients recevant une greffe d’organe. Le projet Phoenix, mené par Giuseppe Remuzzi et Pere Santamaria, deux immunologistes de Milan et de Barcelone, et auquel le CHU de Rennes est associé, a une grande ambition : que les receveurs n’aient plus besoin de médicaments immunosuppresseurs. Ces traitements, obligatoires à vie après une greffe pour éviter que le corps ne rejette le nouvel organe, qu’il identifie comme...
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Quand l’usage d’internet révèle une vulnérabilité psychologique

Actualité

N° 416 - Publié le 29 janvier 2024
© Laurent Guizard

L’utilisation compulsive d’internet serait le signe d’une vulnérabilité psychologique. C’est ce que révèle une étude publiée début janvier, co-signée par Séverine Erhel, chercheuse en psychologie cognitive à l’Université Rennes 2.


À quel moment les usages numériques peuvent-ils devenir problématiques ?


On parle d’utilisation problématique d’internet (UPI) lorsqu’elle est excessive et compulsive. Elle pousse l’individu à se reconnecter en continu, ce qui a des incidences sur sa vie quotidienne. Cela entraîne souvent de la culpabilité chez l’utilisateur, des conflits avec l’entourage voire des problèmes professionnels ou, chez les ados, de scolarité.

Pour cette recherche, nous avons étendu au-delà des réseaux sociaux en définissant plusieurs activités numériques, telles que le shopping, le streaming, les news, le cybersexe ou encore les jeux d’argent. Nous avons rejeté le postulat que les activités en ligne seraient la source des UPI. Au contraire, nous avons questionné l’utilisation d’internet comme une distraction pour mieux gérer les émotions négatives. Les UPI seraient alors la conséquence de ce mal-être.

Difficile d’être derrière l’écran des utilisateurs pour connaître leurs usages. Quelle a été votre méthode ?


Nous avons soumis des questionnaires à 1 504 volontaires âgés de 15 ans et plus, afin de chercher une éventuelle corrélation entre les vulnérabilités psychologiques, les caractéristiques sociodémographiques (genre, âge, revenu, niveau d'études) et les usages problématiques d’internet. L’idée était de tester quatre états psychologiques pour déterminer les facteurs qui pourraient prédire une UPI : l’anxiété, la peur de manquer quelque chose (aussi appelée Fomo pour « fear of missing out » en anglais), le stress et le flow qui correspond à un état d’attention très intense pendant une activité qui empêche de décrocher. 

Dans le résumé de l’article scientifique, vous indiquez avoir eu des surprises…


Oui ! Un premier résultat pointe que l’essentiel des usages problématiques sont corrélés à des facteurs psychologiques, donc, contrairement à ce que l’on entend souvent, le niveau d’études n’a pas d’influence ! Deuxième surprise, le flow et l’anxiété ne sont pas de très bons prédicteurs. En revanche, le stress lié à un événement, comme un examen, est fortement corrélé aux UPI, car l’individu développe des comportements d’évitement en se plongeant de manière intensive dans une activité en ligne.

Enfin, nous montrons que les personnes sensibles au Fomo sont particulièrement vulnérables. On suppose que les plateformes jouent sur cette peur avec les notifications et les contenus qui s’effacent au bout de vingt-quatre heures... incitant à rester connecté. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’internet n’est pas le seul responsable : son utilisation dérégulée n’est que le symptôme d’une vulnérabilité psychologique qui existe déjà chez l’utilisateur.

Sophie Podevin

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